Charles Dickens [Angleterre]

Tu as raison,Landseer n'a pas illustré Hugo, on a seulement remarqué une similitude d'inspiration entre les illustrations des deux ouvrages.

les illustrateurs de Dickens sont sur ce lien, du moins certains d'entre eux.

le musée Hugo a tous les romans de Dickens parus et traduits chez Hachette entre 1857 et 1874.

Hugo n'avait pas Bleak House, et le mystère d'Edwin Drood, roman inachevé auquel, sous sa responsabilité, Dan Simmons a donné une solution dans Drood 876 p. chez Robert Laffont



juin 1865. Charles Dickens, alors âgé de 53 ans et au faîte de son art et de sa gloire, regagne Londres en secret en compagnie de sa maîtresse à bord du train de marée. Soudain, à Staplehurst, l'Express déraille. Tous les wagons de première classe s'écrasent en contrebas du pont, à l'exception de celui de Dickens. Indemne, "l'écrivain le plus célèbre du monde", comme on le surnomme, tente de se porter au secours des survivants. Au fond du ravin, sa route croise celle d'un personnage à l'allure spectrale qui va désormais l'obséder : Drood. De retour à Londres, Dickens confie le secret de son étrange rencontre à son ami Wilkie Collins, écrivain lui aussi, à qui il reviendra de relater les dernières années de la vie de celui qu'il appelle, avec autant d'admiration que d'ironie, l'Inimitable.

Spoiler:

dit l'éditeur.

Quel dommage Rotko que je ne puisse de suite prendre le Thallys pour Paris, et visiter cette exposition de la place des Vosges avec toi comme guide. Merci pour cette intéressante étude, digne d'un mémoire.
Merci à tous pour l'intérêt pour ces grands auteurs et amis, vraisemblablement.
Linda

Amadak a écrit:

J'ai lu plusieurs de ses livres, mais celui qui est resté dans ma mémoire sera toujours David Cooperfield; Je me souviens de Micawber, D'Emily que son plus cher ami avait trahi et plongée dans la honte, devanr s'embarquer avec toute sa famille pour L'Australie et la mort de cet ami, toujours appuyé sur un bras,, Ah, si je l'avais je le relirais encore une fois ( quand j'aime c'est à jamais)

Ce qui m'avait beaucoup marqué quand j'ai lu David Copperfield, c'était le constat de Micawber sur sa propre situation financière. Il y a un passage où il conseille au héros de prendre bien garde de ne pas faire comme lui et de ne pas dépenser plus que son revenu. Dans mon travail, je côtoie beaucoup de personnes comme lui; j'ai souvent une pensée pour ce pauvre Mr Micawber.

Du coup, après avoir lu tout le fil sur Dickens, vous m'avez donné envie de lire les Grandes Espérances. Ma médiathèque l'ayant dans sa réserve, j'ai plongé dans le Londres du XIXème siècle. J'aime le ton des phrases de Dickens, où perce souvent une pointe d'ironie.
Bref un vrai régal!

kuroneko a écrit:

Amadak a écrit:

J'ai lu plusieurs de ses livres, mais celui qui est resté dans ma mémoire sera toujours David Cooperfield; Je me souviens de Micawber, D'Emily que son plus cher ami avait trahi et plongée dans la honte, devanr s'embarquer avec toute sa famille pour L'Australie et la mort de cet ami, toujours appuyé sur un bras,, Ah, si je l'avais je le relirais encore une fois ( quand j'aime c'est à jamais)

Ce qui m'avait beaucoup marqué quand j'ai lu David Copperfield, c'était le constat de Micawber sur sa propre situation financière. Il y a un passage où il conseille au héros de prendre bien garde de ne pas faire comme lui et de ne pas dépenser plus que son revenu. Dans mon travail, je côtoie beaucoup de personnes comme lui; j'ai souvent une pensée pour ce pauvre Mr Micawber.

Micawber est un personnage (très) exaspérant souvent, très attachant toujours, ainsi que sa femme. Je n'oublie pas les interprétations si justes de Bob Hoskins et de Imelda Staunton dans l'adaptation que la BBC a faite en 1999 du fameux roman de Dickens.

À travers les traits de Micawber, ce n'est ni plus ni moins que le père de Dickens lui-même, John, que l'on discerne.
C'est par l'impécuniosité de John Dickens (et de sa mère Elizabeth, que Dickens ne cessera jamais de détester), que Charles s'est retrouvé dans la misère à 12 ans, et cela le traumatisera tant et si bien que toute sa vie durant il vivra dans l'angoisse d'une nouvelle ruine matérielle, d'une nouvelle déchéance par la perte de sa fortune.

J'ai fini de lire récemment cette biographie, petite par la taille, mais grande par le bonheur qu'elle procure, sobrement intitulée "Charles Dickens" et écrite par Jean-Pierre Ohl, libraire et écrivain bordelais dont je ne saurais que trop vous conseiller de vous jeter sur ses deux romans, "Monsieur Dick ou le Dixième Livre" et "Les Maîtres de Glenmarkie" (je ne détaille pas moi-même par flemme - que Ohl et Dickens me pardonnent -, mais vous enjoins d'aller de suite vous renseigner sur le web sans aucune excuse possible pour ne pas le faire !). Jean-Pierre Ohl est méconnu, mais c'est pourtant quelqu'un de passionné et d'extrêmement cultivé qui éclaire la lecture des œuvres de Dickens. Un véritable écrivain, en somme, pas comme tous ces autres tristes sires français vulgaires qui s'exhibent à tort et à travers avec leurs torchons... 'Fin bon bref, la biographie de JP Ohl se dévore comme un excellent roman dickensien, blotti dans son canap' ou son lit, au coin du feu ou à la fraîcheur printanière... On n'en ressort pas indemne, et selon moi, tout fan de Dickens qui se respecte se doit de la posséder.

Ce n'est pas une biographie, c'est un roman. Le roman de la vie de Dickens. Et en sus, vous aurez même droit, au milieu du livre, à un petit livret de constitution modeste mais précieux néanmoins, composé de photos de Dickens, de gravures diverses et de petites citations ou extraits de ses lettres et/ou œuvres.

@ Rotko : zut, j'ai loupé l'expo consacrée à Hugo et Dickens...

Voilà un beau billet et une belle piste, merci Aurelia !

la notice de J.P. Ohl

Spoiler:

je suis tenté de connaître la vie sentimentale de Dickens, car sur l'amour (parfois déçu) et sur l'amitié (parfois trahie), il a des accents intenses.

je note dans ma mediathèque Les maîtres de Glenmarkie -- Jean-Pierre Ohl, 2008 Gallimard 360 p.

Dans les années 1950, Mary Guthry, une jeune Ecossaise, se prend de curiosité pour l'ancêtre de son amant, le prêtre Krook. Ce dernier lui raconte la vie de Thomas Lockhart et les particularités génétiques de sa famille. Mary gagne le manoir des Lockhart dans l'intention d'en savoir un peu plus mais aussi pour résoudre une intrigue qui la mènera sur la piste d'un trésor gardé par Thomas.

et Monsieur Dick ou Le dixième livre -- Jean-Pierre Ohl, 2004 Gallimard 280 p.

François Daumal a une passion pour Dickens. Il vit à Bordeaux, où il a connu une enfance et une jeunesse dickensiennes. Il a découvert l'aventure d'Evariste Borel, professeur en 1850, qui a approché l'écrivain anglais au moment où celui-ci écrivait son dernier roman, d'ailleurs inachevé Le mystère d'Edwin Drood, et prétend avoir lu le manuscrit. Dickens lui aurait raconté la fin envisagée

j'ai lu le grillon du foyer, David Cooperfield de Dikens et Hans d'Islande de Victor Hugo quand j'avais 11 ans. Je retournerais bien faire un tour du côté de mon enfance....
oh ! et puis, je ne peux [/i]retomber en enfance[i] j'y suis toujours restée.

j'aime ce forum où l'on vous fait vous souvenir de ce que vous avez lu, et qui vous redonne l'envie de relire.

rotko a écrit:

Voilà un beau billet et une belle piste, merci Aurelia !

la notice de J.P. Ohl

Spoiler:

je suis tenté de connaître la vie sentimentale de Dickens, car sur l'amour (parfois déçu) et sur l'amitié (parfois trahie), il a des accents intenses.

De rien Rotko, c'est un plaisir .

Pour la vie sentimentale de Dickens, justement, la biographie de JP Ohl la décrit très bien, de même que ses amitiés.

Spoiler:

@ Ysandre : les livres que l'on a lus enfant sont souvent ceux qui nous ont laissé les souvenirs les plus intenses et émerveillés. Peut-être non pas tant du fait de leur qualité intrinsèque, mais parce que l'enfant a naturellement ce regard d'alchimiste qui transmue tout en or, ou presque. Parfois, on relit adulte les romans que l'on avait lus enfant, et on les trouve fades, médiocres, comme ayant perdu de leur splendeur, et ainsi on se demande pourquoi on les a aimés jadis et le souvenir génial d'autrefois est définitivement gâté. Mais avec Dickens, pas de risque de se tromper. Lui-même pose comme un regard d'enfant sur le monde et le retranscrit via son écriture. Si tu relis Dickens maintenant, tu en sortiras toujours aussi enchantée, pas de doute là-dessus.

Citation :

Monsieur Dick ou Le dixième livre -- Jean-Pierre Ohl, 2004 Gallimard 280 p.

François Daumal a une passion pour Dickens. Il vit à Bordeaux, où il a connu une enfance et une jeunesse dickensiennes. Il a découvert l'aventure d'Evariste Borel, professeur en 1850, qui a approché l'écrivain anglais au moment où celui-ci écrivait son dernier roman, d'ailleurs inachevé Le mystère d'Edwin Drood, et prétend avoir lu le manuscrit. Dickens lui aurait raconté la fin envisagée

je l'ai emprunté, et j'ai decouvert un autre titre sur Dickens, ou du moins qui se réclame de lui

388 p. chez le cherche midi. Thriller.

Enfant malade, Tim Cratchit est devenu célèbre bien malgré lui. Il a en effet été l'un des personnages principaux du roman de Charles Dickens, Un conte de Noël. C'était lui, le jeune Tiny Tim, qui réussissait à émouvoir le héros du livre, Ebenezer Scrooge, et devenait ainsi l'instrument de sa rédemption. En 1860, une vingtaine d'années plus tard, Tim a bien changé. Lassé de l'image d'Epinal qui lui a trop longtemps collé à la peau, il vit désormais dans un bordel des bas-fonds de Londres, où, en échange du gîte et du couvert, il apprend à lire et à écrire à la tenancière. Il lui arrive également ..

je ne serais pas opposé à une future lecture commune sur Dickens (les titres seraient à débattre, ils pourraient être différents ; certains grains s'interesseraient aux fictions et d'autres à l'écrivain lui-même par le biais d'une bio ou d'un ouvrage critique.

On pourrait parler aussi des continuateurs des écrivains ; L'heritage Dickens en est un exemple, mais aussi les ouvrages d'elisabeth Aston (que je ne connais pas) qui s'inspire de Jane Austen, et a publié notamment

Je n'en ai jamais lu alors une future lecture commune ça m'intéresse

Monsieur Dick ou le dixième livre

1/2

Je m’en doutais à la lecture du billet d'Aurelia Flintstone, Jean Pierre Ohl a du talent !


c’est un auteur chaud et froid, chaud car inspiré, et froid, en amateur de pastiches.

Son livre débute sur le journal d’Évariste Borel qui, en attendant un entretien avec Dickens, se rend dans un penny gaff (En français on dirait un « beuglant » où se présentent, dans une atmosphère surchauffée, des artistes de toutes sortes, et notamment un imitateur des personnages de Dickens.

Plus tard, dans le livre c’est Conan Doyle qui racontera une séance de spiritisme où parle l’esprit Dickens.

Des écrits du XIXe alors ? Oui, si vous voulez !

En fait l’esprit de Dickens, son humour, son inventivité, ses personnages cocasses ont saisi JP OHL sur le vif quand il raconte l’enfance de Dick : Il vit dans un magasin de lingerie que son père tient avec un grand sens du commerce (avec les dames). Il a la vocation cet homme-là, et devant certaines anatomies, il ressent un élan créateur.. qui détruit aussi son ménage.

"Hélas, ma chérie, je... c'est plus fort que moi... c'est comme... une tempête, voilà ! une tempête qui me soulève..."

De ces impulsifs/compulsifs, on en connaîtra un autre : l’oncle Krook, le libraire d’occasion. Débord delivres ! Pour lui aussi, rien n’est de sa faute !

« Le comble c’est que moi, Krook, je ne peux m’empêcher d’acheter ! J’achète, J’achète, c’est plus fort que moi ! Pourquoi ? Parce que j’ai un cœur d’artichaut, je suis trop sensible…je ne supporte pas de voir un livre à la rue ! »

Des personnages indécrottables, parfois méchants, pittoresques toujours, voilà les héros du récit de Monsieur Dick.

Je ne vous dis rien des scènes cocasses, elles vous collent à votre chaise, vous ne ferez plus rien d’autre.

j'aimerais bien une lecture de Dickens, je choisirai David Cooperfield qu¡il commence avec sa naissance et combien malheureux après le deuxième mariage de sa mère.
mais cela dépend du choix des participants.
nb. je ne sais pas qui nous a fait parvenir un essai sur Dickens et Faulkner, une merveille, un grand merci
je viens de voir le titre "Les roses de décembre"

J'ai noté Monsieur Dick ou le dixième livre de Jean-Pierre Ohl. Ma bibliothèque l'a Il sera dans mes prochains emprunts

je ne connais pas JeanPierre Ohl, mais dans David Cooperfield il y a un personnage qui porte le nom de Monsieur Dick. Ce n'est pas possible de trouver pour moi "david Cooperfield, mais j'ai vu quelque part "le grillon du foyer" et conte de Noël.

Amadak a écrit:

il y a dans David Cooperfield un personnage qui porte le nom de Monsieur Dick.

Bonne remarque car on se perd un peu dans les personnages et surtout à propos de ce monsieur Dick.

Monsieur Dick ou le dixième livre

2/2

Cette remarque faite, il n'est pas nécessaire de connaître par coeur son Dickens pour lire avec intérêt et plaisir le livre de J.P. Ohl. Néanmoins il en est tout imprégné, par le nom des personnages, les situations, le style "à la manière de", qui tient de l'hommage, de la référence et du canular

On reconnaît le valet, le maître, la belle soeur, et des proches, voire des contemporains - ou non ! ne boudons pas notre plaisir. Les amitiés trompées, les amours qui s'alanguissent, tombent dans le silence, et disparaissent, viennent de David Copperfield ou des grandes espérances, voire de Bleak House.

le récit se lit bien, avec des annonces qui aiguisent l'intérêt bien à l'avance, et des points d'interrogation auxquels il est répondu à demi-mot : j'ai raté le titre du dernier livre de Krook le libraire, je n'ai pas su le deviner. On a donc envie de se replonger dans Dickens, dans son humour, avec ses personnages pleins de bonnes résolutions, mais qui ne sauraient se priver de verres de porto, ou de la manie de dépenser plus qu'ils n'ont en poche.

Ohl a ses têtes, il boude Valéry, préfère le regard de Dickens à celui de Flaubert, je ne lui en voudrai pas, au contraire.

Je crois, Amadak, qu'on pourra envisager un grand roman de Dickens plutôt que le grillon du foyer ou un conte de Noël. Ce pourrait être de grandes espérances ou David Copperfield, plus qu' Oliver Twist. On en discutera.

j'adore lire du Charles Dickens mais ce que j’ai écrit semble déplacé après avoir lu les messages de la rubrique.

Si je comprends bien il vaudrait mieux que je lise Dickens avant de lire Ohl ?

Pégase59 a écrit:

j'adore lire du Charles Dickens mais ce que j’ai écrit semble déplacé après avoir lu les messages de la rubrique.

ah mais pas du tout ! mets ton mot, le forum est fait pour !

Dickens rassemble, il donne la parole à tous, de son vivant et par son oeuvre (fanfare !).

A natalia, oui, si tu veux en profiter pleinement.

Pégase59 a écrit:

j'adore lire du Charles Dickens mais ce que j’ai écrit semble déplacé après avoir lu les messages de la rubrique.

Je vais être directe Pégase mais on ne fait pas un concours de qui a le plus gros cerveau (quoique j'aurais pu me laisser aller à désigner implicitement une autre partie de l'anatomie, je m'en abstiendrai finalement et vous me pardonnerez tous ma bienveillance à votre égard j'en suis sûre ), le but est de se faire plaisir, de donner ses impressions subjectives, en rajoutant ou non des éléments objectifs (biographiques, sur le contexte littéraire, etc.) selon que l'on s'y connaît ou pas sur le sujet .

Tes impressions de lecture sont ta vérité à toi, et tu dois l'exprimer telle quelle, sinon à quoi serviraient les forums ?

sans aucun doute mon préféré est David Cooperfield, je le conseille à tous les grains, vous ne serez pas déçus.INOUBLIABLE!!

ok mais le hic, j’ai Charles Dickens, il y a longtemps, donc je en peux pas poster des résumés.
ce que je peux dire , c'est qu'une fois "entrée " dans un Charles Dickens , peu importe lequel, je ne sais en sortir.C'est tcomme Mazele disait avec Balzac.
J'adore Dickens.J'ai déjà lu et certains relus
un chant de Noël
olivier Twist
David Copperfield
la petite Dorrit
les Grandes espérances

et peut-être d'autres .je ne sais plus
mais chaque livre m'a comblée..

pour Pegasse
d'accord avec toi, je suis du même avis, on estcomplètement absorbé par sa lecture chacun de ses romans permet une seconde ou troisième lecture.

merci Amadak

Les Grandes espérances (1861) de Charles Dickens a connu pas moins d'une dizaine de transpositions à l'écran, entre films, téléfilms et parodies. C'est aujourd'hui au tour de Mike Newell, de proposer sa nouvelle version de l'histoire du jeune orphelin. On retrouve au casting Ralph Fiennes, Helena Bonham Carter , Robbie Coltrane, Jeremy Irvine (War Horse) et Holliday Grainger (The Borgias).

Great Expectations suit le personnage de Pip (Jeremy Irvine), un pauvre orphelin destiné à devenir forgeron, et qui reçoit un jour une somme d'argent importante de la part d'un bienfaiteur anonyme. Il se lance ainsi dans sa nouvelle vie, attribuant cette générosité à l'étrange Miss Havisham (Helena Bonham Carter), recluse dans son manoir depuis que son fiancé l'a abandonnée.

La bande-annonce de près trois minutes permet de ressentir l'atmosphère lugubre et morose de l'époque victorienne, recréée par le réalisateur d'Harry Potter et la Coupe de Feu (2005).