Lectures de Mai

Pas de soucis. Je veux bien que tu m'envoies un mp pour La fille aux yeux d'or. Cela mériterait une lecture de ma part. Très beau texte mais mystérieux au possible, et la fin...

D'accord, je le ferai succinctement, car dans la fille aux yeux d'or, il s'agit de la découverte progressive d'une situation inattendue, à la fois par le personnage principal De Marsay, mais aussi par le lecteur, celui-ci étant plus lent d'esprit (sans doute parce qu'il n'a pas les plaisirs de l'action !).

Toutefois le lecteur peut revenir en arrière, alors que De Marsay, avec les Treize, résout radicalement le problème. Dans ces trois titres (Langeais, Ferragus, la fille) il s'agit des violences des aventures et de l'amour, avec une belle part de hasard et de romanesque

en attendant ma commande, je vais commencer Falaises de Olivier Adam.

Si tout va bien, je finirai l'homme qui tombe de Don DeLillo, lundi ou mardi.

Houlà là je vais être encore à la bourre Je ne lirai pas avant de l'avoir lu et toc

Je vais commencer à lire : La double vie de Vermeer de Luigi Guarnieri (né en 1962)

Quatrième de couverture : Un palpitant roman à l'ironie délicieuse, tout à la fois enquête policière et réfléxion jubilatoire sur la relativité des oeuvres d'art et des jugements qu'elles suscitent, sur la folie, la passion du beau et les infinies séductions du mensonge.

Lucien Leuwen de Stendhal : Lecture terminée,

commencé : Grands détectives n'ont pas froid de Kyotaro Nishimura

Que diable Maigret, Ellery Queen et Hercule Poirot sont-ils allés faire à Tôkyô ? En les invitant, M. Sato a son idée : se faire voler deux millions de dollars, sous leurs yeux. Quel plaisir d'offrir à ses détectives favoris le luxe d'une enquête sur le vif... Bien entendu, un vieux détective japonais est de la partie : Kogoro Akechi, le héros d'Edogawa Ranpo

mazel a écrit:

Lucien Leuwen de Stendhal : Lecture terminée,

je vais reprendre ma lecture de la deuxième partie, déjà commencée, notamment sur les turpitudes ministerielles

mazel a écrit:

commencé : Grands détectives n'ont pas froid de Kyotaro Nishimura

Ton avis sur les grands détectives m'interessera, j'ai posté ici.

les turpitudes ministérielles... mieux aimé que la partie romanesque... cet après-midi je fais quelques recherches sur le sujet.

grands détectives : juste en début de lecture, mais plaisant. Encore jamais lu cet auteur.

Je viens de terminer la lecture de Plaidoyer pour le bonheur de M. Ricard et Le philosophe nu (joli titre) d'A. Jollien : aucun des deux ne m'a vraiment retenue si j'excepte quelques réflexions bienvenues ici ou là. J'avais préféré de beaucoup l'échange père/fils de J.F. Revel et le même M. Ricard dans Le moine et le philosophe.

Je n'ai pas eu suffisamment de disponibilité, malheureusement, pour me replonger dans Lucien Leuwen, seulement le temps de m'apercevoir que j'ai bien oublié cette oeuvre et qu'elle mériterait de ma part plus d'attention ; je me console en lisant vos commentaires

pas toujours facile d'avoir du temps pour relire nicyrle... quelques autres auteurs en vue également, mais pour le moment je fais une pause polar... avant de me décider pour un autre auteur de notre patrimoine... ou plutôt du patrimoine mondiale de la littérature.

nicyrle a écrit:

Je viens de terminer la lecture de Plaidoyer pour le bonheur de M. Ricard et Le philosophe nu (joli titre) d'A. Jollien : aucun des deux ne m'a vraiment retenue si j'excepte quelques réflexions bienvenues ici ou là. J'avais préféré de beaucoup l'échange père/fils de J.F. Revel et le même M. Ricard dans Le moine et le philosophe.

oui, on eu des échos un peu désabusés sur Matthieu Ricard. En revanche si tu connais ce moine prédicateur du moyen âge qui se mettait au lit avec des femmes pour avoir deux sensations interessantes

- sentir la tentation dans toute sa force

- résister à la tentation charnelle.

Je ne sais pas ce qu'en pensaient les théologiens du temps, mais n'y avait-il pas de l'orgueil à vouloir se mesurer à Satan (1), lui-même prince de l'orgueil ?

(1) sans vouloir dire que Satan passe par les femmes.... encore que dans le contexte de l'époque, on pouvait y songer.

J'ai fini La vie très privée de Mr Sim de Jonathan Coe, j'ai beaucoup aimé, je vous raconterai. Je me lance dans Sayonara Baby de Fabrice Colin

Lu un cinquantaine de pages de Delillo, et commencé la dame du palatin, de P de Carolis

rotko a écrit:

nicyrle a écrit:

Je viens de terminer la lecture de Plaidoyer pour le bonheur de M. Ricard et Le philosophe nu (joli titre) d'A. Jollien : aucun des deux ne m'a vraiment retenue si j'excepte quelques réflexions bienvenues ici ou là. J'avais préféré de beaucoup l'échange père/fils de J.F. Revel et le même M. Ricard dans Le moine et le philosophe.

oui, on eu des échos un peu désabusés sur Matthieu Ricard. En revanche si tu connais ce moine prédicateur du moyen âge qui se mettait au lit avec des femmes pour avoir deux sensations interessantes- sentir la tentation dans toute sa force

- résister à la tentation charnelle.

Je ne sais pas ce qu'en pensaient les théologiens du temps, mais n'y avait-il pas de l'orgueil à vouloir se mesurer à Satan (1), lui-même prince de l'orgueil ?

(1) sans vouloir dire que Satan passe par les femmes.... encore que dans le contexte de l'époque, on pouvait y songer.

Je pense que tu parles de Robert d'Arbrissel, fondateur de l'abbaye de Fontevrault qui, dit-on, passait ses nuits entre deux jeunes religieuses http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bec_0373-6237_1847_num_8_1_452124

rotko a écrit:

sans vouloir dire que Satan passe par les femmes.... encore que dans le contexte de l'époque, on pouvait y songer.

On n'y songeait pas, on le déclarait ouvertement! La femme était descendante d’Ève et à son image, elle incarnait la tentation et était un être malfaisant. J'avais eu un cours là-dessus, et ça donnait à peu près ça :

Citation :

La vision de l’Église :

La femme est associée à Ève, responsable du péché originel. La femme est une éternelle mineure, elle incite au péché, à la concupiscence, à la luxure. Elle est du côté de la chair, de l’instinct; elle est faible, immature, inconstante (« souvent femme varie », « fol est qui s’y fie »). Elle est du côté du diable, de la sorcellerie, du serpent. Exemple des démons succubes. Répression des sorcières à la fin du Moyen-Age, paroxysme aux XVIe-XVIIe s. Pour se purifier, on propose à la femme la chasteté et la vie monastique.

Je termine les soldats de Salamine de Cercas, et j'entame Zama d'Antonio di Benedetto. Pour le premier, j'aime beaucoup...

J'ai laissé tomber la lecture de Sayonara baby de Fabrice Colin ( question de style ou je ne sais trop qui ne me convient pas ) Du coup j'ai lu de Donna Leon De sang et d'ébène et j'aime bien.

Je passe à La part des chiens de Marcus Malte.

Après avoir terminé "La légende de Bloodsmoor" de Oates, j'ai tenté "Sous un ciel qui s'écaille" de Goran Petrovic, que j'ai laissé tomber. Je viens de me jeter sur "Folles nuits", le dernier JC Oates et j'attends avec impatience de prendre le train ce soir pour le commencer

Tchipette a écrit:

Je termine les soldats de Salamine de Cercas...

Partageras-tu mon point de vue sur le fil Xavier Cercas ?

NB : la liberté d'expression te garantit une totale impunité

terminé Grands détectives n'ont pas froid de Kyotaro Nishimura ... réjouissante lecture ! je reviendrai en parler sur la page auteur probablement demain.

commencé Le jour qu'on a tué le cochon de Robert Marteau
la 4ème de couverture ne donne aucune piste sur le contenu... je me suis juste laissée séduire par le titre...

rotko a écrit:

Tchipette a écrit:

Je termine les soldats de Salamine de Cercas...

Partageras-tu mon point de vue sur le fil Xavier Cercas ?

NB : la liberté d'expression te garantit une totale impunité

Vivi, j'ai déjà lu et je n'ai pas tout à fait le même avis effectivement

les soldats de Salamine de Cercas...

rotko a écrit:

Partageras-tu mon point de vue sur le fil Xavier Cercas ?

Tchipette a écrit:

Vivi, j'ai déjà lu et je n'ai pas tout à fait le même avis effectivement

Tant mieux, ça me replongera dans le livre.

j'ai fini l' ombre du vent