Sylvain Sanglier

j'aime son impertinence et sa fantaisie

je vais à son concert ce soir

Il a du talent, le bougre !

Très présent sur scène, déjanté, un physique de buster keaton maigre, avec un rien de Tati, et un souvenir de jean-Louis barrault dans les enfants du paradis, il est drôle, cocasse, mais pourrait aussi devenir un Pierrot lunaire.

ses textes sont dans la veine de bobby lapointe, diction rapide et précise, c'est comique et inattendu. Quelques contrepèteries dans la chanson-sketch de "l'école et les figures de style" ajoutent au ton allègre général.

Des objets hétéroclites, comme le fer à repasser ("on repassera"), la corde à linge en accord avec la machine à laver meublent la scène.

Les musiciens, plus copains que complices, dévoués et efficaces, gagneraient à suivre des "stages" (titre d'une chanson !) de gestuelle et à "s'habiller extravagant" pour les duos avec Sylvain Sanglier... un bon règlage du son aiderait aussi.

A suivre avec intérêt et sympathie

.

Jouer avec les mots, s'amuser des lapsus involontaires ou contrôlés (avant de voter, mon ex-belle soeur réflechit longuement dans l'urinoir), forcément que ça plaît

une autre chanson sur les filles , un peu différente : on y voit un interprète plus sentimental, ce que j'appelle son côté "Pierrot lunaire", et qui enrichit son répertoire.

j’ai passé une bonne soirée au concert-spectacle de Sylvain Sanglier. Au programme Boby Lapointe, textes et chansons;
Pour se couler dans le rôle et dans les textes, il fallait le physique déjanté de l’emploi, des qualités de mime, des astuces de mise en scène : autant dire que Sylvain Sanglier était tout indiqué


Fantaisie et poésie se marient chez ce pierrot lunaire, à l’articulation parfaite et au débit rapide adéquat
- a des quoi ?
- mais à ces textes…

« La maman des poissons » est célébrée sur des clochettes ludiques et colorées, la ronde des instruments sert la cascade des calembours et jeux de mots (laids condensés);

Ses partenaires multi-instrumentistes lui donnent le « chahut en » la réplique - ou la bourrade : Elise Lalettra prend de l’audace, sa voix comme sa gestuelle s’affirment, Simon Allain en pince-sans-rire contrepointe l’exubérant Sanglier.


Je préfère le musical à l’acapella.

J’ai bien apprécié le tripier, gadgets loufoques et astuces comprises (espérons-le !), difficile entre tous ces sketchs de dire quel fut le clou du spectacle Lapointe

je suis sorti content moins con.