Léonora Miano [Cameroun]

Oh Amadak, tu aimerais ce livre, j'en suis sûre. L'épisode tragique qui revit sous la plume poétique de Léonora Miano n'est marqué d'aucune complaisance à peindre l'horreur, bien au contraire, et c'est justement une des qualités majeures du roman, du moins à mon avis.

Ton avis est judicieux. Ce que tu cites, sept années entre le précédent et celui-ci, marque une différence ; Elle a sûrement amélioré, pour le mieux son écriture. Venant de toi Nicyrle, écrivaine de talent, cela suffit pour que je change d’opinion. Je m’étais arrêtée sur le livre, où une petite de douze ans, parlait comme adulte, ce n’était pas convainquent,et sur les prix littéraires j’ai des doutes,parfois.   

Je partage tes doutes sur les prix littéraires ô combien, chère Amadak !
Mais en ce qui concerne ce nouveau roman, son auteur a réussi à me convaincre.   Tu as sans doute vu que Rotko aussi a apprécié ce livre.

La langue officielle du Caméroun est le français? Pour écrire si bien elle a dû recevoir une éducation française. Je ne connais rien de ce pays,ni aucun auteur.
Oui Roto a apprécié ce livre,comme toi et ça me dit quelque chose!!

Née au Cameroun où elle a grandi et commencé ses études, Léonora Miano est arrivée en France comme étudiante en 91 et elle y est restée tout en retournant fréquemment au Cameroun, pays à la fois francophone ( plus de 90% de la population parle le français) et anglophone. Elle est donc en effet nourrie de culture française sans pour autant ignorer les cultures africaines.

Nicyrle merci de ta réponse.  

De rien, Amadak,  

ce matin terminé, "la saison de l'ombre"


je ne lis pas les posts , pour ne point être influencée.C'et mon 1° récit sur la population africaine et je pense lire d’autres de Léonora .

Tout d'abord, je suis fière d'être blanche, je en dis pas cela par racisme, mais les africains avec leurs croyances soit perdent du temps comme dans ce livre ou se laissent mourir car si on fait ceci il arrivera cela.
Nous sommes dans le clan Mulongo, qui vit seul , loin des autres contrées, tribus..ils ne savent ce qui se passent au loin.
Lors d'un incendie 10 adolescents et deux anciens disparaissent et au lieu de partir à leur recherche, on préfère isolées les 10 mères comme si elles avaient fait un acte criminel.Elle sont reniées par leur famille, mari, enfants.
jusqu'au jour où la matrone décide de changer les choses. comme son mari est dans les captifs , elle va avec son fils discuter près des 10 femmes.Et une sort du groupe et agit contre la mentalité du clan...
on suit son périple..
Certains passages sont durs, ..
très beau récit, juste une chose au début je mélangeais les prénoms..
L’Afrique vit imprégnée de croyance, limite sorcellerie, mysticisme..

résumé court mais bon