quelques écrivains francophones "du Sud".

Regard sur quelques écrivains tunisiens (ou plus généralement du Sud) francophones par Elisabeth Daldoul, journaliste à Radio France Internationale, libraire, professeur de français, elle crée en 2005 les éditions Elyzad à Tunis où elle vit.

Présente aux Ecrivains en bord de mer 2011. Elle a parlé de la censure et de l'autocensure en Tunisie sous Ben Ali.

Dans ses éditions Elyzad à Tunis, elle privilégie les auteurs du Sud francophones à qui elle assure une bonne qualité de publication (papier, reliure, graphismes) etde distribution.

Elle renouvelle les thèmes, non plus seulement ethnologiques, tels que le voile et la condition féminine, pour des thèmes plus actuels d'écriture.

Dans son catalogue :

Wahiba Khairi récompensée par le prix Senghor pour Nos Silences

(éditions Elyzad)

"À travers « une très belle écriture, lyrique, rapide, à fleur de peau, pétrie d’émotion, sculptée comme un poème », Nos silences nous amène en Algérie dans les années 1990. Deux voix de femmes prennent la parole en écho pour dire l’enlèvement, le viol et l’assassinat de milliers d’entre elles."

Une jeune fille, dont la soeur a été enlevée par les islamistes, exprime le silence des nuits, vécu comme une constante menace. Elle évoque

Citation :

"les pas sur les graviers, la porte qu'on casse"

,

les peurs nocturnes et le drame de ceux qui n'ont pu s'interposer.

Ali Bécheur

Aux éditions elyzad, sont parus "Une saison violente", in Dernières nouvelles de l’été (2005) et Le Paradis des Femmes (2006).

Ali Bécheur, romancier, essayiste et nouvelliste, est l'auteur de plusieurs ouvrages dont un essai sur la mémoire et l'identité, La porte ouverte (La Nef - Tunis, 2000), des romans Jours d'adieu (Cérès - Tunis, Joëlle Losfeld - Paris, 1996), Tunis Blues (Clairefontaine - Tunis, Maisonneuve et Larose - Paris, 2002).

Il évoque une "Tunisie mosaïque", disparue, avec ses communautés juive, maltaise, française, et tunisienne, qui a laissé place à une population plus uniforme.

Le Paradis des Femmes a été finaliste du Prix des cinq continents de la Francophonie et Comar d'Or 2006 en Tunisie.


Un jour d'été, un écrivain rencontre Luz, comédienne de passage dans son pays. Cet amour naissant lui inspire un nouveau livre, le livre de sa vie. Entre humour et nostalgie, il lui confie les jeux de l'adolescence, le foot, les filles, les premiers émois, l'initie aux rites sociaux, ceux qui ont fait de lui un homme, [...]

Une ville du bord de mer, cosmopolite, bruissant de mille langues aujourd'hui disparues. Longue déclaration d'amour aux femmes, ce roman est avant tout dédié à la mère, celle qui a ouvert au narrateur un paradis, le Paradis des Femmes...

Noura Bensaad est née à Salambô en Tunisie de père tunisien et de mère française, elle a suivi des études de lettres modernes. Après avoir passé quelques années en France et en Italie, elle vit actuellement en Tunisie. Professeur de français, puis traductrice, elle est aujourd’hui
rédactrice Web.
Publiés aux éditions l'Harmattan : L'immeuble de la rue du Caire (roman, 2002) et Mon cousin est revenu (nouvelles, 2003). Son deuxième recueil de nouvelles Quand ils rêvent les oiseaux paraît aux éditions Elyzad (2009).


102 pages chez Elyzad.

c'est un recueil de nouvelles. Des pas dans l'escalier se passe en Italie, près du lac de Garde. Le couple décide de se séparer, d'un commun accord puisque leur union est devenue terne. Ils décident d'aménager leur logis en duplex, ils vivront sous le même toît, mais séparés.

Noura Bensaad excelle à montrer le temps qui passe, l'amour qui s'effiloche, avec pourtant des sensations, en demi-touches, qui retiennent un peu du passé.

Un texte impressionniste qui laisse des prolongements à la lecture.

j'ai entendu l'auteur présenter son livre, et il a parlé d'Amérique du sud, sans localisation précise.

Reste que chacun peut l'ancrer où il veut.