Carlos d'olivier Assayas.

Canal + diffuse (la première partie) le 19 mai une série sur le terroriste Carlos.
ce dernier ecrit à celui qui interprète son rôle :

« Un conquistador du nom de Ramírez est notre ancêtre commun », note-t-il avant de souligner le prestige de cette famille dans l'histoire du Venezuela. Et d'insister : « Aucun n'a trahi notre pays en devenant serviteur des puissances étrangères. Aucun n'a déshonoré notre famille. Pourquoi, Edgar, acceptes-tu de travestir la vérité historique ? Pourquoi te prêtes-tu à une oeuvre de propagande contre-révolutionnaire diffamant le plus connu des Ramírez ? ».

Si Carlos était un homme d'idéal (ce que j'ignore), n'est-il pas gênant de voir son idéal et son rôle defiguré à l'écran ?

Citation :

"J'ai lu le scénario, il y a des falsifications volontaires de l'Histoire, des mensonges", a déclaré vendredi à l'AFP Carlos "le Chacal", depuis la centrale de Poissy (Yvelines), où il purge une peine de réclusion à perpétuité prononcée en 1997 pour le meurtre, en 1975 rue Toullier à Paris (Ve), de deux policiers et d'un indicateur.

Carlos, d'Olivier Assayas. Avec Édgar Ramírez, Alexander Scheer, Ahmad Kaabour, Christoph Bach, Julia Hummer...
Sur Canal+ le 19 mai, 26 mai et 2 juin à 20 h 50

un entretien d'Olivier Assayas.

Carlos le film sort en salles, promis à une grande audience.

l'histoire vraie est suffisamment hors-norme pour ébahir le spectateur. Le traitement, en revanche, pourrait prêter à débat : doit-on présenter l'homme comme un aventurier rebelle, un illuminé romantique ou un meurtrier sanguinaire ?

On attend vos avis.

"Après Mai",

le film, est un récit d'apprentissage dont le héros a plusieurs traits communs avec l'auteur. Lycéen en banlieue, artiste en devenir, fils de cadre dirigeant de l'industrie culturelle, Gilles (Clément Métayer) n'est pourtant pas le double d'Olivier Assayas.

[...] le cinéaste refait le monde d'un lycéen : les journaux politiques et psychédéliques (au début du film, Gilles est proche de ceux que le dialecte du moment appelait les maos-spontex), les Ronéo que l'on fait tourner à la main pour multiplier les tracts incendiaires, les trains d'aluminium qu'il faut prendre pour quitter une banlieue qui ressemble encore à la campagne et gagner le foyer de la révolution, Paris.

source : l'article du Monde.