Ray Bradbury

katie a écrit:

J'ai lu Fahrenheit 451 il y a quelques années quand mon fils devait le lire pour ses études. Globalement j'ai bien aimé, et l'histoire à quand même de quoi faire trembler ... un peu comme "1984" de Geoges Orwell

Farhenheit 451 est l'une de mes référence mais c'est également l'un des livres d'anticipation que j'ai le moins apprécié.

Si la fin se révèle énorme, avec l'impression d'assister à un phénomène de "collectivité" hors-norme, le début lui, demeure assez plat. Le livre met en effet pas mal de temps à prendre son envol et les phases d'actions qui interviennent assez tardivement sont bien mieux ammenées que le reste.

Pour autant, Farhenheit n'en reste pas moins un livre de bonne facture avec des dénonciations intéressantes et des références bienvenues. (cf: Autodafés). La récompense attend ceux qui ne quitteront pas le train en cours de route.

1984 a écrit:

katie a écrit:

J'ai lu Fahrenheit 451 il y a quelques années quand mon fils devait le lire pour ses études. Globalement j'ai bien aimé, et l'histoire à quand même de quoi faire trembler ... un peu comme "1984" de Geoges Orwell

Farhenheit 451 est l'une de mes références mais c'est également l'un des livres d'anticipation que j'ai le moins apprécié.

Si la fin se révèle énorme, avec l'impression d'assister à un phénomène de "collectivité" hors-norme, le début lui, demeure assez plat. Le livre met en effet pas mal de temps à prendre son envol et les phases d'actions qui interviennent assez tardivement sont bien mieux amenées que le reste.

Pour autant, Farhenheit n'en reste pas moins un livre de bonne facture avec des dénonciations intéressantes et des références bienvenues. (cf: Autodafés). La récompense attend ceux qui ne quitteront pas le train en cours de route.

Intéressant, dans quelle traduction l'as-tu lu à moins que tu aies préféré la VO ? J'ai préféré la nouvelle traduction car au moment où tout se met lentement en place, on vagabonde dans le récit et ses métaphores, ce qui n'est pas le cas de l'ancienne ou une des anciennes traductions.

chez folio traduction de Henri Robillot supervisée par "bradbury himself".(2000).

hum... moi j'ai lu-en partie- Farenheit 451, mais je crois que j'ai trouvé ca un peu lent, et du coup je ne l'ai pas fini.
mais , paradoxalement, j'aimais bien le début, et c'est bien écrit, original ^^

LES CHRONIQUES MARTIENNES

L'introduction de Bradbury en début de roman, intitulée "Green Town, quelque part sur Mars ; Mars, quelque part en Egypte" est savoureuse. Nous apprenons beaucoup sur le mystère de la création chez Bradbury ("Plus jeune, au temps où je poursuivais mes études ou vendais des journaux à la criée, je faisais ce que la plupart des écrivains font à leurs débuts : je rivalisais avec mes aînés, imitais mes pairs, m'interdisant du même coup toute possibilité de découvrir des vérités sous ma peau et derrière mes yeux.") et surtout l'origine des Chroniques. L'auteur rappelle principalement que, contrairement à l'idée reçue, cette œuvre n'est pas de la science-fiction mais de la mythologie à l'état pur.

Ceux qui ont pour habitude de ranger les écrivains dans des catégories sournoises et rétrogrades diront certainement que c'est un auteur du même genre que Richard Matheson... mais ils se trompent... gravement. Les Chroniques Martiennes (parues à la fin du printemps 1950 et encensées par Heard, Isherwood et Huxley) sont, à mes yeux, une mélancolie colorée. Par la magie de sa prose si particulière, Bradbury nous fait humer l'atmosphère de Mars. Nous suons avec lui sous l'immense ciel bleuté de Mars. Mais attention !... sous des travers ou déguisements sensoriels, le tragique guette parfois ! C'est le destin d'une planète qui se meurt avant une renaissance.

En ce sens la nouvelle "Les Hommes de la Terre" qui relate la deuxième expédition de quatre Terriens en août 2030 est exceptionnelle ! Nous y retrouvons un humour remarquable de concision dans les dialogues mais la chute est cruelle. L'équipage sonne à la porte de Mrs Ttt et attend des effusions, des hourras car c'est la première fois qu'une expédition humaine arrive sur Mars. Ils éprouvent un besoin de reconnaissance officielle, des félicitations du peuple martien... mais leur déception est grande !... Personne ne s'intéresse à eux. C'est du Kafka sidéral ! D'un drôlesque génial.

Que feriez-vous si, en arrivant sur Mars, vous rencontriez des amis, des parents, des frères... disparus depuis les années 50 alors que vous êtes de la troisième expédition d'avril 2031 ! Ce récit est un joyau de l'horreur... non de l'horreur brute et facile... une terreur simple qui s'immisce dans le raisonnement du lecteur et qui s'épanouit dans les dernières lignes. C'est la terreur la plus difficile à retranscrire et Bradbury a relevé le défi brillamment.

"...Et la lune qui luit" est une nouvelle capitale, fondamentale. Elle relate la quatrième expédition en juin 2032... mais Bradbury y dévoile surtout une critique virulente de la société américaine et de l'association tronquée de l'art à la vie... "Pour les Américains, ça a toujours été une chose à part. Quelque chose qu'on relègue dans la chambre du haut, celle de l'idiot de la famille. Dont on prend une dose le dimanche, avec éventuellement un petit coup de religion. Chez les Martiens, tout coexiste, art, religion et le reste."

Mais c'est principalement le constat amer d'une humanité désespérée et avide de puissance, castatrice de libertés individuelles, qu'énonce le soldat Spender et qu'il transmet, après sa mort, au capitaine Wilder. C'est à partir de ce moment que les chroniques démontrent une intensité nouvelle et visionnaire et c'est à ça que Bradbury se démarque des auteurs contemporains... sa prose est d'une poésie et d'une féerie rares.

"Tout là-haut dans le ciel" est un pamphlet contre le racisme américain envers les noirs. Ce court récit est incroyable de sensibilité et de pertinence. La dernière réplique cédée par le quincailler Teece est d'un ridicule rare et, sur ce coup, Bradbury prend une autre dimension. Il est grand ! Après s'être remis de cette merveille, nous arrivons à un hommage envers Edgar Allan Poe... il s'agit évidemment d'"Usher II". C'est une douce vengeance qui ravira les admirateurs des oeuvres fantastiques, de Chaney, de Karloff et de l'Imaginaire en général. Cette nouvelle est primordiale : on y devine les prémices de Fahrenheit 451. "L'ignorance est fatale"...


Bref c'est un bouquin immense !

Fahrenheit 451
Une histoire qui tient en haleine. Mais stupéfiant que ce livre écrit en 1953 décrive le monde où nous sommes quasiment parvenus à notre époque actuelle : monde de l’audiovisuel décérébrant, perte des capacités d’analyse et de jugement, primauté au plaisir facile, acceptation de l’information médiatique pour vérité, impossibilité de recul et de décryptage de l’arrière des images, manque de communicabilité et isolement psychique, etc…Remarquable ces prémonitions de l’auteur et hallucinant ce livre.
Pour nous consoler, un extrait d’un article de « La Vanguardia » :

Citation :

« …à la mi décembre tout a changé et les ventes ont augmenté de 7%...Si le livre résiste bien à la crise, c’est parce que les gens ont mauvaise conscience, ils s’en veulent d’avoir gaspillé, d’avoir vécu au dessus de leurs moyens, dans la culture du superflu. Ils ont compris que le livre pouvait améliorer leur formation, leur capacité à affronter la vie et à être mieux préparé face à un avenir incertain. Pour les mêmes raisons, ils offrent davantage de livres, en particulier aux enfants. »

…Vive les espagnols !

Et je ne peux que te conseiller de lire ses Chroniques martiennes. C'est un concentré de poésie et d'onirisme sous une humanité mourante. Un livre merveilleux.

Le film de François Truffaut est une adaptation très réussie et très intéressante de ce film. D'une part, on voit à quel point ce qui paraissait futuriste il y a peu est aujourd'hui dépassé. (Truffaut a voulu montrer l'envahissement de la technologie en mettant des téléphones fixes dans toutes les pièces de la maison par exemple.) D'autre part, il a adapté ce film au contexte historique qu'il connaissait. Bradbury a été inspiré par la chasse aux sorcières, Truffaut par l'Occupation, la délation. C'est pourquoi on voit dans le film un épisode de dénonciation (avec une boîte aux lettres rouge trônant au milieu de l'écran) qui n'apparaît pas dans le livre.

A la fin des garçons du soleil chez Imagine, collection Flammarion, Bradbury dit (1) que ses nouvelles sont des souvenirs des films, images et bandes dessinées qu'il a lus/vus.

(1) Les metaphores, petit dejeuner du champion.

C'est sans doute pourquoi elles nous semblent familières, empreintes aussi de nostalgie.

La rentrée, comme la greffe du coeur mettent en scène un vieux couple.

Dans la première, l'épouse se moque gentiment de son compagnon qui doit revoir quarante ans après des copains d'école.

Dans la seconde un couple illégitime souhaiterait retrouver le bonheur originel avec le conjoint initial.

C'est court et tendre, bienvenu finalement

A noter que le titre du recueil ne renvoie à aucune nouvelle. On met donc les "garçons" à toutes les sauces !

un bel article sur Slate :

Les meilleurs récits courts ont une apparence familière et pourtant surprenante. Ils sont comme de vieilles connaissances - vous savez que vous les avez déjà rencontrés quelque part.

Il y a, par exemple, le récit de l'homme qui voyage dans le temps et marche accidentellement sur un papillon, changeant ainsi irrévocablement la marche de l'histoire (Un Coup de tonnerre).

Puis il y a celui de l'homme qui achète un mari-robot pour vivre avec sa femme afin qu'il puisse être libre de voyager et de vivre d'aventure - c'est Automates, société anonyme (A ne pas confondre avec Je chante le corps électrique au sujet de l'homme qui achète une grand-mère robot pour s'occuper de ses enfants après la mort de sa femme.)

Ou Le Terrain de jeu, au sujet du père qui échange sa place avec son fils pour lui éviter la cruauté de l'enfance-oubliant jusqu'à quel point l'enfance peut être cruelle. Ces histoires sont familières parce qu'elles ont été adaptées, et pillées, par d'innombrables autres écrivains - dans des livres, des émissions de télévision, et des films.

S'il y a une mythologie de notre temps, Bradbury en est un de ses créateurs.

J'adore les Chroniques martiennes . Dès la première nouvelle, l'été de la fusée puis avec Ylla, nous basculons émerveillés dans un autre monde. Fahrenheit 451 est pas mal aussi. A noter le beau roman de Bradbury, un policier : La solitude est un cercueil de verre.

J'ai fini de lire L'Homme illustré la semaine dernière. De la même qualité que ce à quoi Bradbury m'a habitué avec Fahrenheit et les Chroniques Martiennes, je risque donc fort de chercher tous ces bouquins !



On y retrouve l'onirisme et les ambiances martiennes mais aussi de l'espace. 18 nouvelles toutes plus originales les unes que les autres.

J'espère en avoir dit assez pour donner envie de le lire, et trop peu pour vous laisser le découvrir !

Bradbury, c'est comme le cochon : tout est bon!

A lire sans modération....
ses nouvelles sont toutes excellentes, ses romans aussi.

J'ai découvert il y a peu "La baleine de Dublin", qui est le deuxième tome de son autobiographie romancée
Le premier étant : "la solitude est un cercueil de verre"
Le troisième : "le fantôme d'Hollywood"

"La baleine de Dublin"
En 1953, John Huston, monstre sacré du cinéma, cinglé fini, tyran notoire, demande à Bradbury un scénario pour tourner "Moby Dick", d'après le livre de Melville.
L'affaire durera 2 ans.
Huston est installé en Irlande où il mène grand train.
Par force, Bradbury y passe 80% de son temps;
Il écrira ce livre qui témoigne à la fois de la vie misérable des irlandais à l'époque, mais aussi de leur loufoquerie et de leur poésie.
Bien sûr un témoignage de première main sur John Huston !

Mais il se cassera les dents sur Melville et ne pourra pas l'adapter....

J'ai commencé à lire "Fiction" Rédacteur en Chef Alain Dorémieux, très jeune. Je l'achetais tous les mois et j'ai fini par commander les précédents numéros parus avant que j'en fasse la découverte.
J'ai gardé une partie de la collection précieusement, hélas ! il en manque, j'en ai prêté (voulant faire partager ma passion pour la SF et certains ne m'ont pas été rendus.)
La première fois que j'y ai lu Bradbury, j'ai été éblouie : pour moi c'est un authentique poète, et un visionnaire. J'ai lu et relu "les Chroniques martiennes". Je me jetais sur les dernières pages pour voir la liste de ce qui était prévu pour le mois suivant. Je "m'obligeais" à lire d'autres livres ! je n'aurais plus lu que de la science-fiction
Boris Vian y a trouvé sa place un jour et j'ai découvert "l'écume des jours" avec ravissement. Aldous Huxley a aussi été l'un de mes préférés, il y avait aussi Philip José Farmer et tant d'autres... J'ai tout à coup envie de les relire !

Lysandre a écrit:

La première fois que j'ai lu Bradbury, j'ai été éblouie : pour moi c'est un authentique poète, et un visionnaire !

j'approuve ,car certaines nouvelles dont celles de l'homme illustré et des pommes d'or du soleil introduisent dans un univers d'imagination et de fantaisie, riche d'émotions : ainsi une écolière punie, enfermée dans un placard, et que tout le monde oublie un jour unique dans le siècle (la nouvelle fait cinq pages ou plus), et celle où Picasso dessine sur le sable juste avant la marée haute.

tes interventions, Lysandre, à condition qu'elles ne nuisent pas à ta vue en convalescence (gros yeux), seront bienvenues sur les auteurs que tu cites.

Non, Rotko, pas gros yeux, pas taper !!!
Déjà que je ne peux pas lire de bouquins !!!!

Je viens de terminer la lecture de Fahrenheit 451...

J'ai adoré ce livre. J'ai aimé le style, l'histoire, ce qui est dit et ce que l'on peut soupçonner si l'on lit entre les lignes. Le tout n'est pas aussi simple qu'il y paraît.

Je trouve la société dépeinte très actuelle.

Je considère Fahrenheit 451 comme très optimiste car malgré les difficultés, les entraves, les embûches, Montag s'en sort, et il n'est pas seul.

Et je me demande si la personnage de Clarisse ne représente pas la voix de la conscience pour cet homme qui pressent que ce qu'il vit n'est pas satisfaisant.

À la fin, l'auteur parvient à prendre une hauteur d'une qualité telle qu'elle donne toute sa résonance à cette oeuvre qui, selon moi, mérite sa réputation.

En conclusion, je recommande de lire ce chef d'oeuvre !

Vous me donnez envie de m'y remettre ! En effet, les bouquins de science fiction furent mes premières amours, si j'ose dire, en matière de lecture ... Les premiers furent Jules Verne que j'ai adoré, Huxley etc ... ! .. A l'heure actuelle, je ne lis plus de bouquins de science fiction, je ne pensais pas qu'il en exixtait encore de réellement bon ... Par contre les films de science fiction m'attirent, j'entends les bons films et ils ne sont pas légions non plus ! ... Ah "2001 l'odyssée de l'espace" que je considère comme un des grands classiques de l'espèce, bon, je sais, j'ai sans doute un wagon et plus de retard !

Donc, je retiens ces dernières éditions ...

Je viens de visionner le film Fahrenheit 451 de François Truffaut.

Il s'agit d'une production Britannique.

C'est assez bien fait. Les décors reconstitués sont impressionnants.

Cela fait tout de même un peu (beaucoup) mal au coeur de voir tous ces gros plans tout au long du film de tous ces livres qui brûlent sous nos yeux.

Quelques chapitres du livre ont été coupés et donc le cheminement de l'histoire est moins fluide que dans le livre.

Conclusion : malgré la très bonne qualité du fim (selon moi) le livre lui reste très supérieur.

Grandiose ce Bradbury, Farenheit 451 doit être le livre que j'ai le plus relu.
J'ai pas accroché sur ses polars même si je n'ai lu que la solitude est un cercueil de verre(2ème de la série) mais dévores toujours avec plaisir ses nouvelles, le seul que je n'ai pas encore trouvé c'est le recueil "Les pommes d'or du soleil".

Je suit tombé chez folio SF sur "De chair et de poussières" (recueil d'histoire de monstre) où l'on apprends qu'il est avec Charles Adams(illustrateur) l'inventeur de la famille Adams. C'était aussi un ami de Walt Disney et on lui as paraît dit demandé son avis pour l'attraction Space Mountain. D'ailleurs j'aimerais bien savoir ce que vaut le film produit par Disney sur "La foire des ténébres".
Ce roman je le trouves précurseur de l'oeuvre(livre) de Gaïman et proche de celle de Tim Powers tout en ayant ses propres codes que les Bradburiens apprécient.
Je sait qu'il a été présent dans plusieurs rencontres littéraires en France et regrettes de pas l'avoir rencontré(<= fanboy :p).

Bref résumer Ray Bradbury à de la science fiction c'est un peu court. C'est de la sf conceptuelle et bien à lui(voir la nouvelle sur les prêtres confrontés à des extraterrestres ou la maison de Poe dans chroniques martienne).

Les martiens c'est nous, mais aussi les cowboys, les indiens et une sacré réflexion critique sur le mode de vie à l'américaine dans ses excés.

Je suis d'accord avec toi, pourquoi ne pas mettre Bradbury dans Littérature américaine : il y a du fantastique, de la science-fiction, du polar, du théâtre ... ?

J'avais trouvé le film de Truffaut, vraiment génial, pourtant j'en attendais beaucoup de cette adaptation mais n'ai pas été déçu du tout, en particulier le chef de Montag qui lui dit "il faut brûler les livres Montag, tous les livres !" en tenant Mein Kampf d'Hitler, j'ai trouvé ça un clin d'oeil formidable à l'Histoire.

Et Les Pommes d'Or du soleil ont été rééditées hier ! Traduction revue (ancienne édition Denoel Présence du futur, toujours disponible) en collection Folio SF !



PS : je crois que La Solitude est un cercueil de verre est le 1er tome (qu'il me manque pour commencer la trilogie depuis qu'il n'a pas été réédité - la vie est dure quand on ne lit pas du Beigbeder ou Guillaume Musso... - )

Pour ceux ont aimé le Petit Prince (ou même ceux qui n'ont pas aimé d'ailleurs), on retrouve le même genre d'ambiance, mais en moins nunuche et avec un style beaucoup plus riche dans Ahmed et les Prisons du Temps.

Douglas Majnun a écrit:

Ahmed et les Prisons du Temps.

92 p. chez Mille et une nuits. inédit en France.

Quand je veux retrouver Bradburry, j'ai une collection de "Fiction" des années 60/70 que j'ai bien fait de garder. J'y retrouve de ses nouvelles, même les moins connues, et.....

De 1954 à 1970, j’ai collectionné une soixantaine de fascicules de Fiction. Je les garde soigneusement pour avoir toujours de la lecture de science-fiction à portée de main !
Et pour ajouter mon « grain de sel » à cette rubrique.

Je n’ai retrouvé Ray Bradbury que dans les numéros ci-après…..Que je vais d’ailleurs relire !
Fiction n° 3 du 15/02/1954 : « L’Arriéré »
Fiction n° 26 de janvier 1956 : « Tout l’été en un jour »
Fiction n° 28 de mars 1956 : « Le désert d’étoiles »
Fiction n° 33 de août 1956 : « La longue attente » et en prime une longue présentation du
« Mage Ray Bradbury » par Gérard Klein.