alimentation, santé et gastronomie

Une après-midi passée dehors par -3° sous la neige, visite d'une ferme laitière, nous étions une trentaines à écouter avec intéret un homme qui vit d'une vraie passion depuis 15 ans , l'élevage bio de vaches laitière, de Aà Z il était souriant , cohérent, en symbiose avec la nature, expliquant l'alimentation donnée à son cheptel, qui est exclusivement bio, à base de foin fourager, céréales, l'orge, le soja, la mais, et les petits pois.
Nous avons gouté le lait cru, délicieux, avec un arrière-gout d'herbes, que j'ai tout de suite reconnu, la crème subsiste, le lait n'est pas homogèinisé, ni standardisé, il est naturel et garde toutes ses propriétés.
Selon les normes européennes sa ferme doit etre inspectée et surveillée, les vaches ont leur propre immunité et n'ont besoin d'antibiotiques, il n'utilise aucun vermifuge, les terrains sont soigneusement choisi, ni trop humides ni trop secs, il étudie la position du vent pour choisir l'endroit où faire sècher le foin.
Un homme qui observe ses animaux avec soin et bienveillance comme des enfants d'un famille, il a aussi repris des pratiques qui datent avant la guerre '14 en donnant du chlorures de magnésium plutot que de la pénicilline au betes.
Il va sans dire que je suis partie enthousiaste e avec quelques litres de bon lait cru et du fromage blanc et fromage à pate dure, ma devise est" mangeons bio, sans résidus de pesticides!

Voilà une journée bien intéressante que tu as passée SOUSSOU. Cet éleveur ne fait-il que la production du lait et du fromage? ou fait-il aussi de la " viandeuse "?
A-t-il une autre activité agricole? Car avec le prix du lait tellement bas que reçoivent les producteurs actuellement, il ne pourrait pas en vivre.
Ah oui, le bon goût du lait cru, tout chaud, tout crémeux, cela me rappelle l'enfance quand je passais mes vacances d'été dans une ferme à LA VACHERIE près de SAINT-HUBERT

Cet éleveur manque de temps, il est seul avec son épouse à tenir la ferme, la traite des vaches est à 5h du matin et après les travaux des champs il doit retraire en fin de journée, non, pas de viande, du fromage, je te dis succulent, Sapho!
pour 3 litres de lait cruj'ai payé 1, 50 Euros, au magasin 0,67 cent pour du lait 1/2 écrémé.
Le bio n'est pas plus cher contrairement aux idées répandues, il faut faire les bons choix, moins de viandes, plus de fruit et légumes et légumineux, laitages et céréales. Ce que nous payons ce sont les intervenants, les serres chauffées, comme les tomates que l'on produit en Espagne à un degré vertigineux.
Nous sommes ici en Andalousie, en Espagne, au dessus des serres d'Almeria, dans une région les plus ensoleillée du monde. Ces serres sont un résultat direct de la mondialisation de l'agriculture. On produit ici une quantité faramineuse de fruits et légumes exportés partout, mais non sans conséquences écologiques et sociales. En effet, près de 35000 ha de terre arides, aplanies au bulldozer, sont couvertes par des serres, l’assèchement de la nappe phréatique (nécessité de dessaler l’eau de mer pour l’eau d’arrosage) demande la déviation de cours d’eau, l’usage intensif de pesticides et d’engrais pollue les sols. Cette culture industrielle est évacuée par plus de 1000 camions transportant quotidiennement des milliers de tonnes de légumes et fruits vers le nord de l’Europe (30% en Allemagne, 20% en France, 1 à 2% en Suisse...).
En plus de cela, l’exploitation des quelques 80 000 ouvriers et ouvrières travaillant dans des conditions précaires : le travail sur appel, 9h à 10h de travail avec une pause de 20 minutes pour un salaire souvent payé partiellement, avec des contrats de travail fictifs ou falsifiés. Les conditions de logement et d’hygiène semblent misérables, les travailleurs habitent dans des cabanes de plastique en périphérie des serres, leur santé est fortement affectée par ces mauvaises conditions de vie et de travail (intoxications dues aux pesticides et chaleur ambiante dans les serres, notamment), l’accès aux soins médicaux est difficile.
Réfléchissons alors quand nous avons devant nous à l'étalage une tomate provenant d’Espagne.

Oui SOUSSOU, c'est là tout le problème de l'agriculture expansive. Il y a beaucoup de gens à nourrir, alors, c'est du n'importe quoi du moment que c'est rentable.

De plus, la plupart des personnes sont devenues exigentes ; il faut que le fruit ou le légume soit BEAU. Une belle forme, pas une tache, une couleur parfaite .......

J'achète la plupart de mes fruits et légumes dans un magasin bio, le reste je plante au jardin ( poireaux, tomates, chou vert, épinards, potiron, oignons, brocoli et herbes aromatiques sauf le basilic qui ne veut pas élire domicile chez moi. Je n'ai pas du tout de culture standardisée.......

LA PREUVE


TOUS LES DEUX DU JARDIN

Coup dur pour un éleveur bio qui fournit des amis, et moi aussi (abonnement d'un poulet par mois).

deux chiens errants ont massacré 300 volailles. Les coupables n'étant pas identifiés, les assurances ne veulent rien savoir

Citation :

Réfléchissons alors quand nous avons devant nous à l'étalage une tomate provenant d’Espagne.

c'est tout réfléchi ma Soussou ! je n'achète pas de tomates l'hiver, je mange des légumes de saison, et j'évite le plus possible d'acheter fuits et légumes venant d'Espagne. Je peux te dire que chez moi, dans le bas des Landes, c'est difficile ! nous sommes tout près de la frontière et les rayons des magasins ne donnent que peu de choix pour ce qui concerne la provenance ! j'achète souvent dans de petites boutiques qui vendent la production locale landaise, un peu plus chère, c'est vrai.
Si je n'achète pas espagnol, c'est parce qu'il y a 3 ou 4 ans, j'ai vu un reportage de ce dont tu parles au dessus. Ils montraient également l'intérieur des serres : la culture hydroponique. Les plantes avaient leurs racines dans une espèce de truc qui ressemblait à de la laine de verre, ou je ne sais quoi, l'eau arrivait en permanence avec un goutte à goutte d'engrais, les pesticides étaient vaporisés automatiquement par des becs au dessus des plantes, et il y avait de pauvres gens venus du Maroc qui s'occupaient à diverses tâches et que le reporter disait "très exploités"(!). Le documentaire ne montrait pas où ils logeaient...
je ne me souviens plus de l'endroit exact, ni du nom du truc infect où les plants baignaient.

Rotko, je suis bien désolée pour ton éleveur bio ! comment va-t-il s'en sortir, le malheureux ?!

vous aimez les petits pois ?

C'est ta main Rotko??? Ou bien celle d'un voisin désagréable ? pas très appétissant

C'est bien entendu une viande sculptée, tu n'aimes pas les petits pois ?

euh....pas ceux là......

Rotko sérial killer, découpe ses victimes et en mange des morceaux grillés avec des petits pois !

j'aime pas les petits pois, mais bien les cornichons

tout le monde est le "cornichon" de quelqu'un, dit le lémurien sentencieux ! torse bombé et l'oeil grave !

Citation :

DANONE OBLIGÉ DE RETIRER SA PUBLICITÉ MENSONGÈRE APRÈS 15 ANS DE MATRAQUAGE ET DE DÉGÂTS !

Pour Didier Raoult, le patron du labo de virologie de la Timone à Marseille, les yaourts et autres boissons lactées farcis aux pro biotiques que l'on nous fait avaler depuis près de 20 ans auraient une grosse part de responsabilité dans l'épidémie d'obésité qui frappe les enfants. Les pro biotiques que Danone ajoute à tout va dans divers yaourts

L'info est à prendre avec précaution, signalée comme un Hoax (rumeur gratuite) sur hoaxbuster

si Hoaxbuster le signale comme un hoax, il y a de fortes chances pour que cela en soit un ! ils sont sérieux.
personnellement, ça ne changera rien, je mange des yaourts "normaux" sans additifs.

ici cela voudrait dire pas entièrement sûr et non totalement faux.

tu as raison ! laisser l'alimentation industrielle se substituer aux médecins et nutritionnistes est une hérésie !

Je me demande s'il est possible de faire du foie gras sans gavage?

Citation :

La tradition du foie gras s'est perpétuée après la chute de l'Empire romain en Europe centrale, dans les communautés israélites. Les Juifs utilisaient fréquemment la graisse d'oie pour la cuisson, car le beurre avec la viande et le saindoux leur étaient interdits. De plus, les huiles d'olive et de sésame étaient difficiles à obtenir en Europe centrale et de l'ouest. Les israélites répandirent l’élevage des oies, de l’Alsace jusqu’à l’Oural, et apprirent à en maîtriser le gavage, surtout dans les régions où l'on cultive le maïs (qui fut introduit au XVIIe siècle) et après le développement de l'appertisation : l’Alsace (l’invention du pâté de foie gras à Strasbourg vers 1780 par Jean-Pierre Clause, cuisinier du maréchal de Contades, est peut-être une légende, mais la recette date de cette époque) et la Hongrie2.

L'origine du foie gras est très ancienne : il est toutefois défini dans la loi française comme faisant partie du patrimoine culturel et gastronomique du pays3.

En France, l'industrialisation de la production a lieu à partir des années 1980 en relation avec la grande distribution qui veut mettre la main sur la mine d’or, les industriels « se sont mis à produire des foies gras et du canard confit à la chaîne, promettant une consommation de masse, mais aussi une sérieuse baisse de qualité »4.

C'est sans doute le gavage intensif qu'on devrait interdire.......

Non CLEO; le foie gras est toujours obtenu par gavage! Il est temps d'y mettre un terme! Même si c'est une vieille tradition, c'est comme la corrida, ce n'est plus acceptable de nos jours tant cela procure de souffrances à l'animal!!!

Pas certaine que cela soit représentatif de toute la production...........beaucoup de petits producteurs vivent de cette gastronomie et aiment leurs canards..........On voit bien d'autres horreurs dans d'autres "productions animales" donc à moins de devenir végétariens.......

Moi, je continuerai à en manger.

ON ne peut manger du foie GRAS qu'en gavant les animaux, même les petits producteurs!

Leurs souffrances durent des semaines, c'est inhumain tout comme le prélèvement des cuisses de grenouilles!!

Désolée, sans être végétarienne, je me refuse à accepter une telle souffrance

Nouveaux modes de consommation plus rapide comme le reste, plus besoin de s'atabler, pas besoin de se préocuper de préparer le repas, phénomène plus qu'inquiétant.

Si l'on parle de plus en plus de street-food c'est également parce que les modes de vie ont évolué, et avec eux notre manière d'aborder les repas. Des pauses déjeuner plus courtes, des envies de manger mieux, aux horaires qui nous conviennent. Les esprits se sont ouverts vers d'autres cultures culinaires. Le sushi ne fait-il pas déjà partie de notre quotidien ? En villes, les points de vente se multiplient, des "gargotes" les plus authentiques, où l'on se croirait presque à Shangaï ou à Istanbul, aux cantines chics tendance bio des quartiers d'affaires.

Mais la nouveauté du moment, c'est le food truck : un concept qui nous vient des Etats-Unis et qui fait fureur dans les rues de Paris. Ces cantines ambulantes, qui prennent la forme d'un camion sillonnant les villes françaises, connaissent un nouveau départ depuis qu'elles ont été adoptées par les Français : longtemps associés au fast-food, les food trucks sont devenus gastronomiques voire haut-de-gamme. Très tendance, le food truck est aussi une alternative économique pour les restaurateurs qui, ne payant pas de loyer, peuvent investir davantage dans des produits de qualité.

Avec tout ça, le choix est vaste, et descendre dans la rue pour une pause grignotage devient l'attitude du moment.
Est-ce la fin des restaurants de qualité et produits du terroir?

Citation :

les food trucks sont devenus gastronomiques voire haut-de-gamme.

pas de quoi désespérer donc

je ne suis pas encore passé aux sushi, mais les kebabs et fallafels me rendent bien service quand je vadrouille à Paris. C'est en effet rapide, économique, et bon, alors que dans les restaurants il faut souvent faire la queue, attendre les plats, l'addition, etc. Si on me refuse la place que j'ai choisie, c'est encore plus rapide, car je m'en vais