Anthologie des auteurs oubliés

Oui, j'ai vu ça^^
J'aime aprticulièrement le roman de Durtal, avec là-bas, en route, la cathédrale et l'oblat.

J'ai commencé mon recensement:
John KNITTEL "Un voyageur dans la nuit", Via Mala, Terra Magna etc....

Nikos KAZANTZAKI grec, " Le christ recrucifié" "La dernière tentation" citation:
"De ce garçon le nom est écrit dans la neige
" Le soleil l'a fait fondre et l'eau l'a emporté"
Paul VIALAR "Cinq hommes de ce monde"
Les vies parallèles de Francis, Fritz, Yvan, William et John pendant la dernière guerre.....

Il y en a tant encore!.....

Huysmans, un auteur majeur....

Il a bercé mon adolescence, j'ai toute son oeuvre, que je vais relire d'ailleurs...

merci de me l'avoir rappelé

Qui lit encore Paul Morand ?

Et pourtant.....

Diplomate, Romancier(l'homme pressé), Essayiste,Novelliste( ouvert la nuit; Milady ...)auteur dramatique , Poète...

Un écrivain complet, pas vieilli, au style agréable et à la langue très pure, avec des sujets pas usés....

Que demander de plus ?

Les "Hussards" l'admiraient beaucoup et s'en sont réclamés....

Céline l'a pillé dans les passages sur New York dans le Voyage
. jamais lu Morand

Fais le à la première occasion

Aristarque a écrit:

Nikos KAZANTZAKI grec, " Le christ recrucifié" "La dernière tentation"

A lire de cet auteur sa "Lettre au Greco". Il s'agit de son autobiographie. On y découvre comment son oeuvre et sa vie sont intimement liées en un parcours spirituel d'une grande densité. A un niveau plus humain, il y relate sa rencontre avec Alexis Zorba (Zorba le Grec), personnage haut en couleurs.

323 p. Editeur : Kailash, Collection : Les exotiques,

Citation :

actuellement indisponible

cette fiche sonne comme une oraison funèbre, avec la touche d'ironie donnée par la collection !

j'ai entendu parler de cet écrivain, déjà démodé du temps de deux générations précédentes. Que réprésentait-il ? l'aventure coloniale ?

D'où ma surprise à le retrouver cité par patrick Deville dans Kampuchéa.

C'est vrai que dans son récit, Deville fait intervenir des figures des mythomanes, des magalomanes, des monomanes, des opiomanes, dont le fameux Malraux de la voie Royale.

Avec la hauteur de vue qui caractérise Kampuchea, inséparable d'une ironie mordante et désabusée, on est aussi dans la lignée d'un regard sur la condition humaine.

Bref, il y a deux fils, celui-ci, des auteurs oubliés et celui des auteurs encore absents sur GDS*.

le premier serait un Purgatoire, et l'autre, la rehabilitation programmée, ou vue comme méritée ?

Prix Goncourt 1905
Académie française 1935

Sic transit gloria mundi ....

Le nom me disait quelque chose, je pensais avoir lu un de ses ouvrages mais rien dans la liste (wiki) n'éveille d'écho dans ma mémoire.

Ou bien c'est du gatisme,ou Alz, ou ça ne m'a vraiment pas frappée

merci de ce post. Il est intéressant de penser à des auteurs oubliés. Dans un de mes posts j'ai parlé de vassili grossman qui est oublié et qui meriterait plus de commentaires.

je ne le crois pas du tout oublié, il est cité frequemment par des connaisseurs, qui apparemment boudent les forums au profit des émissions littéraires .

il est cité par les connaisseurs mais un auteur connu, l'est du grand public pas d'une poignée de lettrés. Un auteur oublié est un auteur qui n'a plus de lisibilité dans les librairies fréquentées par tout le monde.

Ma critique : L'amour qui unit l'Américain Allen à Josui, jolie japonaise, survivra-t-il au déracinement de la jeune femme ? Le milieu familial d'Allen est à sa façon aussi conventionnel que celui de Josui. Aucun d'eux n'aura le courage de s'en affranchir. Josui repartirapr le Japon. Mais Josui a mis au monde un enfant merveilleux qu'Allen ne connaîtra jamais, la "fleur cachée". L'enfant, par le seul fait de son existence, condmane le racisme du père de Josui comme celui de la mère d'Allen.
Dans ce roman, Pearl Buck pose en termes très émouvants le problème des mariages mixtes et des "sang-mêlés".

bonsoir,
Des auteurs plus ou moins oubliés,les noms de DARIEN Georges le voleur,avec une préface de BRETON andré,je cite de mémoire:
"je fais un sale boulot,mais j'ai une excuse je le fais salement" à lire et à relire.
un autre auteur oublié léon BLOY le pal et propos d'un entrepreneur de démolitions sont sensas! et quelle langue!
je m'en vais me pencher plus longuement sur ce sujet...

thealler a écrit:

bonsoir,
Des auteurs plus ou moins oubliés,les noms de DARIEN Georges le voleur,avec une préface de BRETON andré,je cite de mémoire:
"je fais un sale boulot,mais j'ai une excuse je le fais salement" à lire et à relire.
un autre auteur oublié léon BLOY le pal et propos d'un entrepreneur de démolitions sont sensas! et quelle langue!
je m'en vais me pencher plus longuement sur ce sujet...

deux auteurs que je ne connais pas, merci

J'ai découvert un auteur plus ou moins inconnu (du moins je n'en avais jamais entendu parler) en lisant les "Cahier du Grand Chemin" de Gracq. Il s'agit de Jean-René Huguenin. Gracq en parle avec un tel engouement ! Il l'a lu "d'une traite", et j'ai été tout de suite si enthousiaste que je suis allée le chercher à la FNAC. Il n'était en stock qu'au Châtelet, et dans aucune autre plus petite FNAC de Paris je n'ai pu le trouver. Pourtant, son roman La Côte Sauvage est vraiment une très belle lecture, et son journal est aussi admirable. J'ai trouvé ses phrases très élégantes, très légères.
Le fait qu'il soit encore vendu en proche prouve sans doute que malgré tout, son livre intéresse suffisamment de nouveaux lecteurs pour ne pas sombrer dans l'oubli.

Diagonale a écrit:

, son roman La Côte Sauvage est vraiment une très belle lecture, et son journal est aussi admirable.

tu fais bien de parler de lui, je ne l'ai pas lu, je sais seulement qu'il s'est donné la mort. un livre mythique.


171 p. points Seuil

Dans le décor paisible de la Bretagne des grandes vacances, un drame secret se joue entre un frère et une soeur. Soleil et brume, baignades et marches dans la lande ; la douceur du paysage contraste avec la brûlure des âmes à vif : les passions sont d'autant plus fortes qu'elles n'osent se dévoiler.

un grand merci pour l'avoir signalé !

rotko a écrit:

je sais seulement qu'il s'est donné la mort

Je crois qu'il s'agissait d'un accident de voiture survenu à ses 20 ans, ou dans ces eaux là, mais pas d'un suicide.

Diagonale a écrit:

Je crois qu'il s'agissait d'un accident de voiture survenu à ses 20 ans, ou dans ces eaux là, mais pas d'un suicide.

oui, tu as raison : mort accidentellement le 22 septembre 1962

Caroline Miller, Les Saisons et les Jours

Les Délices de Turquie de Jan Wolkers

Le Bâtard, premier roman d'Erskine Caldwell,

ces romans eurent leur période de célébrité. Belfond les réédite dans une nouvelle collection Belfond Vintage .

Caldwell n'a pas de fil sur GDS*, il le mériterait pourtant !

Romans Acides de René Fallet (Le cherche midi )


Dès ses premiers romans acides (Banlieue sud-est, La Fleur et la Souris, Pigalle) parus entre 1947 et 1949, Fallet a impressionné les écrivains de son époque par cet univers où l’on rit beaucoup avant que l’émotion ne nous submerge. Antoine Blondin, qui s’y connaissait, comparait « sa délicatesse de facture (…) à un fabricant de porcelaine dans un magasin d’éléphants », Alphonse Boudard avait cerné ses deux manières « la manière naturaliste et la manière intimiste » et Michel Audiard, éternel pudique, s’en tirait en le traitant de « saligaud touché par la grâce ».

Des hommages, il en reçut à la pelle, il obtint le Prix Interallié en 1964 pour Paris au mois d’août, le Prix de l’Humour pour Au Beau Rivage en 1970, le Prix Scarron pour Ersatz en 1974, le Prix Rabelais et le Prix RTL grand public pour La Soupe aux choux en 1980. Alors si vous avez aimé Jean Lefebvre dans un Idiot à Paris, Darry Cowl dans le Triporteur ou Jean Carmet dans La Soupe aux Choux, vous allez adorer ces romans, merveilles de fantaisie et de causticité, de romantisme et de désabusement.

Causeur.

Je me rappelle aussi L'Angevine de Fallet.

Je cite une litanie d'auteurs , dont certains pourraient-être reédités et connus des jeunes .

Certains effectivement ne correspondent plus à la couleur litteraire de notre époque mais ils ont marqué un moment de
l'écriture .

Je précise que je n'ai pas lu tous ces auteurs , s'il n'y a pas de titres à côté , ce sera le cas .

Gérard Delteil , Antoine Blondin , Jules Renard ( son Journal est paraît-il , une référence) , Jorge Luis Borgès , Albert Cohen ,

Louis Nucéra ( Le kiosque à musique) , Gilbert Cesbron , Robert Brasillach ( Comme le temps passe , Notre guerre , Virgile) .

Jorge Amado , Clara Malraux ( Nos vingt ans ) , Anne Philipe ( Je l'écoute respirer , Promenade à Xiam) , François Mauriac

Charles Juliet ( L'année de l'éveil ) ,.

Julien Green ( St François d'Assise , Correspondance avec Jacques Maritain ).

Julien Gracq , René Char , Yves Navarre , Marie Susini ( C'était cela notre amour ) , Elsa Triolet ( Le Monument ) , et Henri

Péruchot qui a fait de très bonnes biographies sur differents peintres .

Sont-ils si oubliés ? beaucoup ont leur fil sur GDS*

Pardon , je pense n'avoir pas bien compris , je croyais qu'il s'agissait d'auteurs mis à l'écart , dans le monde de l 'Edition

en général , n'étant pas forcément mentionné dans le Site .

Je lirai mieux la prochaine fois .

Bonne soirée à tous .