Ray Bradbury

j'ai toujours cru que bradbury avait exclusivement produit da ns le domaine dela SF, à sa manière, il est vrai.

Douglas Majnun a écrit:

Ne vous sentez pas persécuté, ce n'était pas le but.

Je ne me sens pas persécuté rassurez-vous.
M'enfin tout le monde ne peut pas toujours être d'accord.

Citation :

Quand je parle de chef-d'oeuvre, c'est pour toute les raisons citées au long de ce fil, le style et la poésie en particulier.

Ok.

Citation :

Il n'y a pas de dogme là-dedans, c'est un avis partagé par bon nombre de personnes qui l'ont lu.

Apparemment oui.

Rem, dépêche-toi de finir les Chroniques, j'ai hâte de savoir ce que tu en penses.

Quand j'étais ado, j'ai dévoré bon nombre de livres de Ray Bradbury (les Chroniques, Farenheit 51, l'homme illustré, les pommes d'or du soleil, le pays d'octobre, des nouvelles), mon grand préféré était "la foire des ténèbres". Ca fait longtemps que je n'ai pas mis le nez dans un de ses bouquins, c'est probablement un tort.

Ysandre a écrit:

Rem, dépêche-toi de finir les Chroniques, j'ai hâte de savoir ce que tu en penses.

Mais je les ai fini. C'est pour ça que j'en parle.

IzaBzh a écrit:

Quand j'étais ado, j'ai dévoré bon nombre de livres de Ray Bradbury (les Chroniques, Farenheit 51, l'homme illustré, les pommes d'or du soleil, le pays d'octobre, des nouvelles), mon grand préféré était "la foire des ténèbres". Ca fait longtemps que je n'ai pas mis le nez dans un de ses bouquins, c'est probablement un tort.

Que raconte "La foire des ténèbres" ?

Si mes souvenirs sont bons (mais ils sont lointains), une sorte de cirque débarquait dans une petite ville des Etats-Unis et bouleversait la vie de deux gamins du coin. Les attractions habituelles étaient magiques (l'homme qui exauce les voeux, le manège qui fait remonter le temps, etc). Ca fait une paye que je l'ai lu, mais dès qu'on me parle de Bradbury, je pense automatiquement à ce livre et l'envie me démange de le relire.

L'histoire à l'air sympa. Il faudra que j'y pense.

Rem a écrit:

L'histoire à l'air sympa. Il faudra que j'y pense.

Moi aussi ! Je l'ai lu mais complètement oublié ! ?

"Bradbury dans les étoiles", commente lapresse pour annoncer son décès.

Ray Bradbury avait accédé à la renommée en 1951, avec Chroniques martiennes. Les tentatives des Terriens pour coloniser la planète rouge évoquaient en filigrane la hantise américaine d'une guerre nucléaire.
Fasciné par Mars, cet auteur prolifique de nouvelles et de contes fantastiques (plus de 500 publiés en recueil) déclarait bien des années plus tard « n'en être jamais revenu », alors qu'il commentait les premiers pas sur la planète rouge du robot téléguidé Rocky.

On gardera de lui ses nouvelles sensibles et poétiques, les avertissements de Farenheit 451 si bien réalisé par Truffaut, l'imagination et la fantaisie qui transparaissent dans tous ses écrits.

voir l'article complet du Monde avec des videos.

J'avais une quinzaine d'années quand j'ai lu pour la première fois Farenheit 451 : je me rappelle combien j'ai été impressionnée. Depuis, je l'ai relu plusieurs fois avec un plaisir toujours renouvelé. J'ai beaucoup aimé aussi les Chroniques martiennes. Les autres livres de Bradbury m'ont nettement moins marquée.

la poésie dans l'espace ! il est mort mon poète sidéral.
Il ne faut pas penser que c'était facile, à l'époque, de faire de la vrai poésie en écrivant de la science-fiction ! surement pas. D'ailleurs, il a été tardivement connu.
Bon ! j'entends les humoristes de GDS* : il est mort mon poète sidéral...... et j'en suis sidérée !
bof !
paix à l'âme de cet homme qui décrivait "l'humain" sans concession, mais habillait les étoiles, les planètes et me faisait chaud au coeur.

Je suis d'accord avec toi Ysandre.

Qu'il repose en paix !

"Farhenheit est bien réel - les livres qui brûlent, la stupidité des gens -, car la science-fiction part toujours de la réalité" Ray Bradbury en janvier 2002...

Ray Bradbury a laissé un court texte avant de mourir, le 5 juin dernier, à l'âge de 91 ans. L'auteur des Chroniques Martiennes et de Fahrenheit 451, célèbres ouvrages de Science-Fiction parus dans les années 1950 et adaptés au cinéma ensuite, signe en effet l'introduction du recueil d'articles et de nouvelles intitulé The Best American Nonrequired Reading 2012.Ce court essai représenterait le dernier legs de l'Américain à la littérature, selon Sam Weller, son biographe officiel. En voici les premières lignes, traduites en français, qui forment une émouvante ode à la lecture à travers la découverte des plaisirs de la bibliothèque :

Citation :

"Quand j'avais sept ans, j'ai commencé à me rendre à la bibliothèque et j'ai pris dix livres pour la semaine. La bibliothécaire m'a regardé et m'a demandé, 'qu'est-ce que tu fabriques ?'"J'ai répondu : 'qu'est-ce que vous voulez dire ?'"Et elle a dit, 'Vous ne serez pas capable de lire tous ces livres avant leur date de retour.'J'ai répondu : 'Si, j'en suis capable.'Et je suis revenu la semaine suivante pour chercher dix nouveau livres. En agissant ainsi, je disais simplement à la bibliothécaire, poliment, de dégager de mon chemin et de me laisser advenir. C'est le rôle des livres. Ils construisent les morceaux, l'ADN, si vous le voulez, de votre personne. Pensez à tout ce que vous avez lu jusqu'à présent, à tout ce que vous avez appris en tenant un livre dans vos mains et dans quelle mesure cette connaissance vous a construit et façonné tels que vous êtes aujourd'hui.Quand je me penche à nouveau aujourd'hui sur ces années, cette époque où j'ai découvert pour la première fois les livres à la bibliothèque, je me vois tout simplement en train de tomber amoureux. Jour après jour, après jour glorieux, je tombais amoureux des livres."

( source fluctuat première )

Le texte est en intégralité et en anglais sur huffing post

Citation :

En agissant ainsi, je disais simplement à la bibliothécaire, poliment, de dégager de mon chemin et de me laisser advenir. C'est le rôle des livres. Ils construisent les morceaux, l'ADN, si vous le voulez, de votre personne. Pensez à tout ce que vous avez lu jusqu'à présent, à tout ce que vous avez appris en tenant un livre dans vos mains et dans quelle mesure cette connaissance vous a construit et façonné tels que vous êtes aujourd'hui.Quand je me penche à nouveau aujourd'hui sur ces années, cette époque où j'ai découvert pour la première fois les livres à la bibliothèque, je me vois tout simplement en train de tomber amoureux. Jour après jour, après jour glorieux, je tombais amoureux des livres."

oui, je pense comme lui. C'est en lisant les chroniques martiennes que j'ai découvert avec stupéfaction que je ressentais les mêmes choses que lui, que ses mots résonnaient bizarrement en moi. C'était improbable ... je pensais comme celui qui, pour moi, était un grand, un poète, un écrivain ! j'avais une vingtaine d'années ... curieuse impression de me hisser trop haut pour ma pauvre petite personne !
J'avais pourtant lu de grands auteurs avant, des classiques, nos poètes, quelques philosophes, mais il y avait une "distance", et là, je me disais "moi aussi je pense ceci, mais je n'ai jamais pu le mettre "en mots", lui ... si !

Soixante ans après sa parution, Fahrenheit 451., le génial roman d'anticipation de Ray Bradbury semble plus actuel que jamais. Il continue d'inspirer de jeunes romanciers qui inventent la SF d'aujourd'hui

On a souvent évoqué le contexte du maccarthysme pour éclairer la genèse de Fahrenheit 451. Bradbury n'a jamais confirmé ou infirmé cette hypothèse. En revanche, certaines scènes du film de François Truffaut évoquent de toute évidence les autodafés nazis. Mais, autant que les folies du XXe siècle, ce sont les mutations présentes de la techno-science économique que le roman de Bradbury donne à mieux penser. Le bonheur obligatoire, avec abrutissement télévisé en flux continu, calmants et antidépresseurs

tout l'article

Il importe donc peu de savoir qu'il a été reçu chez nous comme un livre de genre, voire un roman de gare. Car il serait malheureux de s'interdire de le lire, en daubant la science-fiction comme un genre mineur.

ça m'a assez fait rager à l'époque, et même encore parfois.... quelques pédants qui prennent un air condescendant... "ha ! tu lis ça, toi !...."
OUI ! JE LIS CA ! ET DEPUIS LONGTEMPS !  et j'aime les bons auteurs de science fiction.

livres proches parents de farenheit

le Meilleur des mondes, d'Aldous Huxley, paru en 1932,
avec 1984, de George Orwell, qui date de 1949, et avec le moins connu (mais néanmoins très important) Nous autres, du dissident soviétique Eugène Zamiatine.

Tous à Zanzibar, de John Brunner, les Monades urbaines, de Robert Silverberg, ou Un bonheur insoutenable, d'Ira Levin.

D'excellents titres.

merci ton Excellence   j'ai lu le meilleur desl mondes d'Huxley, les monades urbaines de Silverberg, mais pas les trois autres. Je note. 

eh bien moi je les ai lus, et appréciés, sauf celui que je n'ai pas lu :un bonheur insoutenable, l'auteur de Rosemary's Baby (1967).adapté par Polanski.

le meilleur des mondes il m'a secouée, celui-là ! 
Je ne connais pas Ira Levin ?  vais fureter sur Google