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Nombre de messages : 416 Localisation : Sud est Date d'inscription : 18/12/2010
Sujet: Re: Manifeste de l'apoplexie poétique Sam 02 Juil 2011, 17:30
Allez, un petit amusement.
Je suis Madame Bovary
Le poète a le corps vidé c'est un tombeau vivant arraché à la terre il voit passer les suicidés leur ombre lancinante et mord l'ombre derrière
Le poète a des cheveux fous d'une laideur miroir de vieux chien vaginal sa gueule humide de remous se couvre des regards que ses cheveux avalent
Le poète n'a pas de bras mais des tentacules liquoreux, enthousiastes qui vous sucent de haut en bas et qu'il se fourre au cul car c'est un pédéraste
Le poète est gentil, parfois lorsque la lune luit au loin sur la colline et qu'il nous la montre du doigt, elle ondule, gémit, soupire et dégouline
Le poète est un fainéant à cent mille métiers dont l'unique salaire est au matin sur son céans de chi-er son âme qui s'envole dans l'air
Le poète n'existe pas c'est un drame pour fille aux joues évanescentes mais qu'il retourne, scélérat! en prenant sa forme devenue spumescente
Le poète n'a pas de mots quant à ces constructions dont le monde est couvert et s'il les recouvre d'émaux envahissant nos yeux: il n'a rien découvert
Le poète nous a menti c'est Néron pyromane enflammant la tristesse des jupons d'Eon travesti car le poète en fait est une poétesse!
ignatius pilier
Nombre de messages : 416 Localisation : Sud est Date d'inscription : 18/12/2010
Sujet: Re: Manifeste de l'apoplexie poétique Ven 12 Aoû 2011, 09:13
La Belle hécatombe (miroir maritime II)
Comme je m'effarais auprès d'un vieux canal épongeant les odeurs infectes de la lie, trainées au long des rues sous un soleil banal, j'entendis au lointain cette mémoire enfuie:
"-Toi, l'inculte, idiot, ami privé de sens, de l'aube du destin jusqu'à la poigne atroce qui couvrira tes yeux au dernier contresens, tu fuiras le bonheur comme un monstre féroce!
-Et si des clapotis lapent, joyeux, ton corps nu et offert au vent, pavé froid sous la pluie tu fermeras la bouche en crispant ton effort pour rester insensible à leur grave antalgie;
-viens, parlons de l'amour, cette denrée d'horreur qui infuse au cerveau sa langoureuse essence, le poison séminal qui fait gémir la fleur au parfum apaisant à tout autre existence:
-tu le regarderas comme un singe un chapeau électrique et pointu, comme un pou voit le chauve, et gratte-toi la nuque à t'en percer la peau puis relève la tête en hurlant ton cri fauve;
-Du ciel zébré, violet, moucheté d'émotion crachée depuis le sol en gerbe colorée tu seras le soumis envieux de commotion, l'Autre Christ inutile à la plaie mordorée.
-Je vais chanter pour toi, face aux portes du deuil devant les Saints salauds et intimer aux chiennes de poursuivre tes pas, de baver jusqu'au seuil des paradis fermés par les lourdes persiennes;
-parfois tu banderas en brandissant le poing quand une muse blême, outragée, abusée t'ouvrira son entraille et pointera son sein rose et fantomatique à ta langue embrasée.
-Ecoute mes conseils jeune rampant véreux il n'y a pas d'issue à ton chemin bitume ton ventre aura saigné, ton coeur sera heureux de ces épanchements semblables à l'écume
-tu vivras ton naufrage emporté par les flots marbrés et hérissés de vermeil, de sourires il sera doux pour toi, le noyé des pavots, d'étouffer en ces fleurs que feront tes empires
-et la sirène noire emportera ta main chantant la perfection, l'étoile à qui l'on donne ses espoirs d'absolu: la terre à jamais loin; entends toutes ces voix, mais n'écoute personne.
-Ta mort viendra bientôt dans un hiver flambant, aux aurores gercées brilleront tes abysses et tu verras pourquoi aux ambres du couchant je t'interdis toujours d'en cueillir les narcisses!
-Voilà, j'ai crachoté sur tes rêves mielleux l'acide trop réel qui trouera ta carcasse, ce jus des astres noirs dont tu as fait tes dieux, petit dévot crétin, maintenant je m'efface".
Enivré comme un fou de liqueur délirium, humant l'air âcre et gras comme une providence, le flux brun du chenal évapora son rhum dans mes nasaux bouffis battus de pestilence;
je courais sur la pierre anoblie par le temps, polie grâce à l'errance, imberbe d'autres âmes et cette solitude engorgée de parents tous hurlant leurs mots secs, adoucissait mes drames;
le remugle des eaux dessina des serpents, des voluptés chimère, entrelacées, sexy distillant sur ma peau ce bouquet stupéfiant, une laque moirée au reflet mélodie.
Je vis tourner des roues sur le fluide incertain éclaboussant ce fil de leur bois de mollesse: les lèvres au lichen, salivant de satin fécondaient de lenteur cette étrange grossesse!
Mais je n'étais plus ivre, un choc me culbuta. Les aubes vermoulues chuintaient dans leur sillage un funeste dessein: l'adoré placenta germerait d'un cadavre, et voilà le message.
Univers! je te vis pour la première fois foutre glacé, moderne aux grandes tours de verre, des étoiles fichues sur notre ciment froid perclus d'absurdité commerciale éphémère.
Partout des mendigots salis d'un sentiment, esseulés dans la soupe avide de charogne éclopés du carnage abouti du vivant, que la ville engloutit, et en plus, elle grogne!
J'en ai eu de l'amour! juré, craché, promis! comme un cancer brûlant qui agitait mes tripes ce repas quotidien de mes membres vomis, dont le regard ému s'accrochait à mes fripes.
Moi, je suis un déchet identique à ces trucs terrifiant la nature aux abords des rivières, chiés d'un sacrifice, enflés, grisés, caducs; plusieurs fées sont tombées dans mes mains ordurières!
C'était un soir d'automne entre vie et trépas entre un pacte et un songe arraché à Pythie, toute l'Olympe à nous! et toi, tu me frappas, le non-dit somptueux, de ton oeil dynastie.
L'opium du crépuscule enserra mon tourment quand un givre limace, extase et chair de poule, habilla tout mon être offert à ce serment, des grimaçantes nuits en figeraient la houle...
Ah... Licorne et Pégase à l'envol arsenic! j'observais vos ébats, une geste irréelle chutant, béat, au gouffre, écarlate alambic, de ce détroit meurtri de splendeur éternelle.
ignatius pilier
Nombre de messages : 416 Localisation : Sud est Date d'inscription : 18/12/2010
Sujet: Re: Manifeste de l'apoplexie poétique Ven 19 Aoû 2011, 10:45
Balade immobile dans Babylone, au piano:
rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
Sujet: Re: Manifeste de l'apoplexie poétique Ven 19 Aoû 2011, 16:17
c'est donc un nouveau titre pour un poeme précédent ? c'est la ville
je suppose que tu connais bien Verhaeren, et que tu l'aimes ? moi aussi !
ignatius pilier
Nombre de messages : 416 Localisation : Sud est Date d'inscription : 18/12/2010
Sujet: Re: Manifeste de l'apoplexie poétique Ven 19 Aoû 2011, 17:05
En fait, il avait toujours eu ce titre là, mais je vous en avais privé. "C'est la ville" ferait un peu redondant, déjà que c'est le leitmotiv...
Hé bien non, je ne connaissais pas du tout Verhaeren, mais je viens d'aller jeter un oeil sur son impressionnante production, du coup il est bien trop tôt pour que j'aie un avis.
Ce texte te fait penser à son style à lui?
rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
Sujet: Re: Manifeste de l'apoplexie poétique Ven 19 Aoû 2011, 18:00
oui, et ce n'est pas un reproche ou une accusation de plagiat : vous êtes cousins, et c'est un bon lignage que d'être apparenté au recueil des villes tentaculaires.
racbouni habitué(e)
Nombre de messages : 25 Date d'inscription : 07/04/2011
Sujet: Re: Manifeste de l'apoplexie poétique Mer 31 Aoû 2011, 09:36
Nouvelles créations du côté d'In Partibus :
Sonnez sonnez cloches de bronze
du bourg engourdi
en ce pâle Dimanche
c'est la saison sévère et blanche
sur la grand place aux pavés rudes
Au platane nu
à la plus haute branche
... http://inpartibus.over-blog.com/
ignatius pilier
Nombre de messages : 416 Localisation : Sud est Date d'inscription : 18/12/2010
Sujet: Re: Manifeste de l'apoplexie poétique Mar 06 Sep 2011, 10:37
Un petit texte pour accompagner la magique Gnossienne N°1 de Satie:
Le lien fonctionnait mal, le voici réparé. Vidéo ici.http://fr.myspace.com/video/ignatiusnova/gnossienne-n-1-alourdie-en-po-sie/108169721
Dernière édition par ignatius le Mer 07 Sep 2011, 11:44, édité 1 fois
ignatius pilier
Nombre de messages : 416 Localisation : Sud est Date d'inscription : 18/12/2010
Sujet: Re: Manifeste de l'apoplexie poétique Mar 06 Sep 2011, 11:12
Bon ben, et la Gnossienne 4 maintenant...
rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
Sujet: Re: Manifeste de l'apoplexie poétique Mar 06 Sep 2011, 11:16
j'entends bien le piano mais moins bien le récitant.
ignatius pilier
Nombre de messages : 416 Localisation : Sud est Date d'inscription : 18/12/2010
Sujet: Re: Manifeste de l'apoplexie poétique Mar 06 Sep 2011, 11:29
En fait, c'est volontaire au départ, je ne voulais pas gâcher les Gnossiennes qui sont sublimes de légèreté. Ensuite mon procédé d'enregistrement n'étant pas des plus académiques, il est possible de faire bien mieux, c'est vrai. Mais je pensais que c'était audible tout de même, mais comme un souffle...
Feral pilier
Nombre de messages : 304 Age : 46 Localisation : Dans l'étang Date d'inscription : 19/08/2011
Sujet: Re: Manifeste de l'apoplexie poétique Dim 09 Oct 2011, 15:18
On se laisse porter par ce beau morceau et parfois se laisse entendre un mot léger, joli effet
ignatius pilier
Nombre de messages : 416 Localisation : Sud est Date d'inscription : 18/12/2010
Sujet: Re: Manifeste de l'apoplexie poétique Dim 09 Oct 2011, 19:54
merci
Elsada pilier
Nombre de messages : 209 Date d'inscription : 16/08/2011
Sujet: Re: Manifeste de l'apoplexie poétique Lun 10 Oct 2011, 18:57
Je ne regrette pas d'avoir pris le temps de tout lire ! Que voilà une expression caustique, sans fioritures ni ronds de jambe ! Merci pour ce bon moment !
ignatius pilier
Nombre de messages : 416 Localisation : Sud est Date d'inscription : 18/12/2010
Sujet: Re: Manifeste de l'apoplexie poétique Mar 11 Oct 2011, 17:02
Retour de boîte
Pas de poésie, pas de poésie, pas de poésie une nuit sur la ville pardon mais je ne sais pas parler, on m'a tout pris ou j'ai tout donné je regarde un unique rouage, un unique nuage capé de rouge une tête d'épingle brillante que ça dans le ciel que ça et le noir mourant, envahi de jour lointain tombé de l'espace, pour bientôt je ne sais pas ce que ce jour donnera peut-être une angoisse
Pas de poésie, pas de poésie, pas de poésie une matinée viendra s'échouer sur nos solitudes belle brune salope laissée à d'autres à d'autres la poésie et la matinée échouée dans le lointain tout près dieu donne-moi, donne-nous tout ce qu'on ne peut aller chercher une nuit sur la ville une nuit sans lendemain abandonné une nuit salope en talons pour épingler le ciel donne-nous de la solitude en couleur un anxiolytique
Pas de poésie, pas de poésie, pas de poésie c'est encore la nuit sur la ville une nuit bleu-ciel pour autant que je m'en rappelle les gens crèvent après des songes précieux étouffés dieu donne-nous une longue respiration au matin une salope échouée qui t'appelle étalon dans le noir mourant dans la nuit qui s'efface pour infliger encore un jour à la ville peut-être un des derniers
Mais dieu n'existe pas et il nous laisse la poésie, la poésie des jours et des nuits des matinées échouées et des pains au chocolat.
ignatius pilier
Nombre de messages : 416 Localisation : Sud est Date d'inscription : 18/12/2010
Sujet: Re: Manifeste de l'apoplexie poétique Mar 11 Oct 2011, 17:07
Notre vie n'est pas morne notre vie n'est pas glacée on se souvient de l'école et des premiers contacts
Notre vie n'est pas triste notre vie n'est pas passée on entrevoit quelques rêves et des aubes transpirantes
Notre vie n'est pas stupide notre vie n'est pas givrée on espère une plage et un soleil qui se promène
Notre vie n'est pas que rage notre vie n'est pas vide on imagine des choses et des absences bousculées
Notre vie n'attend pas notre vie n'est pas finie on dessine un demain qui succède à aujourd'hui.
Elsada pilier
Nombre de messages : 209 Date d'inscription : 16/08/2011
Sujet: Re: Manifeste de l'apoplexie poétique Mar 11 Oct 2011, 22:39
A part la dernière strophe à mon avis (mais ce n'est que mon avis) un peu surfaite, le reste tape juste.
ignatius pilier
Nombre de messages : 416 Localisation : Sud est Date d'inscription : 18/12/2010
Sujet: Re: Manifeste de l'apoplexie poétique Mar 13 Déc 2011, 09:15
Parenthèse
Nous étions tellement paumés, gorgés de lumières irréversibles dans la ville suintante et froide la plupart du temps, incapables de parler nous cognant aux coins des rues avec l'envie de gueuler: -Tu la vois mon âme? et où sont tous les secrets? sûrement au fond des poubelles
Nous étions tellement paumés, gorgés de lumières irréversibles aussi sales que l'asphalte transpercés de tout petits drames des heures durant aux terrasses des cafés à boire l'huile de la mécanique assis sur les rouages de la toile cosmique
Une fois par semaine, nous nous téléportions à l'asile où nos folies trouvaient à qui parler
ignatius pilier
Nombre de messages : 416 Localisation : Sud est Date d'inscription : 18/12/2010
Sujet: Re: Manifeste de l'apoplexie poétique Mar 13 Déc 2011, 09:16
bien sûr le tissu du soir comme un châle voluptueux langeait nos chairs fatiguées des angoisses ajournées bien sûr j'aimais te savoir près de mon regard crayeux
mais tout ça ne suffit pas aux fous perdus ici-bas
ignatius pilier
Nombre de messages : 416 Localisation : Sud est Date d'inscription : 18/12/2010
Sujet: Re: Manifeste de l'apoplexie poétique Mar 13 Déc 2011, 09:17
Tragédie avec fin heureuse possible
Ma queue est l'aiguille de mon horloge c'est un problème l'heure tourne et sonnera je suis sûr que j'aurai oublié quelque chose j'aurai passé à côté de mon épopée à trop surveiller le temps passer
Les femmes ont une montre dans le ventre entre deux tic-tac obsédants elles aussi écrivent des poèmes vers cinquante ans leur temps s'arrête, temporairement elles se mettent à la broderie ou au roman ou deviennent totalement folles
Ceux qui arrivent en couple à quatre-vingt-dix ans partagent quelques instants hors de tout impératif
ignatius pilier
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Sujet: Re: Manifeste de l'apoplexie poétique Mar 13 Déc 2011, 09:17
Western
Quelqu'un attend il a brisé la marche, oeil caressant béton individu nul remarquable au milieu du chambard infernal du roulis de passants moites, parfums poisons des regards secs cloîtres mouvants lui là, perdu, trouvé, fichu et incongru
planté là, immobile, alors que la vie grouille oh mais non, nous n'avons vraiment rien à nous dire on partage un silence empli d'humanité et chacun, chacun voit l'autre et chacun se tait
les trottoirs filent au loin en drôles de perspectives deux côtés de la vie, tout à fait identiques et ne se touchent jamais
ignatius pilier
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Sujet: Re: Manifeste de l'apoplexie poétique Mar 13 Déc 2011, 09:18
Le jour est monté
Le jour est monté, droit, insensible et glacé au-dessus du béton bizarrement morbide la vie jouait son jeu un peu cadenassé; mes intestins anxieux me faisaient mal au bide
Pas de bruit, je suis seul, même le vent est absent amour, pourquoi ce vide et cette itinérance? il y avait, en rêve, une raison au sang je me souviens du râle assombri de l'enfance
Et je tourne mon visage en direction du ciel il est nébuleux, sec, en tous points magnifique moi aussi je voudrais léguer de l'essentiel; toute la nuit mon ventre a souffert de coliques.
ignatius pilier
Nombre de messages : 416 Localisation : Sud est Date d'inscription : 18/12/2010
Sujet: Re: Manifeste de l'apoplexie poétique Mar 13 Déc 2011, 09:21
Tout est parfait
Tout est parfait, parfait, une nuit glisse sur nous comme les doigts d'un pianiste étirent la mélodie l'éclat des couleurs fane, ce voile paraît si doux j'aime cette heure entre-deux, son étrange prosodie...
Dimanche dévore la ville: c'est assez rassurant le silence est propice à la mélancolie comme au creux de deux notes la pensée se répand; j'ai l'impression de voir une forme d'harmonie.
Voilà. Les ombres mangent les teintes et le réel une autre chose s'ajoute aux absences de la nuit: en entendant mourir l'ultime lueur du ciel j'ai songé bizarrement que tu étais partie.
Dernière édition par ignatius le Mar 13 Déc 2011, 12:50, édité 1 fois
rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
Sujet: Re: Manifeste de l'apoplexie poétique Mar 13 Déc 2011, 11:45
Bravo, belle inspiration !
ton poème ne respire pas d'une joie débordante, mais ce n'est pas son but, et il voile en moderato un vrai chagrin que l'on comprend.
ignatius pilier
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Sujet: Re: Manifeste de l'apoplexie poétique Mar 13 Déc 2011, 12:54
Merci, en effet, ce n'est pas une ode à la joie (tu parles du dernier, je suppose, "Tout est parfait"), je voulais juste parler de ce thème là avec beaucoup de pudeur et peu d'ironie...