alimentation, santé et gastronomie

Citation :

Si on me refuse la place que j'ai choisie, c'est encore plus rapide, car je m'en vais

Alors là ! le Rotko ... aussi mauvais caractère que moi !!!! je fais la même chose.

Citation :

Avec tout ça, le choix est vaste, et descendre dans la rue pour une pause grignotage devient l'attitude du moment.
Est-ce la fin des restaurants de qualité et produits du terroir?

Je ne pense pas. Pour moi, ces nouveaux concepts concurrences plutôt les fast food. Un bon restaurant où on prend le temps de vivre c'est autre chose.
Après, cela pénalisera sans doute aussi les pseudo restaurants qui vendent que du surgelé au prix du fait maison mais sans la saveur. Tant mieux !

En ce moment, c'est légumes et crudités. On essaye de dégraisser.

Ysandre a écrit:

Alors là ! le Rotko ... aussi mauvais caractère que moi !!!! je fais la même chose.

merci pour la comparaison !

si encore c'était pour partager des qualités, mais ta générosité à m'attribuer tes défauts me va droit au coeur

oh ! pardon, ton Excellence, je suis confuse mais j'ai si peu de qualités que je n'en trouve pas que je pourrais comparer aux tiennes ! heu ??? l'hyper-sensibilité, c'est pas une qualité, ça ! ce serait plutôt une malédiction pour ce qui me concerne...

Le karkadé ou L'Hibiscus sabdariffa



un jus rouge est obtenu à partir des fleurs séchées portées à ébullition 5 minutes (une petite poignée de fleurs avec un peu d'eau et du sucre). Ce sirop parfume fortement l'eau bien fraîche dans laquelle on le verse.L’infusion d’hibiscus (karkadé) pourrait faire baisser la pression artérielle, diminuant ainsi le risque de maladies cardio-vasculaires.


Bonne journee tout le monde

on l'appelle aussi oseille de guinée. Ta photo de tisane montre des fleurs rouges qui ne sont pas courantes dans nos variétés françaises

bonne journée à toi aussi, Ginchiyo, on est toujours content de te lire.

J'ai trouvé une initiative sympa : des producteurs se sont regroupés pour proposer des paniers (légumes et autres) aux clients des environs d'Orléans et de Bourges. Livraison à domicile possible.

Sinon, j'ai vu aussi des paniers BIO à la gare, tous les jeudis.

On va essayer.  
Sympa pour découvrir ou redécouvrir des fruits et légumes oubliés.  

oui, des amap, c'est en plein essor, y compris pour les poulets et d'autres viandes. Mais les legumes sont en priorité. Je vous cède ma part de rutabagas, j'ai mieux dans le secteur:D 

 Il n'y a pas que des légumes mais faut les commander en plus du panier. Pas de viande. Faut que j'essaye une boucherie que j'ai repéré.
J'ai trouvé mon fromager et un magasin bio dont j'aime beaucoup le choix mais moins le prix des produits.

A la fin, je n'irais plus dans les supérettes..... Mon compagnon a des problèmes d'acidité dans l'estomac et depuis que nous avons une alimentation plus saine, il n'a plus besoin de prendre du gaviscon après les repas. C'est mon baromètre anti mal-bouffe.

On a essaye un sirop de menthe "bio" et il est bien plus désaltérant. Il est quasiment incolore donc faut s'habituer.

tu as raison, Cléo ! j'ai aussi un sirop de menthe bio, la couleur ne me dérange pas, il faut en mettre peu car il est plus fort que les autres, ce que j'apprécie, c'est qu'il est moins sucré.

J'ai pris mon premier panier bio ce jeudi. Miam miam pour 12 euros, j'ai de quoi faire !!! (deux salades, 1 kg de tomates, un concombre, 3 courgettes, deux aubergines, 700 g de petits pois frais, oignons style grelots)

Et ça me permet de préparer pour la première fois des petits pois frais........j'en avais jamais fait !!  

le temps précis de la cuisson des petit pois est impératif : il faut goûter.

Santé, en amont des médicaments.


212 p. 

Le quotidien d’une visiteuse médicale ou la promotion du médicament en France
par Julie Wasselin, préface de Michel Dégrange, L’Harmattan,
 
A l heure des scandales liés à l utilisation abusive de certaines molécules par les laboratoires pharmaceutiques essentillement soucieux de transformer le malade en consommateur ...

tout l'article de présentation avec des extraits

par un très bon ami médecin de campagne, je connais la pression que font peser les labo par l'intermédiaire des visiteurs médicaux. Un jour, en riant, il m'a dit qu'il venait de rater l'occasion d'aller aux Seychelles en vacances ..... s'il acceptait de prescrire, de préférence, un certain médicament. Je ne savais pas que cette pratique était courante ! Vis à vis de ses collègues, il passait pour un demeuré !
je lirais bien ce livre ....

 

 

Frère Jean, moine cuisinier des Cévennes

Cuisiner doit prendre trente minutes, pas plus. Le repas dure vingt-cinq minutes. Les plats sont disposés sur la table avec élégance, chacun étant libre de se servir. Autour de la table, une seule personne parle à la fois. "Nous mangeons rarement de la viande et ne buvons du vin que lorsque nous avons besoin de prendre des forces. Autrement, l'eau de la source est pure et excellente. Nous suivons le rythme des saisons : tomates l'été, racines et soupes crémeuses l'hiver."

Gourmand de la vie et d'une constitution robuste, Frère Jean était photographe dans une vie antérieure. C'est en visitant le mont Athos, en 1982, qu'il se convertit de manière foudroyante. Devenu moine, il passera plusieurs années au monastère Mar Saba, dans le désert de Judée, près de la mer Morte, où il rencontrera son père spirituel, le Père Séraphim. "C'est lui qui m'a ordonné de faire la cuisine pour les autres moines. Il a vu que j'étais calme et que je ne paniquais pas à l'idée de devoir nourrir 20 ou 30 personnes avec trois fois rien sous la main..." Trente ans plus tard, et après avoir été ordonné prêtre en 2006 à la cathédrale Saint-Alexandre-Nevsky à Paris, Frère Jean est toujours aux fourneaux. Le matin, il cultive son jardin et ramasse ses tomates avec une joie d'enfant. "Quand je plante mes graines et que je vois mes semis pousser, c'est un enfantement !" Devant un potiron, un cèpe, une pomme ou un cerisier en fleur, il entre en contemplation et recueille leur image avec son vieux Leica qui ne l'a jamais quitté. Ses photos, exposées en plein air, le long des murs de pierres sèches, sont, comme sa cuisine, un hymne à la Création.

"Quand j'étais novice au monastère Mar Saba, un vieux moine mongol de 97 ans, le Père Barsanuphe, m'aidait en cuisine. Un jour, épluchant une carotte, il se met à pleurer. Je lui demande la raison de sa tristesse. Il me répond en élevant la carotte à la hauteur de son visage (je vous rappelle que nous sommes dans un désert aride et que, là-bas, une carotte est un trésor.) : "Regarde cette carotte, toute la terre l'a portée, le soleil l'a illuminée, la pluie l'a arrosée et moi je pense à autre chose !" Ce qui faisait pleurer l'ancien, ce n'était pas la tristesse, mais son manque d'émerveillement devant la majesté du simple. Manger, c'est recevoir le monde en tant que nourriture, c'est aussi communier avec le vivant."

Ratatouille, velouté de courgette, soupe de châtaigne, brandade de morue (Nîmes n'est qu'à 50 km), salade de fenouil sauvage, caviar d'aubergine ("le caviar du moine"), pélardon des Cévennes (l'un des plus anciens fromages d'Europe), fraises du jardin à la crème, eau de source... Au skite Sainte-Foy, la cuisine est frugale mais toujours enracinée et de saison. Pour faire honneur à ses hôtes les plus fidèles et les plus respectueux, Frère Jean mitonne parfois quelques succulents ragoûts de sanglier des Cévennes marinés plusieurs jours. Découvert au mont Athos, son dessert de prédilection est le vatrouchka : monumental gâteau russe au fromage blanc et aux raisins, qu'il accompagne d'un verre de vin de noix parfumé au clou de girofle.

Pour Frère Jean, chaque repas est unique et peut, s'il est ritualisé, partagé, mener au sacré. "L'essentiel est de ne pas être dépendant de la nourriture... L'homme ne vit pas que de pain."

source "Le Monde"

Joli message SOUSSOU. C'est vrai que lorsque l'on cuisine, il faut être entièrement à ce que l'on prépare et se rendre compte que ce que l'on mange est avant tout un miracle de la nature!
De même , quand nous mangeons, il faut penser aux aliments que l'on ingurgite et et mâcher suffisamment longtemps pour que le corps en profite. 

le café chez la femme enceinte serait à déconseiller.

Une étude menée sur des souris indique que la prise de caféine pendant la gestation peut nuire au développement cérébral du foetus. Or, s'il ne fait plus aucun doute que l'absorption même mineure d'alcool ou de tabac par la mère durant la grossesse ne va pas sans dégâts, la question reste en débat en ce qui concerne la caféine. Elle vaut autant pour le petit noir et le grand crème que pour tout produit contenant cette substance : thé, chocolat, boissons énergisantes et certains sodas.

Citation :

cette étude vient étayer d'autres données qui poussent à limiter autant que possible la consommation de caféine lors d'une grossesse. Des consommations supérieures ou égales à 8 tasses par jour sont à déconseiller fortement aux femmes enceintes".

tout l'article du Monde

pour moi, quand on attend un bébé, tout ce qui n'est pas utile à son développement est à banir ! Des repas équilibrés avec de bonnes choses naturelles, même ce que l'on n'aime pas (moi, c'était le foie de veau ! mais j'en mangeais quand même), de l'eau et des jus de fruits, c'est tout. J'étais d'une intransigeance ! 
 j'aurais du être enceinte toute ma vie ! 
 

 pfff, on demande comment les femmes faisaient avant de devoir être dans cet univers tout aseptisé. Après, j'aurais banni le café par instinct....de même que l'alcool et le thé. Le tabac c'est déjà le cas pour ma propre santé.  J'essaye de prendre des repas équilibré ou plutôt à base de bons produits (car les plats bien gras, c'est trop bon!) même sans être enceinte.

oui, je suis comme toi Cléo, je me demande comment elles faisaient ?! mais au fond, je le sais : elles avaient du bon sens ! elles connaissaient d'instinct ce qui n'était pas bon pour elles et le bébé qu'elles portaient. Elles ont perdu leur instinct dans cet univers aseptisé où tout est pré digéré, où il faut écrire sur les bouteilles de vin "déconseillé aux femmes enceintes" ou un truc comme ça ! au cas où elles ne le sauraient pas ! 

oui, mais abusées par l'idée commerciale d'une bière favorisant la lactation...

oui, bah ça, je n'y ai jamais cru ! et j'ai eu raison, d'abord même s'il y en a peu, il y a de l'alcool dans la bière !

On trouve des vraies bières à 10 degrès.....

wahou ! elles sont fortes ! je croyais que la plus forte était la Despérados ?