Grain de sel - Forum littéraire et culturel
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 Les délires de Marie Chevalier

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marie chevalier
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marie chevalier
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MessageSujet: petite nouvelle   les délires de marie chevalier - Les délires de Marie Chevalier EmptySam 11 Fév 2006, 14:31

CETTE FORET QU’IL CONNAISSAIT PAR CŒUR…

Il pleuvait des cordes, Jean- Louis était encore dans sa voiture et hésitait à sortir. Il prit son portable composa un numéro et commença à parler avec son interlocuteur de la conjoncture, de la baisse des prix que l’on annonçait partout dans les médias mais à laquelle il ne croyait pas ! Enfin il s’énervait comme d’habitude. Il avait quarante ans demain et cette dizaine ne lui convenant pas du tout il en avait parlé avec ses collègues et surtout les avait bien prévenus il ne fêtait pas ce genre de chose, c’était déjà assez difficile à porter sans en plus faire semblant de prendre cela bien alors que ce n’était pas son cas du tout.

En fait cette année avait été pour lui une année de soucis, de tracas, d’emmerdements de toutes sortes. Il venait de quitter sa femme avec qui il était marié depuis 15 ans, ses deux enfants criaient à qui voulait les entendre, que pour rien au monde ils iraient habiter avec ce bon à rien ! oui c’était le mot qu’ils employaient et devant lui encore : ils les auraient claqués ! il se retenait pour ne pas se donner tous les torts mais cette garce de Diane, sa femme, avait bien réussi son coup. Depuis des mois, elle répétait à qui voulait l’entendre que Jean-Louis était un minable, qu’il n’avait aucune autorité ni dans son travail ni chez lui, que ses enfants le méprisaient qu’elle - même ne le supportait plus, qu’il était mou , flasque, trop lâche, trop nul … et surtout incapable de gérer sa famille et sa vie. Heureusement qu’elle était là car sinon qui ferait marcher la maison ! quelle honte d’être mariée à un pauvre type !

Jean-Louis savait tout ça, il savait qu’il n’était pas à la hauteur, mais qu’y pouvait-il ? cette femme le dominait, ne le laissait prendre aucune initiative que cela soit sur l’éducation des enfants, la gestion de leur budget, la preuve : systématiquement elle lui cachait les factures ou lui disait quand il insistait : « mais cela te sert à quoi de les regarder tu n’y comprends rien ! »

Il avait décidé, il y a quelques semaines de partir. En effet, il avait rencontré une femme qui avait à peu près les mêmes problèmes que lui et il s’était dit qu’à deux ils allaient enfin progresser dans le meilleur sens. C’est pour cela qu’il traînait et n’avait pas envie ce soir de rentrer chez lui. La pluie l’arrangeait bien, au fond, c’était un alibi pour rester encore en dehors de cette étuve et cette galère qu’était devenu son chez lui. Car, malgré ce que pouvait raconter maintenant Diane, il avait su mener sa barque. A son travail dans une petite entreprise de lingerie, il était le patron et ses affaires marchaient au mieux, prospère, sa petite boutique était continuellement envahie de jolies jeunes femmes venues chercher chez lui de la lingerie de qualité.

Il pensait à tout cela la tête appuyée contre son dossier de voiture, les yeux clos et il décida de faire un petit tour à pieds pendant qu’il faisait encore clair, la nuit tombait vite, nous étions en octobre.

Il descendit en faisant attention à ses chaussures, fit le tour de la voiture, ouvrit le coffre et en sortit une vieille paires de bottes en caoutchouc que Diane, (eh oui )! lui avait payée il y a quelques années lorsqu’ils partaient encore tous les deux se balader en forêt de Sénart près de Paris qui était belle, accessible et surtout très fréquentée par les parisiens en mal de verdure et d’odeur de feuilles et d’humus.

Il adorait s’y promener seul et si la pluie tombait à la limite il en était encore plus heureux. Cette odeur tant prisée par les citadins lui montait aux narines et l’enivrait, il oubliait ses soucis il oubliait sa condition, il oubliait qu’il allait avoir quarante ans demain…..

Soudain, un bruit bizarre le fit s’arrêter net. Un cri ? un appel ? il n’arrivait pas à le situer ?
Il attendit, rien ne se produisit, il reprit donc sa marche, la tête bien droite, les narines au vent, la pluie lui tombant doucement sur le visage. Il aimait cette sensation, il ne s’en lassait pas.

Le bruit étrange se fit de nouveau entendre. De nouveau, il ralentit et stoppa sa marche ?

« Jean-Louis……………………. Est-ce toi……… ? »

Là il n’avait pas rêvé on l’appelait !

« Oui répondit-il, qui êtes-vous mais surtout ou êtes-vous ? Montrez- vous s’il vous plait ! »

Personne ne répondit… il était, non pas encore effrayé, mais surpris ; qui était ce ? qui l’appelait ainsi au milieu de la forêt ? Heureusement il la connaissait par cœur cette allée et au bout il y avait une clairière, là il verrait mieux car, la nuit tombant, les arbres lui donnaient l’impression de vouloir l’envelopper. Impression d’angoisse soudain… allons il n’allait pas prendre peur parce que quelqu’un qui le connaissait l’appelait …

Oui mais dans la forêt ? qui savait qu’il était dans cette forêt ? et pourquoi il ou elle ne se montrait-il pas ?

« Alors vous vous montrez oui ou non ? « insista-t-il.

Aucun écho. Il reprit sa marche, mais plus rien n’avait le même intérêt, son plaisir était gâché par l’anxiété, par une peur sourde qui commençait à le prendre au ventre car en fait, ce coin là il ne le connaissait pas du moins ne le reconnaissait pas ! était-il déjà passé par là ? il finissait pas se dire qu’il était perdu et là ce n’était pas drôle du tout !
Ah heureusement il avait son portable. Il le sortit de sa poche et commença à tapoter sur le clavier rien ne s’affichait, aucune petite lueur rien.

Ses mains tremblaient, il essaya de se calmer et se rendit compte qu’il ne l’avait pas ouvert.
Quoique il venait d’appeler son collègue là, il y avait à peine dix minutes ?
Bon admettons qu’il l’ait fermé par erreur. Il devrait maintenant afficher le numéro ! non … rien ne s’affichait. La nuit était de plus en plus épaisse. Cette forêt qu’il connaissait par cœur lui devenait hostile au fur et à mesure que le temps passait.

Soudain, il entendit de nouveau cet appel de plus en plus proche : Jean-Louis……..Jean-Louis… plusieurs fois. Il tremblait maintenant de froid mais aussi de crainte de peur il avait envie de courir mais se retenait encore et puis courir pour aller où, puisque cette forêt qu’il connaissait par cœur le rejetait, l’ignorait sinon, il saurait où aller ! elle le guiderait !

Une de ses jambes flancha tout à coup et il posa son genou par terre sans le faire exprès pour se rattraper et sa main vint heurter le sol son portable roula. Il tendit le bras pour le reprendre mais plus il essayait plus le portable glissait en avant semblant le fuir.

En voulant se relever son talon dérapa et il s’affala sur les fesses dans une flaque de boue, pleine d’herbes et de feuilles pourries.

Une lutte s’engagea entre le sol et lui à chaque fois qu’il croyait enfin être debout il glissait de nouveau comme si quelque chose le poussait doucement. Il serrait les dents ne voulait pas céder à la panique mais il sentait que la forêt ne le lâcherait plus il en était le prisonnier.

Un instant il s’allongea complètement. Il regarda les branches d’arbres, noires et noueuses au-dessus de lui qui semblaient le veiller et le regarder :

« Tu vas mourir entendit-il encore
« Tant mieux………. Dit sa voix

Il se laissa couler dans l’inconscience, défit sa cravate, sourit et murmura :

« je suis là ma douce prends moi avec toi emmène moi… »

Le sol s’ouvrit il disparut.
Les feuilles mortes et les arbres chuchotèrent et recouvrirent son corps… Jean –louis n’était plus … la forêt qu’il connaissait par cœur l’avait emmenée au fond de ses entrailles.


Le lendemain des enfants jouaient dans cette clairière et en chantant se dispersèrent et dansèrent là, où avait été emmené Jean-Louis… les feuilles et les arbres ricanèrent….et murmurèrent :

« Chut ! les enfants moins de bruit, Jean-louis est endormi dans les bras de la forêt q’il connaissait pas cœur … »



Marie Chevalier 24 janvier 2005
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troglodyte
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MessageSujet: Re: Les délires de Marie Chevalier   les délires de marie chevalier - Les délires de Marie Chevalier EmptyDim 12 Fév 2006, 16:15

Qui eut cru que, derrière cette figure "bon enfant" visible sur ton avatar, se cache un esprit capable d'emmener le lecteur, bien naïf au début, dans un tel piège sylvestre ?
affraid
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marie chevalier
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MessageSujet: Re: Les délires de Marie Chevalier   les délires de marie chevalier - Les délires de Marie Chevalier EmptyMar 21 Fév 2006, 16:50

eh eh !! je suis du signe des gemeaux deux facettes lol! mais merci à toi d'avoir lu !
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rotko
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MessageSujet: Re: Les délires de Marie Chevalier   les délires de marie chevalier - Les délires de Marie Chevalier EmptyMar 21 Fév 2006, 17:05

Qui saura jamais la vérité sur cette voix ? interieure ? La forêt prend-elle le parti des femmes ? bien inquiétant !
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marie chevalier
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MessageSujet: couleur framboise (marie chevalier)   les délires de marie chevalier - Les délires de Marie Chevalier EmptyMer 01 Mar 2006, 13:03

cette nouvelle a fait partie d'un recueil collectif: " à table"







COULEUR FRAMBOISE


- Donnez-moi donc une raie sauce vinaigre de framboise s’il vous plait, ce sera parfait ….

C’est ainsi que tout commença ce soir-là…

Pierre, Victor, Didier, Aline, Marianne et Michel se retrouvèrent comme tous les derniers vendredis du mois vers les vingt heures à leur restaurant habituel où la cuisine était soignée, originale et appréciée de tous. Seulement, la petite appréhension quand ils arrivèrent ce soir-là fut de constater qu’il y avait eu un changement de propriétaire. Certes, ils en avaient été prévenus par Laurence l’ancienne « patronne » mais ils n’avaient pas pensé que cela se ferait si vite. La petite équipe eut vite fait de reprendre le sourire et s’installèrent à leur table comme ils en avaient l’habitude.

Aline n’avait pas beaucoup d’appétit et était très difficile, aussi pendant qu’ils buvaient leur apéritif, elle commença à émettre des doutes et à faire des commentaires sur la nourriture qu’on allait leur servir. Cela avait un peu agacé les autres et tous lui avaient fait remarquer que de toute manière, difficile comme elle était elle ne trouverait jamais rien de bon ni ici ni ailleurs ! Ils se détendaient, riaient, plaisantaient en attendant la commande qu’ils avaient passée sans même regarder la carte tellement ils étaient habitués à être servis comme des rois et surtout à apprécier les mets souvent très fins qu’ils prenaient habituellement : pourquoi changer ? se disaient-ils.

La serveuse arriva, le plateau à la main et commença de déposer devant chacun qui un onglet à l’échalotes, qui une salade composée, qui un carpaccio. Seul Pierre avait décidé de « prendre autre chose pour goûter » avait-il précisé. Le suspens autour de leur table venait donc de ce fameux plat que personne ne connaissait : une raie au vinaigre de framboises, qui somme toute avait toutes les chances d’être aussi délicieuse que les autres plats servis.
Et comme chaque fois, quand l’un d’eux changeait de menu (ce qui était extrêmement rare), les autres suivaient des yeux l’assiette jusqu’à ce qu’elle soit posée devant l’intéressé.

- Ils n’avait pas ça dans leur carte les anciens proprios fit remarquer Victor, du moins je ne l’avais jamais remarqué.

- Non c’est pour cela que je me lance, sourit Pierre.

Quand chacun fut servi, les commentaires fusèrent, drôles comme souvent :

- Dis-moi, ton carpaccio c’est du saumon fumé ? Il est tout jaune ! tu es sûre qu’il n’est pas avarié ? demanda Victor à Aline. Grands éclats de rire des autres, l’ambiance était à la gaîté.

- Et toi, tu as fini de te battre avec ta viande lui rétorqua-t-elle en souriant.

- Non mais sans blague, elle est super dure insista Marianne qui elle aussi avait pris un onglet.

- Forcément ce n’est pas de la Salers, remarqua Victor, ça se sent, je suis déçu : pas bonne, cette viande et en plus trop nerveuse, je n’arrive même pas à la couper pfffffffff !

La serveuse qui apportait le vin, en entendant cette dernière phrase de Victor affirma que cette viande était achetée au même endroit qu’avant et qu’il s’agissait bien de la Salers.

- Ce n’est pas possible insista Victor, elle n’a pas de goût !

Tout le monde riait et finalement, prenait cela plutôt bien. Seul, Pierre se taisait et ne riait pas avec les autres.
Didier se tourna vers lui :

- Et toi, Pierre comment tu trouves « le plat du chef » ?

Tous les yeux se tournèrent vers Pierre qui n’ébaucha même pas un sourire, mais d’un signe de tête montra son assiette et là….

Un grand frisson passa chez tous le participants. Dans son assiette, un magma rose violet, très épais, « genre vomi » fit remarquer très justement Didier en éclatant de rire, recouvrait du moins tout le monde le supposa , le poisson, la fameuse raie !

- Mais c’est quoi cette horreur ? s’inquiéta Aline en retenant un haut le cœur.

- Je ne sais pas répondit Pierre, mais regardez mieux….

Tout le monde se pencha, l’assiette passa dans toutes les mains. Ils reniflaient, sentaient mais tous se taisaient.

- Mais ça bouge ! hurla Aline.

- Mais non ! c’est parce que c’est une espèce de gelée dit Victor, ça « tremblote », c’est normal.

Quand l’assiette revint devant Pierre, il n’y eut plus aucun doute, cette « chose » bougeait, se soulevait et faisait des bulle. Aline s’évanouit. Victor s’étrangla avec son morceau de viande trop dure. Seuls Didier et Marianne continuaient à regarder et essayer de comprendre ce qui se passait.
La serveuse appelée d’urgence regarda elle aussi et devint toute pâle :

- Attendez ! je vais aller chercher le cuisinier, balbutia-t-elle.
Elle n’eut pas le temps de finir sa phrase que quelque chose sauta hors de l’assiette de Pierre pour atterrir dans celle de Didier, qui eut un violent geste de recul. Une masse informe rose violacée commençait à manger son carpaccio pendant que Victor essayait de ranimer Aline en lui faisant respirer du vinaigre ! Cette « chose » quittant l’assiette de Didier sauta au visage de Pierre qui se retrouva dégoulinant de cette matière sans nom, visqueuse et épaisse couleur framboise limite lie de vin.

Dans ses cheveux, il sentit quelque chose bouger, il était tétanisé, livide.
Enfin d’un dernier élan, la « chose » se débarrassa complètement de cette bouillie informe et un adorable petit raton mais très très petit se faufila sous la table sans oublier d’emmener un morceau de carpaccio.

Comment cela avait-il pu se produire ?

Nos amis se jurèrent de ne plus jamais remettre les pieds dans ce restaurant. Ils se levèrent dignement bien décidés à ne payer que leur apéritif. Ils s’apprêtaient à ouvrir la porte quand enfin, le cuisinier sortit de sa cuisine et d’une voix naturelle demanda à la salle :

- Quelqu’un n’aurait pas vu Edgar ?
- Qui ?
- Oui, Edgar, mon petit bébé raton, je ne le trouve plus, il ne me quitte jamais d’habitude…

Un long rire nerveux secoua la bande d’amis… ils décidèrent de prendre cela comme ça comme quelque chose d’affreusement drôle. Sauf Pierre…

******

Deux mois plus tard…

- Bon, les amis si on allait rendre visite à Pierre ?
- D’accord, tous demain devant l’hôpital.

Pierre était devenu fou à la suite de cette histoire et avait décidé de faire la chasse aux rats. Il allait fouiller dans les assiettes des autres pensionnaires espérant enfin en écraser un et le mettre à macérer dans un vinaigre de framboise…



Marie Chevalier 3 juin 2005
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rotko
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MessageSujet: Re: Les délires de Marie Chevalier   les délires de marie chevalier - Les délires de Marie Chevalier EmptyMer 01 Mar 2006, 16:19

C'est appétissant et sympathique au début Wink mais aller au resto ensuite affraid
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xian
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MessageSujet: Re: Les délires de Marie Chevalier   les délires de marie chevalier - Les délires de Marie Chevalier EmptyMer 01 Mar 2006, 17:44

Normal puisque c'est appétissant ...
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MessageSujet: Re: Les délires de Marie Chevalier   les délires de marie chevalier - Les délires de Marie Chevalier EmptyMer 01 Mar 2006, 18:55

Marie Chevalier trompe son monde Wink on s'apprête a ouvrir la bouche, et finalement on a just le temps de la refermer. Belle économie de mots ! j'aime pas le bavardage. donc cheers
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coline
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MessageSujet: Re: Les délires de Marie Chevalier   les délires de marie chevalier - Les délires de Marie Chevalier EmptyMer 01 Mar 2006, 21:14

Marie... affraid ...Je ne vais pas te demander l'adresse!... Laughing...Mais j'ai passé un agréable moment à te lire...
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marie chevalier
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MessageSujet: Re: Les délires de Marie Chevalier   les délires de marie chevalier - Les délires de Marie Chevalier EmptyVen 03 Mar 2006, 13:45

Merci de m'avoir lue et surtout pour votre humour ! c'est très agréable d'être "réceptionnée" ainsi !
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marie chevalier
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MessageSujet: leur histoire   les délires de marie chevalier - Les délires de Marie Chevalier EmptyLun 03 Avr 2006, 12:16

LEUR HISTOIRE


Il y a environ un mois, ils ne se connaissaient pas. Chacun vivait sa vie tranquillement, installé douillettement dans un confort marital qui ne leur déplaisait pas et les rassurait.
Pour lui, La routine, les dîners en famille, les anniversaires, les fêtes de fin d’année, les devoirs des enfants, la musique… eh oui ! le petit dernier allait au conservatoire tous les samedis matins, quelle fierté pour les parents ! La vie s’écoulait donc. Travail stable dans une bonne entreprise, Madame au foyer veillant amoureusement sur sa progéniture, délaissant un peu le mari mais bon, sans plus : une maison agréable, décorée avec soin toujours par Madame qui en plus de ses qualités de mère avait aussi des dons d’aménagement et bon goût.
En quelque sorte, tout le monde pouvait dire dans leur entourage qu’ils avaient tout pour être heureux. Mais l’étaient-ils ? Peut-être vivait-elle ce qu’elle avait voulu, une famille aimante un bon mari et des enfants adorables, mais lui ?
La quarantaine le travaillait un peu, Lino, et depuis quelque temps, il faisait de nombreux retours en arrière et sentait une sourde angoisse l’envahir quand il se posait des questions sur son avenir : allait-il continuer à vivre cette vie morne, sans attraits, monotone, sans surprise, sans étincelle ? sa femme se détachait de lui doucement, n’avait plus ces petits regards, ces petites attentions qui le satisfaisaient encore il y a quelque temps.

Et lui, tombant dans le piège de la vie établie oubliait parfois de l’embrasser pour lui dire bonjour le matin et partait travailler sans penser à lui glisser un mot de tendresse avant de refermer la porte.
La prendre dans ses bras ? lui dire qu’il l’aimait ? lui semblait presque une démarche indécente. Et si elle venait à le repousser ? alors il n’osait pas et maintenant, tout doucement il n’en éprouvait plus l’envie.
Il était jeune encore, et se voyait mal s’installer dans cette morosité jusqu’à la fin des temps. Il n’était pas vieux merde !! il se sentait en forme encore, il voulait encore vibrer !

Alors, il commença à chercher à se distraire, ses fils avaient un ordinateur et Internet bien entendu. Il savait s’en servir il travaillait dessus en permanence dans son entreprise. Il lui fut facile de s’isoler quelquefois, pas longtemps au début, il lui fut donc facile de trouver des forums intéressants de discussion, sur des sujets qui le passionnaient : lecture, musique, recherche généalogique etc. mais très vite, il fut attiré par des sites de rencontres. Il faut dire qu’ils pullulent sur le net, faut-il qu’il y ait tellement de gens en quête de compagnie même virtuelle ?

Et là chaque jour, il venait, retrouver des amis hommes et femmes et il parlait des heures comme on peut parler à un comptoir de café, devant un verre. On se confie plus à des inconnus qu’à des proches, c’est ainsi! il commença à se raconter, et y prenait du plaisir. Le plaisir de pouvoir parler longuement de ce qu’il aimait, de ce qu’il éprouvait, de ses interrogations, de ses joies, de ses peines, enfin il trouvait quelqu’un qui l’écoutait et surtout qui répondait, avait l’air de s’intéresser, il n’était plus seul. D’autres interlocuteurs et interlocutrices ressentaient le même malaise, la même angoisse devant un avenir triste et morose.
Insidieusement, il se mit à rêver qu’il faisait l’amour avec ces partenaires féminines qui lui décrivaient si bien ce qu’elles attendaient d’un homme. Il se voyait leur amant et leur décrivait ce qu’il leur ferait s’il les rencontrait « en vrai » bluff ? jeu ? un peu des deux ! ces femmes faisaient semblant ou réellement avait besoin de fantasmer autant que lui, et il lui arriva de mimer par les mots ce qu’il leur ferait s’ils se retrouvaient dans un lit, un jour.

Il n’était pas très fier de sa démarche, il se culpabilisait un peu mais se rassurait en se disant que ce n’était pas plus asocial que de regarder des films X à la télévision, ou d’aller sur des sites pornographiques. Au moins, là il était seul derrière son ordinateur et ne faisait de mal à personne.

Ces échanges qui le troublaient lui donnaient mauvaise conscience. Rien ne valait le réel, se répétait-il ! tout en revenant chaque soir sur ces forums. Pervers, dégradant, mais tellement bien quand on se sent seul ! sa morale réprouvait ses méthodes et ses fantasmes mais il était comme englué, comme drogué et tous les soirs il revenait espérant rencontrer quelqu’un. il ne savait même plus s’il voulait du sexe ou dialoguer simplement. Il ne se sentait pas très bien ensuite, honteux de n’avoir pas su résister encore une fois à cet appel de la solitude, mais il se sentait tellement bien à la fin de ces dialogues que cette honte faisait souvent place à un plaisir ressemblant au plaisir interdit.

Un jour, Elisa, une femme aussi perdue que lui, voyant son pseudonyme l’interpella et commença par deux ou trois phrases très familières. En fait, elle était persuadée avoir affaire à un homme avec qui elle entretenait des relations amicales et qu’elle connaissait bien parlant régulièrement avec lui depuis plusieurs mois.

Ce quiproquo les fit sourire et le courant passa immédiatement entre eux. Il était persuadé avoir affaire à une femme en quête de plaisir virtuel, de dialogues poussés et érotiques mais il s’aperçut très vite que cette rencontre n’était pas celle qu’il avait l’habitude de faire sur ces « chats » virtuels.

Elle, de son côté ressentait la même chose, cet homme n’était pas un homme de plaisir uniquement, il parlait clair, et surtout était curieux de savoir.
Beaucoup de questions beaucoup de réponses vagues et leur conversation dura plus d’une heure.

De là, ils voulurent se connaître davantage, et tant bien que mal, elle lui dévoila ses secrets d’enfance, avoir été élevée dans une pension de bonnes sœurs, dont elle gardait un très mauvais souvenir, puis elle s’était mariée pour échapper justement à ce monde austère, et le premier homme qu’elle rencontra devint très vite son mari dès ses dix huit ans.

Leurs rencontres prenaient de plus en plus d’importance pour tous les deux, et dès que leurs époux respectifs s’étaient endormis, ils se relevaient, allumaient leur ordinateur et se parlaient jusqu’à deux ou trois heures du matin.

Un jour, Elisa eut la malencontreuse idée de ne pas supprimer les messages qu’elle recevait de Lino et son mari en lut un qui ne lui était pas destiné. S’en suivit une discussion très orageuse et ils se dirent des vérités qu’ils gardaient en eux depuis des mois voire des années.

Lino, informé de cet incident proposa immédiatement la rupture totale à Elisa, qui le prit très mal et ne comprit pas tout de suite qu’il faisait ce geste par amour pour elle et non pour lui faire du mal. Il lui expliqua longuement qu’il ne voulait en aucun cas gâcher cette reprise en mains de leur couple et puisque tout semblait s’arranger après une franche explication, chacun étant prêt à faire un effort pour continuer ensemble encore mieux qu’avant, il ne devait plus correspondre et rompre. On verrait plus tard comment tourneraient les choses, et il serait toujours temps d’envisager une autre façon de vivre si cela venait à ne pas fonctionner comme ils le souhaitaient, etc… il ne manquait pas d’arguments Lino, et Elisa, au fond ne souhaitait que cela, que son couple redevienne ce qu’il avait été.

Les jours passèrent, ils n’eurent plus de contact, comme ils l’avaient décidé. Puis un jour, Lino reçut un coup de fil d’Elisa, elle lui parut triste désabusée, elle lui avoua que finalement ça ne tenait pas trop bien. Son mari n’oubliait pas ce qui était arrivé et malgré ses efforts elle n’arrivait plus à être elle-même. Elle voulait le voir, le rencontrer, le toucher rien qu’une fois, simplement pour ne pas se dire j’aurais dû le faire.

Lino, pris de court, n’en menait pas large, car, de son côté lui aussi avait essayé de renouer les liens un peu tendus avec sa femme et au lieu de la regarder comme un meuble, il redevenait le mari qu’elle avait toujours aimé, tendre, caressant et même faire l’amour avec lui de nouveau lui apportait beaucoup de plaisir. Ils avaient réussi et ils étaient de nouveau pleinement heureux ensemble. Alors se disait Lino, Elisa ? bien gentille mais encombrante maintenant !
Il eut la franchise de lui expliquer tout cela en lui téléphonant. Elle ne répondit pas ou à peine et lui donna raison.

- C’est bien, tu as raison, qu’au moins un de nous deux soit heureux

- Mais c’est toi qui …

- Non ne te fais pas de soucis, tu as parfaitement raison de me remettre à ma place, celle de l’épouse. Je n’aurais d’ailleurs jamais dû quitter ce rôle dit-elle en riant, eh bien, bonne chance Lino et tu sais, je suis quand même très heureuse de t’avoir connu, si si… je t’embrasse. et elle raccrocha.

Pas bien dans sa tête après ce coup de fil, se rendant compte qu’elle ne se remettait pas trop bien de cette maudite aventure, elle décida d’aller faire un petit voyage et prévint son mari qui l’approuva : cela leur ferait du bien de se séparer quelques jours ..

Le lendemain sans dire au revoir à personne, sans embrasser son mari, elle sortit doucement, mit en marche sa voiture et fila vers la mer, elle aimait la mer.
Elle arriva au petit matin sur les falaises de la Manche, descendit, s’étira, et se dit qu’elle était bien, tranquille, sereine.

Au -dessus d’elle, les cris des mouettes qui accompagnaient un bateau qui rentrait au port…
Au loin, le soleil qui en se levant faisait des ombres dans l’eau…
En bas, très loin, le bruit des vagues se brisant sur les galets…

Un geste : se pencher en avant, faire l’oiseau comme disaient les enfants…
Elle écarta les bras très fort et se jeta dans le vide.

Quand on retrouva son corps cela faisait plusieurs jours qu’elle était morte. Le mari prévenu, ses amis, personne ne put imaginer un instant qu’il s’agissait d’un suicide, elle aimait tellement les falaises, elle avait dû comme d’habitude s’approcher trop près c’était une manie chez elle, son mari lui avait assez répété…

Lino, que le souvenir d’Elisa ne quittait pas, se dit un jour qu’il ne risquait rien à l’appeler, simplement pour lui dire bonjour sans plus…
il se décida un matin et une voix d’homme lui répondit, alors qu’il allait s’excuser comme ils l’avaient décidé ensemble au temps où ils s’appelaient fréquemment. Cette voix lui dit : je vous prie de m’excuser mais on enterre ma femme aujourd’hui, rappelez un autre jour.

Lino prit cette nouvelle comme un coup de poignard.

- Oh non ! ce n’était pas possible, mais elle n’avait pas le droit de me faire ça !! elle n’avait pas le droit !! Qu’est ce que je vais devenir, moi. c’est grâce à elle que j’arrivais à tenir le coup chez moi, mais elle n’aurait pas dû !!
Et alors notre banc, ou l’on devait venir s’asseoir quand nous serions tous les deux très vieux ? mais alors le banc ?
Je ne peux pas envisager d’aller m’ y asseoir tout seul, mais elle n’aurait pas du !
Il se prit la tête dans les mains et hoqueta les yeux secs. il pleurait sur lui, sur sa solitude, il ne pleurait pas Elisa…

- Papa ? tu dors ? Papa !! réveille toi !! ah non !! tu ne vas pas nous refaire le coup du rêve toujours le même qui te rend de mauvaise humeur toute la journée !! Maman nous attend elle a préparé un gâteau d’anniversaire pour toi alors viens lui faire honneur !

- J’arrive mon fils, j’arrive !! mais tu sais un cauchemar comme celui-ci, je ne souhaite à personne de le faire, ça fait trop mal.

- Mais puisqu’il s’agit d’un rêve Papa, il n’y a pas de lézard !!

- Non il n’y a pas de lézard tu as raison…

N’empêche marmonna-t-il tout bas, je voudrais bien savoir ce qu’elle est devenue cette Elisa !

Marie Chevalier
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MessageSujet: Re: Les délires de Marie Chevalier   les délires de marie chevalier - Les délires de Marie Chevalier EmptyLun 03 Avr 2006, 15:46

Ben oui, c'est une bonne question.
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MessageSujet: Re: Les délires de Marie Chevalier   les délires de marie chevalier - Les délires de Marie Chevalier EmptyLun 03 Avr 2006, 16:46

on remarquera dès le debut de cette histoire un parti pris en faveur de la femme Wink : toutes les qualités, et lui qui part sans un mot de tendresse ni rien, ingrat, distrait, qui pianote sur son ordi au lieu de travailler dans son entreprise.
Pas etonnant que tout aille mal ! la faute des hommes !

Citation :
Madame qui en plus de ses qualités de mère avait aussi des dons d’aménagement et bon goût.

bon, je vais finir la vaisselle, a+ Wink
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MessageSujet: Re: Les délires de Marie Chevalier   les délires de marie chevalier - Les délires de Marie Chevalier EmptyMar 04 Avr 2006, 09:27

vous m'avez fait rire tous les deux !! j'aime votre humour merci à vous de m'avoir lue ! sunny sunny
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MessageSujet: scène érotique   les délires de marie chevalier - Les délires de Marie Chevalier EmptyMar 11 Avr 2006, 20:24

Scène érotique




Elle était très belle. Brune, les cheveux noués sur la nuque avec un foulard mauve assorti à de magnifiques yeux aux longs cils. Elle le regardait. Lui ne l'avait pas vu arriver. Il tournait le dos. Ses cheveux blonds, très clairs, qu'ils portaient longs, étaient bouclés et à la distance où elle était, elle s'imaginait voir un ange. Mais l'ange devina son regard comme s'il avait été piqué, il se retourna vivement, et elle resta figée. Elle savait qu'il était beau, sa copine l'avait prévenue, mais là, c'était plus que beau, c'était…les mots lui manquaient. Sa chemise entrouverte laissait voir une toison blonde également. Il portait des lunettes de myope qui voilaient son regard bleu glacier, et une barbe à peine naissante : mon Dieu qu'il est beau ! S'il voulait… Mais elle n'eut pas le temps de réfléchir davantage, il s 'avançait vers elle et elle put voir sa bouche de près. Elle aurait donné n'importe quoi pour que cette bouche vienne l'embrasser, lui caresser les yeux et lui mordiller les seins. Il s'approcha encore plus, la fit asseoir dans un fauteuil, et doucement le fit basculer. Elle était maintenant presque allongée, la jupe un peu relevée et quand il se pencha vers elle, elle sentit le tissu rêche de son jean sur son bras nu. Il se pencha encore plus, elle ferma les yeux, il lui prit le menton dans la main et lui dit : " Alors, toujours nerveuse ? Elle ne vous a pas fait trop souffrir la vilaine ! On va pouvoir mettre la couronne aujourd'hui, je crois ! Oh ! Ce n'est pas douloureux, mais il faut quand même que je force un peu, tenez-vous au bras du fauteuil, il n'y en a pas pour longtemps !… "
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MessageSujet: Re: Les délires de Marie Chevalier   les délires de marie chevalier - Les délires de Marie Chevalier EmptyMer 12 Avr 2006, 05:45

bien envoyé ! Laughing
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MessageSujet: Re: Les délires de Marie Chevalier   les délires de marie chevalier - Les délires de Marie Chevalier EmptyMer 12 Avr 2006, 11:52

Je dirai même, génial !! Laughing

(et on voit les deux premiers à s'être précipité sur ce post au titre aguicheur Wink)
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MessageSujet: Re: Les délires de Marie Chevalier   les délires de marie chevalier - Les délires de Marie Chevalier EmptyMer 12 Avr 2006, 16:19

Nam a écrit:
(et on voit les deux premiers à s'être précipité sur ce post au titre aguicheur Wink)

Et de trois!... Laughing
Marie, tu nous réserves souvent de belles surprises!...
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marie chevalier
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MessageSujet: Re: Les délires de Marie Chevalier   les délires de marie chevalier - Les délires de Marie Chevalier EmptyMer 12 Avr 2006, 19:39

le titre était prometteur je vous l'accorde
sunny sunny
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MessageSujet: Re: Les délires de Marie Chevalier   les délires de marie chevalier - Les délires de Marie Chevalier EmptyMer 12 Avr 2006, 19:58

moi je me suis precipité pour surveiller Laughing une sorte d'obligation professionnelle Wink
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marie chevalier
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MessageSujet: Re: Les délires de Marie Chevalier   les délires de marie chevalier - Les délires de Marie Chevalier EmptyMer 12 Avr 2006, 19:59

bien sûr c'est ton rôle ( quel futé ce Rotko) sunny sunny
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MessageSujet: Re: Les délires de Marie Chevalier   les délires de marie chevalier - Les délires de Marie Chevalier EmptyMer 12 Avr 2006, 20:29

rotko a écrit:
moi je me suis precipité pour surveiller Laughing une sorte d'obligation professionnelle Wink

Oui...On dit ça...On dit ça... Happy
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MessageSujet: Re: Les délires de Marie Chevalier   les délires de marie chevalier - Les délires de Marie Chevalier EmptyJeu 13 Avr 2006, 08:44

je passais juste par hasard.
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marie chevalier
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MessageSujet: Re: Les délires de Marie Chevalier   les délires de marie chevalier - Les délires de Marie Chevalier EmptyJeu 13 Avr 2006, 08:46

Oh Xian!!! sunny sunny
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MessageSujet: Re: Les délires de Marie Chevalier   les délires de marie chevalier - Les délires de Marie Chevalier EmptyJeu 13 Avr 2006, 12:52

Rotko et Xian ont pretextés .....
Les autres ont succombé au plaisir.....



de lire Marie !

Félicitations à Marie Chevalier


Princesse Melba
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