Les délires de Marie Chevalier

et oui me voilà encore en train d'éditer ce sujet car ce roman a eu un des deux premiers prix au concours APPEL 2012 à Biscarosse.


Bonjour j'ai volontairement avancé ce post car je dois y ajouter un petit quelque chose, en ce qui concerne "Qu'en penses-tu? "





J’ai décidé en ce début d’année d’envoyer mon roman « Qu’en penses-tu? » à une maison d’édition en ligne : Edilivre.
Après lecture par leur comité, il a été accepté et je suis heureuse de pouvoir dire que j’ai donc un éditeur.

Cela ne me dérangeait pas d’autoéditer (je continuerai à le faire pour mes nouvelles et mes poèmes) mais quand on me demandait :

— Où êtes-vous éditée ?

Je ne pouvais répondre que par : je m’autoédite »

Maintenant je peux dire chez Edilivre et vous pouvez trouver mon ouvrage auprès des libraires ou sur Amazon, Alapage, Chapitre.com …

C’est un plus (+) appréciable.


Voilà ce n’est pas Gallimard ni Grasset, mais est-ce vraiment important, lorsque l’on écrit pour le plaisir d’être lu, certes,

mais sans inconscience en sachant très bien que nous ne sommes pas « connus ».

Vous pouvez donc trouver toutes les informations sur « Qu’en penses-tu »

En cliquant sur le lien suivant :

LA

(Vous pouvez aussi bien sûr, me le demander par mail directement, je me ferai un plaisir de vous le dédicacer)












Il s'agit de mon cinquième roman après les Jeannette, Une folie ordinaire, Les marques de la vie et Des vies saccagées. (en auto-édition) chez Lulu.com comme d'habitude

L'histoire :

Eva et Sonia sont jumelles. Leur mère est morte en les mettant au monde et elles ont été élevées par leur grand-mère Maryvonne.
Elles ne connaissent pas leur père qui est parti loin d'elles au décès de sa femme... .
Entourées de la tendresse de leur Mamie, elles ont peu souffert de cet abandon et sont devenues de jolies jeunes filles gaies et aimant rire et s'amuser.
C'est malheureusement à cette époque que le destin bascule et les sépare.
Des hommes entrent en " scène " et elles vont terriblement souffrir sous le regard de Maryvonne qui, malgré son amour ne peut pas beaucoup les aider.

Extrait 1 :

… - Pourquoi garder tout l'argent de notre père à la banque ? Nous avons maintenant chacune notre appartement, et il reste encore largement de quoi nous payer une petite maison de week-end pas trop éloignée de Paris. Qu'en penses-tu ? Tiens samedi on ira voir quelques agences immobilières. Ce serait bien le diable si l'on ne trouvait pas quelque chose dans nos prix et sympa, non ? Qu'en penses-tu ? …

Extrait 2 :

… Ce samedi matin, à peine terminé le mariage à la mairie du 18ème arrondissement, ils partirent tous à Rocquencourt. Eva et Sonia avaient tout préparé la semaine précédente et une cinquantaine d'habitants qui avaient été invités les attendaient devant la grille de leur maison. Dans le jardin, elles avaient dressé et bâché des tables et là, elles furent heureuses de constater que les invités les avaient découvertes et fleuries. Tous les gens que les filles avaient invités étaient là, du plombier au notaire en passant par le cantonnier et le boulanger…

Extrait 3 :

… Maryvonne se remettait à peine de cet évènement que jamais elle n'aurait pu imaginer même dans ses pires cauchemars. Julien avait beau être gentil et prévenant, elle s'en voulait comme si elle était responsable personnellement.
- Je les ai peut-être mal élevées ?
- Je n'ai peut-être pas su ? …

Encore toutes mes félicitations Dara longue vie à ton roman

Merci Natalia.

ho ! ouiiiiiiii ! Dara, longue vie à ton roman, et plein plein de lecteurs

D'autant plus que l'histoire est franchement intéressante et inattendue

Qu'en penses-tu ? Une histoire franchement noire et aussi compliquée que l’âme tortueuse de certains protagonistes ! Marie, je savais que tu étais d’une imagination débordante mais alors là, tu atteins des sommets ! Il faut parfois s’accrocher pour ne pas perdre le fil et mieux vaut lire ton roman quasi d’une traite, ce qui est tout à fait faisable, d’une part parce que le roman n’est pas très long (163 pages très aérées, avec une typographie plutôt grande qui doit bien convenir à ceux qui ont des faiblesses visuelles), d’autre part parce qu’on a envie de connaître la suite ! Le relatif apaisement final apporte au lecteur un soulagement certain !

Une large part est laissée aux dialogues dans ce roman, et je crois que beaucoup de lecteurs apprécieront cet aspect. Comme Natalia, toutefois, je regrette un peu qu’on ne me fasse pas davantage voir les lieux : on est à Paris dans de très pittoresques endroits comme le Sacré-Cœur ou la Place du Tertre, ou encore le quartier du Canal Saint-Martin, celui de Saint-Michel et pour ma part, je reste sur ma faim car les descriptions même brèves, des extérieurs comme des intérieurs, sont laissées de côté, peut-être délibérément ? La fermette en Normandie est elle aussi plus suggérée que réellement décrite et il en va ainsi de tous les endroits cités.

Enfin, devant des personnages aux actes si complexes, je demeure parfois perplexe et je regrette de ne pas en savoir davantage sur ce qu’ils pensent comme d’ailleurs sur leur apparence physique si souvent révélatrice des êtres.

Je sais, chère Marie, que tu aimes écrire très vite et te refuse à revenir sur ce que tu as déjà créé, tu nous en as fait la confidence. Voyant la précision dont tu es capable dans un poème ou une courte nouvelle, je ne puis m’empêcher de penser que c’est dommage parfois et qu’un jour, (en acceptant de ralentir ton rythme ?) tu nous proposeras un grand roman qui aura la même profondeur que toi-même. Je me demande finalement si tu ne te caches pas un peu, s’il n’y a pas dans ta façon d’écrire une forme d’esquive pudique. Je me trompe ?

Tout d'abord Nicyrle merci pour ce commentaire et surtout pour ta franchise.
C'est vrai que ce roman a eu souvent ce reproche d'être trop "survolé" pas assez de descriptions. Il est vrai que j'écris toujours dans l'urgence et reviens rarement dessus. C'est mon défaut
Cela dit, vos avis m'importent beaucoup et si (ce qui n'est pas sûr) je m'attelais de nouveau à un roman, je ferai en sorte de mieux l'étoffer.
Il est vrai aussi que je me dissocie rarement de mes personnages et peut-être, il est vrai, suis-je tentée de ne pas en dire trop?
en tous cas, Merci à Natalia et Nicyrle. Vos conseils me sont précieux car je les sais sincères.

darabesque a écrit:

Tout d'abord Nicyrle merci pour ce commentaire et surtout pour ta franchise.
C'est vrai que ce roman a eu souvent ce reproche d'être trop "survolé" pas assez de descriptions. Il est vrai que j'écris toujours dans l'urgence et reviens rarement dessus. C'est mon défaut
Cela dit, vos avis m'importent beaucoup et si (ce qui n'est pas sûr) je m'attelais de nouveau à un roman, je ferai en sorte de mieux l'étoffer.
Il est vrai aussi que je me dissocie rarement de mes personnages et peut-être, il est vrai, suis-je tentée de ne pas en dire trop?
en tous cas, Merci à Natalia et Nicyrle. Vos conseils me sont précieux car je les sais sincères.

Intéressant cet aveu ! Comme auteur, j'ai la sensation que, lorsque je crée un personnage, je me glisse dans sa peau, de deviens lui, que ce soit un homme ou une femme et quel que soit son âge. Mais du coup, je prends des distances avec moi-même, je ne suis plus moi, c'est l'autre qui sent, pense, parle, agit ! C'est peut-être ce qui nous différencie dans le processus de création, qu'en penses-tu ?

Le problème est que je crée une histoire, ça c'est sûr, mais je m'investis et pense comme mes "héros" bien souvent. Pas toujours je te rassure car avec la violence que je mets dans mes personnages, je serais inquiète quoique.... en fait je suis tellement dans leur situation que eux pensent comme moi ou vice-versa. L'osmose cela doit s'appeler? en tous cas je vais te dire une chose, ça me fait un bien énorme de créer ces émotions et ces histoires, car je suis toujours moi dans n'importe quelle situation inventée. (Freud n'a qu'à bien se tenir)

Ouh là ! Darabesque, dans quoi on s'embarque ?
Mais tu as raison, la création donne un immense bonheur toujours renouvelé.

nicyrle a écrit:

Ouh là ! Darabesque, dans quoi on s'embarque ?
Mais tu as raison, la création donne un immense bonheur toujours renouvelé.

ça fait peur hein? rires!!
sur ce je vais vaquer et faire des pommes de terre sautées bonen soirée à toi et à ceux qui auront le courage de nous lire

je n'ai pas eu le sentiment d'avoir besoin de courage pour vous lire mais juste une grande curiosité pour des femmes que j'aime et je n'en suis pas déçue Dara
juste comme Nicyrle je trouve que tu devrais à l'avenir quand tu auras l'envie d'écrire un nouveau roman être plus descriptive
Tes histoires le méritent Dara

merci Natalia et je tiens compte de vos remarques à toutes les deux. D'autres me l'ont dit également. J'essaierai et si je n'y arrive pas je continuerai mes nouvelles où là je crois que je ne suis pas mauvaise
pour la petite histoire une amie auteure m'a dit : avec tous tes personnages et tous tes lieux et ton histoire j'en aurais fait 400 pages il faut dire qu'elle est prolixe en mots et descriptions lol
j'avais fait un fil pour elle

LA

le saunier de noirmoutier entre autres il s'agit de Marlène Manuel une noirmoutrine de souche et de talent !

j'ai lu la route de mes errances, ton recueil de poésies libres, et j'ai un peu attendu que ça décante....
Oh Marie ! si tu savais.....
combien d'échos elle a en moi, ta poésie ! "Amertume", "il n'en pouvait plus", "avoir du temps", Pauvre bad boy" (il est sévère celui-ci, mais il doit s'appliquer à un grand nombre, non ?) et "Je suis là tu sais" qui m'a tiré des larmes. Et puis tous les autres.
Des poèmes qui scandent la vie, qui marquent les jours, et la sensibilité qui sourd de partout, sans vouloir s'afficher. De l'amour, de la tendresse pour un monde qui n'en mérite pas toujours, une grande fidélité à soi-même, voilà ce que j'ai ressenti en lisant Marie Chevalier. Elle égrène des mots simples mais qui font mal parfois, parce que c'est la langue "humaine", qu'elle parle, sans fioriture, elle a vécu des choses et elle les a au coeur, ça se sent. Ne pas oublier le bonheur et ce qui a fait mal, c'est vivre et partager avec ceux qui là lisent, chaque histoire est particulière, mais le bonheur et la douleur sont universels.
Merci, Marie de m'avoir fait entrer dans ton univers, j'en sors plus riche.

Et moi Ysandre, je sors émue de ce que je viens de lire. Merci à toi et je crois que tu as bien compris comment et pourquoi je fais ce genre de poésie. On peut tout écrire, les mots servent à cela encore faut-il qu'ils soient "réceptionnés" et tu me combles . Merci

dara moi j'attends avec impatience ton prochain roman
es-tu en préparation ?

j'ai un recueil de nouvelles prêt à cuire et je prépare effectivement un 6ème roman ! et puis quand il me reste un peu de temps je fais du vélo électrique !

paresseuse, Dara !!!!!! j'ai fait 6 km à pied avant hier avec Minie qui a encore mal aux pattes.... ma pauvre petite bête ! j'ai honte.
il s'agit sûrement d'un échauffement des coussinets (j'appelle ça "les pelotes"). Je m'en veux de n'avoir pas pensé à ça avant.
Par contre, il y a un certain temps que je n'ai pas fait de vélo ! et moi, c'est un VTT, faut pédaler, quoi !!! y a pas d'moteur et si t'en a marre, faut marcher !

Ysandre a écrit:

paresseuse, Dara !!!!!! j'ai fait 6 km à pied avant hier avec Minie qui a encore mal aux pattes.... ma pauvre petite bête ! j'ai honte.
il s'agit sûrement d'un échauffement des coussinets (j'appelle ça "les pelotes"). Je m'en veux de n'avoir pas pensé à ça avant.
Par contre, il y a un certain temps que je n'ai pas fait de vélo ! et moi, c'est un VTT, faut pédaler, quoi !!! y a pas d'moteur et si t'en a marre, faut marcher !

tu verras quand tu auras mon âge

rotko a écrit:

C'est appétissant et sympathique au début mais aller au resto ensuite

Que comptes-tu faire de tes nouvelles ? Un livre ?

coucou Marie
ton âge ! ton âge ! mais j'ai bientôt 110 ans ! même si je n'ai que 7 ans d'âge mental !
passe une bonne journée

coucou !

mes projets:

ranger mes affaires de vacances puis mettre des photos (de vacances) sur mon pc, puis taper les 24 pages écrites à la main en A4 en vacances (ça c'est mon roman)

j'ai un recueil de nouvelles à mettre en pages et auto-éditer

et un roman de 483 pages d'un pote à corriger dans la mesure de mes faibles connaissances en ortho et grammaire

sinon merci tout va bien, j'ai même été cueillir des fraises tout à l'heure

Magnifique couverture Marie
je t'ai envoyé un p'tit mail

oui je viens de te répondre