Rafael Zarka

j'ai vu une exposition de ses oeuvres, intitulée comme la pièce ci-dessous, le tombeau d'Archimède.



Il s'agit de briques découpées et empilées pour donner immobiles une impression de mouvement.

Je préfère ce qu'il fait en bois, des oeuvres calculées, qui partent d'un élément pour se complèter dans un symétrie toute mathématique, qui devient symbolique.

Comme ici :


j'y vois une représentation quasi totémique d'un homme, mais si vous préférez un batracien ou un assemblage abstrait, on ne se battra pas.

Raphaël Zarka.

Topographie anecdotée du skateboard.

Ce film été réalisé par Raphaël Zarka (en 2008) à partir de documents filmés, dont l’artiste a réalisé le montage.

On y voit des skaters américains, soit dans des skateparks, soit dans les villes où ils rivalisent d’ingéniosité et de virtuosité : à l’intérieur de grandes buses rondes, dans des tunnels, des piscines désaffectées, des carcasses d’avions, et en ville, où les rampes d’escalier, les trottoirs, les toits de camions deviennent des pistes d’entraînements et de compétitions, de réalisations de figures.


Ce sport fascine Raphaël Zarka comme l’utilisation populaire de formes simples (plans inclinés, cercles, cylindres) où la dynamique des mouvements des skaters (comme des sufers), intègre, sans théorie mais par l’expérience, des principes de physique fondés sur la vitesse et les lois de la gravitation.


Il n’est pas dit qu’un physicien réussisse à décrire avec un skateboard un cercle de 360°, mais des Skateurs le font, sans s’y connaître en physique.

En revanche Zarka, lui, s’intéresse aux formes géométriques dont il explore, notamment avec les polyèdres, les possibilités en sculptures « documentaires ».

qui fait mieux que le tour complet ?

Dans ses sculptures, Zarka affectionne les œuvres « à clefs » (la "clef de chassis" sert à tendre les toiles de tableaux), c’est-à-dire qu’il développe une œuvre à partir de modules de base qu’il assemble comme dans un puzzle.


il appelle ces assemblages des « déductions ».CF. aussi le 2e message de ce fil.

Il crée aussi des « reconstructions », ie des maquettes d’ édifices en bois inspirés par des monuments présents dans des tableaux de la Renaissance,

comme ceux de Albert Durer


ou de Filippo Lippi

Ici une réalisation de Raphael Zarka


trouvée chez Antonio da Massima


Saint Jérôme dans le désert.