Nos lectures de juillet

« Le vieil homme et la mer » de Ernest Hemingway a été cité plusieurs fois ces jours-ci.
L’ayant toujours bien en vue sur un rayon de ma biblio, cela m’a donné envie de relire ce livre pour la énième fois……Dans une édition Gallimard NRF de 1952.
Et cette fois encore, je suis entièrement d’accord avec la présentation de l’ouvrage en quatrième de couverture :
« ….c’est une sorte de poème, mais un poème épique, raconté de la façon la plus familière. On y voit un vieux pêcheur de Cuba, très pauvre(…)qui part tout seul, sur la mer dans sa petite barque à la recherche d’un grand poisson. Le grand poisson mord à l’hameçon.
.Pendant trois jours et deux nuits le vieux luttera contre lui….
« C’est la condition même de l’homme qui est dépeinte ici ; c’est l’histoire du courage humain, de l’énergie humaine, de l’amour des êtres ; c’est le poème de la pêche au gros poisson, c’est la victoire du cœur sur le désespoir….. »
De tous les ouvrages d’ Hemingway que j’ai eu le plaisir de lire, c’est celui qui garde ma préférence…
Parce que j’aime la mer, parce que j’aime la pêche , et, certainement aussi, parce que je suis vieux….

Le vieil homme et la mer : c'est en effet une allégorie, et non à lire au premier degré comme une partie de pêche.

rotko a écrit:

Le vieil homme et la mer : c'est en effet une allégorie, et non à lire au premier degré comme une partie de pêche.

Bien entendu !

Tiens à propos d'Hemingway, le scénario du Port de l'angoisse (to have and have not) été écrit a partir du roman En avoir ou pas (to have and have not). Notez qu'on retrouve bien le côté Hemingway avec la partie de pêche au début du film.



https://grain-de-sel.1fr1.net/ecrans-cinema-et-television-f13/humphrey-bogart-et-lauren-bacall-t2216.htm?

oui, un bon film que ce port de l'angoisse;

je lis une fenêtre à copacabana chez actes noirs actes sud, de Luiz Alfredo Garcia Roza, psychanalyste et auteur de polars, dans la même foulée

Je viens de terminer Katiba de Rufin, j'en parlerai prochainement sur son fil : mon avis reste mitigé, tout ne m'a pas plu...
Le koala tueur n'est pas encore sur ma table, je rencontre quelques difficultés à me le procurer ! En attendant, je commence Et la fureur ne s'est pas encore tue d' Appelfeld, auteur que je ne connaissais pas encore.

Vous citez deux auteurs que j'ai envie de lire depuis longtemps : Irving et Hemingway

Quant à mes lectures, j'ai terminé La Littérature frénétique d'Anthony Glinoer. J'en garde une sensation très mitigée, notamment en ce qui concerne la démarche sociologique et l'amalgame entre frénétique et horrifique.

Il me reste la dernière nouvelle d'Après le tremblement de terre de Murakami, et là encore, impression mitigée. Je posterai dessus en temps voulu.

Ce sont deux auteurs qui m'ont fait passé d'excellents moments.
Une prière pour Owen d'Irving était le plus poignant, et je crois que le livre d'hemingway que je préfère est "pour qui sonne le glas" qui est le premier que j'ai lu de lui, il y a .............longtemps!

là je viens de commencer la biographie de Madame de Staël de Michel Winok, aux éditions fayard, un pavé, comme souvent dans le genre...

"Pour qui sonne le glas" m'attend dans un coin de ma bibliothèque, et je pense bien m'y mettre sous peu! Et Irving me fait particulièrement envie aussi. En attendant, me voilà toujours plongée dans Salinger et son Attrape-Coeurs, mais je regrette un peu de ne pas l'avoir acheté en V.O.

Née de la côte d'Adam in le serpent à plumes de Nuruddin Farah.

J'ai commencé Jean Sbogar de Charles Nodier. A moi les romans gothiques et frénétiques

Mon livre de chevet à présent:
"Suite française" d'Irène Némirovsky.

Eh bien, je suis déçue, je n'ai pas accroché du tout, la fuite de '40 sous un regard cynique de l'auteur, je nai lu que les 3/4 et l'ai abandonné.
Mes grands-parents avaient fuits avec leurs enfants l'occupation , sont partis en voiture en caravane du nord de la Belgique jusqu' à Biarritz où ils avaient été accueillis chaleureusement, chaque enfant y raconte jour pour jour dans un journal les faits et les difficultés, je n'ai pas retrouvé dans "Suite française" ces mêmes périples.

soussou a écrit:

Mon livre de chevet à présent:
"Suite française" d'Irène Némirovsky.

Je l'avais énormément apprécié. J'espère qu'il en sera de même pour toi.

Je lis en ce moment "L'éléphant s'évapore" d'Haruki Murakami.

Réponse tardive pour Rotko : je n'ai pas cherché Trassard, j'ai persuadé ma bibliothécaire de l'acheter

Le coeur cousu: un délice!

Depuis : Merci à tous ceux qui ont recommandé "Le lézard lubrique de Melancholy Cove"...
Lu en deux jours, j'en ris encore...

Viens de terminer aussi "Le koala tueur"
Rien que du bonheur, vraie lecture de détente!

Durant la semaine passée, j'ai lu Enchantement d'Orson Scott Card et Le bon, la brute et le mort-vivant de Kim Harrison.

Je suis en train de lire Le livre des choses perdues de John Connolly et je prends L.A Requiem de Robert Crais et La croix d'ossements de Patricia Briggs dans ma valise pour ma semaine berlinoise.

Bambi_Slaughter a écrit:

Durant la semaine passée, j'ai lu Enchantement d'Orson Scott Card et Le bon, la brute et le mort-vivant de Kim Harrison.

Ouvre un fil sur ces auteurs, qu'on sache de quoi il s'agit.

Enchantement paru chez Points a bonne presse chez les amateurs de fantasy.

je compte lire Olivier Cadiot et son Retour définitif et durable de l'être aimé

le titre me plaît beaucoup, on dirait une formule de garantie des mediums et sorciers africains...

Sur ls conseils d'une amie, je commence Enfant 44 de Tom Rob Smith, livre terrifiant dès le premier chapitre ! Peut-être pas vraiment une lecture de vacances !

Hello !

Je viens de finir une prière pour Owen d'Irving.
Bon livre, bon début, bonne fin, mais par contre un léger bémol pour le milieu du bouquin que j'ai trouvé un brin poussif. Y a quelques scènes, quelques passages dont l'auteur aurait pu se passer, je trouve.

Néanmoins, on s'attache fortement à Owen, et le livre est bien construit. Et puis on verse une petite larme à la fin, quand même.

Qu 'en est-il du monde selon Garp, et de l'œuvre de Dieu la part du diable ?
Ah oui, sinon Hemingway : For whom the bell tolls....accessible en V.O ???

Faraday a écrit:

Ah oui, sinon Hemingway : For whom the bell tolls....accessible en V.O ???

Difficile à dire. Je ne sais pas si tu as l'habitude de lire des bouquins en anglais.

Il y a des difficultés : un vocabulaire très précis et l'utilisation de termes archaïques, les anciennes formes de "you/your/yourself", "thou/thee/thyself" que l'on trouve chez Shakespeare par exemple, lorsque les personnages parlent espagnols, c'est-à-dire les trois quart du temps.

Avec de la patience (et l'utilisation d'un dictionnaire à certains moments sans en abuser) c'est tout à fait faisable et un vrai plaisir...

Aïe...
- mais avant tout, merci Moon pour ta rapide réponse ! -

Ouais, donc aïe...parce que mon niveau d'anglais est plutôt bon, mais pour les archaïsmes, j'y connais que dalle ; et si y a un truc qui me soule dans une lecture en anglais, c'est d'avoir à constamment m'arrêter pour mater dans le dico. ça casse le rythme, je sors du décor, j' y replonges, j'en ressors, etc...
Donc, j'hésite.

Tu n'aurais pas lu la version française, afin de me dire si la traduction était "correcte", par hasard ?

Les archaïsmes se limitent à cette forme particulière du "you"... Il suffit de prendre le pli.

Oui s'arrêter régulièrement dans sa lecture pour se plonger dans le dico est très énervant. J'utilise un dictionnaire sur ipod qui me permet d'avoir une réponse rapide. Ensuite j'ai fait un certain nombre de recherches mais pas au point que cela me gâche la lecture.

Non, je n'ai pas la version française sous la main malheureusement.

Bon...allez...je vais tenter la V.O, alors.
Là, je m'engage Sur la route, avec Kerouac et Cassady - Rouleau original !
Ensuite ça sera l'ami Hemingway.
Thanks !

Pour qui sonne le glas : Rien remarqué de special dans la traduction du livre de poche Denise van Mouffès.

tu nous diras un mot de sur la route dont le fil mentionne une émisssion interessante que je n'ai pas pu enregistrer, malheureusement.

La version americaine est-elle préfacée ?

Citation :

tu nous diras un mot de sur la route dont le fil mentionne une émisssion interessante que je n'ai pas pu enregistrer, malheureusement.

La version americaine est-elle préfacée ?

> Le fil, quel fil ? Et donc quelle émission ?
Sinon, je n'ai pas la version américaine, mais française ; je parlais du "rouleau ""original"", rapport à la véritable version du livre.
Mais en français, c'est préfacé, oui. De ce que j'ai pu voir, y a quatre préfaces, qui ne font quand même pas moins de 100pages au total.

Faraday a écrit:

> Le fil, quel fil ? Et donc quelle émission ?.

ce fil-ci

C'était l'émission l'Atelier littéraire de Pascale Casanova que j'avais écoutée. Il y était précisé que les, préfaces pour être érudites, étaient un peu pesantes pour une telle oeuvre. Tu jugeras "de lectu"