Jean Giono

un de Baumugnes livre de poche.

Albin, travailleur intinérant se confie à un vieux journalier : il pense à une jeune fille, Angèle, dont il est amoureux. Mais cette dernière s'est laissée seduire par un mauvais sujet qui voulait vivre à ses crochets.

Albin et le vieux journalier décident de partir à la recherche de la jeune fille déchue.

Les meilleurs passages à mon sens : la baignade de la jeune fille, et surtout l'épisode musical, à la flûte, qui permettra à Albin de renouer contact avec Angèle.


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Il faudra que j'alimente ce fil (je sais, pas taper !!!!!)
J'ai lu la quasi totalité de l'oeuvre de Giono, dans laquelle je suis tombée toute petite...
Un de Baumugnes est un court roman très agréable, pas assez représentatif cependant de l'oeuvre de Giono, souvent beaucoup plus âpre.
J'y reviendrai.... très vite !

Solitude de la pitié
Première édition : 1930
Peut-être mon livre préféré de Giono, j'y reviens régulièrement

Un recueil de textes courts, assez divers, nouvelles, récits, réflexions. L'auteur parle à la première personne, c'est lui qui raconte ce qu'il a vu ou imaginé.
Des textes assez désenchantés. Pas très optimiste sur la nature humaine, et on est loin des descriptions habituelles du monde paysan, honnête et laborieux.
Toujours très poétique, des moments très forts, la nature toujours très présente, et plus intéressante que les hommes.

solitude de la pitié date de 1932.

Giono n'est pas réductible à un ouvrage, et il lui arrive d'avoir successivement des points de vue tres différents, voire antagonistes, sur le machinisme par exemple, ou la paix. Il est bon de donner ses dates de publication, car elles ne sont pas anodines.

Les deux cavaliers de l'orage présentent une humanité fruste, aimant la force physique et les combats, tels des animaux dans la forêt.

Le livre a été publié chez gallimard en 1965, mais en 1942 La Gerbe journal de la collaboration, avait publié le début des Deux Cavaliers de l’orage.

repères chronologiques

on pourra parler des grands chemins ou d' un roi sans divertissement.
La collection La pléiade fournit des prefaces très documentées sur la production de Giono. Cet auteur a beaucoup de succès actuellement aux Etats Unis, à ce qu'il paraît.

Je vais essayer de les prendre un par un (ceux que j'ai dans ma bibliothèque) et de faire un petit topo. Pas évident, il y en a que j'ai lus il y a plus de 30 ans

rotko a écrit:

Cet auteur a beaucoup de succès actuellement aux Etats Unis, à ce qu'il paraît.

Ah bon ??? j'aimerais assez lire quelque chose à ce sujet.

D'après mes renseignements, Solitude de la Pitié est bien paru une première fois en 1930, mais dans une édition confidentielle Les Cahiers Libres. L'édition grand public, chez Gallimard, date en effet de 1932

En 1933 paraît Le Serpent d'Etoiles.
Le récit excessivement lyrique d'une transhumance, la nature et les bêtes plus fortes que les hommes, les bergers qui rejouent à la veillée le mythe de Pan (le bon dernier tiers du livre raconte ce jeu des bergers).

Giono aurait plus ou moins "renié" ce livre : ne voulant pas l'expliquer, il a dit avoir fait de l'alimentaire.

Prélude de Pan
Quatre courtes nouvelles qui témoignent encore et toujours de son amour pour la terre...provençale.

Une écriture superbe et un coup de coeur pour les deux dernières nouvelles Jofroi de la Maussan ou l'histoire d'un homme qui ne veut pas voir mourir ses arbres et Philémon, réjouissante journée de mariage...

Et la chasse au bonheur, parue en édition de poche ? Des petits textes drôles.

Et l'homme qui plantait des arbres ? il faut avoir entendu Giono raconter cette histoire: il avait besoin d'argent, et quelqu'un (Le Reader Digest, je crois) achetait des textes pourvu qu'ils racontent quelque anecdote véridique. Ni une ni deux, jamais en panne d'imagination, Giono invente l'histoire que l'on sait, et la rend plus poignante encore quand il prétend la tenir d'un vieillard qui s'éteint à l'hospice. Evidemment, son conte a un succès fou et de partout les lecteurs viennent voir la colline, l'hospice, cherchent le vieux qui a planté des milliers d'arbres. Il y a un hic, le village n'existe pas, les paysages ne correspondent pas, le seul hospice local n'a jamais entendu parler de ce vieux, il faut se rendre à l'évidence, l'écrivain les a bercés avec des bobards.
Pas contents, les commanditaires veulent se faire rembourser leurs sous. Ah non, dit Giono, l'écrivain ne fait que mentir, on ne peut exiger qu'il raconte des histoires vraies. Au final, je ne sais plus qui a eu gain de cause, mais Giono, furieux, n'a pas voulu toucher ses droits d'auteur, et pour que la fiction ait sa chance de devenir réalité, il les a offerts à l'Office National des Eaux et Forêts, à charge pour eux de les utiliser en vue du reboisement des collines.
Pour les amateurs de biographie, il y en a une excellente vouée à Giono, elle est écrite par Pierre Citron.
Mon livre préféré de Giono, c'est Noë. Il l'a écrit juste après le Roi sans divertissement. C'est un roman-poême sur la création littéraire, sur la fiction, sur la beauté de l'écriture et le pouvoir des rêves.On rentre dans son monde, dans son coeur et dans sa tête, on est dans son écriture au moment où elle s'ébauche, c'est comme si un poisson vous apprenait à respirer sous l'eau.

Et puis, quelle belle langue...

J'ai découvert Giono grâce à ma passion pour la Première guerre mondiale et plus particulièrement la vie quotidienne à cette époque sur le front bien sûr mais aussi à l'arrière.

Le Grand troupeau - 1931

Citation :

La nuit d'avant, on avait vu le grand départ de tous les hommes. C'était une épaisse nuit d'août qui sentait le blé et la sueur de cheval. (...) Le train doucement s'en alla dans la nuit : il cracha de la braise dans les saules, il prit sa vitesse. Alors les chevaux se mirent à gémir tous ensemble.

Citation :

"Des vols d'obus passent, s'abattent, sautent, arrachent les branches, rugissent sous la terre, se vautrent dans la boue, puis tournent comme des toupies et restent là. On a tout le temps dans les jambes cet étang qui veut s'en aller et qui coule tantôt d'ici, tantôt de là, sans savoir. On le repousse, on le frappe, il revient, il geint. On le frappe à coups de pelle. Un obus se plante là tout près. On se couche sur l'étang et, tout de suite, il se met à lécher l'homme tout du long, des genoux à la figure avec sa langue froide"

Chaque auteur a sa manière propre de décrire la même horreur. Dans ce plaidoyer contre la guerre, Giono applique à cette absurde débauche de techniques meurtrières les mots de la nature. Les récits s'entremêlent subtilement entre la Provence où restent les les femmes, les vieux, les enfants et les bêtes et le Front où meurent les hommes. Un grand troupeau passe, que les bergers mènent à l'abattoir...

Vous lire me ramène à cette année à la fac, année durant laquelle, notre professeur nous faisait la lecture.

Il avait décrété que la bande d'étudiants ignorants en face de lui aimait qu'on lui raconte des histoires.
Il avait raison sur tous les points, d'ailleurs.

Il tonnait Le voyage au bout de la nuit et gagnait 10 cm d'un coup. Il s'enthousiasmait pour Ulysse et sautillait sur place.
Mais quand vint Jean le bleu, sa voix se cassa, une petite larme se mit à couler et le petit garçon de 60 ans qu'il était nous a tous bouleversés.

Madspirit: on peut dire que Giono a été traumatisé par la première guerre. Il en a conçu un pacifisme et un antimilitarisme intransigeants, radicaux, qui lui ont causé quelques ennuis lors de la seconde.

En ce qui concerne Jean GIONO, il y a une oeuvre qui a été une révélation pour moi , il s'agit de " que ma joie demeure ". Je n'ai rien lu d'autre de lui, cela arrive parfois lorsqu'on pense avoir atteint le sublime. Ce livre est si poétique, empreint d'humanisme, déjà un souci du respect de l'homme et de la nature, il transporte, il apaise, je le relis lorsque je ne suis pas bien.
Je ne peux m'empêcher de vous mettre ici le début :


"C'était une nuit extraordinaire.
Il y avait eu du vent, il avait cessé, et les étoiles avaient éclaté comme de l'herbe. Elles étaient en touffes avec des racines d'or, épanouies, enfoncées dans les ténèbres et qui soulevaient des mottes luisantes de nuit.
Jourdan ne pouvait pas dormir. Il se tournait, il se retournait.
«Il fait un clair de toute beauté», se disait-il.
Il n'avait jamais vu ça.
Le ciel tremblait comme un ciel de métal. On ne savait pas de quoi puisque tout était immobile, même le plus petit pompon d'osier. Ça n'était pas le vent. C'était tout simplement le ciel qui descendait jusqu'à toucher la terre, racler les plaines, frapper les montagnes et faire sonner les corridors des forêts. Après, il remontait au fond des hauteurs.
Jourdan essaya de réveiller sa femme.
«Tu dors?
- Oui.
- Mais tu réponds?
- Non.
- Tu as vu la nuit?
- Non.
- Il fait un clair superbe.»
Elle resta sans répondre et fit aller un gros soupir, un claqué des lèvres et puis un mouvement d'épaules comme une qui se défait d'un fardeau.
«Tu sais à quoi je pense?
- Non.
- J'ai envie d'aller labourer entre les amandiers.
- Oui.
- La pièce, là, devant le portail.
- Oui.
- En direction de Fra-Josépine.
- Oh! oui», dit-elle.
Elle bougea encore deux ou trois fois ses épaules et finalement elle se coucha en plein sur le ventre, le visage dans l'oreiller.
«Mais, je veux dire maintenant», dit Jourdan.
Il se leva. Le parquet était froid, le pantalon de velours glacé. Il y avait des éclats de nuit partout dans la chambre. Dehors on voyait presque comme en plein jour le plateau et la forêt Grémone. Les étoiles s'éparpillaient partout.
Jourdan descendit à l'étable. Le cheval dormait debout.
«Ah! dit-il, toi tu sais, au moins. Voilà que tu n'as pas osé te coucher.»
Il ouvrit le grand vantail. Il donnait directement sur le large du champ. Quand on avait vu la lumière de la nuit, comme ça, sans vitre entre elle et les yeux, on connaissait tout d'un coup la pureté, on s'apercevait que la lumière du fanal, avec son pétrole, était sale, et qu'elle vivait avec du sang charbonné.
Pas de lune, oh! pas de lune. Mais on était comme dessous des braises, malgré ce début d'hiver et le froid. Le ciel sentait la cendre. C'est l'odeur des écorces d'amandiers et de la forêt sèche.
Jourdan pensa qu'il était temps de se servir du brabant neuf. La charrue avait encore les muscles tout bleus de la dernière fois, elle sentait le magasin du marchand mais elle avait l'air volonteuse. C'était l'occasion où jamais. Le cheval s'était réveillé. Il était venu jusque près de la porte pour regarder.
Il y a sur la terre de beaux moments bien tranquilles.
«Si jamais je l'attends parce qu'il doit venir, se dit Jourdan, il arrivera par une nuit comme celle-là.»
Il avait enfoncé le tranchant du coutre au commencement du champ, en tournant le dos à la ferme de Fra-Josépine et en direction de la forêt Grémone. Il aimait mieux labourer dans ce sens parce qu'il recevait en plein nez l'odeur des arbres. C'est le cheval qui, de lui-même, s'était placé de ce côté.
Il y avait tant de lumière qu'on voyait le monde dans sa vraie vérité, non plus décharné de jour mais engraissé d'ombre et d'une couleur bien plus fine. L'oeil s'en réjouissait. L'apparence des choses n'avait plus de cruauté mais tout racontait une histoire, tout parlait doucement aux sens. La forêt là-bas était couchée dans le tiède des combes comme une grosse pintade aux plumes luisantes.
«Et, se dit Jourdan, j'aimerais bien qu'il me trouve en train de labourer.»
Depuis longtemps il attendait la venue d'un homme. Il ne savait pas qui. Il ne savait pas d'où il viendrait. Il ne savait pas s'il viendrait. Il le désirait seulement. C'est comme ça que parfois les choses se font et l'espérance humaine est un tel miracle qu'il ne faut pas s'étonner si parfois elle s'allume dans une tête sans savoir ni pourquoi ni comment.
Le tout c'est qu'après elle continue à soulever la vie avec ses grandes ailes de velours.
«Moi, je crois qu'il viendra», se dit Jourdan.
Et puis, c'est bien vrai, la nuit était extraordinaire. Tout pouvait arriver dans une nuit pareille. Nous aurions beau temps que l'homme vienne...."

Bonne à tous .

bonjour; si je trouve le livre "Colline" que j'ai lu il y a longtemps, je l'ai quelque part, je posterai mon commentaire. Il est resté dans ma ménoire comme un petit chef.d'oeuvre, bien sûr que je devrai le relire.

J'ai lu il ya peu un de Baumugne, superbe je suis resté sur le cul et envisage très sérieusement de lire d'autres ouvrages. J'ai découvert Giono par Pierre magnan qui fut son ami. J'ai eu la chance d epouvoir rencontrer pierre Magnan et de converser avec lui, un régal.

Un débris de hameau entre les collines à mi-chemin entre la plaine et le désert,, la terre du vent.

Ce sont « Les Bastides » une fontaine chante et donne vie aux quatre maisons habitées par deux ménages Gondran, marié avec Marguritte,son beau père agé vit avec eux ;Arbaud, sa femme et deux fillettes, Maurras et sa mère, Jaume et sa fille Ulalie, puis Gagou, le « simple » venu de n’importe où et qui a trouvé parmi ces braves gens sa soupe et sa paille. Douze à vivre ensemble en harmonie, sur ces champs balayés par le vent et chauffés du soleil ardent. Vivre leur petit bonheur, c’est travailler la terre, récolter ce qu’ils ont semé, les femmes à la maison, Giono nous fait une description de la nature dans tout son éclat,son talent nous plonge dans ce paradis, sous ces arbres dont le feuillage sert de nids aux oiseaux et de repos à la fatigue de l’homme.

Ses maisons en bois sont d’accord avec le paysage de collines et de vallées.

Un jour ,Janet, le vieux à la suite d’un accident tombe malade et des hallucinations le hantent, il délire, Giono utilise le langage populaire de la région il dit « Janet déparle » et les superstitions commencent á s’emparer des paysans.

Janet qui savait et qui sait tout augure que le malheur frappera la région.

Et dès l’apparition du chat noir une série de malchances s’acharne sur Les Bastides ; la fontaine cesse de couler, une petite tombe malade, il faut aller chercher de l’eau, très loin, l’union entre les voisins commence à faiblir, On découvre la fille de Jaume dans une situation indécente et on le lui raconte, le faisant rougir de honte et de haine.

Puis un terrible incendie éclate dans la colline et tout est en proie des flammes.

La description de cet incendie , sa puissance, ses langues de feu renforcées par le vent furieux, détruisant tout sur son passage nous fait partager l’angoisse des habitants.

Tous ensemble on lutté pour le combattre, ils ont
réussi , tous sont revenus, sauf Gagou le débile.

Superstitieux comme ils sont, ils arrivent à la conclusion que le porte malheur est le vieux Janet qui se sentant mourir veut entraîner toute la colline avec lui, Ils prennent une décision définitive, se débarrasser de lui .

Soudain, un cri retentit, Janet gît mort dans son lit, le chat noir allongé sur lui.

Dans le silence qui s’ensuit, on entend un son merveilleux, la fontaine s’est réveillée et la vie recommence aux Bastides.

Jean Giono dans ce livre nous plonge dans un univers qu’il connaît très bien, ayant puisé ses sources dans la Manosque oú il est né et dans la préface il dédie ce livre à la mémoire de son père.

Un bon livre de mœurs de la vie campagnarde.

Un très beau livre en effet ; c’est le premier de la trilogie de Pan avec ensuite Un de Baumugnes et Regain. La personnification de la nature, mystérieuse et cruelle, la profondeur parfois inquiétante des paysans puissamment liés à leur terre sont rendus dans une langue qui n’appartient qu’à Giono, subtilement travaillée, poétique et musicale.

merci pour ton gentil commentaire, mais je ne sais pourquoi les lettres de l'histoire sont tellement petites, personne ne pourra lire, dommage car je ne connais pas la cause


Nestor : le texte est maintenant très lisible, pas de pb

L'homme qui plantait des arbres Part 1

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L'homme qui plantait des arbres Part 2

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je l'ai écouté du début à la fin, un très beau conte, merci!

bon noel, rotko.

C'est une nouvelle magnifique et le film est d'une grande poésie. En juillet 2000, j'ai vu et photographié à Banon, une plaque de rue en bois portant le nom d'Elzéard Bouffier !

Je suis en train de lire " Colline " et suis comme pour " un de Baumugnes" sans voix devant une écriture aussi merveilleuse. Je découvre Giono mais n'ai pas fini de le revisiter. D'ailleuers je viens de trouver Regain et Jean le bleu dans une brocante et ne tarderai pas à les lire avec plaisir.

"Colline " que je viens de terminer n'est pas un roman mais un poème onirique. Giono a su concentrer en si peu de pages une histoire aussi dense qu'un trou noir. Le destin d'une petite communauté adossée à la colline. Quand les forces de la nature se réveillent et soumettent les hommes à leurs bons vouloir, c'est le destin de chacun qui se révèle. Giono que j'ai connu par " Un de Baumugnes " vient à nouveau de me consterner. Il est parvenu en deux romans à être le peintre de ma mémoire. Il ya peu d'auteurs de ce type qui vous accompagnent définitivement. Rien ne peut être pareil, tant leur talent est immense. Comment regarder un paysage de provence sans voir l'ombre de Giono se profiler dans le mouvement des oliviers. Je peux comprendre les réfractaires à Giono, il ne s'agit pas d'une prose que l'on aborde aisément. Comme certaines peintures, certaines musiques, le coeur doit être préparé à recevoir ces cadeaux. Merci à Monsieur Pierre Magnan qui fut ami de Giono qui m'a permis de découvrir Giono.
Giono parvient à remplir le coeur du lecteur que je suis, MERCI.

Et moi, je suis plongé dans les rues de Manosque avec un hussard qui se balade sur les toits.
Superbe roman que je peine à avancer en raison des fêtes de Noël et du peu de temps que j'ai pour lire en ce moment...

Descriptions fort détaillées. Parfois un peu trop. Il m'est arrivé d'achever certains paragraphes en diagonale...

Pourtant le hussard me paraît être une reussite, que je préfère de loin à des récits comme Regain, ou tel roman où s'affrontent des hommes frustes sur des défis de force.

Certains livres de giono enchantent par leur lyrisme mais c'est sans doute sur la fin de sa production avec les grands chemins qu'il trouve une voie/voix plus complexe et plus convaincante à mon avis.

Mais il serait bon de voir en détail un ouvrage précis, plus tard peut-être.

Rotko, si tu trouves que la fin de production est meilleure que la première trilogie, alors je dis génial, que cela doit-il être ? Tant la trilogie initiale est fulgurante de génie.