Vos lectures en juin 2007

je finis le chevalier des touches de Barbey d'Aurevilly, ce sera ensuite les memoires du porc-epic et l'élégance du herisson, je risque aussi d'être tenté en chemin....

Je serai aussi dans les piquants... je finirai les mémoires du porc épic et attend l'élégance du hérisson et j'ai quelques petites tentations en projet

Je suis en train de lire de Brady Udall, Lâchons les chiens, de courtes nouvelles aux personnages aussi différents les uns que les autres - un descendant d'apache qui veut absolument rendre sa petite chèvre à son jeune fils qu'il n'a plus vu depuis des années, un Mormon poursuivi par ses démons (alcool, femmes...), et bien d'autres, souvent très attendrissants dans la "face noire" de leurs âmes.

Ayant terminé Lâchons les chiens, je commence Melancholia, de Ryû Murakami.

Tu nous diras un peu où sont allés les chiens ?



On aime bien courir, nous aussi

Ah ça, c'est la première nouvelle, une histoire de vengeance... terrible... Mais aussi d'un jeune type paumé qui va chez le dentiste pour se faire enlever les dents de sagesse, et qui sort du cabinet encore à moitié anesthésié, le visage complètement défiguré

Quand il pleut à la Saint Médard (le 8 juin)
Il pleut pendant quarante jours…
A moins que saint Barnabé (11 juin)
Ne vienne lui couper le pied.

En prévision de ces jours moroses, je me lance dans la « fantasy » avec la série des « Aventuriers de la mer » de Robin Hobb, une romancière dont on dit le plus grand bien.
Il faut un don particulier pour raconter aux lecteurs curieux, les tribulations de bateaux construits en « bois sorcier » doués d’une conscience et capables de communiquer avec le capitaine et l’équipage. C’est encore l’époque de la marine à voiles, sur les mers d’un monde moyenâgeux aux mœurs cruelles.
Le début est prometteur. J’espère que la suite sera de qualité égale….il y a paraît-il 8 bouquins dans la série.
Pour revenir à la saint Médard, j’ai retrouvé une citation de Pierre Dac: « Quand à la saint Médard, il tombe de la pluie , de la neige, de la grêle, des hallebardes et de la suie, on est tranquille pour quarante jours ….parce que, à part tout çà qu’est-ce que vous voulez qui tombe ? Oui, je sais mais c’est plutôt rare.. »

J'ai repris Océan Mer de Baricco, j'ai dû repartir un peu en arrière pour reprendre le fil...

C'est un peu comme pour une randonnée, je l'avais commencé avant que ce soit la lecture commune, j'ai reposé le livre en me disant que j'allais vous attendre mais voilà je me suis assoupie sous un arbre et vous avez fini la randonnée...

J'aime beaucoup, maintenant que je prends des notes, je dois dire que sur ce livre j'en prends beaucoup.

D'accord, n'hésite donc pas à les poster en long et en large, nous rebondirons Et une fois que tu auras fini City aussi, d'ailleurs, car je l'ai prêté mais je vais le récupérer pour le re-feuilleter.

Aristarque a écrit:

.

En prévision de ces jours moroses, je me lance dans la « fantasy » avec la série des « Aventuriers de la mer » de Robin Hobb, une romancière dont on dit le plus grand bien.

Tu pourras nous tenir au courant, car le fil robin Hobb est à quai.

Utopie a écrit:

J'ai repris Océan Mer de Baricco, j'ai dû repartir un peu en arrière pour reprendre le fil...[...]J'aime beaucoup, maintenant que je prends des notes, je dois dire que sur ce livre j'en prends beaucoup.

On t'attend, et tes impressions contre-balanceront mes réserves sur ce livre où je me suis un peu égaré

Utopie a écrit:

.
J'aime beaucoup, maintenant que je prends des notes, je dois dire que sur ce livre j'en prends beaucoup.

J'espère que tu vas pouvoir ainsi nous offrir une belle symphonie, un concerto, ou à tout au moins une sérénade en compagnie de tes chats!

je commence l'élégance du hérisson de muriel Barbery. Comme Aristarque j'attends le concert des chats d'Utopie... j'ai déjà une idée avec leurs nuits fauves

Désolée, je n'aurais pas trouvé le courage de vous suivre sur cette lecture commune, le roman de Barrico "Ocean mer" m'ayant laissée sur le rivage rapidement : :| !
Je ne devais pas être en condition ,ou trop dispersée, mais je me suis égarée très vite dès les premières pages.
Par contre j'ai lu et presque fini d'ailleurs" Magnus" de Sylvie Germain et j'ai tout simplement adoré.
J'ai hâte de voir ce que vous en avez pensé sur le fil approprié...

J'ai bien suivi vos conseils et me suis lancée sur Joyce Carol Oates "Hudson River" que j'ai lu d'une traite presque jusqu'à la fin... car j'ai ceci de particulier, je termine sur la longueur les livres qui me plaisent ne voulant pas les fermer, finalement.

j'ai passé un très bon moment avec tous ces personnages et vais continuer à vous suivre avec les auteurs du nord de l'europe
:elephant:

J'ai fini La femme des sables et commencé Le marchand de passés de José Eduardo Agualusa, très prometteur ... c'est mon cinquième livre de la sélection du Télégramme à lire jusqu'au bout pour pouvoir voter avant le 8 juin....

J'ai re-emprunté Océan mer de Barricco étant dans une autre disposition d'esprit (plus cool....)

et aussi Un si tendre d'abandon de Jean-Pierre Guyomard

mona a écrit:

Un si tendre d'abandon de Jean-Pierre Guyomard

Tu nous tiens au courant. Le titre ne m'aurait pas incité à le lire. je mets un extrait.

Citation :

Je pense que j'ai hérité de papa l'attirance que j'ai toujours ressentie à l'égard des femmes, bien avant même ma puberté. J'aimais la beauté d'un visage féminin, la courbe des hanches, la délicatesse des mains, la grâce d'un simple sourire.

Contrairement à la plupart de mes amis, si je m'étais senti parfois dérouté par leur comportement, je ne m'étais jamais senti mal à l'aise, j'avais toujours recherché leur proximité. Les filles devaient sentir cette attirance, cette aisance, et paraissaient y prendre comme moi du plaisir. Le phénomène apparut aussi aux yeux de mes amis qui sans que je fasse quoi que ce soit pour le mériter me parèrent rapidement d'une réputation de bourreau des coeurs.

Les coeurs martyrisés se limitaient en réalité aux vagues émois prépubères qu'Olivia et moi avions ressentis l'été précédent, mais je me complus à entretenir un voile de fumée sur mes conquêtes...

Avec les révisions et le reste, j'ai un peu laissé de côté mes lectures (depuis quelques temps déjà maintenant). Et la solution pour ne pas y passer des heures le soir (et perdre ainsi de -précieuses?- heures de sommeil) c'est de lire des nouvelles!

Je me (re-)plonge donc avec délice dans les nouvelles d'un de mes auteurs favoris, Maupassant. Je commence avec le recueil Clair de lune... à suivre...

Il portait bien son nom de bataille, l'abbé Marignan.

Moon a écrit:

Je me (re-)plonge donc avec délice dans les nouvelles d'un de mes auteurs favoris, Maupassant. Je commence avec le recueil Clair de lune... à suivre...

Il portait bien son nom de bataille, l'abbé Marignan.

1515.

Dis tu nous fais une crise narcissique ? Après Moon Palace, Clair de Lune ?

Seuguh a écrit:

Dis tu nous fais une crise narcissique ? Après Moon Palace, Clair de Lune ?

Il semble bien

(tu peux ajouter In the heart of the Moon du côté de la musique )

Tout à l'heure, traînant dans une bouquinerie, je suis tombé par hasard sur



C'est désopilant, une ironie dénonciatrice de tout le blabla qu'on a pu éructer autour d'Hergé et ses personnages fait surface, mais on se surprend à quand même tomber dans le piège. On y trouve comme intervenants Henri Pirinne, le célèbre historien, Greud, psychanaliste et d'autres. Plaute Levy -Stop est malheureusement retenu aux Pourparlers de Babaorum, qui réunissent des spécialistes qui tentent de déterminer l'impact d'Astérix sur le comportement du français moyen.

Seuguh a écrit:

C'est désopilant, une ironie dénonciatrice de tout le blabla qu'on a pu éructer autour d'Hergé ...

Bien ce blahblah, il a des raisons d'être, non ?

Moi pas aimer Hergé, moi pas aimer les français moyens

Demain, promis je relis ton post !!!

Moi aimer Hergé, moi y en a apprendre à lire avec Tintin, et li très grand reporter.

Les pas copains de Hergé sont mes cas coquins.

"Le squelette, Wolff, c'était vous ?"

De faux extraits de journaux, rassemblés par Henri Pirinne et Plaute Levy-Stop illustrent le chapitre deux, Los amigos de nuestros amigos :

Citation :

"... Non ! Les Chinoises ne chaussent pas toutes du 34 fillette. Non, à l'apéritif, leurs maris ne dévorent pas des oeufs pourris ou des nids d'hirondelles. Oui, à Changaï, la corruption règne, des consuls de Poldévie s'intoxiquent dans les fumeries d'opium, les anglais font la loi et brutalisent les ressortissants occidentaux piégés par l'envahisseur japonais..."

Le Progrès Social, juillet 36.

Seuguh a écrit:

Les pas copains de Hergé sont mes pas copains.

bien c'est recta, mais c'est pas grave car ceux qui aiment Hergé peuvent être mes copains ! ... quoique

Mes pôv mômes qui ne connaissent pas Hergé tu les sauveras dis ? hein dis ?