Symboles de crise...

La "crise" est un véritable ballet d'images, de phrases choc, de symboles plus ou moins heureux mais bien malin qui démêlera le bon grain de l'ivraie, entre l'intox, l'info et, pardon, "le foutage de gueule".

Sidérée en lisant l'annonce suivante :


Jacques Séguéla met une Rolex aux enchères
30 MARS 2009
TEXTE: AFP
Jacques Seguela Rolex
20 Lundi 30 mars, le publicitaire français, qui avait déclaré que 'si on n'a pas de Rolex à 50 ans, on a raté sa vie", met aux enchères une montre de la même marque au profit de trois associations.
Le publicitaire Jacques Séguéla qui avait défrayé la chronique début février en affirmant sur France 2 que "si on n'a pas de Rolex à 50 ans, on a raté sa vie", mettra aux enchères lundi soir chez Sotheby's à Paris, une montre de cette marque au profit de trois associations. Répondant aux protestations que ses propos avaient déclenchées, M. Séguéla avait présenté ses excuses sur Canal+, estimant que "c'était la plus belle connerie de (sa) carrière".

La Rolex de Jacques Séguéla sera mise aux enchères dans le cadre d'une vente de bienfaisance d'objets de stars organisée par la chaîne Paris Première, sous le ministère de Maître Alain Renner. La vente sera diffusée le 3 avril à 20H40, une première à la TV. Parmi les objets proposés, figurent le vélo de compétition de Michel Drucker, l'un des costumes noirs de Thierry Ardisson, un escarpin d'Edith Piaf, des sacs dédicacés par les couturier Jean-Paul Gaultier et Karl Lagerfeld, le carillon d'Europe 1 et une robe rouge de scène de l'humoriste Anne Roumanoff.

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Je vous conseille surtout de lire les réactions des gens, qui en ont ras le bol d'être pris pour des neuneus par cette catégorie d'inutiles "bronzés friqués bling bling".

http://next.liberation.fr/article/jacques-seguela-met-une-rolex-aux-encheres


On pourrait mettre sur ce fil tout ce qui nous paraît aberrant, invraisemblable ou risible, tous ces événements naissant et mourant au gré de la "crise" réélle ou surfaite.

Magnifique !
Un pré-quinquagénaire pourra faire main basse sur une toquante et pas louper sa vie. Suit le bric-à-brac de vide grenier: vieille bécane , costumes noir pleins de pellicules, godasse (même pas la paire), sacs couverts de gribouillis et robe dont on ne pourra même pas tirer quelques chiffons.
Des "stars" ces zigotos ? A part Edith qui possédait un vrai talent...
Et ça fait une émission de télé le truc. Pas étonnant avec les escrocs qui sont à la programmation.

Moi aussi, pour la godasse seule, j'ai trouvé ça fort !

Exhortons Séguéla à brader son slip !

Bennett a écrit:

Magnifique !
Un pré-quinquagénaire pourra faire main basse sur une toquante et pas louper sa vie. Suit le bric-à-brac de vide grenier: vieille bécane , costumes noir pleins de pellicules, godasse (même pas la paire), sacs couverts de gribouillis et robe dont on ne pourra même pas tirer quelques chiffons.
Des "stars" ces zigotos ? A part Edith qui possédait un vrai talent...
Et ça fait une émission de télé le truc. Pas étonnant avec les escrocs qui sont à la programmation.

Je te relis Bennett et je suis éclatée !
L'art de parfaitement résumer la jet set à 2 balles !

En plus, les Rolex, c'est des montres de beauf...

Actualité du G 20.

En voyant la une du Monde, cela m'inspire une seule réflexion : ils y sont arrivés !

Malgré la lucidité d'une part de la population et sa résistance.

A quoi ?

A structurer et affermir un pouvoir central, mondial, qui ne sera distribué qu'à quelques élites superpuissantes. Omnipotence assurée.

Le voilà, leur fameux nouvel ordre mondial.

Bravo à DSK qui devient pratiquement l'homme le plus puissant du monde. Regardez donc le pognon que ce type et sa clique vont gérer.
Bien joué mon gars !

Certains experts éclairés citent Orwell et Huxley en guise de rappel.

Un gouvernement mondial, invisible, totalement inaccessible, qui lave le cerveau d'une populace malléable à merci, décérèbre toutes les générations et contrôle l'humanité.

On parle de totalitarisme, sous couvert de l'aimable façade messianique de "sortie de crise".


Qui suit ça de près ?

La une du Monde

La crise financière fait naître un nouvel ordre économique mondial. Le pouvoir est passé des seuls pays occidentaux, réunis au sein du G7 (Etats-Unis, Japon, Canada, Allemagne, France, Royaume-Uni, Italie), à un club élargi aux puissances émergentes du G20 (Chine, Inde, Brésil, etc.). Elle a remis en selle les institutions internationales, décriées pendant les années de dérégulation. Réunis mercredi 1er et jeudi 2 avril à Londres, les dirigeants des principales puissances mondiales s'efforcent de refonder la gouvernance de la planète. C'est ce qui ressort du communiqué rédigé dans la nuit de mercredi à jeudi par les "sherpas" et qui devait être approuvé définitivement au petit déjeuner par les chefs d'Etat et de gouvernement.

Le Fonds monétaire international (FMI), la Banque mondiale, le Forum de stabilité financière (FSF) et l'Organisation mondiale du commerce (OMC) vont constituer les quatre piliers de cette nouvelle architecture. Leurs moyens seront renforcés, leurs pouvoirs élargis. Les pays émergents sont appelés à y jouer un rôle à la hauteur de leur poids économique.

Le FMI est le grand gagnant de la réforme : il va voir ses moyens passer de 250 à 750 milliards de dollars (jusqu'à 565milliards d'euros), ce qui lui permettra d'exercer un nouveau rôle de vigie des déséquilibres macro-économiques mondiaux et de soutenir plus activement les pays en difficulté. Ce sont 250 milliards de dollars qui seront apportés par les Etats et 250 autres milliards créés par des "droits de tirage spéciaux".

A l'origine, il était simplement prévu de doubler les moyens du FMI, mais le président américain, Barack Obama, a voulu aller plus loin. Par ailleurs, le G20, soucieux de montrer qu'il se préoccupe aussi des pays les plus démunis, doit autoriser le FMI à vendre une partie de son stock d'or. Cela lui permettra de prêter 20 milliards de dollars aux pays les plus démunis, comme la République centrafricaine et la Côte d'Ivoire.

Le renforcement du FMI était bloqué par la querelle sur le partage du pouvoir en son sein – défavorable aux pays émergents. Le G20 demande d'accélérer la discussion et veut que la réforme des droits de vote y soit achevée d'ici au printemps 2011. Pékin aurait souhaité un engagement précis sur ce sujet. Le G20 veut donner au FMI la capacité de prévenir les crises. Actuellement, il intervient tard dans les cas désespérés, comme il l'a fait pour l'Islande, la Hongrie et l'Ukraine. Il aura un rôle de surveillance des déséquilibres macroéconomique qu'il partagera avec le FSF. (Cliquez ici pour écouter également l'analyse d'Alain Faujas, du service Economie du "Monde", sur ce renforcement du FMI)

Créé dans la foulée de la crise asiatique, le FSF regroupe depuis 1999 les autorités de tutelle du secteur financier des pays du G7. Présidé par l'italien Mario Draghi, il était censé alerter sur les pratiques dangereuses pour l'équilibre du système financier international. Il n'a pas eu le poids suffisant pour prévenir la crise financière : ses mises en garde n'ont pas été entendues. A l'avenir, il va accueillir tous les pays membres du G20, l'Espagne et la Commission européenne. Il s'agit d'en faire le gendarme mondial des marchés et des institutions financières. Créé à l'initiative de l'ancien président de la Bundesbank, Hans Tietmeyer, pour permettre aux banquiers centraux d'empiéter sur les pouvoirs du FMI, le FSF est désormais invité à travailler avec lui. Pour asseoir son pouvoir, le G20 souhaite l'institutionnaliser. Le FSF devrait se transformer en Conseil de stabilité financière, avec une structure permanente, même si les Chinois ont fait part de leurs réticences.

La Banque mondiale, présidée par Robert Zoellick, est invitée, avec les autres banques de développement régional, à augmenter, à ressources constantes au moins pour l'instant, sa capacité de prêts, qui passera de 200 à 300 milliards de dollar sur la période 2009-2011. La réforme de ses droits de vote doit être conclue avant le printemps 2010.

Quatrième institution, l'OMC va être invitée à clore le cycle de libéralisation commerciale de Doha, engagé dans la foulée des attentats du 11 septembre 2001, aujourd'hui en panne. M.Obama donne ainsi un signal après le récent "Buy American Act", jugé protectionniste. Le directeur général de l'OMC, Pascal Lamy, nouveau gendarme du libre-échange, est invité à surveiller les pays qui érigent de nouvelles barrières commerciales. Les pays conservent le droit de relever leurs protections dans les limites permises par l'OMC. La réforme de la gouvernance de l'organisation n'est pas à l'ordre du jour.


02-04-09

D'où sort le fric pour ces doctes institutions monétaires planétaires qui se proposent de "réguler" les flux ?

J'adore cette façon de présenter le FMI, qui aiderait les plus démunis quand il ne fait que répartir le gâteau, toujours pour les mêmes.
Et attention à quiconque résiste, y'a déjà eu un mort à Londres.