quelques auteurs de Porto-Rico

Mélanie Perez Ortis présente dans la revue MEET n° 15 des écrivains portoricains, qu'il soient de l'île ou elle-même ou installés aux Etats-Unis. Ce qui fait l'appartenance, comme je l'ai dit souvent, c'est moins le lieu de naissance que le choix de la langue.

Celle-ci peut d'ailleurs évoluer, allant de l'espagnol au spanglish, voire à une nouvelle langue phonétique qui affirme ainsi son indépendance des "colonisateurs".

Parmi les auteurs cités

Hector Feliciano : Le musée disparu : Enquête sur le pillage d'oeuvres d'art en France par les nazis


Edgardo Rodriguez Julia :

chez Belfond.


L'ENTERREMENT DE CORTIJO, Chronique portoricaine



chez l'harmattan.

Autres noms cités dans la revue MEET n°15


Présentation de Melanie Pérez Ortiz, Écrire depuis une île qui déborde.

Luis Rafael Sánchez, New York Sentimental
Edgardo Rodríguez Juliá, Oller retourne à Paris

Joserramón (Che) Mélendez, On dit des dizains, (Dizains de mort, de la femme et du sens)
Magali García Ramis, Notre mort à nous était fort beau

Rafael Acevedo, Cannibalia
Mayra Santos Febres, Traité de médecine naturelle pour hommes mélancoliques

Francisco Font Acevedo, Gants de latex
Yolanda Arroyo Pizarro, Avalanche

Ángel Lozada, Les sept mots
Willie Perdomo, Poèmes

Je pense à l'écrivain

JOSE RIVERA qui a été le scénariste du film "carnet de voyage " de W SALLES , retraçant le voyage
du "CHE" et de GRANADA à travers l'amerique du sud

https://youtu.be/ckEojM06Da8

Bonne précision, Laure. C'est l'occasion de parler de Porto-Rico avec ses 3, 5 millions d'habitants et des 4 millions de Portoricains à New York. !

La nouvelle Venise est un roman de jeunesse d' Edgardo Rodriguez Julia. Il y remet en question l'utopie d'un pays indépendant puisque dans les faits, Porto-Rico est sous la domination états-unienne.

La question de l'identité est présente chez les "francs-tireurs", écrivains des années 70. Ils s'interessent davantage à la ville qu'à la campagne, se penchent sur les faubourgs (vie sociale) sans négliger la vie interieure "existentielle".

la génération suivante se lance dans les romans noirs,

et les derniers nés à l'ecriture se montrent attirés par les thrillers internationaux.

Porto-Rico est moins connu des Européens par sa litterature que par les Sharks de West side Story et la salsa !

Les éditeurs européens ont des terrains à explorer et à faire connaître..

Mayra Santos Febres est née en 1966 à Porto Rico.

Elle a exploré tous les genres. Elle a créé le Festival de la Palabra de Porto Rico. Sa poésie, genre de ses débuts, est réunie dans le recueil Instrumentos de medición (2010). Parmi ses romans, Sirena Selena, vestida de pena (2000, finaliste du prix Romulo Gallegos en 2001) et Nuestra señora de la noche (2006), finaliste du Prix espagnol Primavera.

Elle a également reçu les Prix Letras de Oro aux États-Unis en 1994 pour son recueil de contes Pez de vidrio et le prix Juan Rulfo de la nouvelle à Paris en 1996 pour Oso Blanco. Ses parutions les plus récentes sont le roman Fe en disfraz (2009) et Un ironique manuel de conduite, Manuel de medicina tropical para hombres melancólicos (2011).

En traduction française :

Journal d’un amateur d’urinoirs, traduction de Albert Bensoussan, in Les Bonnes Nouvelles de l’Amérique latine, Gallimard, « Du monde entier », 2010

Traité de médecine naturelle pour hommes mélancoliques, traduction de Françoise Garnier, dans la revue meet n°15 Phnom Penh / Porto Rico, meet, 2011

La mémoire est aussi un silence, traduction de Françoise Garnier, dans La mémoire juste, meet, 2011.