lettres de refus

J'aimerai bien tenter aussi la maison Stéphane Millon édition. Je les à contactés pour leur demander s'ils publiaient de la poésie. Je vais me renseigner pour poésie gallimard.

Je suppose que tu parles des éditions Stéphane Million, tu as raison de tenter ta chance ; à ma connaissance cet éditeur n'a pas encore publié de poésie mais il semble plutôt ouvert et dit lui-même fonctionner par coup de coeur ! Bonne chance, tiens-nous au courant.

Pas de problème. Je lui ai envoyé un mail. Selon sa réponse j'enverrai ou non si j'envoie mon manuscrit ou non. Je suis aussi en contact avec le poète Guy Allix alors je lui ai demandé conseil. On verra également. Merci pour l'intérêt que vous me portez.

Sur le forum, tout le monde se tutoie, Layla
Curieuse de nature, je m'intéresse à tout et à tous ! Il y a tant à apprendre et à découvrir

Je suis aussi de Rhones-Alpes et il n'y a pas de maison d'édition qui éditent de la poésie. La plupart éditent des livres de nature, de géographie, de la bd ou à compte d'auteur.
J'ai édité un recueil de poésie il n'y a pas longtemps. Je vais regarder les maisons d'éditions que j'avais contacté à l'époque.
Je n'avais reçu aucune réponse positive. Mes livres sont en vente chez thebookedition.com en attendant que je trouve une maison d'édition à compte d'éditeur.

Ok merci Stéphane Millon ne publie pas de poésie. Néanmoins il m'a répondu et à l'air génial :o

cathyHu a écrit:

Je suis aussi de Rhones-Alpes et il n'y a pas de maison d'édition qui éditent de la poésie.

Mais si : Jacques André, éditeur lyonnais.

Layla Monroc a écrit:

Ok merci Stéphane Millon ne publie pas de poésie. Néanmoins il m'a répondu et à l'air génial :o

Je te donne en mp les éditeurs de poésie que je connais.

je ne peux pas mettre toutes les vignettes satiriques deen route pour le Goncourt.

je donne seulement les bulles d'une séquence :

refus

-Monsieur
Nous avons bien reçu votre projet "Bernard laporte -titre provisoire"

-Malheureusement, votre texte ne correspond à aucune de nos collections : nous sommes au regret de vous annoncer qu'il n' a pas été retenu pour publication.
Nous vous prions de croire , Monsieur à l'expression de nos sentiments les meilleurs

- Bon, c'est pas trop mauvais signe, ils m'écrivent qu'ils regrettent déjà.

Ce petit sujet me redonne le moral car malgré toutes les difficultés, il semble qu'être publié s'avère possible (après de nombreux combats, certes).

C'est le rêve de ma (jeune) vie pour l'instant, et ça me redonne envie de bosser mes romans, nouvelles et autres chroniques.

Bon courage à tous ceux qui tentent l'aventure en tout cas

Kurtyn a écrit:

Ce petit sujet me redonne le moral car malgré toutes les difficultés, il semble qu'être publié s'avère possible (après de nombreux combats, certes).

C'est le rêve de ma (jeune) vie pour l'instant, et ça me redonne envie de bosser mes romans, nouvelles et autres chroniques.

Bon courage à tous ceux qui tentent l'aventure en tout cas

Tu as raison de parler d'aventure car se faire publier demande du temps, de la pugnacité et beaucoup de patience.
Il ne pas considérer des lettres de refus comme des échecs. L'echec serait de renoncer.

Je regardais la série Castle, hier soir à la télé, et j'ai justement repensé à ce sujet. Le personnage de Castle, écrivain dans cette série sympathique (même si ça casse pas trois pattes à un canard), répondait à sa fille qui lui demandait pourquoi il avait affiché sa première lettre de refus. Il répondait banalement que cela le motivait...

Simple mais assez juste, comme réflexion

stimulation sous forme de revanche ou de persévérance, voila un aspect delalettre de refus plus "positif" que le découragement ou l'aigreur. La liste des "refusés" -au moins un temps, comporte des noms célébres comme Proust ou James Sacré, ce qui relativise la compétence des lecteurs pour éditeurs. Je crois qu'ils doivent "s'user à force"....

Une chose me chiffonne, c'est l'expression "ne corresponds pas à notre ligne éditoriale". Cela sous-entend quoi exactement ?
Que le texte proposé est nul, pas dans le vent (mode), qu'ils ne cherchent que des auteurs commerciaux ?

Kafkasurlerivage a écrit:

Que le texte proposé est nul, pas dans le vent (mode), qu'ils ne cherchent que des auteurs commerciaux ?

pas assez populaire?...

"ne correspond pas à notre ligne éditoriale".

formule toute faite mais qui correspond peut-être à un certain esprit de la maison. Quand vous envoye votre manuscrit, vous choisissez un créneau possible, susceptible de vous recevoir.

Inutile d'envoyer aux éditions de minuit un récit chronologique, écrit platement, quand l'editeur a fait choix d'une ecriture novatrice, inutile d'envoyer à P.O.L un thème rebattu alors qu'il aime les formes nouvelles, et le dit publiquement.

Pour cerner l'esprit des petites maisons d'édition, on devrait renvoyer à certains livres dont on parle sur GDS* : on approche ainsi "l'esprit de la maison".

Mais j'avais compris que c'était des réponses de grosse boîtes d'édition, donc pas spécialisées dans un domaine particulier.

Alors là, il faut trouver des gens compétents qui expliquent la différence d'esprit entre Gallimard, Grasset, et le Seuil, par exemple...

Quelquefois une maison d'édition refusera un manuscrit car elle a de trop gros doutes sur ce que va lui rapporter le livre et elle répondra que ce manuscrit ne correspond à sa ligne éditoriale pour ne pas avoir à se justifier.

Une fiction tous les jours sur FRance culture à 11 h 50
 
reunion du comité d'edition
 
Paris, 6e arrondissement, salle de réunion d'un éditeur parisien tendance vieille école : chaque matin, ici, on discute, on argumente et on vitupère pour essayer de dénicher le prochain best-seller, à défaut du prochain chef-d'oeuvre.
Mais que se passerait-il si Joyce, Kafka ou Melville adressaient leurs romans à un comité de lecture made in 2013 ? Tentative de réponse.
 
5 épisodes,  podcast possible.
 
Aujourd'hui, la metamorphose de kafka est refusée

Comment réagir aux lettres de refus ?

Si l’éditeur s’est donné la peine de souligner des points faibles (l’intrigue est faible, tel personnage n’est pas crédible, le style manque d’efficacité), relire son texte, le stylo à la main. Toutes les critiques ne sont pas forcément à prendre au pied de la lettre, mais certaines sont fondées, et il faut avoir l’honnêteté de le reconnaître.

Pour se consoler, lire et relire les merveilleuses chronique d’Umberto Eco dans Pastiches et Postiches, dans lesquelles il imagine les lettres de refus qu’adresseraient aux plus grands les éditeurs actuels. Il refuse ainsi avec les arguments les plus éculés la Bible, les ouvrages de Sade, A la recherche du temps perdu, la Divine Comédie, et bien d’autres… Un régal, et un baume pour votre amour-propre blessé…

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