Stephen King

je ne manquerai pas de donner mon avis qui ne vaut pas de l'or mais j'ai tellement lu de Sk que je peux dire si oui ou non, ce roman m'a plu ... ou moins ! je serai impartiale! promis

J'ai juste une question pour Bridget : aimes-tu le fantastique en général ?

En lis-tu beaucoup ?

Que penses-tu de Lovecraft et de ses nombreux suiveurs, comme Derleth, Bloch, Lumley et tant d'autres ?

j'ai bien aimé cemetery (lu en anglais), Simetierre je crois en français, et aussi Charlie, lu en anglais aussi. Mais c'est tout, à part cette histoire de petite fille perdue dans la forêt sur ce fil. A trop vouloir faire peur, on risque effectivement le grand guignol. Lus dans le texte, les écrits passent mieux, peut-être, car attentifs à la comprehension du texte, on serait moins critique ?

Quant à Lovecraft, ma relecture de démons et merveilles n' a pas été un succès : j'ai trouvé le style emphatique insupportable ; par contre les nouvelles passent fort bien à mon avis.

Le fantastique n'est-il pas un genre dont il faut accepter les conventions de prime abord ?

Lovecraft, qui est le dieu des amateurs de fantastique, dieu indétrônable, peut se lire de deux façons.

Comme un merveilleux créateur de mythologie, donnant la part belle à l'imaginaire ou alors comme un débile parlant de créatures risibles inexistantes. Je pense à ses fameuses bestioles aquatiques, ses monstres marins...

Le lecteur doit en quelque sorte "jouer le jeu".

Cela étant, il y a du bon fantastique, bien amené et déclenchant l'attente anxieuse et curieuse (quel délice...) du lecteur ou effectivement, la caricature facile.

Je ne nie pas que quelques scènes de paranormal auraient dû être un peu mieux travaillées chez SK (Duma Key).

Mais mon impression d'ensemble reste bonne.

Bien sûr, un lecteur du genre fantastique doit en accepter les codes. S'il lit du fantastique et qu'il dit : mais c'est nul, c'est pas crédible, y a des monstres imaginaires (vécu), ben, il a pas vraiment compris le truc à mon avis !
Quand on se plonge dans SK (même si certains de ses livres ne contiennent ni fantastique ni paranormal, mais je parle des autres) il faut rentrer dans le jeu de l'existence d'un doigt téléscopique sortant d'un lavabo ou d'une araignée géante !

En réponse à Crevette : j’ai commencé mon message assassin par « c’était mon premier SK et ce sera sans doute le dernier ». Je découvre volontiers des genres nouveaux, au cinéma aussi, mais avec SK, je crois que je m’arrêterai là. Peut-être essayerai-je Misery, qui, si je suis bien renseignée, est plutôt une histoire de terreur psychologique, sans zombies ni loups-garous.

Des fantômes, je veux bien, mais un peu d’originalité s’il vous plaît ! Un fantôme, ça pourrait être une brise glacée, une odeur, un pressentiment et pas forcément un être très laid, couvert de mousse, sans dents et avec un rire sardonique. Et avec une menotte au poignet

Et même si on est dans le surnaturel, ça n’empêche pas de garder un peu de cohérence, à défaut de vraisemblance :

Spoiler:

Je n’ai rien contre le fantastique en tant que tel. J’ai adoré Alice au Pays des Merveilles et De l’autre côté du miroir, j’ai vu deux films de zombies de Romero (celui qui se passe dans un supermarché et l’avant-dernier, Dawn ? of the Dead ? Ils ont tous plus ou moins le même titre, alors je les confonds tout le temps), ainsi que la parodie Shaun of the Dead.

tout à fait d'accord Bulma !

Merci Marie !
Pour répondre à Bridget Jones, je te conseille vraiment fortement Miséry, moi c'est un de mes préférés. Pas de surnaturel ni paranormal, juste l'horreur d'une réalité qui pourrait arriver presque à n'importe qui.
C'est un des livres qui m'a le plus glacée !!! Et pourtant, il en faut beaucoup pour m'impressionner ! Parce qu'à mon avis, il y a 2 genres à distinguer dans la production de King : les histoires qui contiennent du fantastique, des histoires de revenant, de dons extraordinaire etc. qui sont les plus nombreuses.
Et les autres, comme Miséry ou Rage (génialissime) qui ne sont fondés que sur l'exploration psychologique des méandres de l'esprit humain. Franchement, essaie Miséry, ce serait bête que tu restes sur une mauvaise impression.
En plus, mais là ce ne concerne que mon avis, King s'est un peu (beaucoup) affaibli ces derniers temps (depuis Cellulaire) et ce n'est peut-être pas très judicieux de commencer par son dernier ou ses derniers en général. Il faut plutôt retourner à la racine du mal kingien pour commencer !!!

Si tu veux de la vraisemblance dans le surnaturel, je te conseille le génial Rose Madder, ou Sac d' Os....

OK merci! Je prends bonne note!

Ces deux propositions me conviennent parfaitement j'ajouterais Dolores Clairbonne et Cujo bref!
Misery franchement ce serait dommage que tu le rates

ça y est !! Bridget ! me voilà
j'ai lu Duma Key

Le petit dernier de SK n’a rien à envier à ses « petits frères » .
J’ai retrouvé le SK que j’appréciais à ses débuts.

Si l’écriture ressemble plus à l’histoire de Lindsey plutôt qu’à Misery, son imagination démesurée me fascine. Des exagérations, certes, des « trucs sans queue ni tête » : l’alligator dans la piscine, des morts qui reviennent parler, un nain de jardin qui est effrayant !
Un mutilé qui sent son bras coupé et qui s’en sert parfois !…

Mais si tout était vérifiable, si tout était dans le moule, ce ne serait plus SK.

J'ai aussi particulièrement aimé ses commentaires sur la société américaine entre autres ceci quand il critique une chaîne de télévision axée surtout sur les drames quotidiens. Là, il s’agit du meurtre d’une gamine :

« … Tina Garibaldi n’aurait pas eu tant d’honneur en gagnant un concours d’orthographe, pas même en sauvant un chien … mais fais-toi violer, assassiner, tu auras droit à la couverture nationale, mon lapin. Tout le monde saura qu’on a retrouvé ta petite culotte dans la commode de l’assassin…. »

Et puis cette phrase du peintre qu’il est devenu après un accident (que je ne dévoilerai pas mais simplement qu’il lui manque un bras)

« quand je peignais, je tombais amoureux du monde.
Quand je peignais, je me sentais entier. »

Voilà inutile de vous dire que j’ai aimé ce livre bien que je sois sûre que certains y trouveront, et c’est normal des défauts.

Oui, moi aussi l'affaire de la petite fille m'a touchée et ne m'a pas étonnée. Il a coutume de traiter le thème scabreux de la pédophilie.

donc Crevette tu ne vas pas être surprise si je dis que j'ai retrouvé mon SK tel que je l'aime très proche de nous en fait malgrè ses "hallucinations"

Non, je crois que les amoureux le retrouvent avec volupté.

Et il balance, il balance sur la société Américaine.

Il aurait pu être sociologue, ce gars.

Et dans sa tête, quelle ébullition !

Je suis dans les 200 dernières pages de Duma Key, autant dire à l'aube du grand final.
Pour moi rien à voir avec Lisey, plutôt un sentiment de retrouver Sac d'Os, avec une pincette de Daphné du Maurier... Je retrouve mon King, qui dédie d'ailleurs ce livre à ses lecteurs... Il y a une grande corrélation entre le héros Edgar Freemantle et King, de par leur accident commun (je sais, je suis originale comme fille )... La toile vierge de Freemantle rappelle la page blanche du King, et je ne peux qu'admirer son génie pour sublimer sa vie au profit de son art. Sainte-Beuve se retournerait dans sa tombe, dommage qu'il ne voit pas ça !

J'aime beaucoup Stephen King.
J'ai lu L'histoire de Lisey, Blaze, Shining, Brume,Jessie, La peau sur les os, la part de ténèbre.
Par contre, je n'ai ps encoe lu misery mais j'ai vu le film.
Je suis en train de relire Duma Key. J'aime bien la force et la présence que Stephen King donne à ses personnages.
C'est un des meilleures auteurs du genre horreur/épouvante pour moi.
Je ne sais pas si cela a été demandé mais je voulais savoir ce que vous avez pensé des films. Lesquels sont mieux que les livres? Ou moins bien?

Personnellement j'ai bien aimé Shining(1) sans avoir lu le livre. je laisse la place aux amateurs éclairés

(1) sauf les apparitions de fillettes ensanglantées.

Il doit y avoir deux trois psychopathes qui ont aimés ces apparitions de par le monde... Perso, c'est ce qui se cache derrière la porte de la chambre de l'hotel qui me terrifie, aussi bien dans le livre que dans le film...
Le livre est proprement génial mais bien plus terrifiant que le film.
Forcément, la personnalité de Jack Torrance est beaucoup plus fouillée et donc encore moins politiquement correct. Dans ses relations avec sa famille et avec l'alcool notamment. Sa femme Wendy est blonde et ne ressemble pas à Shelley Duvall, elle est beaucoup moins énervante de mon point de vue. Mais comme dans les meilleurs livres de King, ce sont certaines tournures de phrases, certaines apparitions fantastiques qui émaillent le récit qui mettent le lecteur dans une position plus qu'inconfortable. Dans la série Friends, pour les afficionados, le personnage de Joe n'a lu qu'un seul livre c'est Shining, et il est obligé de le ranger dans son freezer tellement il a peur de ce qui pourrait en sortir.
A travers le personnage de Jack King entame une psychanalyse devant ses lecteurs , il étale au grand jour ses faiblesses et sa possible inhumanité pour les faire ressortir chez bon nombre de ses lecteurs les plus imaginatifs !

Je dirais que je préfère la fin du film à celle du livre. Mais la descente progressive dans la folie est plus fouillée dans le livre, il y a des passages qu'il n'y a pas dans le film, comme quand Jack a des hallucinations et voit les animaux taillés dans le buis se rapprocher peu à peu... Ca, c'est très puissant. Mais de tous les films qui ont été adaptés de King, Shinning est un des meilleurs. (avec Miséry et Stand by me quand même)

D'une manière générale, je préfère le bouquin au film.
J'ai lu et vu Le Fléau, Les Tommyknockers et Ca. Le film qui se tient le mieux, à mon sens, est Ca.

J'ai lu aussi Charlie (que j'aime beaucoup), Simetierre (mon Stephen King préféré), Dead Zone et Désolation. Je ne sais pas si ces livres ont été portés à l'écran.

Juste avant le crépuscule, un recueil de nouvelles chez Albin Michel.

«Comme à peu près tout le monde aux Etats-Unis, j’ai été profondément et fondamentalement affecté par les attentats du 11 septembre.
Comme un grand nombre d’autres écrivains de fiction aussi bien littéraire que populaire, j’ai éprouvé de la répugnance à dire quoi que ce soit d’un événement devenu un traumatisme américain aussi fort que Pearl Harbor ou l’assassinat de Kennedy.
Mais écrire de la fiction est ce que je fais, et cette histoire m’est venue à l’esprit environ un mois après la chute des tours jumelles.»

L'auteur y montre la contamination de l'effroi...

Il n'y a pas de comparaison, les livres de Stephen King sont bien plus magnifiques que les films ! J'ai souvent été déçue par les films... Sauf un : La ligne verte. (Et chaque fois que je le regarde, je pleure à la fin).

J'ai lu Carrie, Bazaar, La ligne verte, Ça, Les tommynockers , Simetierre, Christine, Shining, Le fléau.





Synopsis :

Sur un tout à fait normale, belle journée d'automne dans l'arrêt Mills de Chester, dans le Maine, la ville est inexplicable et tout à coup coupée du reste du monde par un champ de force invisible. Avions s'écraser sur lui et tomber du ciel avec des flammes de l'épave, la main d'un jardinier est dépersonnalisée "la coupole" se pose sur elle, les gens faisant des courses dans la ville voisine sont séparées de leurs familles, et les voitures explosent à l'impact. Personne ne peut deviner ce que cet obstacle est, d'où il vient, et quand, ou si-it will go away.

Barbara Dale, l'EFP en Irak et maintenant un cuisinier de courte vue, se trouve en fait équipe avec quelques citoyens intrépides-ville Le propriétaire du quotidien Julia Shumway, adjoint au médecin à l'hôpital, une femme de sélectionner, et trois enfants courageux. Contre eux se trouve Big Jim Rennie, un politicien qui ne reculent devant rien, même assassiner à tenir les rênes du pouvoir, et son fils, qui détient un horrible secret dans un cellier sombre. Mais leur principal adversaire est la coupole elle-même. Parce que le temps n'est pas court. Il est compté.

Charlie, Simetierre et Dead Zone ont été tournés en film. Pour Désolation, je ne sais pas.
Dans Charlie, Drew Barrymore jour le rôle principal. Simetierre est un nanar de série B qui aurait mérité beaucoup mieux. Dead Zone est génial, avec Christopher Walken dans le rôle du voyant.
La dernière adaptation époustouflante pour moi, c'est The Mist, de Darabont, qui réussit l'exploit de dépasser la nouvelle. Car d'une façon générale, je suis d'accord avec vous, les livres restent les meilleurs univers.

Juste avant le crépuscule

Un bon ensemble de nouvelles, différentes dans le ton et le rythme, mais TRES maitrisées.

Le livre est traversé par le thème des réalités parallèles. On ne sait si elles sont simplement mentales ou véridiques.

Le lecteur est souvent déstabilisé. Avec sa maestria habituelle, SK se joue de lui. Ainsi, on ne comprend qu'à la fin de la première nouvelle que celui qui s'exprime le fait ...d''outre-tombe !

On retrouve aussi l'enracinement dans le quotidien, très typique de l'auteur, qui n'en ouvre pas moins des dimensions lovecraftiennes.

Et puis des phobies d'enfermement, des terreurs, de la violence...

L'être humain patauge dans son doute, s'empêtre dans les apparences et en ressort fourbu.

Lessivé.

J'ai vraiment beaucoup aimé...