SCOTT Walter

J'ouvre le fil consacré à W.Scott.

J'ai lu avec grand plaisir Ivanhoé. Un récit de chevalerie, de tournois et de batailles.
L'histoire du retour de Richard Coeur de lion comme l'homme qui va unifier le royaume avec les Normands et les Saxons. Scott raconte qu'une nouvelle langue voit le jour entre le français et le saxons comme signe de l'union des deux "races".
Je trouve aussi que l'un des grands sujets de ce livre est le traitement des Juifs dans l'Europe chrétienne.
Ce livre est très riche entre l'histoire romanesque, la description de faits historiques et des moeurs de l'époque.
Bon, j'avais en tête le robin des bois en dessins animés mais j'ai dévoré ce livre en quelques jours.... 800 pages avalées sans peine.

Citation :

Scott a été un précurseur pour deux tendances majeures qui se sont affirmées avec le temps : le roman historique[54], dont le succès lui a valu d'innombrables imitateurs au XIXe siècle, et la culture des Hautes Terres de l'Écosse, après le cycle d'Ossian de James Macpherson, dans ses romans écossais[55] comme dans les usages vestimentaires, puisqu'il a rétabli l'usage du kilt et des tartans. En son honneur, la gare centrale d'Édimbourg a été nommée Waverley en 1854 et son image apparaît sur les billets émis par la banque d'Écosse. Un monument à son nom se trouve aussi à Édimbourg[19].

À l'inverse d'un Dumas qui décrit dans ses romans des personnages historiques, Walter Scott crée des personnages de fiction, qui jouent un rôle secondaire au regard de l'Histoire, pour camper les héros de son intrigue. Ce choix, repris notamment par Pouchkine dans La Fille du capitaine, permet de mettre en scène plus directement les gens du peuple face aux grands personnages historiques et de montrer plus facilement les deux camps en présence[56]. Surtout, Scott déploie tous ses talents de conteur dans ses romans, n'hésitant pas à passer d'une scène à l'autre du comique au tragique.

C'est également sur son modèle que se fondera Honoré de Balzac, qui a rendu hommage à Walter Scott dans l'avant-propos de la Comédie humaine. Le jeune auteur, entré en littérature en écrivant des romans de commande « à la Walter Scott[57] », aboutira avec Les Chouans, qui marquent un tournant décisif de son œuvre[58], à ce talent de conteur qui, selon la définition de Victor Hugo dans la préface de Cromwell, rend vivante la réalité de l'époque qu'il décrit

http://fr.wikipedia.org/wiki/Walter_Scott

C'est dommage que cet auteur tombe actuellement dans un certain oubli, en raison peut-être des adaptations cinematographiques : tout lemonde croit connaître l'histoire, donc, on néglige le teste. Balzac le tenait en haute estime, même si on lui touve actuellement des longueurs, parfois.

j'aime bien Quentin Durward qui se déroule en France. Le portrait de Louis XI n'est pas flatté, et ce roi demeure dans notre imaginaire tel qu'épinglé par Walter Scott.

Le jour où tu décideras de lire ce titre, tu me le diras car je l'avais acheté pour je ne sais quelle raison.

Ah oui, tu fais bien de me rappeler W.Scott ! Je vais acheter ton titre dans les prochaines semaines.

Citation :

j'aime bien Quentin Durward qui se déroule en France. Le portrait de Louis XI n'est pas flatté, et ce roi demeure dans notre imaginaire tel qu'épinglé par Walter Scott.

dit Rotko.
je l'ai lu, et je me souviens du portrait de Louis XI très négatif. Plus tard, j'en ai lu une biographie, témoignant que ce roi avait fait beaucoup pour la réunification de la France en mettant quelque peu fin à la suprématie des seigneurs féodaux.

Citation :

j'aime bien Quentin Durward qui se déroule en France. Le portrait de Louis XI n'est pas flatté, et ce roi demeure dans notre imaginaire tel qu'épinglé par Walter Scott.

Le jour où tu décideras de lire ce titre, tu me le diras car je l'avais acheté pour je ne sais quelle raison.

C'est pour bientôt ! Je viens de le recevoir..........Là je finis Anna Karenine.