Les lieux dans les livres

Je lis La porte des enfers de Laurent Gaude et je revois Naples.

Et j'ai pense aux livres et aux lieux la-dedans.

Bruges dans Bruges la morte, de Georges Rodenbach.

Le Caire dans L'immeuble Yacoubian

Les hauts de hurle-vent d'Emilie Bronte

La Montagne magique de Thomas Mann, la ville suisse de Davos et son sanatorium.

A VOUS, ON PEUT METTRE DES PHOTOS!

Des livres ou l'histoire se deroule a Venise, p.ex., il y en a plein.

La Norvège d'Herbjørg Wassmo !!!

L'Amérique de Jim Harrisson...

Oui, j'aime le froid.

Sans parler des lieux symboliques qui donnent un signification à l'histoire...

c'est pourquoi j'aurais voulu des précisions sur les lieux, ou au minimum une carte, pour une femme fuyant l'annonce de David Grossman.

rotko a écrit:

Sans parler des lieux symboliques qui donnent un signification à l'histoire...

c'est pourquoi j'aurais voulu des précisions sur les lieux, ou au minimum une carte, pour une femme fuyant l'annonce de David Grossman.

Tu as raison, Rotko, on pourrait chercher des photos, illustrations, cartes. Cela va venir.

rotko a écrit:

c'est pourquoi j'aurais voulu des précisions sur les lieux, ou au minimum une carte

Yakadmander !

Les îles Lofoten de Dina (nord-ouest de la Norvège) :

Leurs fjords :

Aurore boréale sur Tromso :

Et les eiders, que Dina protège en échange de leur duvet :

Bravo et merci, Luca!

Stefan Zweig et Vienne, Sauvat, Moulonger.

Vienne aujourd'hui encore se découvre au fil de ses langueurs mélancoliques, telles qu'autrefois Stefan Zweig les a dépeintes dans son oeuvre littéraire. Sur ses traces nous est racontée en récit et en photographies une capitale dont le versant crépusculaire et toujours esthétisant n'a cessé d'envoûter. Un carnet de voyage donne à la fin du livre de nombreuses adresses indispensables à une visite teintée de ces couleurs très littéraires.

Des cartes et des photos, qu'il a dit, Klee Rotko ! Non mais...

Il y a deux ou trois ans, on a lu en lecture ccommune "Ballade pour Geog Henig" de l'ecrivain bulgare Victor Paskov.
Voila Sofia de ce roman - c'est les annee 50.

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Seule Venise de Claudie Gallay

Venise en hiver d'Emmanuel Robles



Extrait de Seule Venise

Le matin, je marche. Je me perds. À midi, je rejoins les quais. Je déjeune dans une trattoria avec vue sur la lagune, l'île du Lido au loin et sur la droite, le palais des Doges. Il n'y a personne. Pas de touristes. C'est l'hiver.
Luigi m'a dit profitez-en, quand la bora va se mettre à souffler vous ne pourrez plus aller là-bas.
La bora, le vent des fous.

C'est un livre de Claudie Gallay, que j'ai beaucoup aimé ; Seule Venise

Nancy Huston nous invite à Florence, dans la chaleur toscane, où son héroïne, Rena, a invité son père Simon et sa belle-mère Ingrid pour fêter les soixante-dix ans de ce dernier. Un voyage qui s’annonce difficile pour Rena, étant donné la mauvaise volonté du couple, empêtré dans les problèmes de la vie quotidienne, de découvrir les richesses patrimoniales de la ville. Rena sent vite qu’elle va devoir « maintenir Simon et Ingrid à distance, … les mettre en joue, en cadre, en boîte, … les mitrailler avec son Canon ».
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On referme Infrarouge avec l’impression d’avoir lu un roman de Nancy Huston important. L’auteur de Lignes de faille offre un livre érudit (la découverte de Florence et de tous ses trésors de la Renaissance), à l’architecture maîtrisée, avec des scènes d’une rare qualité littéraire (la scène du restaurant, notamment, où Ingrid raconte ses souvenirs de guerre). Il ne faudrait pas seulement voir dans ce roman un manifeste féministe. C’est avant tout le récit d’un drame personnel, une mise en abîme de l’art. Alors bien sûr, il y a quelques longueurs, un incipit qui s’attarde, mais le plaisir d’être resté accroché à Infrarouge et de le refermer est d’autant plus grand. A lire, pour ceux qui veulent découvrir et Florence, et Rena Greenblatt, un personnage que vous n’êtes pas prêts d’oublier.

Ref:

en décembre 2011 j'ai visité Jérusalem en lisant Jérusalem: Biographie de Simon Sebag Montefiore
en janvier 2012 je m'embarque pour Séville en lisant Le roman de Séville de Michèle Kahn

A Séville,


la boutique du barbier

De secrètes injustices (Xavier Hanotte, Bruxelles, Ypres)

Voyage d'hiver (Charles Bertin, circuit d'églises romanes)

Paris-Brest (Tanguy Viel, magnifique description de la rade de Brest, le soir)

Louisiane (Maurice Denuzière, beau travail sur les plantations, on s'y croirait !)

Qu'elle était verte ma vallée (Llowellyn, beaux paysages gallois, surtout au début)

La plage d'Ostende (Jacqueline Harpman, quartiers de Bruxelles)

Da Vinci Code (Dan Brown, quartier du Louvre, musée la nuit)

A travers l'invisible christal (Père... Impossible orthographe... Nuit étoilée de Turquie)

Les lumières de la nuit (Frison-Roche, aurores boréales, paysages nordiques)

De grandes espérances (Dickens, grisaille londonienne)

Le passeur de lumière (Bernard Tirtiaux, technique du vitrail, couleurs...)

Dona Flor et ses deux maris (Jorge amado, Salvador de Baia)

Sans oublier Christian Signol, excellent guide local du Quercy et de la Dordogne (Les cailloux bleus, les menthes sauvages, la trilogie de la Rivière Espérance), Sylvie Germain fait cela très bien aussi, et terminons par "Paysage de neige" dont j'ai oublié l'auteur, mais qui nous entraîne dans les hautes altitudes d'un Japon traditionnel.

Toutes ces oeuvres, mes amis, m'ont permis de me faire une idée des paysages merveilleux de notre planète. La lecture... belle agence de voyage !

Linda Daisybraille

"Nocturne indien" de Antonio Tabucchi et Madras (Inde)

Super, daisy, ce fil somnole malhureusement.

Il faudrait peut-etre avoir des fils sur des diferents lieux dans les livres, p.ex. "Paris dans le livre....de...".
Les photos, les cartes sont une bonne idee.

Le quartier Koenji de Tokyo ou doivent se rencontrer Tengo et Aomame du roman 1Q84 de Murakami:

Tardi, Adèle Blanc-Sec et Paris :
"C'est souvent le point de départ d'un album. J'ai envie de représenter un édifice qui me plaît et je cherche alors ce que je peux raconter. C'est comme ça que démarre le premier Adèle Blanc-Sec, avec le Jardin des plantes: j'avais envie de dessiner la galerie de paléontologie. Parce qu'il y a une ambiance avec les vitrines, les verrières... L'architecture, c'est aussi les rues de Paris: elles racontent l'histoire de la ville et ses différentes époques."

Douai dans la recherche de l'Absolu de Balzac.

On y voit les usages immemoriaux, l'influence espagnole, les meubles antiques, les tableaux anciens, et une "volonté d'innover" (on croirait un slogan électoral) grâce au dynamisme des savants - fort rares à Douai !).

Aussi l'opinion publique s'émeut-elle de rumeurs sur le sorcier de Douai, bruisse-t-elle des réceptions mondaines, et des mariages projetés.

Entre le notaire et le prélat, vous ferez une visite guidée,

croyez-en Balzac, il n'y a jamais mis les pieds, mais il vous y emmène à coup sûr !

Lucas, je sais tres peu sur les auteurs des BD comme Herge, p.ex. Depuis une heure, je regarde les dessins de Jacques Tardi ou il y a un Paris si sympa, avec beaucoup d'emotions!

C'est un Paris que j'ai connu dans les années 60....Nostalgie...

Dans "L'amant", Marguerite Duras nous guide en Indochine... Quand j'aurai encore des idées, je ferai avancer lce Schmilblic !

Comment ai-je pu oublier ce bijou ! Ce livre où les lieux sont des personnages et où les personnages se confondent dans les lieux mêmes :

L'archéologue, de Philippe Beaussant, bien entendu ! Bon sang !

Paris occupe beaucoup de place dans les rougon Macquart d'Emile Zola, en particulier dans au bonheur des dames, l'Assommoir,, la Curée, la Débâcle etc

Sans parler des Halles si vivantes dans le ventre de Paris !

quelques photos du Paris ancien sur ce site.