Une société nouvelle...

Mise à jour effectuée et ajout du "niveau international".

Adieu cher camarade (traditionnel breton)

Adieu, cher camarade, adieu, faut se quitter
Faut quitter la bamboche, à bord il faut aller
En arrivant à bord, en montant la coupée
Devant l'officier d'quart, il faudra se présenter, faudra se présenter

Ah ! qu'elle est triste et dure la vie du matelot
On y mange que des briques, on y boit que de l'eau
On couche à la dure sur un vieux lit de camp
On fait triste figure quand on a pas d'argent, quand on n'a pas d'argent

Au poste de manoeuvre, sur le gaillard d'avant
On nous fait mettre en ligne au pied du cabestan
Un maudit second maître, la garcette à la main
Aux ordres du premier maître, nous astique les reins, nous astique les reins

Dimanches et jours de fête, on nous fait travailler
Comme des bêtes de somme qui sont chez nos fermiers
Aux rations, les couganes des biscuits pleins de vers
Le quart de vin en bas, la nuit les pieds aux fers, la nuit les pieds aux fers

Et vous jeunes fillettes, qui avez des amants
Bourlinguant tout là-bas, à bord des bâtiments
Ah soyez leur fidèles, gardez bien votre coeur
A ces marins fidèles qui ont tant de malheurs, qui ont tant de malheurs

Et toi, ma pauvre mère, qu'as tu fait de ton fils
Marin c'est la misère, marin c'est trop souffrir
J'ai encore un petit frère qui dort dans son berceau
Je t'en supplie ma mère n'en fait pas un matelot, n'en fait pas un matelot

Et si je me marie, qu'un jour j'ai des enfants
Je leur briserai un membre avant qu'ils ne soient grands
Je ferai mon possible pour leur avoir du pain
Le restant de ma vie pour qu'ils n'soient pas marin, pour qu'ils n'soient pas marin.

Merwyn, vous qui adorez les sondage voila le dernier en date !


Présidentielle: Hollande à 39%, Sarkozy à 23, Le Pen à 19 au 1er tour, selon un sondage

François Hollande recueille 39% des intentions de vote au 1er tour de la présidentielle 2012, distançant de 16 points Nicolas Sarkozy (23)%, lui-même talonné par Marine Le Pen (19%), selon un sondage BVA pour Orange, la presse régionale et RTL à paraître jeudi.

Au second tour, le candidat du PS l'emporterait avec 64% des voix contre 36% au président sortant.

Avec 39% au 1er tour, François Hollande progresse de huit points depuis juillet, alors que Nicolas Sarkozy stagne au niveau de 23% sur cette période.

Nicolas Sarkozy, constate BVA, "ne profite absolument pas" du "resserrement de l'offre politique à droite", Jean-Louis Borloo ayant renoncé entretemps et aucun de ses concurrents possibles à droite n'ayant été testé dans cette enquête. Ceux-ci totalisaient 14% des intentions de vote en juillet dernier.

La présidente du Front national Marine Le Pen progresse de trois points, alors que, commente BVA, "l'on parle moins d'elle qu'au printemps dernier". Elle "se rapproche dangereusement" de Nicolas Sarkozy, ajoute l'institut.

Malgré la défection de Jean-Louis Borloo, François Bayrou progresse à peine (7%, +1). François Hollande "capte l'essentiel du potentiel de voix disponible au centre droit", en conclut BVA.

Jean-Luc Mélenchon obtiendrait 6% des voix (+ 2), Eva Joly 4% (- 1), Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière) 2%, Philippe Poutou autour de 0%.

Au 1er tour, le total des voix de gauche atteint 51%, et celui des voix de droite (FN compris) à 42%, sans compter le MoDem à 7%. "Le rapport gauche-droite se trouve totalement bouleversé", l'enquête de juillet ayant attribué 53% à la droite, contre 41% à la gauche et 6% au MoDem.

Au second tour, relève l'institut, François Hollande enregistrerait "d'exceptionnels reports de voix de la gauche et de très bons reports de François Bayrou", à raison des deux tiers des électeurs du candidat centriste votant au second tour, mais aussi de 45% de ceux de Marine Le Pen.

Sondage réalisé par téléphone les 17 et 18 octobre auprès de 753 personnes inscrites sur les listes électorales, tirées d'un échantillon de 950 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

Merwyn a écrit:

Oui, eux, généralement sont heureux, ils "sont" de par leur métier pour cela qu'ils continuent même s'ils voient que pour leur entourage, cela fait des ravages...

Je nuancerais. Ils sont heureux par rapport à certaines valeurs très superficielles dominantes dans nos sociétés : le statut, le pouvoir, l'hyperindividualisme, l'hyperactivité intellectuellement stérile... Un genre de lobotomie sociale, finalement. Question : les lobotomisés peuvent-ils être heureux ?

a mon avis on est heureux quand on a ce qu'on espere, donc...

90C a écrit:

a mon avis on est heureux quand on a ce qu'on espere, donc...

C'est - hélas ou heureusement selon les cas - loin d'être aussi simple.

A nouveau nom, nouveaux arguments... Hum...

Spoiler:

J'ajouterais que l'être humain, par nature, n'est jamais satisfait donc on a jamais ce que l'on espère sauf... a avoir gagné un haut degré de sagesse... or, tous ne sont Brahmanes ou Samanas...

Ça me fait penser à Sénèque : « Quand tu auras désappris à espérer, je t'apprendrai à vouloir. »

Au travail, on nous distribue des revues pour se tenir informer de l'actualité sociale, administrative et du ministère........ Bref, j'ai lu un article intéressant sur Roger Sue, un sociologue.

Voici quelques informations sur son nouveau livre :

Parution le 28 septembre 2011, du dernier ouvrage écrit par le professeur Roger SUE* : "Sommes-nous vraiment prêts à changer ? " Le social au cœur de l’économie.

Citation :

La crise financière est l’ultime épisode du dérèglement du monde depuis la fin des Trente Glorieuses. Mais l’ancien monde à l’agonie ne doit pas cacher le nouveau. Ainsi, dépenses et endettement publics que tous les gouvernements ont tenté en vain de juguler, traduisent avant tout l’irrépressible montée d’un nouveau modèle de développement fondé sur le capital humain, l’individu, la connaissance, la compétence, la santé, le lien social… Mais que faire quand le social, le bien commun ou le service public sont au coeur de la richesse ? Quand produire consiste d’abord à se produire ? Quand le travail de la connaissance ne s’accommode plus des règles du travail industriel ? Auand ni l’Etat ni le marché ne peuvent faire face à cet appel d’une croissance nouvelle et à l’émergence d’un secteur quaternaire ? Tel est le défi autant politique qu’économique que ce livre entend relever. Le chemin passe par la mobilisation de la société civile et de ses organisations naturelles, comme les associations, pour participer à la production du bien commun, par des transferts de ressources vers ce qui produit vraiment la richesse, loin du fétichisme de la monnaie et des marchés financiers, par une réévaluation de ce que travailler veut dire, par un nouveau sens de la connaissance et de l’éducation… Bref, par une transformation de notre économie qui engage aussi celle de notre démocratie. Y sommes-nous vraiment prêts ?

*Roger Sue est professeur à la faculté des sciences humaines et sociales de la Sorbonne-Université Paris Descartes, chercheur au Cerlis-CNRS. Il est aussi membre de la Fonda et préside le comité d’experts de Recherches et Solidarités. Parmi les livres publiés, La société contre elle-même (Fayard, 2005), De gauche ? (avec Alain Caillé) (Fayard, 2009), Renouer le lien social. Liberté, égalité, association (Odile Jacob, 2001), et La Richesse des hommes. Vers l’économie quaternaire (Odile Jacob, 1997).

Je pense qu'il y a des pistes de réflexions pour une société nouvelle.

besta a écrit:

il ne suffit pas d'être PDG pour ne pas avoir de vie de famille.
je ne vous suis pas trop là...

Moi, je n'ai jamais dit cela.

Merwyn a écrit:

Il n'y a bien entendu pas que des hauts PDG... mon médecin a divorcé 3 fois... toujours le même motif... il est jamais là (commence à 7h le matin, rentre à 21h chez lui, 6 jours sur sept) sans compter les gardes. Après, il a une superbe paie, on en a déjà parlé mais bon... beaucoup de regrets tout de même.

Après, c'est un peu plus compliqué, certains arrivent à de bonnes places sans trop prendre sur leur temps (souvent par piston et clientélisme alors) mais disons, que , dans l'ensemble, de très hautes fonctions sont peu compatibles avec une vie de famille. C'est pas pour autant qu'ils n'en ont pas mais sont-ils vraiment heureux... voilà qui est difficile à quantifier.

Nous sommes bien d'accord.

Bah alors vous en pensez quoi de l'économie sociale ? personne ne me répond

J'acheterai peut être le livre si le prix est abordable.

Disons que c'est un peu court pour se faire une idée, cela peut tout vouloir dire, faudrait lire le livre pour ensuite donner une opinion.

Je pensais que tu allais te dévouer........... J'ai pas cherché sur le net, mais il developpe peut être son idée.

Pas trop le goût d'une démarche christique ces jours-ci...

L'enchanteur me déçoit.

Je m'explique...
Lire ce livre ne signifie pas seulement le lire mais surtout le critiquer par rapport à toutes les études et données sur les points abordés... Ce qui signifie des dizaines d'heures de travail sinon plus... Et ce temps, je ne l'ai pas...
Juste le lire sans pouvoir y porter un regard critique argumenté, je n'en vois pas l'intérêt sinon prendre pour vrai ce qui est proposé et donc être un mouton...


ou le critiquer avec nos référents à nous très manipulés et donc peu propices à dégager quelque-chose de fondé.

un peu fumeux ton raisonnement.

Il me semble que bien souvent nous adoptons vis à vis des livres que nous lisons une attitude d'écoute empathique, nous retenons ce qui nous convient, jusqu'à "plus amples informés".

Plus tard, nous verrons.

Ici Rotko, rien à voir... On est sur de la science, des données... l'empathie n'a rien à y faire, on interprète pas, on rationalise tout pour voir si c'est économiquement viable.
C'est de la socio-économie... on peut lire sans connaissances poussées en ces domaines mais ensuite, pour savoir si ce qui est écrit est possible ou pas, faut des connaissances en la matière...
Ces connaissances, je ne les aies pas, je devrais donc les chercher et cela demande énormément de temps...

La littérature est affaire de sentiments, de ressenti, d'interprétation ... les études socio-économiques non ou alors elles sont faussées car on part déjà avec une vision téléologique personnelle...

Oui, c'est vrai.
C'est bien pour ça que je n'ai jamais réussi à lire un livre économique, ou sociologique, ou politique, etc...

Car le coeur y est muet.

Citation :

C'est de la socio-économie... on peut lire sans connaissances poussées en ces domaines mais ensuite, pour savoir si ce qui est écrit est possible ou pas, faut des connaissances en la matière...

Je suis certaine que tu as assez de connaissances pour le faire déjà

Pourquoi as-tu ouvert ce fil alors ? On ne peut donc pas juger si notre réflexion sur une société nouvelle est viable ?

Je m'attendais à cette question...


Sur ce fil est NOTRE vision d'une société plus humaine, plus équitable où les compétences et les efforts seraient récompensés plutôt que le clientélisme et le népotisme...

Une fois que nous serons parvenus à une vision qui nous semble possible et aller vers un mieux, débutera alors l'étude de sa pertinence et cela prendra du temps sauf si je trouve des experts en économie, politique et société qui veulent bien travailler dessus.

Mais ils ne peuvent rien faire sans cette vision.

En somme, nous proposons en notre âme et conscience et, une fois que nous aurons fait le tour des points cruciaux qui demandent à être améliorés, nous verrons si c'est réalisable.