Ambrose Bierce

pour Esperluette: Tu n'as rien à me remercier, je le fais avec amour et j'aime partager même un chocolat!! que dire d'une lecture que j'aime, et que je vois appréciée.

L'hallucination de Staley Fleming.

je l'ai, une petite nouvelle de 3 pages (29 à 32), avec une chute finale. Je l'envoie à qui me la demande par MP.

Amadak a écrit:

pour Esperluette: Tu n'as rien à me remercier, je le fais avec amour et j'aime partager même un chocolat!! que dire d'une lecture que j'aime, et que je vois appréciée.

Pour Amadak.

j'ai tous ceux-ci

1-L'hallucination de Staley Fleming.
2-Le secret du ravin de Macarger
3.Ce qui se passa sur le pont OWLCreek
4-Le tombeau sans fond
5- L'hypnotiseur
6-Huile de chien

et pour le reste, j'ai des pistes..

On attend!

je m'approche

Courage mon brave

on se moque moque moque ?

bierce raconte des histoires horriblement cruelles

Spoiler:

rotko a écrit:

on se moque moque moque ?

Du tout

bierce raconte des histoires horriblement cruelles

Spoiler:

Je joue

pour Rotko, j'ai tous les contes en espagnol, mais j'accepte volontiers ton envoi en français
merci d'avance

J'ai lu L'hallucination de Staley Fleming, texte aimablement envoyé par Rotko. Si d'autres Grains se sont intéressés à cette courte nouvelle, peut-être pourrait-on en parler ? A moins que vous ne préfériez attendre un peu ?

pour Esperluette:
Bierce écrit des conte cruels, il n'est pas le seul à en écrire, je cite au hasard Auguste Villiers de l'Isle Adam, et les conte cruels de mon auteur Argentin favori Abelardo Castillo. Si tu veux lire un des plus cruels, je te recommande de lire "Patron" sur GDS.
moi j'adore ces contes qui ne laissent pas dormir!!

Pour Nycirle, attendons un peu, j'aimerais avoir les contes en français, une idée me creuse la tête : puisque en français vous n'avez pas "ce qui se passa sur le pont Owl Creek, où l' on montre certaine similitude avec celui de Cortazar " la nuit face au ciel" je ferai la tentative de le traduire; mais cela me prendra du temps, sans oser me comparer à Markowich, je suis d'accord que pour qu'une traduction soit parfate il faut laisser passer du temps, à macérer et faire et refaire
J'espere la faire un jour, sans date fixe

Pour Rotko, cher ami : pourrais-tu envoyer un autre, "huile Chien" ou celui que tu veuX, maintenant tu es très occupé, mais un jour quelconque.

Amadak a écrit:

pour Esperluette:
Bierce écrit des conte cruels, il n'est pas le seul à en écrire, je cite au hasard Auguste Villiers de l'Isle Adam, et les conte cruels de mon auteur Argentin favori Abelardo Castillo. Si tu veux lire un des plus cruels, je te recommande de lire "Patron" sur GDS.
moi j'adore ces contes qui ne laissent pas dormir!!

Amadak,
Je connais et j'apprécie beaucoup Villiers de l'Isle Adam. Par contre, je ne connais pas cet auteur argentin que je vais découvrir grâce à toi! Courageuse Amadak, je lirai avec ravissement ta traduction du texte de Bierce.

@ Nicyrle, dans la mesure de mes disponibiltés, j'essaierai de participer à cet échange avec plaisir.
A bientôt.

Amadak, ta proposition de traduction pour nous est d'une grande générosité mais cela ne m'étonne pas de toi
Esperluette et moi attendrons un peu pour parler avec toi de Bierce, ce sera un plaisir

Amadak a écrit:

pourrais-tu envoyer un autre, "huile de Chien"

Bien sûr, c'est une nouvelle courte, pas plus longue que l'hallucination de Staley Flaming dont on peut dès maintenant parler

C'est une nouvelle qui pose des questions : au début on se demande si Flaming est bien sain d'esprit, puisqu'il semble faire appel à un docteur, que ses rêves ne survivent pas à son réveil, ie à la position assise sur son lit.

D'autre part on s'étonne qu'il ne se souvienne pas précisément de la mort de Atwell Barton. Si le médecin décrypte son hallucination, n'est-ce pas que Flaming est en traitement et que la mort d'Atwell Barton fait partie intégrante de ses soucis etc..

On a donc des interrogations sur Flaming, mais aussi sur ce qui lui arrive ensuite : avait-il prévu "l'accident" ? Le medecin est-il fiable, lui qui, par sa lecture d'"une âme" survivant à la chair, ouvre la voie à une vengeance du chien ?

L'histoire est incompréhensible, sauf si on privilégie la piste fantastique, qui, il est vrai , n'est que suggérée...

- qu'en pensez-vous ?

- qui veut l'huile de chien ? Mp dans ma boîte.

Rotko, pour moi c'est la vengeance du chien. Certes il s'agit du fantastique, je m'habitue à lire ce genre; Mais il a des contes où plane un humour sarcastique. On appelle Bierce l'amer.

pour Esperluette, si tu me fais l'honneur de lire Abelardo Castillo, le conte "Patron" est très long, merveilleux, mais je te conseille un autre "conte de Noel" les deux inédits en français. On le compare à Poe, il est contemporain de Sábato Cortazar, et ses contes nous laissent cloués et fascinés, sans haleine
lire le candélabre d'argent

lire aussi patron

Nestor : ces deux contes sont traduits par Amadak

Citation :

qui veut l'huile de chien ? Mp dans ma boîte.

Amadak a écrit:

des contes où plane un humour sarcastique. On appelle Bierce l'amer.

oui, c'est de l'humour noir ! mais on est prévenu dès le début

Pour moi, L’hallucination de Staley Flaming est clairement une nouvelle fantastique, dans la mesure où le lecteur se demande jusqu’au bout si ce qu’on lui raconte peut avoir une explication logique ou si le surnaturel a fait intrusion de sorte que le mystère va rester total. Des indices ambigus, habilement semés tout au long du récit, me paraissent le confirmer : « Il ne s’agit pas d’un vrai chien » dit Staley dès le début. Plus loin on apprend que c’est son propre chien qui a découvert Barton puis est mort de faim sur sa tombe. Aussitôt après les protagonistes entendent « le long hurlement plaintif d’un chien » et le narrateur observe : « Nous ne connaissons pas l’inexorable loi qui règle les coïncidences ». L’âme, après avoir quitté le corps, « vit comme une chose à part », selon le livre lu par le médecin pendant la nuit. Haley meurt d’une morsure d’animal à la gorge ; pourtant, la chambre était fermée à clef et il n’y a aucun animal dans la pièce.
Staley cherche auprès du médecin une explication rationnelle et manifeste clairement son angoisse : le mélange des deux est typique, là encore, du genre fantastique. Le lecteur se laisse « prendre » lui aussi et c’est, pour moi, ce qui fait la saveur de cette histoire, bien construite, sans recherche d’effets et sans mots inutiles.

Amadak, j'avais commencé à lire Patron ; je vais reprendre cette nouvelle moi aussi et ne pas manquer de m'intéresser au Candélabre d'argent.

Amadak a écrit:

pour Esperluette, si tu me fais l'honneur de lire Abelardo Castillo, le conte "Patron" est très long, merveilleux, mais je te conseille un autre "conte de Noel" les deux inédits en français. On le compare à Poe, il est contemporain de Sábato Cortazar, et ses contes nous laissent cloués et fascinés, sans haleine
lire le candélabre d'argent

lire aussi patron

Nestor : ces deux contes sont traduits par Amadak

Promis Amadak, dès que j'ai un peu de temps, je lis le conte "Patron" d'Abelardo Castillo! Tu es terrible, en fait (j'apprécie aussi beaucoup Poe!). Il va falloir que j'arrête de venir ici où les tentations aux mille tentacules s'immiscent dans ma faible cervelle incapable de résister à toutes ces lectures affriolantes!

Esperluette: je ne me souviens pas si le conte de Abelardo Castillo, porte le titre de "le candélabre d'argent ou "conte de Noël. tu vas trouver les bas fonds de Buenos Aires, tandis que "patron" se passe à la province. Deux regards différents sur l'Argentine.

Amadak a écrit:

Esperluette: je ne me souviens pas si le conte de Abelardo Castillo, porte le titre de "le candélabre d'argent ou "conte de Noël. tu vas trouver les bas fonds de Buenos Aires, tandis que "patron" se passe à la province. Deux regards différents sur l'Argentine.

Amadak, merci pour ces conseils de lecture! Je ne manquerai pas de les lire et de donner mon avis!

nicyrle a écrit:

Pour moi, L’hallucination de Staley Flaming est clairement une nouvelle fantastique, dans la mesure où le lecteur se demande jusqu’au bout si ce qu’on lui raconte peut avoir une explication logique ou si le surnaturel a fait intrusion de sorte que le mystère va rester total.

Si on veut, car Bierce balise bien notre itinéraire dans une seule direction. On est tenu de suivre l'interprétation qu'il privilégie.

Dans huile de chien, aucune hésitation, c'est l'humour noir de bout en bout !!