À propos de l'univers - questionnements

Notre propre système solaire et notre planète remontent à 4,6 milliards d’années, soit à environ un tiers de l’âge de l’univers. Donc nous estimons l’âge de l’univers à environ 13,7 milliards d’années, c’est à ce moment là que c’est produit ce que nous appelons le big-bang, cette grosse explosion. Donc en l’espace d’une seconde une énorme explosion d’énergie s’est matérialisée et a formé des protons, des neutrons, des électrons et des leptons.
Nous savons que l’univers est en expansion et nous le devons à Edwin Hubble qui a constaté que les galaxies s’éloignent les unes des autres.


Si l’univers est en expansion c’est qu’il se dilate, c’est ainsi que je l’imagine.

Je me pose plusieurs questions :

Donc s’il se dilate, dans quoi se dilate t-il ? Ou est-ce que l'on parle de l'univers comme étant tout simplement l’Univers constitué de l’univers lui-même ?

Comment ou de quoi est qualifié ce qui précède l’univers, celui qu’on connaît ?
Est-ce que l’on peut imaginer qu’il y a d’autres univers proportionnellement égale ou bien étant inférieur et/ou supérieur à notre univers ?

Bon...
J'ai fait pas mal d'astronomie, mais c'est malheureusement un peu loin.

Essaie de lire les livres d'Hubert Reeve (entre autres). Il vulgarise bien toutes ces questions particulièrement complexes.

Je me souviens aussi d'un titre : Une brève histoire du temps. Du Big Bang aux trous noirs de Stephen W. Hawking, un physicien anglais.

J'ai pris note des titres de livre, merci à tous.

Ah oui, j'aime bien la phrase de Soussou :"le fond de l'univers prend la forme du regard".

Hubert Reeves, outre ses ouvrages de vulgarisation bon marché, a aussi ecrit de beaux livres avec photos etc comme poussières d'etoiles publié au Seuil. je l'ai chez moi, j'ai surtout regardé les photos

rotko a écrit:

Hubert Reeves, outre ses ouvrages de vulgarisation bon marché, a aussi ecrit de beaux livres avec photos etc comme poussières d'etoiles publié au Seuil. je l'ai chez moi, j'ai surtout regardé les photos

Par bon marché, tu entends à petits prix ?
Ou est-ce le contenu que tu trouves limité ?

Si et seulement si selon moi, j'arrive à me faire une idée de l'univers et de tout ce qui le compose.
Ce n'est pas que cela répondra aux questions initiales. Je pense à un tout plus précisément et sans doute de façon trop condensée ou trop concise.
Je vois plusieurs points au travers de cet univers, ceux-ci pourraient se traduire par une multitude de questionnements, à la fois en ce qui semble rationnel et ce qui ne l'est pas. J'aurais bien du mal à traduire la science et la foi et/ou la mystique. Il faudrait des années lumières et ça ne serait pas suffisant et cela serait aussi long que la chaîne de l'univers.
Alors, je vais avancer à la vitesse de la lumière dans le centre de mon univers. Car j'arrive à penser que nous allons et/ou avançons à la vitesse de la lumière, mais aux yeux de l'univers et donc de mon univers. Et nous demeurons constants, tout comme elle.
Je me permets un décalage, même si cela peut vous sembler absurde, mais soudainement je vis en dehors de moi et je fais zoom sur un point précis, un peu comme dans un film ou documentaire, où l'on voit les images du temps, du ciel, défiler beaucoup plus vite. Ainsi, je vois nos univers défiler très vite et j'ose dire que dans mon système macroscopique, vous n'êtes déjà plus, car vous êtes passés aussi vite que cette lumière alors que, pour vous, pendant ce temps, et en ce point précis du temps, vous vivez encore, mais au ralenti, de la même façon que l'on a de ralentir une scène particulière dans un film, mais vous vivez à votre vitesse (celle-ci n'étant pas constante par rapport à la lumière - voici donc un contre-sens.).


Si l'on pensait qu'à partir de la seconde qui a suivi le big-bang, par je ne sais quelle alchimie ou quel hasard, la conscience prit forme en son développement. Puisque c'est à partir du big-bang que Nous définissons l'univers. (Bien que j'arrive à penser que l'univers que nous ne connaissons pas dans son infini, dans son néant, dans son côté obscur, dans son silence, tant celui-ci est incommensurable et indéfinissable, est porteur de cette particularité : la conscience.).
Nous pourrions tout à fait déterminer que l'univers par origine inconnue est porteur d'une conscience. Donc il en découle la partie consciente de notre univers. Bien que nous soyons en parallèle à l'image que nous nous faisons de l'univers, nous sommes conjointement liés à celui-ci. Nous pourrions, alors, tout à fait imaginer que nous sommes la partie consciente de l'univers, et donc nous ne serions non pas des dieux, mais l'univers lui-même. Et donc à ce point de l'univers nous serions infinitésimaux et incommensurablement infinis dans le centre de notre univers qui se qualifie comme étant anthropomorphique, mais nous serions finis en l'univers lui-même à partir de ce point.
Je trouve que cette idée est incommensurable, celle de pouvoir dire : je suis l'univers. Mais je le suis à ce point. Là. Ici et maintenant. Puisque j'ai conscience de cet univers, maintenant et ici seulement (si et seulement si selon.).
Nous savons que nous sommes bien incapables de définir l'infini de façon concrète, de façon objective, ou bien on lui trouve une définition pour le définir et tenter de lui mettre une limite ou quelque chose en dehors de cet univers que l'on qualifierait comme étant le vide et/ou le néant, peut-être les deux (peut-être), mais je ne les pense pas indissociables. Ce que l'on cherche au-delà est une façon de nous rassurer. Parce que dans notre univers, tout semble porteur d'une limite, ce qui fait que nous sommes entiers. Mais nous connaissons l'illimité au travers de notre conscience. A contrario, l'Illimité c'est la partie que nous ne connaissons pas. Ah que c'est ambigu...
Ainsi définir l'univers, c'est définir notre existence (le pourquoi, le comment, le sens - bien que nous ayons notre propre idée du sens, ce qui ne définit pas le sens réel - puisque c'est la perception que l'on a de celui-ci par rapport à notre conscience), en tout cas, nous essayons de la définir en tentant de chercher, ainsi que de chercher ce qui précède celle-ci et trouver un "point" au-delà de ce que nous ne connaissons pas de nous-mêmes.
Pour revenir sur le vide. Nous savons que toute matière (que cela soit votre bureau, votre chaise, etc.,) - est composée de vide. Poussons un peu plus loin l'idée de l'absurde : si nous imaginions un instant que votre chaise ait une conscience, elle se définirait comme étant l'univers (selon elle). Elle le serait tant dans sa composition entière et constante que dans la constance de son vide ; elle serait dans le vide de son univers, c'est-à-dire tout ce qui la compose en dehors d'elle. Ce qui me permet de penser que l'univers est un tout et qu'au-delà de ce tout il y a une seule chose le composant dans son tout : l'univers lui-même de sa conscience.

soussou a écrit:

L'univers est composé de visible et invisible, de vide et de plein, de connu et inconnu, nous avons ce privilège de le découvrir et de le faire nôtre avec beaucoup d'humilité!.

Avec beaucoup d'humilité, c'est aussi ainsi que je le vois.

soussou a écrit:

J'ai lu beaucoup sur la philosophie taôiste, rosie, pour le vide et le plein qui sont en harmonie et contingents.

Je n'ai rien lu dans ce domaine, que pourrais-tu me conseiller comme ouvrage ?

Question : y a-t-il quelque chose au-delà de la vitesse de la lumière ? Si oui, est-ce une vitesse mesurable, ou un principe inconnu ? S'il s'agit d'une vitesse, déforme-t-elle l'espace-temps, et dans ce cas de quelle manière et avec quelles conséquences ? S'il s'agit d'un principe, quel est-il, et notre condition d'humains nous permet-elle de l'appréhender ?
Remarque troublante : un physicien (je ne sais plus lequel) a démontré qu'à la formation de l'univers, la lumière avait été séparée de la matière. Il s'est donc produit une division qui a donné naissance à notre monde de dualité. Mais quel est le monde formateur de celui-là ? De quel essence se compose-t-il ? Y a-t-il un monde parfait capable de créer des mondes imparfaits ?
Vous sentez bien qu'ici on arrive à la frontière, du reste de plus en plus ténue, qui sépare encore la science de la religion. La raison humaine ne peut plus que balbutier.

Mimouset a écrit:

Question : y a-t-il quelque chose au-delà de la vitesse de la lumière ?

Le vaisseau de Han Solo est capable de passer en hyper espace : plus rapide que la lumière.

la vitesse de la pensée ? la télépathie.

Han Solo ? D'accord, c'est divertissant et je suis le premier à aimer. La question n'en reste pas moins entière : comment la mouche de Paul Valérie peut-être traverser la vitre ? Par la télépathie, comme dit Lysandre ? Peut-être ; et à cet égard, l'état onirique ne serait-il pas un stade sur la voie de la la révélation, quelque chose comme un indice ?
Le temps s'écoule plus lentement pour un enfant, plus rapidement pour un adulte, plus lentement dans l'ennui, plus rapidement quand on est occupé. Cela vient-il du temps lui-même, ou de notre perception du temps ? En un mot, l'univers est-il indépendant ou anthropocentrique ?
Je vous laisse méditer, il me semble que cela en vaut la peine, en application de l'adage bien connu, à celui qui cherche viendront les réponses

Mimouset a écrit:

Le temps s'écoule plus lentement pour un enfant, plus rapidement pour un adulte, plus lentement dans l'ennui, plus rapidement quand on est occupé. Cela vient-il du temps lui-même, ou de notre perception du temps ?

Là, on doit pouvoir trancher assez facilement. Je sais bien qu'Einstein a prouver sa théorie de la relativité, mais le temps s'écoule à la même vitesse pour tous(1). Seule la perception qu'on en a varie.

(1) à vitesse égale. Car Einstein a prouvé que le temps ralentissait quand la vitesse augmentait (enfin, je crois que c'est truc comme ça).

l'écoulement du temps est relatif à l'âge qui le perçoit.
Enfant ! nous avons hâte d'être plus "grands". Notre perception de l'adulte nous pousse en avant. Plus tard, je pense que l'idée de la mort nous donne une impression d'accélération du temps.
Le temps est comme une ligne, comme j'aurais voulu connaitre Einstein !

oh très drôle ! tu as répondu en même temps que moi ! et tu parles d'Einstein

Harelde a écrit:

Mimouset a écrit:

Le temps s'écoule plus lentement pour un enfant, plus rapidement pour un adulte, plus lentement dans l'ennui, plus rapidement quand on est occupé. Cela vient-il du temps lui-même, ou de notre perception du temps ?

Là, on doit pouvoir trancher assez facilement. Je sais bien qu'Einstein a prouver sa théorie de la relativité, mais le temps s'écoule à la même vitesse pour tous(1). Seule la perception qu'on en a varie.

(1) à vitesse égale. Car Einstein a prouvé que le temps ralentissait quand la vitesse augmentait (enfin, je crois que c'est truc comme ça).

Le 9 octobre 2011 j'ai reçu un mail en réponse à ce message. Nous sommes déjà le 13 octobre 2011, il est 19h14, mais c'est déjà plus cette heure là, vu que le temps m'échappe totalement.

En fait, ça me fait sourire, parce que je me dis que le temps n'existe pas. Il n'existe qu'à notre échelle pour ce qu'on en connait de celui-ci en rapport à ce qui a été déterminé fut un temps par quelques génies. Il faut bien mesurer tout ça, et sur une échelle, hein.
Bon, ben le temps c'est imperceptible pourtant tout est programmé en un temps donné. Tout, oui, pour chaque chose venant à être créée.

Bon, n'empêche que le temps n'existe pas, car l'espace est chiffonné - c'est pas moi qui le dit, ce sont les cosmologistes qui proposent des hypothèses à la fois audacieuses et fécondes dessinant ainsi un Univers déconcertant. Et tout grâce à ? à qui ? non à quoi !!! Eh bien grâce à la puissance des mathématiques. Bon, ben vous trouverez tout ça dans le pouvoir infini des mathématiques, dans science avenir (hors série) ! Bonne lecture !

Désolée, mais là, je n'ai vraiment pas le temps, ben voyons, c'est que le temps nous est compté !

Coucou Rosie ! tu vas bien ? il y a longtemps ........

Ysandre a écrit:

Coucou Rosie ! tu vas bien ? il y a longtemps ........

Coucou Ysandre avant que je déconnecte... Bien, bien, ma foi... Une bonne névralgie cervicale, mais ça va. Je voudrais bien retourner à 16 jours en arrière, je n'avais rien, je n'avais surtout pas mal. Mais on ne peut pas remonter le temps. Pourquoi d'ailleurs ? Ben, parce qu'il n'existe pas !
Bon, ok, je sors...


Porte toi bien, et surtout prends soin de toi, le temps est notre ami, il faut savoir le ménager, sinon il peut devenir notre poison.

Pétard, je suis optimiste ce soir !

Kisses !

bonjour, Rosie ! toujours fan de ciné ?

Mathieu Klein a écrit un très bon livres sur le temps: "Les tactiques de Chronos".
J'ai beaucoup aimé la phrase qui clôt le 4ème de couverture de son livre "Discours sur l'origine de l'Univers" (dont j'attends la sortie en poche):

Citation :

A bien les examiner, les perspectives que nous offre la cosmologie contemporaine sont plus vertigineuses encore que tout ce que nous avons imaginé: l'univers a-t-il jamais commencé?

Rosie a écrit:

Harelde a écrit:

Mimouset a écrit:

Le temps s'écoule plus lentement pour un enfant, plus rapidement pour un adulte, plus lentement dans l'ennui, plus rapidement quand on est occupé. Cela vient-il du temps lui-même, ou de notre perception du temps ?

Là, on doit pouvoir trancher assez facilement. Je sais bien qu'Einstein a prouver sa théorie de la relativité, mais le temps s'écoule à la même vitesse pour tous(1). Seule la perception qu'on en a varie.

(1) à vitesse égale. Car Einstein a prouvé que le temps ralentissait quand la vitesse augmentait (enfin, je crois que c'est truc comme ça).

Le 9 octobre 2011 j'ai reçu un mail en réponse à ce message. Nous sommes déjà le 13 octobre 2011, il est 19h14, mais c'est déjà plus cette heure là, vu que le temps m'échappe totalement.

En fait, ça me fait sourire, parce que je me dis que le temps n'existe pas. Il n'existe qu'à notre échelle pour ce qu'on en connait de celui-ci en rapport à ce qui a été déterminé fut un temps par quelques génies. Il faut bien mesurer tout ça, et sur une échelle, hein.
Bon, ben le temps c'est imperceptible pourtant tout est programmé en un temps donné. Tout, oui, pour chaque chose venant à être créée.

Bon, n'empêche que le temps n'existe pas, car l'espace est chiffonné - c'est pas moi qui le dit, ce sont les cosmologistes qui proposent des hypothèses à la fois audacieuses et fécondes dessinant ainsi un Univers déconcertant. Et tout grâce à ? à qui ? non à quoi !!! Eh bien grâce à la puissance des mathématiques. Bon, ben vous trouverez tout ça dans le pouvoir infini des mathématiques, dans science avenir (hors série) ! Bonne lecture !

Désolée, mais là, je n'ai vraiment pas le temps, ben voyons, c'est que le temps nous est compté !

Le temps existe, car c'est le déroulement de toute chose.
En revanche, c'est notre notion du présent qui est complètement abstraite et inexistante.

oui, mais le futur n'est qu'une vue de l'esprit, puisqu'il n'existe pas encore... nous nous projetons dans un univers qui n'existe pas encore, tout est mouvement. Je vois les choses comme si nous avions existé (passé), nous pensons que nous existons, (présent), et nous ne sommes pas encore.