dans l'Education Nationale ...

nicyrle a écrit:

Je trouve cette charte de la laicité claire, précise et importante à mettre en application dans nos établissements scolaires. Je remarque tout particulièrement les articles 12 et 13.
Comme toi, rotko, je m'interroge sur le devenir de cette charte dans les établissements privés qui reçoivent des financements de la république !

la réponse est dans le Figaro

Citation :

charte de la laïcité désormais affichée dans les écoles et établissements secondaires publics, le secrétaire général de l'enseignement catholique a tenu à rappeler que le document ne s'appliquait pas à l'enseignement catholique. «La laïcité républicaine, nous y adhérons pleinement. En revanche, la laïcité des établissements, nous ne pouvons y souscrire»,

l'article

Réponse claire et nette en effet !
Il y aurait là matière à discussion pour ne pas dire remise en question totale du financement par l'état d'établissements qui prétendent, en somme, bénéficier de dérogations qui les arrangent !

Marion, une adolescente de 13 ans, s’est suicidée en février dernier après avoir subi des harcèlements dans l’enceinte de son collège. Les parents, après deux plaintes, ont décidé, ce jeudi, de déposer une nouvelle plainte avec constitution de partie civile afin qu'un juge enquête.

La plainte déposée ce jeudi au tribunal de grande instance de Paris pour "violence", "menaces de mort", "provocation au suicide", "homicide involontaire" et "non-assistance à personne en danger" par les parents de Marion, scolarisée au collège Jean-Monnet à Briis-sous-Forges (Essonne), est "une démarche pour les autres enfants et pour faire face au silence de l'Éducation nationale" explique Nora Fraisse, la mère de l’adolescente au micro d'Europe 1.

"Elle était attendue le lendemain au collège par les harceleurs pour lui faire la peau"

"Nous demandons la nomination d'un juge d'instruction pour faire toute la lumière sur ce qui s'est passé", précise-t-elle. "Nous avons, du fait de notre enquête personnelle, trouvé des preuves accablantes contre le collège, démontrant un grave dysfonctionnement. Nous portons également plainte contre les élèves qui sont nommés dans la lettre d'adieux de Marion" ajoute la mère.

Marion, la vieille de son suicide, avait écrit une lettre : "elle disait que sa vie a dérapé, a basculé. Personne ne l'a compris. Elle décrit les principales insultes, les principales menaces. Elle donne les noms des principaux harceleurs. Elle garde cette douceur et cette sensibilité qui la caractérisaient. Elle trouve les mots justes, les mots doux, malgré sa souffrance. Et elle nous dit adieu. Et elle remercie, elle dit : "Merci pour ceux qui m'aimaient pour ce que je suis et non pas ce que je ne suis pas", témoigne Nora Fraisse.

Le jour de son acte désespéré, l’adolescente a été violentée dans son collège. Elle a alors appelé ses parents, Marion disait vouloir rentrer chez elle. "Elle était attendue le lendemain au collège par les harceleurs. Pour lui faire la peau", affirme sa mère.

D'autres collégiens victimes de ces harceleurs

La mort de Marion n’a pas pour autant stoppé les harceleurs du collège. Nora Fraisse évoque le cas d'"une jeune fille, qui a été prise à partie à plusieurs reprises, qui a été bloquée dans les vestiaires également, avec un briquet et un déodorant en lui disant: ‘on va faire de toi un chalumeau'". "On espère que Marion ne sera pas morte pour rien et que son cas permettra à d'autres parents et aux institutions de prendre conscience qu'il se passe des choses très graves au sein de nos établissements scolaires", déclare la mère de Marion.

Les parents, qui avaient déjà déposé deux plaintes à la gendarmerie puis auprès du parquet d’Evry, ont décidé de saisir le tribunal d’instance de Paris afin "que chacun soit face à ses responsabilités". Les parents demandent des vraies sanctions pour ces harceleurs. "Ceux de Marion sont connus du collège et agissent en toute impunité", rappelle Nora Fraisse.

Des manquements de l'Education nationale

Selon leur avocat, Me Père, une double faute a été commise par l'administration dans cette affaire: "la première, d'ordre pénal, tient aux manquements de l'Education nationale à ses obligations de surveillance dans le collège. La seconde faute est morale car l'Éducation nationale nous oppose depuis le drame un silence dédaigneux".

"Je dis aux harceleurs : ce que vous avez fait est intolérable, inadmissible, inexcusable. Ça doit être sanctionné de manière très sévère. Il n'y a pas d'excuse de minorité. Quand on a 14 ans, que délibérément on pousse quelqu'un au suicide, on l'anéantit, on lui fait perdre l'estime de soi, et bien on se met face à ses responsabilités", dénonce la mère de Marion.

"Je peux vous dire aujourd'hui : 9 mois après le décès de Marion, aucun enseignant n'a pris contact avec nous. Aucun n'a donné un mot de condoléances", témoigne Nora Fraisse avant d’ajouter : "je dis aux enfants qui nous écoutent : si vous avez peur, dites-le. Si vous ne voulez plus aller à l'école, n'y allez plus ! Il vaut mieux rater une année d'école que rater sa vie".

Un problème grave, souvent sous-estimé, et qui ne prend pas toujours, heureusement, des tours aussi tragiques.

Chacun doit y veiller, les parents aussi, plus proches de leur enfant, ils auront soin d'observer les réactions de leur enfant partant àl'école....cf. le fil harcèlement

les petits enfants ne sont plus  ce qu'il étaient ...

Mardi matin, les parents d'élèves ont découvert que 8 instituteurs refusaient de faire cours. La cause? Ils se déclarent terrorisés par les enfants!

Le personnel enseignant s'est mis en arrêt maladie, invoquant un "choc psychologique". En effet un groupe d'élève se révèle incontrôlable depuis la rentrée, frappant leurs petits camarades, crachant sur leur professeurs et proférant des insultes à longueur de journée. Les instituteurs estiment que les punitions n'ont absolument aucun effet sur eux.
 
qui c'est le maître, ici ?

Mon médecin Bruxellois me racontait qu'une institutrice avait été tabassée et finissait avec une jambe cassée alors qu'une partie de sa classe (équivalent des CE2 ou CM1) en plein cours en avait décidé ainsi.

Alors oui, le métier de professeur devient de plus en plus dangereux, de plus en plus tôt.

Avant on pouvait dire qu'en étant en primaire, on était tranquille par rapport à toute la violence du secondaire mais c'est de moins en moins le cas.

Toutefois, il ne faut pas généraliser, il y a des instituteurs qui passent toute leur carrière sans jamais se prendre de coups volontaires... Dans le secondaire, je ne l'affirmerais pas.


La faute à qui ?

Les valeurs de la société, sans doute. La figure du professeur rabaissée sans doute aussi. La violence même des parents, encore plus vrai. Je vous avais peut-être déjà parlé d'une de mes anciennes collègues qui avait donné une punition à un élève et qui, lors de la réunion parents-professeur, avait eu droit au couteau sous la gorge de la part du père.
Père qui d'ailleurs n'a rien eu, étant déjà poursuivi pour des affaires plus graves et plus ou moins protégé par les services sociaux.

Enseigner aujourd'hui dans le secondaire est un métier où on peut avoir de la chance et passer sa carrière sans heurt mais si on n'a vraiment pas de chance, ça peut très très mal se dérouler. J'admire d'autant plus les femmes qui tiennent dans les classes difficiles.

"Lorsque les pères s'habituent à laisser faire les enfants, Lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles, Lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, Lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu’ils ne reconnaissent plus, au-dessus d’eux, l’autorité de rien et de personne, alors, c’est là, en toute beauté, et en toute jeunesse, Le début de la tyrannie."
Platon, la république.

Demain, ces même élèves qui tyrannisent leurs camarade ferons la société, ferons la lois, et alors...
Pour ma part il me semble que cela a déjà débuté.
J'ai lu dans ce forum qu'aujourd'hui 50 000 personnes vivaient en marge. Lorsque l'on sait que l'espérance de vie d'un sdf est de quatre ans en moyenne (Didier daenick, les naufragé de declaux collection terre humaine), on peut dire que 50 000 personnes sont a ce jour en danger de mort en France. Et que fait l'état, ben rien. Pire les types se tirent avec des comptes en suisses (alors qu"une partie du peuple agonise), pratique si courante que cela fait partie du paysage audiovisuel, et ne choque plus personne, à tel point qu'un ministre attrapé la main dans le sac estime qu'il est en droit de continuer la politique !
Qu'une femme se blesse aux ailes et traine dans la rue en ville. Elle a toute les chances d'être alpagué et "éduqué" par les plus sordides réseaux, mise sur le trottoir, battue, violé...sans qu'aucun de nous ne réagisse.
Et l'horreur ne s’arrête malheureusement pas ici. Un rein, un foie cela coute une fortune. Un film est sortie il n'y a pas si longtemps qui traitait de ce problème en angleterre (audrey tatou y jouer je crois). Angleterre, l'éldorado des migrants, de ceux qui n'existent déjà pas. Un polar en parle en connaissance de cause (13h de don meyer), là c'est en afrique du sud. Le monde diplomatique alerter déjà l’opinion il y 20 ans pour de tel pratique en Italie.

Est-ce cela une république ? Si l’individu met un genoux à terre, c'est la curée, il est dépecé. Alors il n'est pas étonnant que l'école reflète ces problèmes sociaux. Je ne jette pas la pierre aux enseignants, et suis bien content de n'être pas à leurs place. Un personnage de réquiem des innocents de calaferté, le prof qui n'a qu'un bras me reste en mémoire, j'ai un immense respect pour ceux qui n'abdique pas, et cherche désespérément à semer quelques dérisoires graines dans le terreau de l’enfance. Mais il me semble qu'il y a un abysse entre l'idéal afficher et le réel social.
L'école n'est pas responsable de tout. Un proverbe africain reflète ma pensée : "Pour éduquer un enfant, les parents ne suffisent pas, il faut tout un village", quand on voit l'état du village il est permis de douter.
Et pendant ce temps le peuple lutte ardument, il suffit de l'entendre gueuler "allez l'OM" pour deviner la couleur du futur.

le moral n'est pas au beau fixe ! mais on ne juge pas la SNCF sur les accidents de train/

Je crois n'avoir pas choisi un bon exemple   

heu.... non !  

le Figaro l'annonce, c'est officiel

Ce calendrier scolaire des trois prochaines années, rejeté pour diverses raisons par la communauté éducative lors d'un vote consultatif la semaine dernière, a été publié vendredi au Journal officiel.

En 2014, la rentrée des enseignants aura lieu le vendredi 29 août et l'année suivante, élèves et profs rentreront avant le 1er septembre.

Dans les faits, cela modifie d'un à deux jours la rentrée par rapport aux années précédentes. Une conséquence logique de l'allongement des vacances de la Toussaint. Une pétition a été lancée début janvier par plusieurs syndicats contre cette rentrée précoce