Isabel Allende - [Chili]

Nièce du président Salvador Allende, elle est connue pour la maison des esprits 1982, mais a beaucoup écrit.

zorg 69

Citation :

[je me] rappelle une saga familiale, sur un autre continent, d’isabelle Allende : La maison aux esprits je crois, que j’avais trouvé pas mal. Je crois me souvenir qu’il y avait des pianos qui ne parlaient pas mais qui jouaient seuls...

Maia

Citation :

J'ai lu jadis La Maison des esprits et j'avais bien aimé. Mais j'ai un peu oublié.
Il me semble que j'avais fait un rapprochement avec Cent ans de solitude, à l'avantage de ce dernier...

J'avais un léger préjugé contre isabel Allende, présumant que son succès était un héritage du nom de son oncle, et qu'elle racontait des histoires sentimentales.

Il n'en est rien, et la maison aux esprits fourmille de trouvailles et d'inventions cocasses. Donc un livre qu'on lit avec plaisir.

On m'avait dit aussi que Jorge Amado avait forcé la note dans Teresa batista et que les amateurs de jeunes pucelles en Amerique du sud (Amado est bresilien) étaient une invention folklorique à l'usage des Européens.

Pas du tout, puisque j'ai trouvé dans la maison des esprits une allusion très explicite à ce genre de personnages.

Je n'ai pas lu d'autres livres d'Isabel Allende, mais je garde un très bon souvenir de ce titre.

,
moi aussi j'ai lu "la maison aux esprits" , un des premiers livres qui m'a vraiment plu pour commencer mon aventure de lectrice.

J'en ai lu d'autres, des moins bien, peut être parce que "la maison.." est puissant , après on ne peut qu'être déçue.

Le phénomène s'est reproduit avec "le monde selon Garp" de John Irving ( le livre que j'emmènerais dans une île déserte si j'avais à le faire ...), les autres m'ont déçue même si j'arrive à y concéder des qualités.

Merci d'avoir ouvert le fil. Je n’avais effectivement pas le temps, ce matin.
Mais depuis j'ai cassé ma voiture, donc du coup je retrouve du temps.
Je vais faire un truc sur Fante (j'ai quelque chose de prêt), un auteur que j'ai adoré, il y a déjà fort longtemps, et qui mériterait que je le relise, si j'avais du temps....

Cécile, Le monde selon Garp c'est effectivement pas mal, mais j'ai bien aimé aussi l'hôtel new Hampshire, l’œuvre de dieu la part du diable, et aussi tout particulièrement une prière pour Owen.
J’avais eu du mal à rentrer dans « un enfant de la balle », mais au final un bon Irving, même si sans doute le plus atypique par rapport au reste de l’œuvre.
J’ai pas lu le dernier, dont le thème ne m’inspirait guerre.

Cécile a écrit:

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J'en ai lu d'autres, des moins bien, peut être parce que "la maison.." est puissant , après on ne peut qu'être déçue.

Le phénomène s'est reproduit avec "le monde selon Garp" de John Irving ( le livre que j'emmènerais dans une île déserte si j'avais à le faire ...), les autres m'ont déçue même si j'arrive à y concéder des qualités.

Même réaction pour Isabel Allende. Les suivants m'ont déçue. En ce qui concerne Irving je trouve qu'il va crescendo jusqu'à La Prière pour Owen, qui est mon préféré. Les suivants ne m'ont pas plu et je n'ai même pas essayé le dernier (on va se faire taper par rotko, alors je vous renvoie au fil Irving si on veut continuer sur lui

Baricco, une prière pour Owen
hum... pas si antinomique que ça finalement!

zorg69 a écrit:

Baricco, une prière pour Owen
hum... pas si antinomique que ça finalement!

En tout cas, ce n'est pas moi qui ai cassé ta voiture

Eh bien, à ceux qui ont aimé La maison aux esprits et ont été déçus par les autres, je conseille Les contes d'Eva Luna. Attention, pas Eva Luna!
Ce sont des nouvelles (rien à voir avec la fresque foisonnante de la Maison), mais j'y ai retrouvé l'atmosphère qui m'avait tellement plu dans La Maison aux esprits.

Je viens de m'inscrire à ce forum et c'est avec un grand bonheur que je découvre ce fil car j'y découvre avec plaisir mes grands bonheurs et mes craintes.

Je me souviens comme si c'était hier du plaisir que j'ai eu à lire chaque ligne de La maison aux esprits. J'avais 17 ans. Je l'ai relu deux fois depuis et rien ne dit que je ne le relirai pas encore...

C'est pareil avec Le monde selon Garp.
Depuis je n'ai rien lu d'autre de ces deux auteurs, de peur d'être déçue. J'ai pourtant été conseillée et encouragée par des grands fans d'Irving mais je n'ose pas. Quant à Isabel Allende je me dis que le meilleur moyen de sauter le pas tout en faisant une franche cassure pour ne pas être trop tentée de comparer, ce serait de la lire en version originale. Ca fait des années que j'y pense. Je prends un livre dans les rayons de la librairie et... je le repose.
Un jour peut-être?

ce soir la 5 diffusait "LA MAISON AUX ESPRITS" le jeu remarquable des acteurs donnait envie de lire ou de relire le très beau livre de I. allende. Je conseille " EVA LUNA " Bonne lecture. Orchid

Nestor a écrit:

Maia

Citation :

J'ai lu jadis La Maison des esprits et j'avais bien aimé. Mais j'ai un peu oublié.
Il me semble que j'avais fait un rapprochement avec Cent ans de solitude, à l'avantage de ce dernier...

j'avais eu la même impression Maia. C'est le seul d'elle que j'ai vraiment aimé

Un cadeau d'Amadak

une video d'isabel Allende :

http://www.ted.com/index.php/talks/isabel_allende_tells_tales_of_passion.html

choisir les sous titrages dans votre langue (subtitles available in)dans le petit rectangle en dessous de la video.

Merci Amadak.

Superbe saga sur quatre générations,avec des femmes plongées dans un univers bizarre,peuplé d'esprits,dont elles sont les seules à comprendre,voir dans un futur le drôle et le tragique la féerie et le cauchemar de la famille et du pays.
esteban Trueba,homme dur et sévère,empli de haine tout au long de sa vie,homme plein d'ambition et de volonté trouvera la sérénité en quittant ce mon dans son sommeil.
La saga se termine dans le malheur dû au tragique coup d'état,l'horreur de l'armée maîtresse de ce pays.
Excellente saga.

C'est mon coup de coeur 2010

Ce roman, qui entraîne son lecteur au Chili, en Californie et en Europe à la fin du XIXe siècle, met en scène les descendants des héros de "Fille du destin" et les ancêtres de ceux de "La maison aux esprits", les précédents ouvrages d'Isabelle Allende. Le rideau se lève sur la richissime Paulina del Valle, grand-mère attentive et comblée d'Aurora qui, à cinq ans, n'a plus qu'elle au monde. Alors que la guerre du Pacifique fait rage, le mari de Pauline décède. Décidée à renoncer au veuvage, cette dernière épouse Williams, son majordome anglais. Les années s'écoulent et Aurora grandit _ sans que jamais sa grand-mère ne lui révèle la véritable identité de ses parents ni le drame qui entacha les premières années de sa vie... -


A la mort de son grand-père, le Chinois Tao Chien, Aurore, orpheline de cinq ans, est recueillie par sa grand-mère, la très riche Paulina del Valle. Devenue veuve, Paulina conduit sa protégée en Europe pour parfaire son éducation. Aurora fait à Paris la connaissance de Diego Dominguez, un séduisant officier qu'elle épousera au Chili. Aurora souffre d'un traumatisme qui a effacé le souvenir des cinq premières années de sa vie. Confrontée à la trahison de l'homme qu'elle aime et à la solitude, elle décide d'explorer son passé. Un portrait Sépia, une vieille photo noircie, mal dégradée comme les souvenirs d'Aurora. Cette mémoire qu'elle traque et cherche.-

Isabel Allende a su mêler l'histoire romanesque et l'histoire du Chili.

L'île sous la mer d'Isabel Allende

Beau portrait de femme brossé par une conteuse hors pair dans le contexte de l'esclavage à St-Domingue au 18ème siècle !
On suit les tribulations de cette jeune esclave devenue mère, épouse et grand-mère; l'auteur évite de tomber dans le pathétique.
A découvrir absolument !
Je ne connaissais pas encore I. Allende, mais j'ai hâte de lire un autre de ses romans.

Astazie a écrit:

Ce roman, qui entraîne son lecteur au Chili, en Californie et en Europe à la fin du XIXe siècle, met en scène les descendants des héros de "Fille du destin" et les ancêtres de ceux de "La maison aux esprits", les précédents ouvrages d'Isabelle Allende. Le rideau se lève sur la richissime Paulina del Valle, grand-mère attentive et comblée d'Aurora qui, à cinq ans, n'a plus qu'elle au monde. Alors que la guerre du Pacifique fait rage, le mari de Pauline décède. Décidée à renoncer au veuvage, cette dernière épouse Williams, son majordome anglais. Les années s'écoulent et Aurora grandit _ sans que jamais sa grand-mère ne lui révèle la véritable identité de ses parents ni le drame qui entacha les premières années de sa vie... -


A la mort de son grand-père, le Chinois Tao Chien, Aurore, orpheline de cinq ans, est recueillie par sa grand-mère, la très riche Paulina del Valle. Devenue veuve, Paulina conduit sa protégée en Europe pour parfaire son éducation. Aurora fait à Paris la connaissance de Diego Dominguez, un séduisant officier qu'elle épousera au Chili. Aurora souffre d'un traumatisme qui a effacé le souvenir des cinq premières années de sa vie. Confrontée à la trahison de l'homme qu'elle aime et à la solitude, elle décide d'explorer son passé. Un portrait Sépia, une vieille photo noircie, mal dégradée comme les souvenirs d'Aurora. Cette mémoire qu'elle traque et cherche.-

Isabel Allende a su mêler l'histoire romanesque et l'histoire du Chili.

Moi Portrait sépia était le premier roman d'Isabel Allende que j'ai lu (et le seul d'ailleurs, Les contes d'Eva Luna attendent toujours dans ma bibliothèque...), mais j'ai tout de suite accroché. J'aime les récits fleuve, la couleur qu'elle met dans son écriture quand elle raconte toutes ces petites histoires qui mises bout à bout font la trame du roman. Ce qui m'a frappé, c'est le rôle de l'amour et du sexe dans l'histoire : remède magique, vecteur d'une joie de vivre qui permet de survivre à tout, même s'il nous est présenté aussi dans toutes ses dérives (prostitution dans le quartier chinois de San Francisco). La lecture est très plaisante pour qui se laisse emporter dans le flot d'histoires et de personnages, par le merveilleux qui se mélange au réel. En même temps, certains heures sombres de l'histoire et les douleurs profondes de l'héroïne sont décrites avec pudeur et justesse. J'ai trouvé l'histoire fascinante

lu la maison aux esprits voir résumé plus haut sur le fil.
Difficile de parler de ce livre assourdissant, tragique, joyeux, délirant et finalement terrible.

Pour Ysandre; chère amie: j'ai lu "la maison aux esprits" un livre inoubliable et j'ai vu le film aussi très réussi. J'ai vu sur le fil "portrait sepia" je l'ai en français, une chance, et par n'egligeance, j'ai laissé de côté: j'ai lus d'autres d'elle, parmi lequels "Paula" où elle raconte la maladie et la mort de sa fille. Mais sans aucun doute "la maison des esprits" est son chef-d'oeuvre.

tout à fait d'accord avec toi, ma Lointaine, je garderai sans nul doute ce livre en mémoire, moi aussi. Bonne journée à toi ! j'espère que tu vas de mieux en mieux ?

Eh bien, je vais jeter une fausse note dans la mare...

Pour moi, Isabel Allende, c'est de la littérature de kiosque de gare

Mon premier roman d'elle, c'était Fille de la Fortune (Hija de la fortuna) et j'avais déjà eu un léger haut le coeur en lisant le passage (tout au début - et ça détermine toute l'histoire, sur les deux tomes) où la jeune fille riche de bonne famille tombe éperdument amoureuse du mauvais garçon un peu sauvage mais terriblement sexy qui vient travailler dans la maison de cette grande famille. Ils commettent évidemment le péché de chair et, bien inévitablement, elle tombe enceinte. Bon... je ne vais pas tout vous raconter non plus...

Mais je vivais dans l'idée que Isabel Allende, c'est vachement bien, puisque tout le monde le dit. Et je me suis embarquée dans la suite, le Portrait Sépia (Retrato en sepia), dont l'intérêt principal est la description de la vie dans le Far West américain (2ème moitié du roman), quand il n'y avait rien et qu'il était très dur, pour ne pas dire impossible, pour une jeune femme seule de survivre et de vivre normalement (elle doit se déguiser en garçon).

J'allais m'arrêter là, mais on m'a offert La maison aux esprits (La casa de los espíritus). Parmi les personnages, il y a deux frères, un mauvais garçon et un gentil brave, qui étudie pour devenir médecin, alors que son frère fait des mauvais coups et court après les filles. Quand une pauvre jeune fille se retrouve séduite-et-abandonnée par le mauvais garçon, le Bon Frère Médecin a pitié d'elle et l'épouse. Il élevera le fils de son frère comme si c'était le sien.

A ce stade, j'ai estimé que ça suffisait.... Dans le genre feuilleton à l'eau de rose, c'est sans doute un spécimen de qualité supérieure, mais ça reste tout de même dans la catégorie Barbara Cartland et Série Harlequin

Citation :

Quand une pauvre jeune fille se retrouve séduite-et-abandonnée par le mauvais garçon, le Bon Frère Médecin a pitié d'elle et l'épouse. Il élevera le fils de son frère comme si c'était le sien.

Il me semble Bridget que ton résumé n'est pas très exact, peut-être confonds-tu avec un autre livre ? Il y a bien deux frères dans l'histoire, l'un médecin et l'autre rêveur et inconséquent, mais le médecin n'épouse pas la pauvre fille séduite et abandonnée (qui est d'ailleurs la petite amie de son frère). Je ne retrouve absolument pas l'histoire que je viens de lire et ta critique me parait un tantinet réductrice....
a part ça, comment vas tu ? tu te fais rare

Bah ! c'est ton avis, Bridget, et un peu d'insolence iconoclaste ne fait pas de mal.

je crois avoir trouvé chez Isabel Allende dans la maison aux esprits (?) une jeune fille devenue esclave sexuelle d'un gros propriétaire. Cela m'a rappelé des scènes de Jorge Amado dans tereza Battista.

On avait adressé à ce dernier des reproches, l'accusant de tabler sur des fantasmes ex(r)otiques pour séduire des lecteurs européens.

Isabel Allende confirmait, par une situation similaire, qu'il n'en était rien. J'ai donc cru son livre, lu facilement c'est vrai, mais parce que j'étais interessé par l'histoire, sans être défiant.

Il est vrai que ça date un peu.... Il me semble me rappeler que le mauvais garçon demande à son gentil frère, étudiant en médecine, s'il ne voudrait pas faire un avortement. Ce que L'Homme Au Coeur Pur refuse de faire. Alors peut-être qu'il n'épouse pas la fille qui est tombée dans le péché, mais il est Bon et il l'aide.

Toujours est-il que j'ai arrêté ma lecture à ce stade, la dose de mélo devenant un peu trop excessive pour mon petit coeur sensible

Et oui... c'est mon avis iconoclaste, sans doute d'autant plus violent qu'il y a un tel consensus autour de cet auteur, que je trouve un tantinet surfait (le consensus donc, pas l'auteur )

Oui, je me fais rare, car ça prend du temps de participer à un forum... lire les fils, écrire son avis.... lire des livres.... écrire des trucs dessus....

Mais je suis toujours là

Citation :

c'est mon avis iconoclaste, sans doute d'autant plus violent qu'il y a un tel consensus autour de cet auteur, que je trouve un tantinet surfait

ça merite reflexion. On se fait parfois piéger par des textes faciles. Au fait que penses-tu de cette maxime que j'avais mise au rayon des citations

Citation :

Les belles filles, ça n'apporte pas toujours le bonheur, mais quand elles s'en vont, c'est forcément pire qu'avant.

J.P. OHl in Monsieur Dick

ça me semble un bon sujet de méditation

Citation :

Mais je suis toujours là

Nous aussi, et c'est un plaisir de se rencontrer

hé bé, ton Excellence !.....