Romain Gary

je me demande si notre sexagénaire ne s'adresse pas plutôt à son fils ?

Le narrateur, Jacques Rainier, la soixantaine qui ressemble comme un frère à l'auteur, vit une relation amoureuse avec une femme qui a 35 ans de moins que lui. Parallèlement, il subit les difficultés de la première crise pétrolière et cherche à vendre son entreprise, de façon à sauver ce qu'il peut sauver, pour lui comme pour son fils.

Après une discussion avec un autre chef d'entreprise, il se met à douter de sa puissance sexuelle et de sa capacité à satisfaire sa jeune compagne , qui elle , ne se plaint de rien. Le doute entraînant les difficultés, il cherche à masquer son impuissance à sa jeune femme, s'épuise au lit, consulte un médecin qui lui tient des propos peu réjouissants sur son avenir d'amant, visite une ancienne camarade de la résistance, prostituée de son état pour des conseils .....

Comme c'est un homme qui a été jeune dans les années 40, il ne pense pas à dialoguer avec sa compagne sur ses attentes, cette jeune femme semblant réellement l'aimer, quelles que soit ses compétences au lit, et il décide seul ce qui est bien pour tout le monde.

Je n'avais jamais lu un roman qui traite de façon aussi exhaustive le problème des difficultés sexuelles d'un homme vieillissant.

Maintenant, je pense que ce pauvre Jacques se crée bien des problèmes tout seul. S'il avait choisi une femme plus proche de lui en âge, ses angoisses seraient moindres. S'il était capable de dialoguer aussi bien avec son fils qu'avec sa compagne, il se rendrait compte que ses problèmes sont surtout dans sa tête. Lorsqu'il décide de se supprimer, à aucun moment il n'envisage la peine qu'il va faire à ses proches.

Finalement un homme assez orgueilleux et solitaire, mais je dois dire que la solution finale est drôle, et finalement satisfait peut être tout le monde... mais ce n'est pas dit dans l'histoire

Citation :

S'il avait choisi une femme plus proche de lui en âge

quelle solution plan-plan proposer à un personnage qui se veut flamboyant, qui recherche une image extérieure valorisante : elle attirera d'autres proies à une séduction qu'il veut éternelle et affichée, dont on parle avec admiration !

On pressent bien sûr, vu l'auteur, cette fin qu'Albert dévoile imprudemment. L''idéal pour cet homme qui se veut viril jusqu'au bout des ongles serait une belle créature frigide (il le dit lui-même) et qui nécessiterait donc moins de soins.

je n'ai pas été conquis par ce livre, ni par ce personnage. Chez lui on voit, même dans le style, un aspect vantard, ou désabusé mais supérieur, assez fréquent dans des romans noirs. A cet égard le début est significatif (rendez-vous dans un bar, l'avion en retard, des personnages pleins aux as, la volonté d'épater la galerie, whisky et petites pépées...)

Quant au livre, il use d'un style qui veut prendre de la hauteur pour ne pas tomber dans la vulgarité ou les considérations de bas étage, mais les jeux sur le bilboquet, les périphrases à décrypter, des propos dignes d'un manuel de sexologie, croient légitimer le discours. Le livre est paru dans la collection France-Loisirs, adepte de ces récits un peu osés auxquels le nom de l'auteur sert de garant.

Ceci dit, je suis seulement à la moitié de la lecture.

Je peine énormément à avancer dans ce roman dont la tonalité générale m'agace souvent (ou alors c'est que je suis mal tournée !), peut-être la suite va-t-elle me réconcilier avec un auteur qui, pour l'instant, me paraît très éloigné de celui des Racines du ciel.

Mais non, je ne dévoile pas la fin Rotko, je dis seulement qu'elle est drôle!

Albert dit.

Citation :

s'il avait choisi une femme plus proche de lui en âge

Mais quand le coup de foudre tombe, on ne réfléchit pas sur les conséquences

Le coeur a des raisons que la raison ne comprend pas

C'est un Gary étrangement éloigné de ses autres livres, un Gary sombre qui n'a plus d'espoir et moi j'ai aimé le livre, mais un certain malaise m'en reste.
Mon résumé pour plus tard, je veux voir les avis des participants

Comme Albert, c'est la première fois que je lis un roman traitant ainsi d'un homme vieillissant, traîtant de sa sexualité défaillante. Sur ce sujet, on attend plus un auteur féminin.
Pas trop aimé le personnage, un vieux beau, riche, puissant et célèbre qui tombe "amoureux" d'une jeune femme... Un personnage plutôt antipathique malgré sa solitude.
Je pense avoir été un peu déstabilisé par ce livre, tellement différent de ce que j'ai lu jusqu'à présent. Bien loin de La Danse de Gengis Cohn...

Ce livre, déconcertant, je pense qu¡il l'a écrit à un moment défavorable de sa vie. Un homme qui se tire une balle dans la tête, devait être très malheureux.

Au- delà de cette limite votre ticket n’est plus valable-
Un roman cru, amer, impitoyable, mais, en même temps, attendrissant et romantique. Jacques Rainier est un industriel en proie à des soucis économiques qui risque de faire faillite à cette époque où la France a besoin d’avoir recours à ses anciennes colonies pour se procurer des matières premières.
Il rencontre un ancien vétéran de guerre, l’Américain Jim Dooley « le golden Boy », richissime homme d’affaires qui joue à être jeune et bien portant et qui lui avoue son déclin sexuel, à un moment où Jacques vit son amour le plus heureux avec Laura. Avant il n’y avait eu que des préfaces.

Leur rencontre avait été fortuite, le hasard les avait rapprochés et dès le début, il savait que cette femme était celle qu’il avait attendue depuis toujours. Mais l’insidieuse conversation avec l’Américain déclencha dans son for intérieur le doute et l’angoisse.

Il avait trente-sept ans de plus qu’elle, pas simple à admettre, et il commençait déjà à craindre de n’être pas à la hauteur.
Et le désespoir inévitable commence, Gary décrit sans tabous la fragilité de l’homme et son déclin sexuel, renier de la défaite, se sentir jeune quand on est déjà vieux ; souvent, mourir d’un chagrin d’amour, d’un infarctus, est une bonne solution, l’honneur est sauvé. Un autre recours est de culpabiliser la femme et mettre sur son dos les causes de l’échec. Avoir recours au suicide est encore un moyen de préserver l’image du vainqueur dans les batailles de la vie et pas disposé à la fin du chemin à admettre sa défaite.

Dans ce livre on voit les hantises de Jack, ses hallucinations, ses combats pour gagner un an ou deux, comment il se martyrise avec les conseils médicaux et sa crainte de perdre Laura et ses entreprises qui, comme tant d’autres, ont succombé à l’Etat et à son administration frauduleuse, les banques cherchant leurs propres bénéfices, les entreprises, les multinationales qui étranglaient les industries françaises, et je note une phrase de Valéry : « Le temps du monde fini, commence ».

S’il n’obtient pas le crédit que Dooley lui avait promis, il se fera tuer pour recevoir une importante somme d’une assurance pour son ex femme et son fils. Laura est riche et n’est pas avec lui pour l’argent.

Et pourtant tout n’est pas fini pour lui, Laura, même connaissant le problème, continue à l’aimer sincèrement, passionnément. Le crédit arrive au dernier moment et le roman a une fin surprenante.

Ma conclusion
Je trouve ce roman , qui m’a beaucoup plu mais qui me fait poser la question :
N’était-t-il pas trop risqué pour l’époque ? N’y avait-il pas un peu de l’autobiographie de l’auteur dans ce livre ?
Et la question la plus importante : une fin heureuse, serait possible avec ce décalage d’âge qui les sépare, je doute que ce soit possible.

Deux citations intéressantes, Une de Valéry à la page 85 :

Citation :

« le temps du monde fini, commence"

L’autre à la page 129 «

Citation :

:Il ne faut pas avoir peur du bonheur. C’est seulement un bon moment à passer »

J'ai un soucis....il me reste 30 pages...et je ne comprends pas la fin...qui est Mr Ruiz????????

Je ferai mon avis demain ou après-demain.....lecture qui ne me laisse un peu désarçonnée....c'est curieux, je ne suis pas très emballée

Commentaires lumineux d'Amadak sur Romain Gary !

Je vois qu'on a traduit en bulgares des livres de Gary dont je ne connaissais pas les titres: "Les oiseaux vont mourir au Perou", "Lady L." Je vais aller les voir. (Je travaille dans une grande bibliotheque).
Gary m'a beaucoup marque, ainsi que la vie culturelle en France.

Avez-vous lu "Tombeau de Romain Gary" de Nancy Huston? J'adore Nancy Huston et c'est son seul livre qui ne m'a pas plu, en le refermant, il m'a semble inutile.

Maya a écrit:

Commentaires lumineux d'Amadak sur Romain Gary !

Mêmes impressions pour moi :

Amadak a écrit:

Un roman cru, amer, impitoyable, mais, en même temps, attendrissant et romantique... Gary décrit sans tabous la fragilité de l’homme et son déclin sexuel...

Et aussi... J’ai mis du temps à déterminer une bonne fois pour toute si Jacques Rainier évoque un homme que Romain Gary pourrait être, qu’il est peut-être – ou l’un de ceux qu’il fréquente assidument -, ou s’il fait de ce genre d’individus une critique acide. Mais j’ai fini par y parvenir. D’abord grâce aux passages d’une très grande drôlerie dans les cabinets médicaux (je pouffais dans le tram). Ensuite face à la totale absence de complaisance du personnage avec lui-même, et à la finesse et l’intelligence avec laquelle il construit le portrait de Laura.

Un aspect qui m’a beaucoup intéressé, ce sont les rapprochements récurrents entre le profil psychologique de Rainier et le déclin de l’empire européen. Ce moment où l’homme occidental sent le basculement, le poids des années qui se fait soudain plus perceptible et la manière dont il réagit a-t-il quelque chose à voir avec l’état de notre univers politique, peuplé d’individus qui s’arc-boutent dans le déni, préférant tout perdre, et même tout saborder, quelles qu’en soit les conséquences pour les autres - plutôt que de voir leur puissance se réduire un tant soit peu ?
« Combien d’hommes quittent une femme "trop exigeante", uniquement pour "sauver l’honneur", c’est-à-dire par lâcheté, parce qu’ils sont conscients de leur insuffisance et sentent venir le moment où ils seront découverts. » Ou plus tard, dans la « lettre de rupture » qu’il s’écrit à lui-même : « cette façon que vous avez de vouloir renoncer plutôt que de perdre ».

Jusqu’à convoquer des fantômes plus mâles, moins raffinés, venant de pays moins vieux et moins « civilisés » afin de s’offrir encore quelques montées d’adrénaline. Romain Gary soutient la thèse : la vieille Europe complexée devant l’Amérique du Nord (cet un Américain arrogant qui instille le poison du doute dans l’esprit de Rainier), menacée par des pays émergents moins « raffinés » mais dotés de sources d’énergie (Ruiz)…
« Qu’est-ce que tu veux, l’Europe a perdu son histoire. Elle n’a plus de vitalité propre. Nos matières premières, à quatre-vingts pour cent, sont chez les autres. On parle de notre "matière grise" et là, bien sûr, nous avons de quoi faire. Ça carbure à fond là-dedans. Mais toutes nos sources d’énergie, de vitalité – nos couilles, quoi, sont dans le tiers monde, chez nos anciens colonisés… » Plus loin : « (…) ces millions d’hommes que nous avons fait venir pour nous servir, pour assumer nos tâches les plus ingrates et nous libérer des besognes physiques ancestrales astreignantes et par trop primaires… »

Finalement, c’est l’Amérique du Sud (continent à la fois si vieux et si jeune), continent de l’amour et de l’instant, qui dégagera Rainier de l’ornière. Qu’importe l’âge, qu’importent les performances (physiques ou économiques)…
« … les poèmes d’amour étaient là bien avant les poètes. (…) on peut vivre de moins que rien et pour pas cher, même seulement de plaisir, et d’ailleurs on ne peut pas passer sa vie à attendre qu’elle soit capable de génie. »


J'ai aussi beaucoup aimé cette lecture (mais je suis une femme ), même si la fin m'a paru un peu confuse. Mais peut-être illustre-t-elle la confusion de Rainier ?

mimi54 a écrit:

qui est Mr Ruiz????????

Ruiz est un voleur qui s'est introduit dans la chambre de Laura et Rainier et qui prend la fuite lorsque ce dernier se réveille. Il semble être d'origine espagnole, avec une physionomie évoquant des origines maures. Rainier projettera sur lui tout un tas de fantasmes. Je me suis demandée s'il était réel ou le produit de l'imagination de Rainier, mais il semble finalement bien réel puisqu'on le retrouve dans la peau du... (je ne peux pas dévoiler la suite).

Luca a écrit:

mimi54 a écrit:

qui est Mr Ruiz????????

Ruiz est un voleur qui s'est introduit dans la chambre de Laura et Rainier et qui prend la fuite lorsque ce dernier se réveille. Il semble être d'origine espagnole, avec une physionomie évoquant des origines maures. Rainier projettera sur lui tout un tas de fantasmes. Je me suis demandée s'il était réel ou le produit de l'imagination de Rainier, mais il semble finalement bien réel puisqu'on le retrouve dans la peau du... (je ne peux pas dévoiler la suite).

la fin m'a un peu, beaucoup échappé..... dans la peau de qui??? Je ne rappelle pas de cela

Je ferai un avis plus rédigé.
Mais à chaud, j'ai trouvé ça pathétique ; ce vieux beau ne m'a pas plu du tout....

Luca a écrit:

mimi54 a écrit:

dans la peau de qui???

Spoiler:

je découvre... comme quoi il m'a passionnée....

Pour Mimi 54, Ruiz, c'est l'Andalou, qui , cambrioleur, entré dans la maison de Jacques lui avait volé la montre, et qu'il va chercher(je pense que tu l'a fini) pour qu'il devienne l'instrument de sa mort, le moment venu. Drôlement il va devenir son chauffeur.

Pour Maya, merci pour ton bon commentaire sur ce que j'ai écrit :

Et pour Luca, j'admire les capacités que tu as pour commenter un livre, n'importe quel, un vrai plaisir à te lire.

Ce n'est pas le Gary que je préfère, mais je suis portée à croire qu'il passait un moment douleureux de sa vie,

Merci Amadak. C'est réciproque, j'aime beaucoup tes avis de lecture.
Mais j'arrive à faire des commentaires uniquement sur les livres que j'aime. Ceux que je n'aime pas me laissent muette...

Luca a écrit:

Merci Amadak. C'est réciproque, j'aime beaucoup tes avis de lecture.
Mais j'arrive à faire des commentaires uniquement sur les livres que j'aime. Ceux que je n'aime pas me laissent muette...

tout à fait luca, c'est pour cela que je n'arrive pas à formuler mon avis sur ce livre...

Cette lecture me laisse perplexe, un peu désemparée pour en rédiger un avis juste, en tenant compte que je n’ai pas vraiment apprécié l’histoire, alors que l’écriture de Romain Gary ne souffre d’aucune objection de ma part. Et si je ne parlais que de l’histoire en elle-même, je me dois de faire la différence entre le sujet du livre, et la manière dont il a été abordé, ou du moins l’impression générale une fois le livre refermé, et quelques jours plus tard.
Avec un certain courage, Romain Gary aborde 2 ans seulement avant sa mort la vieillesse masculine, et en particulier la perte de la virilité. Je reconnais bien volontiers qu’il fallait oser, et que Romain Gary est direct, et franc dans son langage. C’est parfois cru, le style est rêche, sans décorum. J’en ai aimé l’humour caustique, pathétique même…
« Mon vieux, ce ne sont pas les bonnes femmes qui sont trop grandes…C’est toi qui est devenu trop petit. »
Cependant je n’ai pas aimé le personnage de Jacques Rainier, obnubilé par son étage inférieur….
Je n’abandonne pas pour autan Romain Gary ; c’est juste une rencontre, avec un livre précis qui ne s’est pas faite. D’autres, j’en suis sure, me combleront davantage.
En lisant ce livre, je ne pouvais m’empêcher de penser à mon ancienne pharmacienne, jamais avare d’une bonne blague, et qui disait avec malice « Vous savez, les hommes, quand ça se grippe dans le pantalon, c’est le cerveau qui déboulonne. »

je viens de terminer au-delà de cette limite votre ticket n'est plus valable

Un certain malaise, car contrairement à la quatrième de couverture je ne trouve pas que ce roman soit "dominé par un humour amer" . je le trouve tout simplement désolant. Et pourtant que de bonnes critiques j'ai lu sur ce roman !

je ne dois pas être prête à me faire du souci pour un homme qui perd peu à peu sa virilité indispensable d'après lui pour sa survie.

je n'ai pas essayé de comprendre sil c'était autobiographique, je m'en fiche un peu à la limite !

mais j'ai trouvé le "héros" un peu lamentable, c'est sûrement ce qu'a voulu démontré l'auteur et c'est bien triste.
Ce brave monsieur, viril, riche, qui perd tout à coup son "pouvoir" juste au moment où il tombe amoureux d'une jeunette
Non sérieusement, j'avais lu "la vie devant soi" et m'était régalée, là je dois admettre qu'il ne me restera aucun souvenir.
Je me sens "impuissante" devant cette histoire

mimi54 a écrit:

.
En lisant ce livre, je ne pouvais m’empêcher de penser à mon ancienne pharmacienne, jamais avare d’une bonne blague, et qui disait avec malice « Vous savez, les hommes, quand ça se grippe dans le pantalon, c’est le cerveau qui déboulonne. »

j'adore l'humour de ta pharmacienne

darabesque a écrit:

mimi54 a écrit:

.
En lisant ce livre, je ne pouvais m’empêcher de penser à mon ancienne pharmacienne, jamais avare d’une bonne blague, et qui disait avec malice « Vous savez, les hommes, quand ça se grippe dans le pantalon, c’est le cerveau qui déboulonne. »

j'adore l'humour de ta pharmacienne

Tu n'imagines pas les éclats de rires dans l'officine quand elle sortait cette répartie.
En tout cas, c'est tristement vrai

je viens de finir Au delà de cette limite votre ticket n'est plus valable de Romain Gary. J'ai lu tout ce qui est écrit au dessus par vous tous et je ne vois guère ce que je pourrais ajouter, sinon que c'est la première fois que je lis une histoire qui traite de la sexualité d'un homme vieillissant, avec tout ce que cela comporte de souffrance, de renoncement, de honte aussi.
Ce livre m'a bouleversée, même si "un vieux beau, riche, orgueilleux etc" des mots que j'ai lu plus haut.
Je n'avais jamais pensé que pour les hommes, la durée de la virilité était si importante, qu'elle conditionnait leur comportement, leur vision de l'avenir. Je ne dis pas que tous les hommes ressentent tous la même chose, mais je n'y pensais pas, c'est tout.
J'ai trouvé, comme toujours, son style très aboutit, élégant (il emploie souvent ce mot, dans le livre, peut être pour faire passer les descriptions un peu crues ? mais il faut bien appeler un chat, un chat !
Ce qui m'a moins plu, c'est son acharnement à ne pas partager ses tourments, à ne rien dire à sa compagne, et ses fantasmes m'ont un peu ecoeurée.
A la fin, je ressentais une espèce de malaise que je n'ai pas pu identifier.