dans l'Education Nationale ...

Merwyn a écrit:

, ils sont souvent drôles sans le vouloir

et des amateurs de gags talentueux

c'est marrant quand même à voir comment vous savez zapper des messages je me dis que les contrats aidés c'est pas demain qu'on leur reconnaitra une quelconque utilité

Bravo

je ne comprends pas trop ce que tu veux dire ; explique un peu.

pff c'est fatigant à la longue de rappeler les posts précédents, il te suffit de relire un peu plus haut mon post à propos des contrats aidés et de ma propre expérience certes certainement insignifiante pour certians mais pas pour mes élèves et mes amis profs
allez à la louche trois ou 4 posts au dessus de celui ci

oui, j'ai vu et lu, comme beaucoup de grains, mais que veux-tu qu'on en dise ?
tu as eu une mesaventure dont tu t'es bien tirée, et c'est tant mieux. Bien joué !

quant à ton interrogation ? les diplômes ? je ne la comprends pas trop.

Pour moi dans ton histoire, le documentaliste, selon ton récit, a peut-être été jaloux d'une proximité avec les élèves qu'il n'avait plus, et que tu avais su instaurer.

Etait-il aussi arc-bouté sur sa formation reconnue, c'est bien possible. Et chez lui, où tu lui volais la vedette ? possible aussi ?

Les comportements humains dans tous les secteurs et à l'Education nationale ne sont pas exempts de bassesses, ça ne me surprendrait pas.

rotko a écrit:

oui, j'ai vu et lu, comme beaucoup de grains, mais que veux-tu qu'on en dise ?
tu as eu une mesaventure dont tu t'es bien tirée, et c'est tant mieux. Bien joué !

quant à ton interrogation ? les diplômes ? je ne la comprends pas trop.

Pour moi dans ton histoire, le documentaliste, selon ton récit, a peut-être été jaloux d'une proximité avec les élèves qu'il n'avait plus, et que tu avais su instaurer.

Etait-il aussi arc-bouté sur sa formation reconnue, c'est bien possible. Et chez lui, où tu lui volais la vedette ? possible aussi ?

Les comportements humains dans tous les secteurs et à l'Education nationale ne sont pas exempts de bassesses, ça ne me surprendrait pas.

il y a de ça mais pas que ..je dédoublais des classes en cours de français avec certains profs pour de la lecture et de la grammaire ...ceux-ci se vantaient de leurs augmentations de paye et moi j'étais en CES ou je ne sais même plus le nom qu'on y donnait à cette époque ..mais à leur différence j'étais contente de faire du bien aux élèves et de les croiser dans la rue et qu'ils se plient en 4 pour m'aider
j'ai connu en tant que mère, représentante de parents et quasi enseignantes sans diplômes mais bien exploitée des conduites vraiment inacceptables de la part d'enseignants qualifiés pourtant d'exceptionnels


mais oui je suis d'accord j'aurais du fermer ma bouche et laisser ce discours à ceux qui s'y connaissent ...ça ne changera pas demain la vieille la chasse gardée
désoléee

non, il faut dire ce qu'on sur le coeur, et dans les associations, on trouve les mêmes problèmes entre bénévoles et salariés titulaires.

Tiens, cette semaine dans Le Point, un article intéressant sur l'école Hattemer que je ne connaissais pas. Je savais que les grandes écoles privées qui forment les têtes blondes de nos élites n'avaient qu'à respecter vaguement les programmes de l'EN mais je ne savais pas qu'à côté des grands noms connus existait cette école là.

Voilà ce qu'en dit Wikipédia:

Citation :

À la fin du dix-neuvième siècle, Rose Hattemer, préceptrice venue d’Alsace, enseigne à Paris le français aux jeunes enfants qui lui sont confiés. Préceptrice dans plusieurs familles, son succès n’a d’égal que sa renommée et Mademoiselle Hattemer est amenée à enseigner chez elle à des groupes d’enfants. Sa pédagogie : établir un programme pour chaque enfant et faire travailler son intelligence plutôt que sa mémoire.

Elle affine sa méthode, écrit ses recueils et répartit sur plusieurs années complémentaires l’apprentissage de la grammaire et du calcul. Ayant pris l’habitude de donner des consignes à certaines familles qui poursuivaient l’instruction à la maison ou qui partaient pour les colonies, elle a développé le premier cours par correspondance créé en France.

Le succès venant, des locaux sont recherchés dans Paris pour héberger les cours. Elle s’installe rue Clapeyron, dans le 8e arrondissement de Paris : c'est le premier Cours Hattemer, créé en 1885. Mais le nombre d’élèves est tel que finalement, en 1935, un bâtiment de cinq étages est spécialement construit, avec restaurant scolaire, salle de sport et cour de récréation. Il s'agit de l'immeuble de la rue de Londres que l’établissement occupe depuis sa construction.
Des classes secondaires sont ensuite ouvertes. Des professeurs sont recrutés et perpétuent la Méthode.

Prenant en compte les heures nécessaires au travail de l’instrument pour certains et à l’entraînement sportif pour d’autres, le Cours Hattemer a inventé les horaires aménagés, repris depuis par de nombreux établissements.

La méthode Hattemer

La méthode Hattemer novatrice s’avère aussi très traditionnelle. Ainsi depuis plus de 125 ans d’existence, l’établissement pratique toujours les interrogations sur le vocabulaire accompagnées de dictées ad hoc mais aussi le calcul mental. Hattemer a gardé la méthode syllabique pour la lecture et ne pratique pas la méthode globale. En français les enfants apprennent avec force la grammaire et la conjugaison (même le subjonctif). Les exigences sont très fortes vis à vis de l’usage indispensable de l’écriture et de la pratique des mathématiques.

Chaque semaine se présente le fameux « Grand Cours » : émaillé d’interrogations, de vérifications du programme, le « Grand Cours » est accessible aux parents qui peuvent alors apprécier les acquis des enfants et rester informés des objectifs hebdomadaires de la classe.

La méthode Hattemer permet de suivre pas à pas, semaine par semaine la progression des apprentissages : les parents sont ainsi informés chaque semaine du travail de leurs enfants. L'établissement pratique toujours les classements et célèbre chaque fin d’année scolaire la distribution de prix, tout comme les collèges et universités américaines.

Dans le secondaire Hattemer permet de débuter facultativement jusqu’à trois langues en 6e dont deux vivantes. Le latin est facultatif dès la 7e
L’anglais est pratiqué dès la Maternelle et par 100% des enfants en 6e Exception faite de Hatttemer à distance qui a vu l'anglais arriver en trombe en 2012


Langues enseignées

De la 6e à la 5e Une ou deux LV1 possibles entre Anglais, Chinois et Allemand - 3 heures 30 / semaine.
En 4e Choix d'une LV2 entre Espagnol, Italien, Russe - 3 heures par semaine. Préparation aux examens de Cambridge en 3e
En Terminale 2 langues possibles entre 2 heures / semaine et 4 heures semaines. Choix de la "spécialité" pour la Terminale - 2 heures / semaine. Choix possible d'une option langue pour la Terminale - 2 heures / semaine.

Latin obligatoire en 6e
Anglais (introduction dès la maternelle)
Allemand
Italien
Espagnol
Russe
Chinois

Et parmi leurs anciens élèves: (même source)

Citation :

Karim Aga Khan IV
Brigitte Bardot
Pierre de Boisdeffre
Alain Calmat
Claude Cheysson
Jean-François Chiappe
Jacques Chirac
Bruno Cremer
Bảo Đại
Étienne Dailly
Bernard Debré
Jean-Louis Debré
Christophe Dechavanne
Patrick Dewaere
Françoise Dorin
Chantal Dupille
Olivier Fouquet
Dominique Frémy
Jacques Friedel
Bernard Gavoty
Michel Habib-Deloncle
Anne-Sophie de Kristoffy
Jacques de Lacretelle
Jacques Laffite
Robert Louis-Dreyfus
Stéphanie de Monaco
Christine Ockrent
Jean d'Ormesson
Pierre Petit (compositeur)
Michel Polnareff
Michel Poniatowski
Yann Queffélec
François Rachline
Rainier III de Monaco
Vivien Rolland
Édouard de Rothschild
Françoise Sagan
Véronique Sanson
Jean-Paul Sartre
Michel Seydoux
Anne Sinclair

intéressant Merwyn mais j'apprécierais que tu répondes toi sans te retrancher derrière wiki ou autre ....tu es intelligent et ça me gêne à force et limite si je ne te trouve pas hors sujet

J'en ai déjà parlé Natalia et proposé des solutions mais bon... Tant que je ne serai pas Ministre de l'EN, ça ne va certainement pas bouger...

Je vote pour toi

Natalia a écrit:

Je vote pour toi

pas moi, c'est interdit de rire, sauf sous cape.

Je suis pour un rire franc et massif !

Merci Natalia

Bon après, ce ne sont pas les citoyens qui décident mais le Premier Ministre qui lui même est nommé par le Président.

Petite parenthèse:

Le suffrage universel est seule source de pouvoir et de légitimité (dixit loi de légalité constitutionnelle du 3 juin 1958), de fait, tous nos ministres ne sont pas vraiment légitimes... seul le Président de la République l'est...
Imaginez que l'on élise notre 1er Ministre puis nos ministres (faudrait pour cela réviser la Constitution), on serait le premier pays à le faire.

Après, vous me direz, ils n'arrivent déjà pas à s'entendre quand ils se mettent d'accord au préalable entre eux sur leurs nominations alors si en plus, ils seraient élus...

Toutefois, un gouvernement de technocrates, sans ambition carriériste... élu par le peuple, ce serait tout de même une sacré expérience... et peut-être une très bonne expérience.

Citation :

ntéressant Merwyn mais j'apprécierais que tu répondes toi sans te retrancher derrière wiki ou autre ....tu es intelligent et ça me gêne à force et limite si je ne te trouve pas hors sujet

dit Natalia
pourquoi , tite Nat ???
Werwyn nous livre des infos, il n'est pas partisan de la pensée unique, lui ! je trouve très intéressant qu'il nous laisse penser ce que nous voulons ... je n'ai pas l'impression qu'il "se retranche" derrière Wiki ou autre .... Sommes-nous sur un forum où chacun est libre de penser ce qu'il veut, ou dans un endroit où "il est de bon ton" d'épouser les idées de quelques uns ?????

bah je n'ai rien contre wiki et encore moins contre Merwyn ( oui je vois que t'es d'humeur space lol ) je préfère quand c'est Merwyn qui s'exprime tout simplement

Encore heureux que tu n'aies rien contre Merwyn ! je suis tombée dans mon coffre à jouets, et je cherche mes gants de boxe ! Besta n'est pas levé, j'espère ? parce que là, je ne fais pas le poids

Ysandre a écrit:

Encore heureux que tu n'aies rien contre Merwyn ! je suis tombée dans mon coffre à jouets, et je cherche mes gants de boxe ! Besta n'est pas levé, j'espère ? parce que là, je ne fais pas le poids

va faire un tour sur le fil de la musique ça adoucit

Nan ! j'ai pas envie ! Na ! je ronronne de mauvaise foi !!!!!
tite Nat

le lycée Edmond-Rostand, à Saint-Ouen-l’Aumône dans le Val-d’Oise demande aux élèves de signer une lettre de démission en blanc.

Elle servira par la suite à se débarrasser des élèves médiocres ou turbulents pour conserver de bons taux de réussite aux examens, et faire régner l’ordre dans l’établissement.

tout l'article.

C'est du n'importe quoi!! Qui a le droit de s'ériger en juge?

Sapho a écrit:

C'est du n'importe quoi!! Qui a le droit de s'ériger en juge?

et pour aider les jeunes en difficultés scolaires, je cherche l'intérêt à part leur dire clairement que c'est des buses et qu'ils doivent sortir du système...

L'interêt de cette pratique locale, inconnue de l'académie, paraît-il, était de "tenir" les élèves, et de s'en débarrasser promptement sans avoir recours aux procédures administratives tels que rapports et conseils de discipline. Vite fait et sans remous !

On pourrait adopter ce système dans les entreprises pour faciliter les licenciements, éviter de payer des indemnités, tous ces tracas qui font perdre du temps et de l'argent...

Garder les bons éléments...c'est sûr, c'est plus simple . Franchement, les élèves en difficulté, je les trouve généralement "intéressants", j'ai envie de les aider, là ça m'a fait plaisir de voir que certains ont lu le livre que j'avais demandé, que beaucoup l'avaient aimé et s'étaient investi lors du devoir. Après évidemment, il en reste encore qui ne font rien et n'y mettent pas du leur, mais leur demander une lettre de démission alors que certains n'ont pas chez eux un climat déjà propice au travail, je trouve ça horrible.

D'accord avec toi, Marie kiss la joue. Les élèves en difficulté sont souvent intéressants, comme tu dis, attachants... Même ceux qui ne font rien et n'y mettent pas du leur, pour reprendre ton expression, sont bien souvent des enfants à la dérive pour toutes sortes de raisons et s'occuper d'eux peut apporter beaucoup à eux ET à leurs enseigants ; reste bien sûr qu'un professeur ne peut pas tout et qu'il lui faudrait davantage de temps et un soutien des diverses instances concernées. Je crois aussi qu'un certain nombre de profs ne se sentent pas "faits pour ça" après plusieurs années d'études et le bagage acquis dans leur(s) discipline(s), ce que je peux comprendre ; mais d'autres acceptent de s'impliquer dans ce genre de travail, souvent ingrat mais qui peut être si gratifiant.
Je suis horrifiée, scandalisée par la pratique mise en oeuvre à Saint-Ouen-L'Aumône (où j'ai débuté ma carrière ) et trouve qu'elle doit être dénoncée haut et fort.

l'ennui des élèves dès la sixième.

Citation :

je constate que leur motivation, leur curiosité, encore vives en début d’année, faiblit au fil des semaines. En un mot, ils s’ennuient.

Le haut degré d’abstraction des programmes officiels, hérité de la formation exclusivement universitaire et disciplinaire des enseignants – c’est particulièrement le cas de l’histoire-géographie – vient renforcer le désintérêt, la faible appétence des élèves, observables dès les premières semaines de collège.

l'article.