Thât Peel et Nicole Yrle, d'un rivage l'autre.

Un livre qui m'a beaucoup plu,le parallèle entre deux professeurs de français de culture opposés mais avec de nombreux points communs.
Un fleuve, une ville, la femme, sa place dans la communauté, les prénoms  signifiant la place donnée et la descendance .
 
Une écriture sensible, délicate, rencontres successives avec des bribes douloureuses et de la réserve, écoute intensive, tact.
 
Il fut un temps après la guerre du Vietnam ,j'avais aussi rencontré une infirmière qui travaillait avec moi, Li, douce et timide, très discète, elle écrivait des poèmes.
Ce peuple a beaucoup souffert, la guerre, la pauvreté, il en sort vaincu ,la  dignité , le savoir vivre et le savoir faire.
 
La description des costumes brodés, ce sourire et l'innocence des enfants par un climat froid et rude dans la montagne, ce livre est très beau et bien illustré par de nombreuses photos.

Merci Soussou pour ta lecture sensible et attentive  
Mon coauteur n'est pas professeur de Français. Un temps, elle a enseigné l'anglais qu'elle maîtrise très bien. Le Français, naturellement, elle le parle, le lit et l'écrit. J'ai donc pu lui soumettre ma rédaction de chaque chapitre au fur et à mesure. C'est elle qui a traduit ses poèmes en français et, ensemble, nous avons revu des questions de vocabulaire et certaines tournures.

ma Nicyrle,

Je n'i pas encore terminé ton livre, mais je voulais déjà mettre un commentaire, e t je pense faire de petits passages pour ne point oublier et au final je terminerai par un avis général.
Je ne sais pas faire comme tout le monde hihi
Comme Ysandre, j’ai mis des marques -pages.

en lisant Thât,je retrouve Pearl Buck, auteur découvert grâce au livre "ma mère" que ma mère biologique m' a fait découvrir.Je dirai cela doit être un des seuls livres qu’elle ait lu car contrairement à son père, elle lisait point.Mais je l'en remercie de m'voir fait découvrir Pearl Buck.
Donc je disais, en lisant Thât, je repense à Pearl Buck qui est également asiatique mais de Chine.
Et on retrouve la même mentalité , le m^me respect de la famille, des parents, la m^me froideur,je veux dire que l’asiatique ,la femme en tout cas, n'exprime pas son amour maternel;
pas de câlins, sa file justement s'en plaint un peu.Thât a gardé tout de sa culture même après des années en France.
j'apprécie beaucoup sa réponse an l'affaire DSK quand elle dit "il ne faut pas juger".
Nous, occidentaux, avons toujours tendance à juger, nous occuper des autres.
Je ne sais pour quelle raison, mais je me retrouve un peu dans Nicyrle peut-être parce que toutes les deux nous sommes de êtres sensibles.
J'aime la réponse de Thât lorsque Nic lui demande "qu'est-ce que l’amitié"?
et j'aime la phrase page 38 tout en haut "si mes amis ...
Je me retrouve aussi dans Thât concernant la solitude..
ce livre me fait faire un travail sur moi-même.tout en lisant.
C'est vrai que nous occidentaux lors d'une tension,malentendu..on veut des explications, ons'explique ..on a tendance m^me à mettre de l'huile sur le feu..
le mot sourire revient souvent la partie "bonheur" comme Suzanne
page 40 là aussi je me retrouve un peu attention je ne focalise pas sur moi mais comme dit plus haut , cela me fait réfléchir..travail sur moi.
quand nic dit "je suppose que le fait de s'être assumée ..a d$u forger son aspiration de l'indépendance".

apprendre à compter avant tout sur toi..on retrouve bien la mentalité asiatique.
Nous occidentaux on donne pour recevoir,les asiatiques donne sans rien attendre en retour.
On devrait avoir un peu de 2 mentalités.Et le monde se porterai surement mieux.
j'arrête mon bavardage..reviendrai plus tard si on veut toujours de moi,lol

 Merci, Ode, pour ta lecture attentive et tes premiers commentaires pleins de sensibilité.
Tu écris :

Citation :

ce livre me fait faire un travail sur moi-même.tout en lisant.

Citation :

là aussi je me retrouve un peu attention je ne focalise pas sur moi mais comme dit plus haut , cela me fait réfléchir..travail sur moi.

Pareilles réactions sont gratifiantes pour un auteur et, en même temps, lui rappellent qu'un livre achevé appartient ensuite à chacun de ses lecteurs qui se l'approprie à sa façon.

merci Nicyrle, j’avais peur de "mal faire" avec mon "système" de poster au fur et à mesure ..mon ressenti.
je suis contente que tu apprécies mes réactions.Et encore pas évident de mettre par écrit ce que j’ai dans la tête ni ma sensibilité.
sincèrement ce livre me plait énormément, je vais poursuivre al lecture.
Je pense que un grain a dit la m^me chose,on est tout perturbé mais je dirai perturbé positivement enfin me concernant.
suite au prochain numéro hihi vu que je ne dérange apas en écrivant par épisodes
 ma Nic

page 64 tout à fait d'accord avec l'anecdote "la musique est universelle et réunit les peuples".

C'est un langage compris de tous les notes sont le mêmes , que la partition soit jouée par un européen ,un asiatique , un africain..le résultat sera identique.
et son père avait raison en disant que la musique permettait une ouverture sur le monde extérieur. car c'est une "langue" universelle.

page 67 j'admire la sagesse de Thât , quand elle dit" il faut respecter un certain équilibre:plus on possède et plsu on se crée des besoins".

je suis un peu comme elle, je ne stocke pas, je ne suis pas nostalgique du passé par contre j'ai besoin d'un certain confort comme une machine à laver,, un lave-vaisselle..

Il faut prendre un peu des deux cultures peut-être avec un maximum de culture asiatique.

Je me retrouve de nouveau un peu dan Thât lorsqu'elle dit " n'être attachée à aucun souvenir " sauf le passeport vietnamien qu’elle a malheureusement égaré.

lorsque ma mère est entrée en une maison de retraite , j'ai vidé sa maison , étant fille unique je'ai décidé ce que je gardais ou pas ..je dirais peu de chose et j'ai jeté tous les photos de moi bébé, ado, mariée, photos également de mon père, mère, enfin toutes les photos.

très belle phrase dite par Thât" l'harmonie relie les différences.

C'est vrai que de nombreuse personnes ont tendance à ressasser le passé .
Il y a de nombreuses années, plsu de 20 ans,j’étais un peu comme cela et un jour, je me sis rendue compte que cela n'apportait rien de bon.Depuis je vis au présent et au futur.J'aime faire des projet s..Thât aussi
donc je suis d’accord avec Thât lorsqu’elle dit page 69 "ce qui est passé est passé".

j'envoie déjà ce post peur qu'il s'évapore  

Je n’ai pas suivi ton conseil d e mettre sur word et hop envolé .

Page 90 , on parle de Noël et j’aime beaucoup le Noël des enfants décrit par Thât.
Les enfants, les adultes prennent encore beaucoup de plaisir à préparer cette belle fête.
Nous européens, vivons dans une société de consommation.Les enfants sont gâtés, ce qu’ils désirent ils l’obtiennent souvent.
Comme tu le dis , on est souvent mécontent des cadeaux et hop le lendemain on les mets en vente sur le Net.
Bien sûr, l’arrivée des catalogues dès octobre est en partie responsable .
Je me rappelle lorsque j’étais enfin, je restais admirative devant les vitrines de jouet et mentalement ,je faisais ma liste pour Saint Nicolas, ensuite j’écrivais ma lettre et le matin de la fête je découvris ce qu’il m’avait apporté.
Maintenant, les enfants en jouissent plus de cette naïveté infantile..je pense que les asiatiques oui.
Depuis que le s êtes de fin d’année sont devenues « commerciales j e n’aime plus les fêtes.Il n’y a plus cette magie ..m^me dans le regard des enfants elle est disparue.


Page 94 je ne connaissais pas cette coutume , de la bûche de Noël en beau bois.
Merci de me l’avoir fait découvrir.
Quand on regarde bien, en Europe les vraies traditions se perdent .


Page 95 certains occidentaux devraient en prendre de la graine quand Thât dit : « tout le monde fait attention aux geste…Il faut être joyeux , éviter les injures et les gros mots ».
J’ai toujours détesté les grande réunions familiales car il y ai souvent de prises de bec …on dit des choses que l’on n’aurai pas dit si l’alcool n’avait pas aidé.


Page 98 tu sembles déplorer l’augmenttiond’incinérations car tu aimes si j’ai bien compris te recueillir .
Je dirai de nouveau « le passé c’est le passé » , on en vit pas avec ses morts.
Personnellement, je dirai, il faut faire le maximum de leur vivant, leur dire qu’on les aime .Me recueillir devant une stèle..bof
Je ne vais pas sur la tombe de mes parents .Par contre j’aime l’ambiance des cimetières.
Et je suis pour l’incinération et dispersion à tout vent.

Dans le chapitre « spiritualité » j’aime beaucoup le passage ave le regard.
Je suis d’accord aussi lorsque tu dis « on peut dire bien plus avec un regard qu’avec des mot ».

Je suis comme Nicyrle, je détaile le rega pur savoir qui j’ai en face de moi.
J’aime un regard souriant.Il ne faut pas toujours faire aller les lèvres.

Concernant la religion catholique, je rejoins Thât. Surtout lorsqu’elle dit page 104 : j’ai constaté que l’église catholique a semé de idées qui ne sont pas justes ».
J’ai constaté la m^me chose, étant issue de famille catholique , une tante religieuse..
Savais tu Nicyrle, que jadis dans les familles nombreuses , l’aîné ou aînée était vouée à devenir prêtre, religieuse.C’es ce qui est arrivé à la sœur aînée de ma mère, cette femme n’avait pas envie d’être religieuse elle vouait être musicienne mais mon grand-père l’ait décidé autrement

je continue

En suivant tes posts ODE, c'est comme si je relisais le livre avec toi. C'est bien décortiqué et j'aime bien tes petites touches personnelles ( comme celles qui concernent la prêtrise pour l'aîné dans les familles bourgeoises du siècle dernier )
Continue, tu es très agréable à lire   

Nicyrle , justement tu parles de Michel Tournier, .tu venais justement de me parler de Robinson.

J’admire Thât quand ele dit ne pont avoir d’animosité contre les français alors qu’ils ont envahis sont pays,laissé des traces indélébiles.
Nous européens sommes des rancuniers, enfin il me semble.

Cela me rappelle une anecdote.Je suis née en 1959, donc de nombreuses années après la fin de la seconde guerre mondiale et j’entends encore mes grands-parents, tantes..parler de boches de façon assez virulente je dirai .alors que mon village n’a heureusement pas subi de massacre.
Quand tu es gosse , tu écoutes, tu retiens.
La belle-sœur de ma mère était de divers origines, allemande, luxembourgeoise et un jour en vacances chez elle j’ai parlé de boches au ,lieu de dire allemand.
Et elle m’a repris gentiment mais elle m’ a aussi expliqué pourquoi je ne devais pas dire ce mot.
J’avais +/- 10 ans et je n’ai pas oublié.si elle était encore de ce monde, je lui dirai de nouveau MERCI.

Ton livre enfin votre livre est de 2012 e tu parles de Lampedusa.Rien n’est changé, sauf les pays.

Page 138 j’aime beaucoup l’histoire du colibri

On devrait en prendre note , nous européens
J’espère que Thât réaliser son projet Hoa Mai.
Etant battante, je pense que ce projet verra le jour, tiens nous au courant.Cela me plairait de connaître l’évolution.
J’arrive au bout de mon commentaire.
Page 151 tu parles de l’enseignement.
Je suis d’accord avec vous deux, je ne suis pas pour les enseignements dits « utiles .
Je suis de nouveau d’accord lorsque tu dis étudier la philosophie,la musique.. n’est pas du temps perdu.
J’ai d’abord fait des humanités , et j’avais tous ces cours nµ, ensuite j’ai fait des études scientifiques, mais j’ai choisi une école où parallèlement je poursuivais les branches des humanités, j’ai donc fiat 6 ans d’études en 3 ans, c’est dur mais je suis heureuse d’avoir pu le faire.
Alors lorsque je vois le programme scolaire de maintenant.après on s’étonne que les enfants ont de grosses lacunes.

Voilà ma chère Nic mes ressentis sur ton livre
Mes excuses pour la longueur

conclusion:

j'i omis de parler des photos qui sont superbes .Elles évoquent bien la vie de tus les jours ..pas comme celle qu'on voit dan magazine qui sont plus des photos commerciales pour vendre.

nicyrle , j’ai passé un agréable moment avec THat et toi à travers ce livre.Encore merci

merci beaucoup Sapho c'est gentil
merci également du compliment disant que je suis agréable à lire.

comme déjà dit j'écris comme si je parlais, je mets mes sentiments , sais pas faire autrement . 
tout en le lisant je prenais des petites notes..
j'avais juste peur de fatiguer les grains avec mes posts..
j’espère que Rotko ne m'aura pas trouvé trop bavarde. 

Ode a écrit:

Savais tu Nicyrle, que jadis dans les familles nombreuses , l’aîné ou aînée était vouée à devenir prêtre, religieuse. C’est ce qui est arrivé à la sœur aînée de ma mère, cette femme n’avait pas envie d’être religieuse elle vouait être musicienne mais mon grand-père l’ait décidé autrement

Ce temps-là n'est en effet pas forcément très reculé. Mais je crois qu'au moins en France la question de l'entrée en religion d'un fils ou d'une fille (pas nécessairement l'aîné(e)) était complexe. Il s'agissait souvent d'avantager un enfant par rapport à un autre et surtout de présever l'unicité d'un patrimoine. La vocation forcée ou fortement influencée pouvait avoir d'autres raisons, en particulier dans des familles dévotes.

Dans le cas de ma tante, ce n'était pas parce que famille dévote m^me si mes grands-parents étaient catholiques c'était une question financière , cela ne leur coûtait plus rien.Tout le monde sait que la  religieuse est mariée avec Dieu,et comme dans tout mariage religieux,il faut une alliance, et mon grand-père a donné son alliance.
il a eu 6  enfants donc débutµt d'une famille nombreuse et au village lorsque je m'arrête sur les familles nombreuses, je constate que l’aînée était religieuse.Pas le second enfant, toujours l’aîné.
Dans ton livre Nicyrle,tu parles de prénom ,le m^me que le père souvent..
concernant mon grand-père maternel qui se prénommait Jules, voulait à tout prix un fils,il est arrivé après 5 filles et il s'appelait Jules.Mon papa est venu après 2 filles et il ne portaient pas le même prénom que son père.
sincèrement je préférai le côté paternel car mes grands-parents étaient normaux dans le sens pas bigote, ni dévote , n’allaient pas expressément à l'église pourtant ils étaient croyants , tandis que du côté maternel il fallait montrer que..
pas sincère.