Jeune auteur, saisis ta chance !

Connaissez-vous des sites fiables et intéressants permettant à des ados de publier leurs textes en ligne ?

Nestor : je fusionne ce sujet initialement sur vos recherches avec jeune auteur saisis ta chance pour donner une portée plus générale à ce cas particulier.

'il s'agit de poésies ou de textes en prose ?

En général ces sites demandent une participation à l'appréciation des textes d'autrui et que les propres auteurs des textes soumis acceptent l'examen et les remarques d'autrui.

C'est pour une demoiselle de 12 ans, une âme de poétesse et de tragédienne qui demande à se retirer à la campagne, chez ses grands-parents pour pouvoir écrire ...
Ce n'est pas avec ses agitées de sœurs qu'elle peut avoir un avis éclairé sur son œuvre littéraire.

Je ne peux pas ne pas répondre sérieusement à sa demande

A mon sens, si elle écrit, elle lit aussi et aime des auteurs. Elle peut donc venir sur GDS* et mettre ses textes sur vos productions.

je pense qu'au départ des textes courts (le reste en spoiler) nous donneraient une idée de ses recherches. On n'assommera certainement pas une auteur de 12 ans, à supposer qu'elle veuille notre avis et nos encouragements, ce qui est finalement assez rare.

Si on regarde plusieurs auteurs qui ont posté dans vos productions, on voit qu'ils ne pensent qu'à deposer leurs textes, quittes à se conduire en autistes !

on a déjà signalé http://www.belle-poesie.com/ et http://www.vosecrits.com/.

A elle de faire son choix. Je conçois difficilement qu'on puisse écrire sans fréquenter de bons auteurs, mais c'est une idée personnelle.

on peut l'écouter et en discuter gentiment avec elle.

Bernique a écrit:

Connaissez-vous des sites fiables et intéressants permettant à des ados de publier leurs textes en ligne ?

Il me semble avoir vu quelques sites pas mal pour les écrits poétiques, et j'ai vu certains blogs, parfois, pas très souvent, de jolis textes, ou souffles.
Il y a peu de lecteurs.
Pourtant la plupart des blogs d'ados sont remplis de phrases repiquées, mal copiées, rabâchées, souvent mal écrites, un peu poétique, il faudrait créer plein d'ateliers d'écriture, ils aiment jouer avec ces phrases poétiques donc ...

Je trouve ça assez joli, l'image de cette jeune fille :

Citation :

C'est pour une demoiselle de 12 ans, une âme de poétesse et de tragédienne qui demande à se retirer à la campagne, chez ses grands-parents pour pouvoir écrire ...

C'est touchant.
Que veut-elle ? être lu ? partagé ? un blog peut être utile et un premier pas.

Je connais des personnes qui baignent dans la poésie, un site ici, elle peut proposer ses textes par là, je pense qu'il serait judicieux de dire son âge, j'ai connu beaucoup de jeunes écrivains (pas aussi jeunes mais 17ans) chez eux. Ils font une sélection certes, mais cela dépend, si tu as lu ses poèmes et qu'ils ont un petit quelque chose, chez eux l'âge ne sera pas mal jugé, ils pourront l'encourager, la conseiller.

Merci pour vos adresses.

En ce qui concerne les lectures de la demoiselle, je ne me fais aucun souci : dernière visite à la famille, j'ai eu droit à une mise en scène très personnelle du "Bateau ivre" et actuellement, c'est Shakespeare qui la passionne (avec un peu d'aide quand même) !
Ce que je ne veux pas faire, c'est l'envoyer vers un site qui reproduirait des textes qui "ne sont pas de son âge". Soit, a priori, Shakespeare, ce n'est pas vraiment de son âge, mais, c'est hautement recommandable. Même si je sais que ses parents jetteront un coup d'œil sur le site en question, je ne veux pas qu'elle risque de se retrouver en face d'un affreux quelconque.

Je pense aussi que ce qu'elle cherche c'est à entrer en contact avec des ados de son âge ; même si je sais avec quel soin vous lui répondriez ça ressemblerait trop au regard parental.
Elle veut avoir des avis bien sûr, mais je suis sûre qu'elle prendrait très au sérieux son rôle de conseillère en écriture

Des forums existent et proposent même des "tuteurs" : je n'ai pas creusé la question, mais la langue courante n'est pas toujours irréprochable.

C'est la difficulté.

Un livre-atelier très intéressant pour les 10-15 ans (et plus si affinité) :

L'agenda de l'apprenti écrivain de Suzie Morgenstern (de la Martinière)

du 28 au 30 novembre,

6e Salon de l'Edition indépendante
Espace des Blancs-Manteaux, 48 rue Vieille-du-Temple, Paris 4e (Métro Hôtel-de-Ville).

Il y a environ 3.000 éditeurs indépendants en France.

Citation :

La vitalité créatrice du secteur est réelle: l'ensemble de ce qui est publié est souvent de qualité. Par contre, d'un point de vue économique, l'édition indépendante ne va pas bien.

tous les détails sur bibliobs

on a parlé à plusieurs reprises des ateliers d'ecriture

voici un article du Temps qui aborde le sujet : cliquer sur l'école des écrivains.

La galère pour se faire connaître et publier :

Citation :

confessions d'un lecteur de manuscrit

Citation :

Au-dessous de la littérature visible existe une littérature invisible, faite de milliers de textes qui ne seront pas publiés, que presque personne n'aura lus, et qui n'est sans doute guère moins intéressante que celle que nous connaissons. Elle disparaîtra, sans traces, sans mémoire.

On pourrait rêver de dictionnaires, d'encyclopédies de la littérature invisible, où figureraient des noms inconnus, des titres qui ne disent rien à personne. C'est notre bibliothèque d'Alexandrie : elle brûle en permanence, de toute la masse de livres que rejette l'édition. L'histoire d'une littérature n'est jamais que celle de la partie émergée des textes.

un texte signé pierre jourde sur bibliobs

rotko a écrit:

La galère pour se faire connaître et publier :

Citation :

confessions d'un lecteur de manuscrit

Citation :

Au-dessous de la littérature visible existe une littérature invisible, faite de milliers de textes qui ne seront pas publiés, que presque personne n'aura lus, et qui n'est sans doute guère moins intéressante que celle que nous connaissons. Elle disparaîtra, sans traces, sans mémoire.

On pourrait rêver de dictionnaires, d'encyclopédies de la littérature invisible, où figureraient des noms inconnus, des titres qui ne disent rien à personne. C'est notre bibliothèque d'Alexandrie : elle brûle en permanence, de toute la masse de livres que rejette l'édition. L'histoire d'une littérature n'est jamais que celle de la partie émergée des textes.

un texte signé pierre jourde sur bibliobs

C'est gai !

Mais c'est réaliste. Vu comme ça, le pouvoir des éditeurs est positivement effarant et effrayant.

Lîlâ a écrit:

Mais c'est réaliste. Vu comme ça, le pouvoir des éditeurs est positivement effarant et effrayant.

Les éditeurs défendent leurs entreprises, et ne sont pas philantropes à leurs dépens.

De jeunes auteur(e)s me disaient recemment avoir contacté des profs pour la recherche de coquilles et défauts de langue, mais s'être bien gardées de leur demander un avis sur la qualité du texte. Elles craignaient des jugements conformistes.

En revanche elles ont trouvé pertinentes les remarques de l'editeur (chez Atlantica) qui savait faire la différence, disaient-elles, entre le trop intime qui laisse le lecteur sur la touche, et ce qui peut toucher les lecteurs ciblés.

La nuance est intéressante. C'est vrai qu'en écrivant, on peut avoir tendance à sombrer davantage dans le journal intime que dans un écrit à même de "parler" à d'autres. Il n'est pas toujours évident de réussir à faire la différence. Et donner de tels conseils est un bon moyen d'aider à progresser.

Les éditions PRAELEGO m'ont permis de publier un livre auquel je tenais car je rends hommage á mes 2 enfants que j'ai perdus tragiquement âgés de 18 et 13 ans.
J'y relate le drame terrible qui a fait basculer ma vie avec leur perte et aussi ma vie difficile d'immigrée Portugaise en France.
Ce livre est destiné aussi à aider les gens á relativiser leurs problémes et à donner espoir aux personnes de revoir un jour les êtres aimés perdus, car je décris un signe que j'ai reçu de mes enfants et qui permet de croire incontestablement à cela.
On peut se procurer le livre A LA MEMOIRE DE MES ENFANTS SEBASTIEN ET MELANIE aux éditions PRAELEGO en le commandant chez un libraire ou sur Chapitre.com ou encore Amazon.com.

On n'aime pas beaucoup la publicité faite de but en blanc pour un livre, mais on sait aussi se montrer comprehensifs.

Tu es invitée à participer au forum, et je crois que ce sujet pourrait t'interesser :

y-a-t-il une écriture feminine ?

Pour les écrivains hors normes :

Institut International de Recherches et d’Explorations sur les Fous Littéraires,
Hétéroclites, Excentriques, Irréguliers, Outsiders, Tapés, Assimilés,
sans oublier tous les autres…

1, rue du Tremblot - 54122 Fontenoy-la-Joûte - France

- que faut-il pour être classé fou littéraire ?.

- il faut coucher par écrit des choses qui ne tiennent pas debout

des exemples :

Citation :

Un type richissime qui passe sa vie et une partie de sa fortune à réaliser le livre encyclopédique et définitif sur la brouette à travers les âges.

Un autre s'inquiète de savoir d'où les sons, les phonèmes du français proviennent, et il trouve. Par exemple, Paul Tisseyre Ananké-Hel ! écrit pour démontrer que l'homme a imité les cris des bêtes préhistoriques, mammouths, aurochs et autres. On tient un sujet lorsque cette inventivité extravagante vous fait sourire intérieurement et laisse perplexe.

Le fou littéraire échappe aux savoirs en vigueur et il ne doit pas réussir à franchir le seuil de la croyance sociale.

renseignements sur demande.

Pour les écrivains en herbe :

"Comment devenir un brillant écrivain alors que rien (mais rien) ne vous y prédispose"
La méthode Chabossot

Par Aloysius Chabossot

Citation :

"Pour atteindre l'insurpassable extase de la publication, les auteurs en devenir déploient le plus souvent une énergie débordante, hélàs réduite à néant par une méconnaissance du domaine où ils ont choisi de mettre les pieds. Que leur manque-t-il la plupart du temps, sinon pour réussir, du moins pour l'espérer raisonnablement ?
Une méthode sérieuse et efficace.
Les personnes souhaitant s'engager dans l'écriture trouveront dans cet ouvrage un ensemble de conseils et de pièges à éviter pour démarrer leur carrière d'écrivain. Un livre fustigeant avec humour le conformisme et la langue de bois habituellement pratiquée par le petit monde des lettres pour voir enfin son nom imprimé sur une couverture."

Derrière l'humour (il faut être divorcé et au chômage pour pouvoir écrire avec suffisamment de temps et de concentration !), les conseils sont judicieux et certaines vérités bonnes à dire. Comme par exemple que les écrivains arrivant à vivre de leur art sont rarissimes, la plupart doivent cumuler avec un boulot ordinaire ...

Après les chapitres sur la motivation et la rédaction proprement dite, il nous informe des pièges de l'édition.
Ce bouquin m'a donné envie de m'y mettre avec enthousiasme !

comment fonctionne un lecteur pour une maison d'édition ?

Le service des manuscrits me remet quatre ou cinq textes imprimés et reliés. Je les lis et rédige ensuite un rapport de lecture. Il consiste en un résumé du livre suivi d’une critique. L’ensemble ne dépasse jamais une pleine page (de 2000 s à 6000 s). J’essaie de la structurer au maximum (j’analyse le style, la cohérence romanesque, l’efficacité des dialogues, l’épaisseur psychologique des personnages, etc.). Puis, je donne un avis favorable ou défavorable à la publication.

Il suffit que deux ou trois avis soient négatifs pour que le manuscrit soit refusé et renvoyé à l’auteur. A l’inverse, si deux ou trois lecteurs apprécient le livre, il est aussitôt proposé à un éditeur.

source de cet entretien sur buzz littéraire.

EDITIONS A COMPTES DE GOGOS

Le Mague n'y va pas de main morte, et déconseille fortement les éditions à compte d'auteurs.

Citation :

Accepter de se faire publier à compte d’auteur... N’importe quel quidam se rendrait compte sur le champ qu’il s’agit d’une escroquerie pure et simple.

tout l'article.

au hasard

- Instaurez une routine (hygiène) de travail

- Ne versez jamais dans l'ennui

- Ne demandez pas l’avis de vos proches



10 conseils à un auteur

De bons conseils, me semble-t-il. Le premier me comble et m'exonère des suivants.

Mile a écrit:

De bons conseils, me semble-t-il. Le premier me comble et m'exonère des suivants.

Citation :

Instaurez une routine (hygiène) de travail

C'est ce qu'analyse Aphrodite chez Murakami.

En revanche si "ne cherchez pas l'originalité à tout prix" peut se comprendre, j'ai entendu Paul Otchakovsky-Laurens, l'editeur de P.O.L déclarer que sa première question était : qu'apporte de neuf ce manuscrit ?

le magazine 60 Millions de consommateurs vient de publier une enquête portant sur la publication à compte d'auteur.

L'idée reste toujours la même : l'auteur paye une somme X, qui lui permettra de faire imprimer et commercialiser un ouvrage. Avec des prestations qui débutent à 1600 € - aimable facilité de paiement en deux fois - jusqu'à 4760 € - payable en 3 ou 6 mensualités. Le tout pour des livres qui font généralement autour de 250 pages

Concernant les droits reversés, la moyenne est à 20 %, et bascule généralement à 25 % du prix du livre, dès lors que l'on dépasse les 1000 exemplaires vendus. Et une fois sorti des quelques exemplaires envoyés à l'auteur, ce dernier devra encore mettre la main à la poche pour racheter, à un tarif préférentiel, ses ouvrages.

Quant à la promotion, soit elle est inexistante, soit elle est à la charge de l'auteur lui-même.

une adresse à retenir L'oie plate qui défend les auteurs.