Marie NDiaye

Pour un portrait : http://www.lire.fr/portrait.asp/idC=32097/idTC=5/idR=201/idG=
et http://www.arts.uwa.edu.au/AFLIT/NDiayeMarie.html

Site général sur les femmes écrivains et les littértures africaines http://www.arts.uwa.edu.au/AFLIT/FEMEChome.html

Papa doit manger, de Marie N'Diaye, éditions de Minuit.

Papa, noir, a quitté sa compagne blanche depuis dix ans, sans jamais donner signe de vie. Par contre, il lui a laissé deux filles. Le voila qui revient, prétendument riche, en fait pauvre et menteur, sinon fabulateur. Le personnage est vu par les membres de la famille et les proches à travers des images toutes faites du Noir, il en joue, et le spectateur se pose beaucoup de questions à son sujet, sans pouvoir arrêter son jugement.

J' ai vu cette pièce au théâtre, et Marie N'Diaye ne facilite pas la tâche des comédiens ! Tout repose sur le personnage de papa, qui n'arrête pas de parler...composante certes essentielle du personnage, mais quel fardeau pour l'acteur ! à la comédie francaise, il s'en tirait très bien, mais je n'aurais pas voulu être à sa place - le public ne m'a d'ailleurs rien proposé, (mdr).

Les petites filles tiraient leur épingle du jeu, mais que penser des autres personnages ? la mère, très effacée, docile... comme les femmes ne sont plus ; et les grands-parents ? des présences quasi muettes, désapprobatrices par l'attitude, mais sans partition, si je puis dire. Quant au compagnon actuel de Maman, un prof soixante- huitard attardé, il brasse lesmots et les idées toutes faites devant un problème qui le dépasse.

Enfin, un sujet de réflexion : si l'auteure n'avait pas été africaine, que n'aurait-on pas dit sur les stéreotypes, la dévalorisation de l'immigré, etc...Il est vrai que "ces immigrés-là" ne vont pas à la comédie francaise, ni sans doute dans beaucoup de théâtres.

A la limite, on serait tenté de penser que "papa" joue un rôle symbolique, représentant le tiers-monde dans une impasse. Notamment à la fin de la pièce, ce qui justifierait le titre : (quels que soient ses défauts), "papa doit manger" Mais rien dans le texte, à ma connaissance, ne justifie explicitement cette interprétation.

j'ai également vu cette pièce de Marie N'Diaye miseen scène au Français par André Engel.

Contrairement à Rotko, je trouve que la mise en scène d'Engel sert bie nle propos de l'auteure. Placée en banlieue pariseinne au milieu des années 80, Papa doit manger permet une double lecture : l'intégration des immigrés durant la période mittérandienne de la Fance ET la question de l'importance du rôle patriarcal dans la société africaine. Marie est une femme africaine ce qui permet de traiter de ce sujet: l'homme part, soit disant à la recherche d'une travail pourfaire vivre sa famille, échoue non sans avoir trouvé une autre femme et tente de revenir dans cette famille recomposée qui a réussi, tant bie nque mal a quelque peu évoluer dans l'échelle sociale française. La mamen vit en effet avec une prof de lycée de banlieue.

La mise en scene, un appartement sans profondeur (au sens propre comme au figuré) permet au spectateur de faire partie intégrante de la satire sociale qui se joue devant lui. Bakary Sangaré se srot magistralement de ce rôle de père indigne, Rachida Brakni laisse éclater tout son talent (qui sera vérifié de multiplie fois par la suite) mais la rôle remarquable est tenu par amina Touidjine, lorsque Mina est enfant, qui tient à elle seule l'ensemble de la pièce.

alexnihat a écrit:

j'ai également vu cette pièce de Marie N'Diaye miseen scène au Français par André Engel.

Contrairement à Rotko, je trouve que la mise en scène d'Engel sert bie nle propos de l'auteure. Placée en banlieue pariseinne au milieu des années 80, Papa doit manger permet une double lecture : l'intégration des immigrés durant la période mittérandienne de la Fance ET la question de l'importance du rôle patriarcal dans la société africaine. Marie est une femme africaine ce qui permet de traiter de ce sujet: l'homme part, soit disant à la recherche d'une travail pourfaire vivre sa famille, échoue non sans avoir trouvé une autre femme et tente de revenir dans cette famille recomposée qui a réussi, tant bie nque mal a quelque peu évoluer dans l'échelle sociale française. La mamen vit en effet avec une prof de lycée de banlieue.

La mise en scene, un appartement sans profondeur (au sens propre comme au figuré) permet au spectateur de faire partie intégrante de la satire sociale qui se joue devant lui. Bakary Sangaré se srot magistralement de ce rôle de père indigne, Rachida Brakni laisse éclater tout son talent (qui sera vérifié de multiplie fois par la suite) mais la rôle remarquable est tenu par amina Touidjine, lorsque Mina est enfant, qui tient à elle seule l'ensemble de la pièce.

excusez les fôtes d'orthographe mais j'ai pas le courage de corriger mes boulettes ...

sois tranquille Alexhinat, je ne conteste pas du tout la mise en scène ni le talent des acteurs. J'ai vu la pièce, sans vraiment accrocher, tel est mon problème.
J'ai lu un roman de Marie N'Diaye et avant de donner mon sentiment, je vous laisse juger si l'hebdo Lire est plus enthousiaste que moi ...

Citation :

Marie Ndiaye n'impose rien, ne joue jamais dans le registre de l'émotion. Ainsi de sa dernière héroïne, Lucie, sorcière mal aimée, dont on suit avec froideur le pauvre parcours. Un mari morose et rancunier, deux filles au cœur sec, une voisine épouvantable, des parents indifférents... Lucie, piètre sorcière, a beau verser quelques larmes de sang, le monde lui échappe. En l'espace de trois mois, son mari volage s'évapore, ses filles, transformées en corneilles, prennent leur envol, tandis que ses parents séparés ricanent devant ses dérisoires tentatives de réconciliation. Pas question pourtant de pleurer sur le sort de la petite-bourgeoise. Qui ne cesse d'ailleurs de fustiger sa propre incompétence, sa couardise et son manque d'énergie. C'est qu'aux yeux de Marie Ndiaye «on n'est pas toujours aussi victime qu'on le paraît, ni aussi coupable». Tel est le message de ce nouveau conte fantastique? «Ça se pourrait bien!» Parole de Normande.

voici ma version
Marie Ndiaye, La sorcière, Edition de Minuit.
2707315699
Familles décomposées.
La narratrice, sorcière médiocre, transmet ses pouvoirs à ses deux filles jumelles, nettement plus douées. Mais les soucis sont ailleurs : tous les foyers connaîssent des turbulences. La narratrice est débordée ! elle voudrait contrôler ses filles et leurs pouvoirs extra-naturels, récupérer son mari et/ou son argent, réconcilier ses parents séparés : Elle court donc à Paris, Poitiers, Bourges ...

Le lecteur attend. Il ne s'étonne pas que les jumelles volent littéralement de leurs propres ailes, que le mari fuyard ait une autre famille nombreuse, ou que la narratrice donne des cours "de voyage astral sans secousse". Il attend vainement que le charme opère...

Chez lire, on disait

Citation :

suivre avec froideur le pauvre parcours

ça me convient assez, cet air de détachement

rotko a écrit:

Citation :

Marie Ndiaye n'impose rien, ne joue jamais dans le registre de l'émotion.

Autant cette "distance" de l'auteur m'a sans doute fait tomber des mains "Rosie Carpe", autant elle m'a convenu dans " Un temps de saison".

Est-ce qu'on aime chez Gide la distance qu'il prend par rapport à ces héros ?
Est-ce qu'on aime chez Stendhal son adhésion aux partis-pris de ses héros ?

En l'occurence; c'est moi qui ai pris dela distance avec "la sorcière" (le personnage et le roman). Chez Stendhal, plus quel'adhesion au personnage, je verrais plutôt la distance, mais on en reparlera dans un endroit "convenable"

«Trois femmes puissantes», dans la collection blanche chez Gallimard.

Citation :

Trois récits, trois femmes qui disent non. Elles s’appellent Norah, Fanta, Khady Demba. Chacune se bat pour préserver sa dignité contre les humiliations que la vie lui inflige avec une obstination méthodique et incompréhensible

.

Ce livre «Trois femmes puissantes», (dans la collection blanche chez Gallimard) .semble faire l'unanimité de la presse

Citation :

La romancière Marie NDiaye compose une œuvre engagée sur une société désengagée. Lutte des classes, des origines, des âges, des sentiments. Affrontements entre riches et pauvres, parents et enfants. Ecrivain de la marginalité et de la normalité, de la bonté et de la cruauté. Elle dresse trois portraits de femmes. Elles ne sont rien socialement; elles sont tout humainement. Le malheur grignote leur peau sans réussir à atteindre leur noyau. Elles persistent et résistent sous une pluie de coups du sort.

Citation :

La romancière oppose un style complexe à un monde sans complexes. Phrases longues, ciselées, subtiles contre une réalité simple, manichéenne, brutale. Elles veulent quoi, en fait, ces trois femmes ? Elles veulent une liberté arrachée aux hommes (et c’est la figure horrifiante du père), au morne (et c’est le marasme d’une vie de province), au sordide (et c’est la dépendance financière et affective).

JDD

un long article dans l'Express

je viens de le finir:
trois femmes puissantes

Je n'ai pas trop accroché; peut-être parce que je n'ai pas trouvé l'émotion que j'attendais dans ce genre de récit. Je l'ai trouvé froid, ces personnages sont très bien décrits, mais ...
Ce roman m'a fait penser à un reportage très très bien écrit, certes, mais, ou alors cela vient de moi, avec peu d'humanité.
ça m'ennuie un peu d'écrire cela mais c'est tout à fait personnel.

Citation :

Depuis sa création à l’initiative d’Edmond Goncourt en 1903, l’académie du même nom récompense chaque année un ouvrage écrit en prose. Ce lundi 02 novembre 2009 à 12h45, le jury du prix Goncourt a ainsi pu récompenser Marie Ndiaye pour son roman Trois femmes puissantes dans lequel elle dépeint le portrait de trois femmes qui ont su garder leur dignité malgré les aléas de la vie.

mail d'alapage ce jour ! comme quoi je n'ai pas suivi le "public" concernant ce roman

darabesque a écrit:

Citation :

Depuis sa création à l’initiative d’Edmond Goncourt en 1903, l’académie du même nom récompense chaque année un ouvrage écrit en prose. Ce lundi 02 novembre 2009 à 12h45, le jury du prix Goncourt a ainsi pu récompenser Marie Ndiaye pour son roman Trois femmes puissantes dans lequel elle dépeint le portrait de trois femmes qui ont su garder leur dignité malgré les aléas de la vie.

mail d'alapage ce jour ! comme quoi je n'ai pas suivi le "public" concernant ce roman

Je suppose que même les Goncourt sont subjectifs !

Le jury des Goncourt n'est pas une émanation du public, mais il oriente le public, en obeissant à ... des considérations diverses.

En tout cas, à mes yeux, le Renaudot s'est déconsidéré avec son choix, comme le laureat avec ses déclarations.

Je suis très contente que Marie NDiaye ait reçu le Goncourt
Des 4 finalistes, que j'ai lus (ou presque, j'ai abandonné le JP Toussaint) c'était mon roman préféré.

Du reste ces 4 finalistes (Heures souterraines de D de Vigan Des hommes de Mauvignier, Ma vérité sur Marie de JP Toussaint et Trois femmes puissantes de Marie NDiaye) sont peu émouvants.
ce sont pour moi des exercices de style et celui de Marie NDiaye est le plus réussi, le plus percutant
ces livres sont trop "finis" (un comble !)
il leur manque un brin de folie ...

Me trompe-je ou nous n'avons pas de fil pour Marie NDiaye? Pourtant elle est assurément ( bien avant le Goncourt ) un auteur intéressant.

Je dois dire que je n'ai pas été conquis tout de suite. Il y a quelques années je m'étais procuré En famille et, n'ayant jamais réussi à entrer dedans, j'avais assez vite abandonné.

Par la suite, j'ai lu Rosie Carpe, et je dois dire que ç'a été un choc littéraire - à la fois la force de l'histoire et des personnages, le ton dépassionné pour faire état de l'abjection, enfin la maîtrise et la précision du style (avec un humour discret qui affleure de temps en temps sous le côté tragique). Pour ce livre-là, j'ai trouvé le style introspectif tout à fait en harmonie avec la description des pensées de l'héroïne.

Et puis j'aime bien l'histoire de Jérôme Lindon venant attendre la jeune écrivaine de 17 ans sortie du lycée Lakanal, pour lui annoncer que le manuscrit (Un si riche avenir) qu'elle lui avait envoyé par la poste était retenu pour publication par les Editions de Minuit.

NB pas encore lu Trois Femmes puissantes, je voudrais d'abord en lire de plus anciens, comme La Sorcière.

oui, Seb, le fil existe , et on parle de Marie N'Diaye sur le fil actualités puisque certains (Eric Raoult deputé UMP s'adressant au ministre de la Culture) voudraient lui interdire de dire ce qu'elle pense :

Citation :

"le message délivré par les lauréats (du prix Goncourt) se doit de respecter la cohésion nationale et l'image de notre pays".

rotko a écrit:

oui, Seb, le fil existe

c'est encore la fonction recherche qui fait des siennes (pourtant j'ai essayé aussi par Google, qui ne m'a sorti que le fil Goncourt

rotko a écrit:

et on parle de Marie N'Diaye sur le fil actualités puisque certains (Eric Raoult deputé UMP s'adressant au ministre de la Culture)

euh, non merci, très peu pour moi

ah ça y est, je viens de comprendre !
pour trouver le fil, il suffisait de mal orthographier son nom !
en fait, ça s'écrit bien NDiaye, sans apostrophe. Je le sais parce que les articles soulignent cette bizarrerie que son frère (le sociologue Pap Ndiaye) et elle (Marie NDiaye) ont choisi deux transcriptions différentes... Apparemment, Nestor en a choisi une troisième...

Eric Raoult, à propos de Marie N'Diaye

Citation :

"le message délivré par les lauréats (du prix Goncourt) se doit de respecter la cohésion nationale et l'image de notre pays".

je trouve cette intervention officielle (1) honteuse : depuis quand un politique français UMP, au nom d'une ideologie qui lui est personnelle, interdirait aux écrivains et aux penseurs de dire ce qu'ils pensent du régime actuel ?

(1) une adresse publique au ministre de la culture.

Au moment où on célèbre la chute d'un Mur, on dirait que certains veulent ériger d'autres murs, et interdire la liberté d'expression.

Finalement, le Goncourt a du bon. Je ne connaissais pas cet auteur (oui, j'ai honte) et je découvre que tout le monde en dit le plus grand bien. Je vais donc m'y mettre et suivre la vague, une fois n'est pas coutume.

J'a i enfin lu "3 femmes puissantes". Comme c'était ma première "NDiaye experience" je ne peux dire si ce bouquin goncourisé est bien différent de ses précédents.

Déjà l'écriture est originale, comme une marque de fabrique de l'auteur(e). Franchement, je la trouve très lisible et ses longues arabesques ont quelque chose d'enivrant. La limite de cette écriture exigeante et maîtrisée est peut-être dans la répétition ou le systématisme de son emploi. En gros, en se banalisant elle peut devenir un brin lassante et nuit parfois au rythme du récit. Mais globalement ça vaut le coup.

Mais il y a eu un (gros) os sur le fond. Alors que la première des 3 femmes puissantes m'avait laissé une bonne impression, patatras avec la seconde! Toujours le même style mais la trame de cette histoire c'est du grand n'importe quoi, carrément inepte. Le pire ou le mieux, est que la dernière histoire est très belle, bien écrite. Il n'est pas commun d'être emballé par la moitié d'un bouquin et totalement déçu (dépité) par l'autre. Ou alors, je n'ai peut-être rien compris... c'est tout à fait possible


j'ai commis un avis plus complet (avec extrait) sur mes pages pour ceux que ça intéresse
http://www.leutchi.fr/2009/12/3-femmes-puissantes.html

Je serais curieux de savoir si je suis le seul à penser celà de ce bouquin. J'en suis encore pantois...

Leutchi a écrit:

J'a i enfin lu "3 femmes puissantes".

Alors que la première des 3 femmes puissantes m'avait laissé une bonne impression, patatras avec la seconde! Toujours le même style mais la trame de cette histoire c'est du grand n'importe quoi, carrément inepte. Le pire ou le mieux, est que la dernière histoire est très belle, bien écrite. Il n'est pas commun d'être emballé par la moitié d'un bouquin et totalement déçu (dépité) par l'autre.

je ne l'ai pas (encore) lu - il faut dire que j'ai un pb avec les prix, je préfère les lire en dehors de l'actualité brûlante, quelquefois des années plus tard...
quelque chose m'intrigue Leutchi dans ton avis, apparemment tu aimes assez la première et énormément la troisième, mais pas du tout la deuxième - pourquoi dans ce cas parler d'une moitié, la deuxième histoire est-elle volumineuse à ce point?
de plus, qu'entends-tu par "la trame est du grand n'importe quoi", c'est mal construit? invraisemblable? inintéressant?

Seb a écrit:

Leutchi a écrit:

J'a i enfin lu "3 femmes puissantes".

Alors que la première des 3 femmes puissantes m'avait laissé une bonne impression, patatras avec la seconde! Toujours le même style mais la trame de cette histoire c'est du grand n'importe quoi, carrément inepte. Le pire ou le mieux, est que la dernière histoire est très belle, bien écrite. Il n'est pas commun d'être emballé par la moitié d'un bouquin et totalement déçu (dépité) par l'autre.

je ne l'ai pas (encore) lu - il faut dire que j'ai un pb avec les prix, je préfère les lire en dehors de l'actualité brûlante, quelquefois des années plus tard...
quelque chose m'intrigue Leutchi dans ton avis, apparemment tu aimes assez la première et énormément la troisième, mais pas du tout la deuxième - pourquoi dans ce cas parler d'une moitié, la deuxième histoire est-elle volumineuse à ce point?
de plus, qu'entends-tu par "la trame est du grand n'importe quoi", c'est mal construit? invraisemblable? inintéressant?

Réponses...

Oui, la moitié du roman par le nombre de pages consacrées à la deuxième nouvelle.

La trame ? invraisemblable pour sûr, tellement que ça tend vers le grotesque (selon moi)

Bref ...dommage, ça gâche.

Même avis que Leutchi, je n'avais jamais lu de roman de Marie Ndiaye auparavant. J'ai été totalement séduite par la première histoire, magnifique, une écriture superbe, j'étais sous le charme. J'ai été déçue par la deuxième histoire, focalisée sur l'homme, une histoire un peu tirée par les cheveux qui ne m'a pas touchée. Par contre, la troisième, de nouveau, m'a émue, m'a captivée, le combat d'une femme qui se réalise finalement au travers de l'homme qui l'a accompagnée un bout de chemin.
Globalement, étant donné que la seconde nouvelle est la plus longue, on reste sur une insatisfaction... Dommage, mais je crois que j'essaierai de lire autre chose de Marie Ndiaye, son écriture m'ayant vraiment séduite.