Curzio Malaparte [Italie]

Comme je le disais plus haut, on peut très bien le lire dans le désordre ou alors un chapitre par mois, il n'y a pas vraiment de continuité du récit ou des personnages.

Les chapitres III: les chevaux de glace, VIII Nuit d'hiver et X Nuit d'été parlent de la Finlande et (à part l'épisode des chevaux) ne sont pas particulièrement violents.

Sinon, comme je le disais aussi plus haut, c'est très inégal: parfois c'est sans intérêt, parfois c'est complètement baroque ou mondain et, de temps en temps, des épisodes violents, forcément, c'est la guerre, mais toujours décrits sur un ton détaché et un peu étrange, comme si l'auteur voyait les choses de loin. Et il recourt souvent à cette astuce de nous faire croire que des personnages sont vivants, alors qu'ils sont morts.

Oui, j'ai lu nuit d'hiver le chapitre VIII, et j'ai eu l'impression (peut-être fausse) que Malaparte aimait bien parler de lui. Il se pose en sujet d'anecdotes qui courent le grand monde, tous ses personnages sont des ministres, voire le président de la république de Finlande, réveillé par un élan blessé.

Je ne sais pas si c'est l'effet de l'alcool dont au début du chapitre les convives paraissaient bien imbibés, mais dans leurs conversations, ils ne lâchent pas le sujet qu'ils ont entrepris.