Rêves

Jean Dantesque a écrit:

! Et finalement se remettre en question c'est le début de l'analyse!!!

.

poser un problème c'est avoir fait une bonne part du chemin pour le résoudre, mais c'est bien le poser qui est important. Or quand on essaie de s' analyser seul, plus on essaie de changer plus on reste le même!

les changements ne sont pas de vraies évolutions, juste une couche de peinture sur un vieux problème.

Je ne suis pas tout à fait d'accord...
Il faut simplement savoir se faire violence, se remettre en question est pour moi se mettre à nu et se faire du mal pour passer outre la peinture de soit qui finalement reste de la complaisance.
Il faut se détruire pour renaître un peu...

Jean Dantesque a écrit:

Autres sujets que les rêves donc!!! Nous pourrons en parler ailleurs!!!

Oui et désolée si mon message était déplacé.

Jean Dantesque a écrit:

Autres sujets que les rêves donc!!! Nous pourrons en parler ailleurs!!!

Oui et désolée si mon message était déplacé.

Il ne l'était pas, déplacé, pas du tout!!!!

Jean Dantesque a écrit:

Je ne suis pas tout à fait d'accord...
Il faut simplement savoir se faire violence, se remettre en question est pour moi se mettre à nu et se faire du mal pour passer outre la peinture de soit qui finalement reste de la complaisance.
Il faut se détruire pour renaître un peu...

bien qu'une thérapie soit parfois douloureuse, ce n'est pas une destruction et une re-création, c'est une évolution avec ses avancées et ses régressions. mais il faut en faire l'expérience pour le comprendre, l'expérience n'est pas transmissible intellectuellement.

Je ne parlais pas de thérapie conventionnée et conventionnelle...mais de ma façon d'appréhender la remise en question!! En elle même sujet à thérapie!!!

La thérapie, pas douloureuse ? Mouais.

Pantagruelle a écrit:

La thérapie, pas douloureuse ? Mouais.

relis bien Panta! j'ai écrit parfois douloureuse! et même parfois très douloureuse! tout dépend de la personne et de l'étendue des problèmes

Si elle ne l'était pas quel en serait l'intérêt finalement....?

l'intérêt ce n'est pas la souffrance masochiste, bien au contraire!

l'intérêt c'est d'aller mieux et de libérer de l'énergie mal employée pour pouvoir devenir ce que nous sommes vraiment, être pleinement nous même dans notre vie sociale, personnelle, professionnelle, familiale , amoureuse.

Il y a des personnes qui peuvent faire des thérapies sans trop de douleur. Ce n'est pas parce qu'on souffre plus que c'est plus efficace!

Albert a écrit:

Jean Dantesque a écrit:

! Et finalement se remettre en question c'est le début de l'analyse!!!

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poser un problème c'est avoir fait une bonne part du chemin pour le résoudre, mais c'est bien le poser qui est important. Or quand on essaie de s' analyser seul, plus on essaie de changer plus on reste le même!

les changements ne sont pas de vraies évolutions, juste une couche de peinture sur un vieux problème.

Oui, Jean, sauf que je mettrais ça à l'envers : l'analyse fait que nous nous remettons en question, pas forcément au début, mais au fur et à mesure. Mon psy m'a appris à me connaître.

oui, c'est très douloureux parfois, mais on en sort un peu grandi

Je n'ai jamais vu de psy, je ne peux donc pas comparer!!
Je tente depuis des années, depuis mon adolescence de me faire ma propre idée de ce que je suis...il est clair que je manque cruellement de concession envers moi même quelque fois...
C'est pour cela que je parle de douleur "intéressante"... et qu'on accepte plus facilement la douleur qu'on s'inflige...
Pour ma part, j'apprends à me connaître en détruisant une à une les barrières que je me suis érigé par faiblesse ou que la société m'impose en dogmes...
J'apprends surtout à vivre avec moi, tout simplement!!!

Tu as parfaitement raison Jean, moi j'ai eu besoin d'un psy. J'étais en pleine crise de couple, je me posais des questions sur moi, je trouvais que mon égo était lié à mon apparence et il fallait dénouer tout ça. Je l'ai fait, mais je dis, c'est douloureux parfois de se voir tel que l'on est !
le cendrier que j'avais lancé est passé très près de la tête de mon psy !
aucune réaction ! il a ramassé le cendrier (il fumait aussi à l'époque, nous n'étions pas au temps des restrictions !!!). Il n'a rien dit. Je ne me suis pas excusée. Il a continué à me parler comme si rien ne s'était passé. j'ai répondu avec, il est vrai, une petite voix... j'avais honte mais je n'arrivais pas à m'excuser. Quand la séance a été terminée, il s'est levé comme d'habitude, m'a raccompagnée, m'a serré la main, et m'a dit "à la semaine prochaine, travaillez sur cette réaction pour la prochaine fois"
je crois que j'avais un psy extraordinaire. La vie qui a suivi m'a confortée dans cette idée. J'ai appris l'humilité, j'ai appris mon "moi", j'ai davantage compris les autres, mon égo a rétréci... quand je parle de mon apparence maintenant, c'est celle de cette époque, le temps a passé et je m'intéresse beaucoup plus à ce que j'ai à l'intérieur de moi.

Oui, tu as raison Albert, j'ai mal lu.
Et en effet mes problèmes étaient assez graves, je devais être un cas incurable.

Ysandre a écrit:

Tu as parfaitement raison Jean, moi j'ai eu besoin d'un psy. J'étais en pleine crise de couple, je me posais des questions sur moi, je trouvais que mon égo était lié à mon apparence et il fallait dénouer tout ça. Je l'ai fait, mais je dis, c'est douloureux parfois de se voir tel que l'on est !
le cendrier que j'avais lancé est passé très près de la tête de mon psy !
aucune réaction ! il a ramassé le cendrier (il fumait aussi à l'époque, nous n'étions pas au temps des restrictions !!!). Il n'a rien dit. Je ne me suis pas excusée. Il a continué à me parler comme si rien ne s'était passé. j'ai répondu avec, il est vrai, une petite voix... j'avais honte mais je n'arrivais pas à m'excuser. Quand la séance a été terminée, il s'est levé comme d'habitude, m'a raccompagnée, m'a serré la main, et m'a dit "à la semaine prochaine, travaillez sur cette réaction pour la prochaine fois"
je crois que j'avais un psy extraordinaire. La vie qui a suivi m'a confortée dans cette idée. J'ai appris l'humilité, j'ai appris mon "moi", j'ai davantage compris les autres, mon égo a rétréci... quand je parle de mon apparence maintenant, c'est celle de cette époque, le temps a passé et je m'intéresse beaucoup plus à ce que j'ai à l'intérieur de moi.

Moi aussi j'accorde beaucoup d'importance à mon apparence. Je ne trouve pas pour autant que cette attitude soit superficielle. Disons que ca fait partie d'une estime de soi. Tiens tiens, on se ressemble un peu on dirait.

Pantagruelle a écrit:

Oui, tu as raison Albert, j'ai mal lu.
Et en effet mes problèmes étaient assez graves, je devais être un cas incurable.

je ne pense pas du tout que tu sois un cas incurable!! mais parfois on commence une thérapie alors qu'on n'est pas encore prêt pour ce chemin là, où bien on ne rencontre pas la bonne personne.

Dans tous les cas, il faut du temps et de la patience, le cheminement est long et on avance doucement.

Qu'est-ce qui te fait penser à cela Albert ?

Tu ne m'as jamais vue...
J'ai de lourds problèmes mais je n'aime pas les exposer parce que ce n'est pas cela qui me constitue. Je préfère échanger avec des personnes qui ont les mêmes passions que moi, rencontrer des gens qui me font découvrir leur univers etc... Au passage merci à Kervinia d'être celle qu'elle est et MERCI à toi pour ton message, ca me touche.

Les incurables, du moins pour l'instant, parce que tout de même rien n'interdit d'espérer qu'on trouvera une solution un jour, sont les individus complètement enfermés dans leurs maladies au point de ne pouvoir être en lien avec qui que ce soit, ni même eux mêmes: il me semble bien que tu communiques ici avec quantité de gens, que tu t'intéresses aux livres, donc à ce que d'autres pensent, et certainement bien d'autres choses encore que j'ignore, donc tu es dans la norme.

Bien évidemment, on est tous différents, et on a chacun notre mode relationnel: mais ça, c'est la diversité nécessaire à tout groupe humain.

je le mentionne parce que je l'ai sous la main

Sous la forme d'un dictionnaire, ce guide vous propose d'analyser vos rêves de A à Z ; chacun des symboles oniriques y est interprété en fonction de son contexte. Un système de renvois vous permettra d'affiner votre recherche et vous saurez enfin, avec précision, ce que disent vos rêves

dit l'editeur.

On trouve pêle mêle jupe, pantalon, nage, pape, papillon, retard (on rêve qu'on arrive en retard à un rendez-vous), chute ( beaucoup de choses), Arc-en ciel (espoir d'une embellie) etc

Citation :

rêver de cabane : besoin de s'isoler et de se mettre à l'abri des influences extérieures pour se resourcer intérieurement