Forum littérature, roman, polar, poésie, théâtre, BD, SF, auteurs et livres du monde entier sur le forum littéraire et tous les arts, cinéma, peinture ...
Une table conviviale pour parler des livres, des spectacles, et goûter aux plaisirs des mots. |
| | Joyce Carol Oates | |
|
+38Ysandre binou Maya besta cleo darabesque Vogue Harelde2 IzaBzh Amadak marxou Natalia Dindon Kervinia Harelde Aphrodite Albert Marcolivre Bulma LeVoyageur Bambi_Slaughter Utopie maïa Lîlâ fontelle jude Nymphéa Brume Le mouton sauvage Cécile mona roudita Nezumi queenieinlove coline céline sousmarin rotko 42 participants | |
Auteur | Message |
---|
rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: Joyce Carol Oates Sam 20 Oct 2012, 18:17 | |
| je ne vais pas en rajouter au compte rendu détaillé d'Harelde, simplement mentionner des éléments de l'article du Monde des livres ('p 10 du 19 oct, non disponible sur internet). la structure du roman (534p.) repose moins sur la chronologie, que sur les obsessions des personnages. Le Temps n'est ni linéaire ni régulier, il condamne les personnages (comme la ville elle-mêmeà) à l'échec et à la répétition. Oates peint la brutalité des rapports sociaux, familiaux, amoureux, tout en gardant une empathie pour les personnages qui essaient de s'en sortir, comme pour les prédateurs eux-mêmes. voila en gros des données de l'article. Raphaelle leiris n'aime pas trop le recueil de nouvelles Etouffements 336 P. | |
| | | Harelde2 pilier
Nombre de messages : 42 Localisation : En retrait Date d'inscription : 04/10/2010
| Sujet: Re: Joyce Carol Oates Jeu 15 Nov 2012, 15:58 | |
| Etouffements Un recueil de dix nouvelles dans lesquelles JCO décortique les bassesses humaines : jalousie, vengeance, cruauté, alcoolisme, drogue, convoitise… Les personnages ont tous un point commun : ils étouffent, cherchent de l’air, manquent de se noyer, cherchent à fuir par tous les moyens, quel qu’en soit le prix. Désespérément. Le lecteur est fréquemment mal à l’aise car fréquemment amené à éprouver de l’empathie pour le personnage torturé. Une JCO en verve pour un autre récit d’une noirceur infinie. Comme si la plèbe n’avait aucun moyen de se sortir de la fange des bas quartiers, rattrapée malgré elle par ses bas instincts. Que ce soit la boisson, la drogue ou le sexe, ses travers sont les plus forts et les condamnent irrémédiablement au chaos. Je regrette les pavés de l’auteur. Ces nouvelles, courtes, sont quelque peu frustrantes : la plupart méritait un roman à part entière. Un recueil qui me laisse un peu sur ma faim. Une lecture néanmoins de qualité dans laquelle on retrouve la marque de fabrique de JCO : l’analyse de la société américaine de l’ouest de l’état de New York, ses personnages déchirés, profondément marqués par la vie, sa manière de distiller les détails les uns après les autres sans chronologie (du moins pour les nouvelles les plus longues), son écriture magnifique… Et toujours la magie des petites phrases en italique. Donnez-moi votre cœur. Nouvelle sous la forme d’une lettre, d’une femme à un homme, d’une amante à son premier amour perdu 23 ans auparavant. On pense d’abord qu’elle cherche à renouer le contact, puis a faire renaître un passé pourtant révolu. Mais bientôt le ton devient inquiétant, oppressant. Menaçant. Cerveau/fendu. Une femme veille son mari hospitalisé. Chaque jour elle se rend à la clinique et demeure près de lui. Atmosphère lourde, mûrs nus, odeurs, maladie, silhouette jadis vigoureuse et devenue chétive. Déclin. Et cette femme rentrée à l’improviste à une heure où elle devrait être absente et qui sent dans son intérieur une présence hostile qui n’a rien à faire là. Le premier mari. Par hasard, un homme découvre dans les affaires de sa femme des polaroïds de sont premier mari. Pourquoi les garde-t-elle ? Pense-t-elle toujours à lui ? Depuis quand lui ment-elle ? Et pourquoi ? L’homme cogite seul dans son coin, observe sa femme du coin de l’œil, cherche à la confondre (discrètement). Madame devient une adversaire détentrice d’un secret à percer. Où l’anodin prend artificiellement des proportions gigantesques, démesurée. Strip poker. La narratrice est une ado de quatorze ans. Un peu rebelle : conflit de génération. En vacances au bord d’un lac, dans le bungalow de tonton. Quand sa mère lui fait remarquer qu’il est l’heure de rentrer, elle rechigne : pas maintenant, trop tôt, plus un bébé tout de même ! Au contraire, elle choisit de suivre quatre garçons bien plus âgés (25 ans) dans une partie de poker. La bière coule à flot et elle est rapidement ivre. Et quand elle eut perdu son dernier dollar (qu’on lui avait gentiment prêté), on a commencé à lui réclamer un vêtement en paiement de ce qu’elle devait… Etouffements. Une femme est sujette à des cauchemars dans lesquels elle voit un bébé de deux ans, mort étouffé et abandonné dans un parc urbain. Réminiscence d’un fait divers sordide, d’un traumatisme personnel datant de son enfance ? Subitement, elle accuse ses parents de meurtre. Interrogatoire, contre interrogatoire. Qui a raison ? Tétanos. Un jeune garçon de onze ans. Ultra violent. Défoncé à la colle. Garde à vue. Interrogatoire éprouvant. La chute. Une jeune épouse arrive dans une famille respectée. Un veuf, deux grands enfants, une ferme. Et bientôt un neveu « attardé » rejeté par sa mère et confié aux bons soins de son oncle et sa tante. Quatre grossesses, le ménage, les repas, les courses, les enfants, l’exploitation familiale… Et toujours ce neveux devenu adulte. Gentil, dévoué. Mais un peu inquiétant tout de même avec ses regards… Nulle part. Une jeune fille de 15 ans se retrouve dans un bar en soirée. Elle traine avec des garçons beaucoup plus âgés qu’elle. Alcool, drogue, musique assourdissante. Ambiance abrutissante durant laquelle l’auteur revient sur le passé trouble de la famille : frères ayant fui le domicile parental, l’aîné servant sous les drapeaux en Irak, père emprisonné pour coups et blessures, mère adultère… Sang. Un ado, marqué par une ou deux affaires sordides qui se sont déroulées dans son entourage (violence sur mineurs). Il n’a bien sûr rien à voir avec ces crimes, c’est un élève brillant, promis à de belles études universitaires. Un gars sérieux. Quand, à l’âge de 23 ans, il remarque une fillette errant en pleine nuit à peine vêtue… Veine cave. Le caporal-chef (Dennie) rentre de la guerre. Complètement déglingué, rafistolé de partout, il réintègre à 27 ans un cercle familial qu’il ne reconnaît pas, qu’il n’aime plus et auquel il n’est plus adapté. Il reste militaire (les siens sont qualifiés de « civils »). Il rentre paranoïaque, fait des cauchemars, est persuadé que son fils n’est pas le sien, ne se souvient pas d’avoir épousé cette femme-ci (mais une autre). Déficient visuel. Déficience auditif. Prisonnier dans un corps atrophié. Prisonnier dans un monde qui n’est plus le sien. | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: Joyce Carol Oates Jeu 15 Nov 2012, 17:23 | |
| je retrouve le passage de raphaelle leyris sur Etouffements - Citation :
- Le recueil donne l'impression d'entrer dans l'atelier de la "word processor", la machine à écrire Oates. Ces dix nouvelles, dans lesquelles le passé enserre les personnages jusqu'à les briser, possèdent une efficacité presque mécanique. On croirait assister aux gammes d'une prodige, effectuées d'un main alerte mais un peu négligente.
| |
| | | Amadak pilier
Nombre de messages : 3859 Localisation : Buenos-Aires Date d'inscription : 08/12/2007
| Sujet: joice carol Oates Lun 19 Nov 2012, 15:39 | |
| j'ai lu, plusieurs de cette auteure,ses sujets sont inépuisables, je crois avoir posté mes avis. J'ai encore à portée de main"Petite Soeur,mon amour" en français,je le lirai sans doute, mais avec tant de post sur, je le connais presque par coeur. | |
| | | Ysandre pilier
Nombre de messages : 18014 Age : 121 Localisation : sud ouest Date d'inscription : 25/06/2009
| Sujet: Re: Joyce Carol Oates Lun 19 Nov 2012, 17:37 | |
| re-coucou, ma Lointaine ! J'ai eu un mal fou à trouver Petite sœur, mon amour, mais comme je l'ai aimé ce livre ! tu me diras ce que tu en penses, hein ? | |
| | | Amadak pilier
Nombre de messages : 3859 Localisation : Buenos-Aires Date d'inscription : 08/12/2007
| Sujet: Joice caro9l Oates Lun 19 Nov 2012, 18:33 | |
| pour Ysandre: bien sùr chère amie, prépare des mouchoirs, c'est triste. | |
| | | Ysandre pilier
Nombre de messages : 18014 Age : 121 Localisation : sud ouest Date d'inscription : 25/06/2009
| Sujet: Re: Joyce Carol Oates Lun 19 Nov 2012, 19:55 | |
| oui, elle était triste l'histoire de ces deux enfants...... | |
| | | Amadak pilier
Nombre de messages : 3859 Localisation : Buenos-Aires Date d'inscription : 08/12/2007
| Sujet: Joice caro9l Oates Lun 19 Nov 2012, 20:03 | |
| pour Ysandre: c'est une histoire véridique je crois et qui arrive partout, ces mères qui rêvent la gloire au moyen d'un enfant, triste et cruel but. | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: Joyce Carol Oates Lun 26 Nov 2012, 16:05 | |
| je tombe sur un article consacré à petit oiseau du ciel, analysé plus haut, et il me parait que les critiques se déroulent en deux temps : l'hommage respectueux à son savoir faire :
tout est là : sens de la composition, narration alternée, chronologie non linéaire, effets italiques et leitmotivs fantomatiques. Cette bonne femme est une sorte d’anthologie vivante des procédés romanesques et peut les articuler sans même que vous leviez votre nez du bouquin
mais bientôt de petites réserves pointent leur nez :
Si l’on veut être honnête, cette fois, on peut dire que Petit Oiseau dans le ciel s’essouffle sur sa dernière centaine de pages. Le roman perd un peu en intensité quand les deux protagonistes y reviennent : dans leur petite ville crapoteuse, pour guigner le nom du véritable meurtrier, plus de vingt ans après. Mais cela fonctionne tout de même pour tout ce qu’on vient y chercher d’habitude : l’approche de la jeunesse, la mélancolie, la description des classes moyennes.
Face à certains écrivains, on voit se manifester des tendances, s'amorcer en douceur des virages. Ainsi je crois que pour Murakami haruki, après une adhésion totale sont apparues des réticences.
L'histoire de la lecture des écrivains, fussent-ils de premier plan, n'échappe pas à un cycle fréquent : adoration, réserves, désinterêt parfois, puis réhabilitation. on verrait les mêmes phénomènes pour des peintres ou des musiciens. | |
| | | Ysandre pilier
Nombre de messages : 18014 Age : 121 Localisation : sud ouest Date d'inscription : 25/06/2009
| Sujet: Re: Joyce Carol Oates Lun 26 Nov 2012, 18:15 | |
| ces "changements à vue" ont sans doute plusieurs raisons ? il y a ceux qui lisent tous les titres du même auteur et se lassent peut-être ? l'auteur qui, lui-même, ne peut être toujours au top niveau ? Les sujets moins intéressants pour les lecteurs ? l'entrée "en célébrité" qui destabilise l'auteur, ll'éditeur qui exige une plus grande productivité (on se croirait à l'usine !), les critiques aux dents pointues, et..... Alors tout un chacun se met à éplucher le style, les ficelles employées, le rythme de l'histoire, la technique et ce qui reste de sentiments à exprimer par cet auteur malmené. | |
| | | Amadak pilier
Nombre de messages : 3859 Localisation : Buenos-Aires Date d'inscription : 08/12/2007
| Sujet: pour Ysandre Mar 27 Nov 2012, 21:01 | |
| chère amie: je partage ton idée que lire tous les livres d'un même auteur, c'est le connaître en tel profondeur, qu'il ne nous surprend plus, nous devinons oú il veut arriver. avoir un choix d'auteurs et de genre d'écriture, je trouve ça plus intéressant. | |
| | | Ysandre pilier
Nombre de messages : 18014 Age : 121 Localisation : sud ouest Date d'inscription : 25/06/2009
| Sujet: Re: Joyce Carol Oates Mar 27 Nov 2012, 21:10 | |
| oui, ma Lointaine, et c'est bien pour cela que je ne lis pas plusieurs livres du même auteur à la suite ! | |
| | | cleo pilier
Nombre de messages : 3890 Age : 40 Localisation : chez Jeanne........ Date d'inscription : 28/03/2009
| Sujet: Re: Joyce Carol Oates Mer 28 Nov 2012, 05:31 | |
| souvent, j'ai une crise de passion pour un auteur donc je lis et lis toutes ses oeuvres......... | |
| | | Amadak pilier
Nombre de messages : 3859 Localisation : Buenos-Aires Date d'inscription : 08/12/2007
| Sujet: joyce Carol Oates page 19 Mer 28 Nov 2012, 15:17 | |
| pour Cléo: le fait d'avoir différents points de vue est l'essence de la démocratie. | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: Joyce Carol Oates Mer 28 Nov 2012, 16:01 | |
| - Amadak a écrit:
- pour Cléo: le fait d'avoir différents points de vue est l'essence de la démocratie.
et la vitalité d'un forum. | |
| | | Ysandre pilier
Nombre de messages : 18014 Age : 121 Localisation : sud ouest Date d'inscription : 25/06/2009
| Sujet: Re: Joyce Carol Oates Mer 28 Nov 2012, 20:49 | |
| - Citation :
- souvent, j'ai une crise de passion pour un auteur donc je lis et lis toutes ses oeuvres.........
dit Cléo mais tu les lis les unes après les autres, sans intercaler d'autres lectures ? | |
| | | cleo pilier
Nombre de messages : 3890 Age : 40 Localisation : chez Jeanne........ Date d'inscription : 28/03/2009
| Sujet: Re: Joyce Carol Oates Jeu 29 Nov 2012, 03:48 | |
| - Citation :
- pour Cléo: le fait d'avoir différents points de vue est l'essence de la démocratie.
Je suis d'accord mais je vois pas le lien avec la conversation. - Citation :
- dit Cléo
mais tu les lis les unes après les autres, sans intercaler d'autres lectures ? ça dépend. J'ai lu par exemple plusieurs Steinbeck à la suite. D'autres fois, je suis plus dans un genre ou région du monde comme la littérature asiatique......pas de règles à vrai dire. Je lis par envie. | |
| | | Amadak pilier
Nombre de messages : 3859 Localisation : Buenos-Aires Date d'inscription : 08/12/2007
| Sujet: joyce Carol Oates page -20 Jeu 29 Nov 2012, 20:07 | |
| vingt pages pour Oates; un talent inépuisable; ce que j'ai envie de lire, c'est " Nous étions les Mulvaneys" ( mal écrit le titre peut-être). | |
| | | Ysandre pilier
Nombre de messages : 18014 Age : 121 Localisation : sud ouest Date d'inscription : 25/06/2009
| Sujet: Re: Joyce Carol Oates Jeu 29 Nov 2012, 20:20 | |
| bonsoir ma Lointaine j'ai lu ce livre, il y a quelques longueurs, mais l'on est pris par l'atmosphère très particulière et les rebondissements sont nombreux. Tu me diras ce que tu en penses.. | |
| | | Maya pilier
Nombre de messages : 4596 Age : 71 Localisation : Thrace Date d'inscription : 16/07/2009
| Sujet: Re: Joyce Carol Oates Jeu 29 Nov 2012, 20:25 | |
| - Amadak a écrit:
- vingt pages pour Oates; un talent inépuisable; ce que j'ai envie de lire, c'est
" Nous étions les Mulvaneys" ( mal écrit le titre peut-être). Chere amie, je vois que tu apprecies J C Oates autant que moi. Tu lis "Nous étions les Mulvaney" ? Tu aimerais me le preter en LIVRE VOYAGEUR? JE TE LE RENDRAI UNE FOIS LU! | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: Joyce Carol Oates Jeu 29 Nov 2012, 20:30 | |
| je crois, Maya, que ce serait plus pratique pour moi de te l'envoyer. | |
| | | Maya pilier
Nombre de messages : 4596 Age : 71 Localisation : Thrace Date d'inscription : 16/07/2009
| Sujet: Re: Joyce Carol Oates Jeu 29 Nov 2012, 20:36 | |
| Cher Rotko, tu me feras gambader de joie , je reve des "mulvaney" depuis toujours ! Merci par avance ! | |
| | | Lesly pilier
Nombre de messages : 62 Age : 50 Localisation : Paris Date d'inscription : 21/01/2013
| Sujet: Re: Joyce Carol Oates Ven 01 Fév 2013, 12:42 | |
| Je m'autorise à remonter ce sujet, car je suis en train de terminer Les Chutes. Tous les événements qui se déroulent dans le récit semblent donner raison aux partisans du destin (ou de la fatalité) : les personnages sont entraînés inexorablement vers leur perte et semblent privés de volonté libre (métaphore du baigneur emporté par le courant du fleuve en amont des chutes, dès lors qu'il arrive dans la zone de "non retour"). Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais seul le chien Zarjo semble assister, spectateur passif et impuissant, au malheur des membres de la famille Burnaby (encore que cela semble plus compliqué, puisque le chiot a été apporté par Dick le jour même de sa disparition...). @+ | |
| | | Amadak pilier
Nombre de messages : 3859 Localisation : Buenos-Aires Date d'inscription : 08/12/2007
| Sujet: joyce Carol Oates page -20 Mar 05 Fév 2013, 14:09 | |
| Les Chutes
Ce roman de Joyce Carol Oates, ne manque pas d’intérêt, mais à mon avis il n’est pas des meilleurs. Un sujet touchant, toujours actuel dans le monde : un cri d’alarme, la prise de conscience du monde face à la pollution de l’environnement. Les Chutes du Niagara seront le milieu où se tissera une histoire qui parle de la malédiction des Chutes et la puissante fascination qui a incité au suicide de nombreuses personnes. La première partie du livre oú Ariah mariée et veuve en un seul jour, son époux s’est jeté dans les Chutes. Elle attend sept nuits et jours à identifier le cadavre. Un mariage arrangé par les deux familles et sans amour. Les médias toujours avides de catastrophes, ont attiré sur les lieux le jeune ,charismatique et éloquent avocat Dick Barnaby qui éprouve un coup de foudre devant cette femme et un mois plu tard ils sont mariés, contre l’avis des Barnaby,qui d’emblée n’aiment pas le choix de Dick. Mais pour Ariah la malédiction des Chutes lui font craindre toujours que son nouveau mari ne la quitte un jour. Ce qui arrivera beaucoup d’années plus tard dans des circonstances inquiétantes. à suivre qui voudra
| |
| | | Amadak pilier
Nombre de messages : 3859 Localisation : Buenos-Aires Date d'inscription : 08/12/2007
| Sujet: joyce Carol Oates page -20-21 Ven 08 Fév 2013, 03:07 | |
| Le célèbre avocat Dick Barnaby rencontre une femme en noir, sous une averse avec une petite fille, lui offre de l’accompagner chez elle : Chemin faisant il se rapproche dans un quartier terriblement pollué et cette femme lui raconte le malheur de tous les habitants vivant de ce côté du Niagara. Morts, maladies, fausses couches, enfants avec malformations, tout à cause des industries chimiques et d’autres ( pas besoin de les nommer) elles étaient très importantes ; aucun avocat, aucun juge ne s’occupaient de ce problème qui touchait les fortunes et le tourisme. Dick Barnaby va prendre cette cause contre vent et marée, ce qui lui fera perdre, amis collègues, famille et même la vie. A suivre
| |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Joyce Carol Oates | |
| |
| | | | Joyce Carol Oates | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|