mon commentaire:
Gonzalo Celorio écrivain Mexicain né à mexico. Il occupe la
chaire de littérature ibéro latino américaine à l’UNAM.
Il a écrit de nombreux livres, dont plusieurs ont obtenu d’importants prix. Il a été invité au Salon du Mexique, cette année.
Son roman « Tremblent les centres de la terre » se déroule en une seule
Journée et commence par une confusion de date, et de cette confusion
toute la vie du personnage tournera vers sa destruction .
Le titre même qui fait partie de l’Hymne National d u Mexique a surgi
d’une erreur, l’auteur lui-même l’explique
C’était les « Antres de la terre », mais par déformation en chantant, il
est resté comme ça.
Le professeur Barrientos le protagoniste avait invité ses élèves a faire
un parcours au centre ville, pour leur faire connaître, tout le patrimoine
historique du District Fédéral, dont l’architecture est non seulement Baroque mais aussi Gothique,Néoclassique,Coloniale et Précolombienne.
Les constructions les plus emblématiques, les restes des civilisations
Précolombiennes, les églises, les palais des conquéreurs, la richesse, la
pauvreté, tout ce qui fait du Mexique un pays mi civilisé mi barbare.
Voyant que ses invités ne viendront pas , lui s’était trompé sur le jour,
il décide de partir seul, et ce parcours deviendra un Via Crucis. Le livre
se compose de quatorze chapitres ,les quatorze stations du Golgotha.
Il s’arrête à tous les bistrots pour s’enivrer avec la téquila, la gueule
de bois a besoin d’un autre verre et de plusieurs encore pour récupérer
la sobriété .Il commence un chemin descendant vers l’enfer,
il porte le poids de la croix, comme le Christ. Son esprit obnubilé se remonte vers sa famille, son enfance , ses pertes, sur la femme qu’il a aimée,.
La veille, au soir, il y avait eu un dernier repas ( La Cène), une trahison, un baiser de Judas, et la Crucifixion.
La décadence et la désolation qui entourent les espaces du Mexico qui
n’est plus, la frustration d’un citoyen de fin de siècle,ému sur le destin
de ce qui autrefois était « La Ciuddad de los Palacios » où les ruines des
tremblements sont abandonnées à leur sort, comme il se sent abandonné lui-même.
Des évenements terribles lui arrivent , sa fin incroyable ,blessé, volé,
avec deux larrons à ses cotés et la Cathédrale qui s’effondre et les engloutit les trois ensemble donne au livre un symbolisme religieux puissant.
Pour apprécier mieux ce livre il faudrait connaître Mexico
et ses trésors culturels, si bien décrits par l’auteur-