Neige

Leurs yeux blancs fixent le ciel, si vide, si sombre, si las de protéger la terre. Puis, lentement, ils baissent le regard et marchent.
Ils marchent vers un soleil qui ne se lève pas. Ils étaient des hommes, ils ne sont que des bêtes, esclaves de leurs existences qu'ils vivent sans vie, chacun de leurs souffle pue la souffrance, la peur et le pleur.

Neige et montagnes les entoure, givre et nuit sont leurs vies. Pourquoi marchent-ils vers des montagnes qui plient au vent. La plupart ne verront pas l'aurore pourpre de cette longue nuit, les autres tomberont, les yeux brûlée par la lumière et jamais ne se relèveront. Fuir, encore et toujours fuir : fuir la souffrance, fuir la mort, si douce pour ceux qui tombent, sous ces plus cruelle forme : les épidémies, les prédateurs, mais surtout le froid, tellement intense et si soudain. Ils sont de chiens errants bouffis par la luxure et la soif de sang, évoluant parfois dans des mondes de pierres, hautes et fières brandissant des doigts accusateurs vers le ciel auxquelles répondent les injures du tonnerre.

Plus rien ne peux les sauver de cet enfer glacial ? Non, il n'y a que la terre froide et le trépas blanc pour punition à la bêtise de l'homme. Peau noir sur champ de lune, sang chaud dans vent froid, ils ne comprennent pas leur monde et le monde ne les comprend pas. Certain pense encore et voie ou plutôt veulent voir quelque chose de différent, quelque chose de fort à travers les tempêtes. Ils se cachent dans les caves, les souterrains ou les pierres de l'ancien monde qui fut le nôtre. Celas animé par la force d'un esprit nouveau survivront à l'écarlate sauvage et aux brûlures du jour. Ils seront le souffle du renouveau, le cœur d'un monde et l'âme d'une terre.

Quand aux autres les flammes de l'aube dévoreront ce qui reste de leur peau brûlée et les chiens errant de l'apocalypse finiront leur festin avant de disparaître dans les limbe du temps.
Seule resteras alors les cendre qui, portait aux vents voileront une dernière fois le ciel et leurs souillure, enfin, disparaîtras.

Ce texte et ton avatar (pourquoi celui d'un croisé ?) m'évoquent la bande dessinée Neige de Convard et Gine où l'Europe retombe dans un chaos post-apocalyptique consécutif à une sorte de glaciation artificielle. "L'homme est un loup pour l'homme", y prendrait bonne place.

Je n'ai aucune connaissance d'une quelqu'une BD ceux nommant Neige, comme quoi...
Sinon pour l'avatar c'est parce que je suis fan d'histoire (médiéval notamment)

Alors, je te la recommande vivement si tu as l'occasion de la lire, très proche comme je disais de ce que tu viens d'écrire.

Pour l'histoire médiévale, il y a matière à en être passionné oui.
(en ce moment, je creuse l'histoire de la Scandinavie, les poètes et la mythologie, ainsi que les incursions dans toute l'Europe)

ma mediathèque possède plusieurs albums de Gine et convard, mais pas de neige en vue.
 
Pour ton texte, Barristand, passe-le au correcteur orthographique pour éliminer des coquilles.

Quelles coquilles  

as-tu WORD ou un traitement de texte un peu élaboré ? tu cliques sur outils, et tu fais "correction automatique". Même les accents sont corrigés.

Barristand a écrit:

Quelles coquilles  

Neige et montagnes les entourent

Certes je vois
Mais le texte en lui même comment est il.

Ca me fait penser à un texte de sf, heroic fantasy, non d'anticipation, mais de periodes anciennes, ce qui explique certaines tournures archaïsantes.

Le petit bâtiment qui se dressait là n'était pas particulièrement plaisant à voir, plutôt laid même avec ses murs blancs écaillés et la toiture vermeille sale. Rien ne permettait donc de distinguer cette battisse parmi la multitude d'autres aux alentours bien plus belle et volumineuse. Et pourtant... C'est précisément dans ce cloaque que s'était installé notre intéressé, bien que, me direz vous, personne ne le vit jamais entrer et encore moins sortir. Avec les fenêtres murées, aucun voisin ne su jamais qu'il était là devant un charmant et chaleureux feu de cheminée ne dégageant presque rien, pas même une fumée révélatrice, rien, si ce n'était une douce odeur de bois brûlée.

L'homme qui y résidait avait le teint maladif, des cheveux noirâtres peu entretenus et une maigreur affligeante pour un être de sa taille. Il collait alors parfaitement avec le sombre et mélancolique aménagement austère de la dite maison .

Le quartier lui était d'un calme pesant, le genre de charmant petit coin ou il ne se passe jamais rien et ou jamais rien ne se passera, C'est ce qui plaisait d'ailleurs à notre homme qui menait une vie plus que solitaire.

Nous l'appellerons Sylvain bien que je vous le concède personne ne su jamais sont nom. Sylvain donc passait la mâtiné à lire de volumineux ouvrages, éclairé à la bougie, se trouvant incapable de démurer les fenêtres, l'après midi il s'adonnait à la sculpture dans le bois dans laquelle il se trouvait, et ou il était fort doué. C'est seulement en grande soirée qu'il sortait fermant alors sa porte ouvragée finement par ses soins à double tour, ce rendait dans des lieux qu'il gardât secret jusqu'à sa mort.

Il allait dans un petit bar dont seul lui et quelques amis semblaient connaître jusque l'existence, ils parlaient longuement de leurs occupations respectives et rentrait chez eux avant l'aube.

Par un après-midi d'été que Sylvain trouvait particulièrement éprouvant par son insupportable chaleur, des enfants tout ce qui a de plus communs découvrirent l'horrible maisonnette. Fascinés par la merveilleuse et lourde porte de chêne sculptée ces derniers voulurent alors entrer, pensant en toute logique que la chose fut abandonnée. Sylvain entendit la poignée tourner sans succès et feignit d'ignorer les marmots. Devant cet échec frustrant les étranges visiteurs de notre ami toquèrent bien plus que de raison et n'eurent de résultat que d'énerver notre ami.

Peut être aurais-je du vous avertir que Sylvain avait un caractère exécrable et sa solitude avait, j'en ai bien peur, fait de lui quelqu'un d'affreusement territorial, si bien que très vite ce dernier s'élançât vers la porte et l'ouvrit avec une force que rien dans son physique ne laisser imaginer tout en criant « ça suffit ! »

Mais les enfants n'entendirent rien, ne virent derrière la porte que de la poussière ainsi que trois petites figurines de bois vieilles de plusieurs décennies.

Ton texte me fait penser à un conte que j'ai écrit il y a quelques années.
Sauf que le personnage était un lutin, qu'il vivait dans ma bibliothèque et avait bon caractère.

Effectivement il y a un ton de narration orale qu'on voit dans les interpellations du public.
On sent bien que tu aimes écrire. Je regroupe tes textes sur le même fil, de façon à ne pas éparpiller tes productions. Je ne suis pas à même de juger de la qualité de tes textes, avouant préférer un style sec, et une grande méfiance pour les adjectifs.

Comme tu le sais, nous acceptons des textes, mais la vocation première du forum est d'échanger, ou de faire connaître des auteurs, créateurs, réalisateurs : tu aimeras sans doute mettre ton avis sur ceux que tu préfères - ou même n'apprécies pas trop  

La vidéo ci-dessus est un montage diapo que j'ai réalisé il y a quelques années. Il se trouve que je m'étais rasé le crâne et les jambes, et que je m'étais pris en photo. Puis j'ai déformé certaines parties de mon visage en utilisant un logiciel. J'ai également incorporé dans le montage des images de mon salon et de mes cuisses qui s'écartent, pour finalement se refermer à la fin.
J'aime beaucoup l'idée du symbole. Et en général, dans tout ce que je fais il y a du symbolisme. Pour parler de la neige, et bien je crois que c'est très clair en voyant le montage.
J'aime également beaucoup la musique du montage. Elle s'appelle " Eloge de l'hiver ", et on peut la trouver dans l'album " Rue Saint-Louis-en l'île " de Brigitte Fontaine.