R.L Stevenson (Ecosse)

jekyll au théâtre National de Chaillot

Citation :

Sous le titre "Le cas Jekyll", la version théâtrale présentée en ce début de saison du Théâtre National de Chaillot est due à la plume, en, l'occurrence magique, de Christine Montalbetti.
Elle signe un texte qui est une petite merveille littéraire et un vrai monologue de théâtre qui esquisse toutes les subtilités et les ambiguités du personnage et qui constitue une partition de choix pour le comédien qui est lui-même confronté, dans l'exercice de son métier, à une bien étrange coexistence

avec Denis Podalydès, Emmanuel Bourdieu à la co-mise en scène et Christian Lacroix pour les costumes.

Pour l'anniversaire de Stevenson, Google s'était habillé spécialement le 16 novembre

belle occasion de penser à lui par son anniversaire ! je suis resté longtemps sans lire le Le Maître de Ballantrae, et je l'ai finalement lu, (voir ci-dessus)

ce qui donne une autre dimension à Stevenson, à lire enfant, et adulte : du plaisir à tous les âges - et à tous les étages

Docteur Jekyll et Mr Hyde

Relu cette nuit.
Et dévoré. Je n'avais que quelques réminiscences, je dois l'avoir lu vers 14/15 ans. C'est loin !

J'avais tout oublié : la concision du texte et la construction du récit. Qui n'est pas narratif mais constitué de morceaux épars, d'observations, de lettres, d'opinions, avant qu'on lise toute la confession du docteur.

Je la trouve d'ailleurs assez nuancée avec des idées intéressantes : le mal comme addiction, comme liberté, etc...

Hyde, c'est 2 choses : l'égotisme total et l'absence d'affect. Définition contemporaine donnée par les psychiatres quand ils définissent le profil du psychopathe en série (narcissique, pas d'émotions...).
On voit que Stevenson tombe juste !

Jekyll, à l'origine, est un rêveur d'absolu (mal ou bien), mais il veut vivre des sensations pleines dans les deux penchants (en n'ayant pas pris la mesure du premier, on dirait...). Je ne lui trouve pas plus de malice que ça. Juste une inconscience. Mais qui va être bien secouée !


Enfin, bref, un texte universel, agréable à lire car les visions de Londres sont fantastiques et allégoriques (le noir toujours, le brouillard...).


Au passage, on se demande ce que font tous ces gens la nuit, dans la rue. Y compris la petite fille.



Procès de l'âme humaine, doublé du procès d'une société victorienne asphyxiante...


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La malle en cuir ou la société idéale



"Voici le premier roman qu’écrivit Robert Louis Stevenson, resté jusqu’à ce jour à l’état de manuscrit. Une lettre, datée de mai 1877, l’annonçait avec enthousiasme : « Sonnez tambours, résonnez trompettes – je suis embarqué sur – trompettes, tambours – un roman ! ".
Un groupe de jeunes gens de Cambridge, à l’instant d’entrer dans la vie adulte, décident de s’en aller bâtir ailleurs un monde plus accordé à leurs désirs. Ils n’ont sur la question que des idées fort vagues, quelques penchants bohémiens, et la promesse d’une mystérieuse malle en cuir. Assez pour commencer à rêver aux îles des Navigateurs, dans les mers du Sud. Mais ils ne se doutent pas qu’ils auront à vivre pour cela bien des aventures : cambriolages, fuites nocturnes, île déserte à l’ouest de l’Ecosse, bataille navale, tempête…
Entrepris parallèlement aux Nouvelles mille et une nuits, La malle en cuir se voulait « le » roman des temps de bohème. Les épreuves du voyage en Californie devaient transformer profondément l’écrivain et clore pour lui cette époque : l’œuvre, pourtant presque achevée, ne fut pas terminée.
Manquaient les derniers chapitres. Michel Le Bris, qui découvrit le manuscrit dans une bibliothèque américaine au bout d’un véritable jeu de piste, a utilisé sa connaissance approfondie de Stevenson pour imaginer la suite de son projet : la fin est tout aussi savoureuse que le roman lui-même."

Michel Le Bris, grand spécialiste et ardent admirateur de Stevenson, a utilisé toutes ses connaissances et son talent pour clore ce roman de jeunesse inachevé.
De l'aventure, du grand air (salé, de préférence), de la critique sociale, de l'amitié, des personnages truculents, de l'humour, un bélier, tout y est ! Seul petit regret, le fait que Le Bris nous rappelle parfois dans le texte que nous lisons une suite ajoutée, mais c'est un petit regret.
L'introduction vaut le mérite d'être lue pour celles et ceux qui connaissent Stevenson de façon superficielle et, chose rare aux introductions de spécialistes, elle a le grand mérite de ne rien dévoiler de la trame de l'histoire.
Un grand bol d'air vivifiant qui donne envie de replonger dans l'oeuvre du grand écrivain écossais ! (Et si vous décidez de le faire, sautez en premier sur "Les nouvelles mille et une nuits" qui sont absolument passionnantes !) J'avais noté quelques citations, mais j'ai perdu les marque-pages...

Je viens de finir l'Île au trésor, j'ai vraiment apprécié l'histoire, je n'avais jamais lu de livres de ce genre (pirates, trésor...). J'essayerais à l'avenir de lire d'autres livres sur ce sujet là (si vous avez des conseils ).

Aussi : Je me suis fais une réflexion pendant la lecture, le jeune Jim Hawkins ressemble et vit à peu près les mêmes péripéties qu'Oliver Twist. C'est le sentiment que j'ai eu...

je le commence demain moi batman !

Tu as de la chance J'ai peur de ne jamais retrouver un livre aussi bien (sur ce thème) que celui-ci

p.bateman a écrit:

Je viens de finir l'Île au trésor, j'ai vraiment apprécié l'histoire, je n'avais jamais lu de livres de ce genre (pirates, trésor...). J'essayerais à l'avenir de lire d'autres livres sur ce sujet là (si vous avez des conseils ).

Aussi : Je me suis fais une réflexion pendant la lecture, le jeune Jim Hawkins ressemble et vit à peu près les mêmes péripéties qu'Oliver Twist. C'est le sentiment que j'ai eu...

Mais pas que Oliver Twist, Bateman . Jim et Oliver sont des héros de romans d'initiation spirituelle, mais la différence est qu'Oliver est un personnage ancré dans le réel pur, en dépit des grosses ficelles dickensiennes qui tissent le récit (et ce n'est absolument pas péjoratif, ce que je dis, mais quand on connaît la fin d'Oliver Twist, cela ne fait aucun doute, mais mon terme n'est donc en aucun cas dénigrant pour Dickens, que j'admire par-dessus tout du reste...).
Jim, quant à lui, évolue dans un monde de violence mais qui est nuancé par la vision enchantée et colorée de l'enfance qui transcende la Vie elle-même. Ce roman est un archétype à lui seul. Je ne dis pas que cette dimension n'est pas présente à sa façon dans Twist, mais la tonalité et l'histoire sont absolument différentes. Ce qui est plus prégnant chez Stevenson, c'est l'Aventure, l'Absolu. Je suis tentée de dire que ce n'est pas le propos chez Dickens dans Oliver Twist...
Il y a Augustin Meaulnes qui, à mon sens, se rapproche plus de Jim, non pas tant dans la similitude du vécu (après tout, L'Île au trésor est un roman masculin, là où l'amour et la sexualité sont ce qui guide Le Grand Meaulnes...), mais bien dans cette ambiance onirique et archétypique que je décrivais plus haut. Mais il doit y en avoir de plus ressemblants, j'écris cela sous réserve de ma culture somme toute assez limitée dans le domaine littéraire. Ou bien, pour rester chez Dickens, Pip des Grandes Espérances.

Cependant, tu as raison, nos deux héros (ainsi que les deux autres cités) font partie de la grande tradition des romans d'apprentissage. Le fond est le même pour chacun d'entre eux, pas la forme, bien sûr. (Et heureusement, sinon il n'y aurait plus de diversité et sans doute qu'on se ferait vite c.... !)

Je garde un souvenir plus qu'émerveillé des premières pages de L'Île au trésor. Il y a ce décor baroque et cette atmosphère gothique foisonnante qui nous fait frissonner et nous plonge dans un délicieux sentiment d'insécurité. Il y a la nostalgie de ce jeune gamin qui n'a jamais navigué mais qui, cruellement, a été condamné à voir les hommes, genre auquel il appartient, partir et découvrir le monde. Et qui veut y aller aussi, naturellement ! Son désir insatiable est à la hauteur de son bannissement de la Vie, du réel qu'incarne l'Ailleurs de la mer et de l'île...
Si Jim veut devenir un homme, il doit se séparer du féminin, de la mère fusionnelle. C'est ça, qui est magnifique dans L'Île au trésor. L'île du Squelette et la prise de possession du trésor par Jim représentent le stade de l'homme accompli dans la société, qui a atteint à lui-même et s'est réalisé sur tous les plans.
C'est tout en symbolisme dans L'Île au trésor, et cela donne par conséquent plusieurs niveaux de lecture.

Du reste, l'enfermement de Jim dans la taverne de ses parents, au début du roman, n'est pas sans nous rappeler l'enfermement de Stevenson, rompu à la prudence et à l'à-côté de la vie à cause de sa maladie pulmonaire qui devait plus tard l'emporter... La soif d'évasion de Jim, n'est-elle pas celle de Stevenson (enfant comme adulte), selon qui le dehors était une véritable thérapie et le seul remède ?

Cela dit, je ne suis jamais du côté de Jim et de sa confrérie. Je n'aime pas les personnages lisses et poudrés. Le trésor recherché est celui de Flint. Et c'est logiquement à Long John de mettre la main dessus. Je ne vois jamais les gentils que comme des profiteurs, dans cette histoire, soumis à l'idéologie de la société bien-pensante, et qui ne veulent le trésor que pour s'en mettre plein les poches sous couvert de faire mine de ne pas y toucher. Les marginaux, quant à eux, représentés par Long John et Flint (son ombre sans visage plane malsainement sur tout le roman...), sont au final dans le mouvement authentique de la Vie. Ils ne la déforment pas, ils la vivent et assument leurs désirs jusqu'au bout, sans fard ni chichi.
C'est pour ça que je les aime eux d'abord . C'est leur force que je ressens d'abord quand j'aborde L'Île au trésor. C'est leur puissance et la fascination qu'ils exercent sur nous autres lecteurs, soumis par Stevenson au point de vue des gentils, qui dicte toute l’œuvre, selon moi.

Enfin, je dis ça, je dis rien. Parce que ma vision de L'Île au trésor est sans doute largement influencée par la vision de Björn Larsson, et de son autobiographie fictive de notre célèbre quartier-maître sobrement intitulée Long John Silver.

Je reviendrai plus tard parler de La Malle en cuir ou La Société idéale et du commentaire essentiel (comme l'a souligné un Grain précédemment, je ne sais plus de qui il s'agit et m'en excuse !) de Michel Le Bris à ce sujet. Parce que, tout comme pour L'Île au trésor, c'est avant tout le vécu de Stevenson qui est à l'origine de ce récit maritime.

Édit : et je causerai aussi d'une nouvelle maritime très peu connue de Robert Louis, dont le titre plus qu'archétypique suffit à donner envie de la lire : La Chaussée des Merry Men !!!

Merci pour cette analyse pertinente
Ma prochaine lecture sera donc Long John Silver.

A lire également l'inachevé et posthume St Yves, prisonnier d'Édimbourg.

N'oubliant pas que pendant les guerres napoléoniennes, de nombreux officiers français furent faits prisonniers et détenus en Angleterre dans des conditions souvent très dures (les pontons où on laissait les soldats français mourir de faim) ou des citadelles, voire encore, pour les plus heureux, la détention sur parole chez l'habitant, Stevenson en a profité pour nous trousser une petite histoire de derrière les fagots qu'il aurait pu amener beaucoup plus loin tant le cadre s'y prête ...

Le récit et les aventures de Saint Yves, officier détenu en Ecosse, sont donc intéressantes à plus d'un titre et suffisamment romancé pour se lire avec plaisir. On retrouve bien en Saint-Yves cet esprit français, ingénieux et parfois retors, toujours séducteur. Il ne manquerait plus qu'un auteur contemporain reprenne ce récit et le complète pour en faire un bel ouvrage.

Mon exemplaire de Saint-Yves étant assez ancien, mes quelques recherches sur internet me font craindre qu'on ne le trouve plus qu'en occasion mais je peux me tromper ...

p.bateman a écrit:

Merci pour cette analyse pertinente
Ma prochaine lecture sera donc Long John Silver.

pour l'adaptation (libre) en BD voir ce fil (de l'épée).

rotko a écrit:

p.bateman a écrit:

Merci pour cette analyse pertinente
Ma prochaine lecture sera donc Long John Silver.

pour l'adaptation (libre) en BD voir ce fil (de l'épée).

Merci Rotko pour le lien !

Adaptation qui n'a du reste rien à voir avec l'admirable roman Long John Silver de Björn Larsson, ne pas se laisser tromper par les titres identiques .

Merci Alessandro pour avoir signalé St Yves, ouvrage que de Stevenson, je ne connaissais pas.
Pour ma part, mon prochain Stevenson sera sans doute Le Maître de Ballantrae ou Wild du Moulin.

Bizarrement, Jekyll et Hyde ne m'ont jamais attirée.

n'oubliez pas le maître de ballantrae il est sur GDS*en page 1.

j'enfonce le clou !


par Hyppolite chez Denoël Graphic

En Écosse, au XVIIIe siècle, au manoir des Durrisdeer vivent les deux frères Durie : James, le Maître de Ballantrae, l'aîné de la famille, est un libertin calculateur, ambitieux, amoral mais charismatique et respecté; Henry, le cadet, est quant à lui modéré et plus vertueux mais injustement mal-aimé


2 tomes parus, et personne n'en parle ! c'est un scandale !!

On déplacera ces 2 messages en BD quand un grain en parlera de visu

A noter qu'à côté de ces romans les plus connus (l'île au trésor ou the Master of Ballantrae par exemple) il y a énormément de nouvelles très intéressantes. J'ai vu plus tôt que certains parlaient de The Body-Snatcher (le déterreur de cadavres). Dans la lignée de celle-ci il a écrit 'Ticonderoga: A Legend of the West Highlands', 'Markheim', 'Thrawn Janet' ou 'Olalla' qui peuvent intéresser ceux qui ont aimé le déterreur de cadavres (désolée je n'ai pas les titres en français :/).

oui, le déterreur de cadavres en page 1. merci pour ces nouveaux titres !

le voyage avec un âne dans les Cévennes existe en de nombreuses éditions, avec des compléments divers, des photographies (voir le lien ci-dessus) etc.


Éditeur : Privat;

Bonjour à tous !

De la même manière que j'avais signalé les deux adaptations très récentes des Grandes Espérances de Dickens sur le fil dédié à cet écrivain magnifique, je signale maintenant sur le fil du non moins magnifique Stevenson l'adaptation anglaise prochaine (ou du moins, en cours de réalisation, sans doute ?) de L'Île au trésor en téléfilm ! Avec notamment Rupert Penry-Jones (qui, pour ce que je sais, a joué dans des adaptations BBC de Jane Austen) et Elijah Wood.

Je croise les doigts pour que ce soit à la hauteur.

Lien 1
Lien 2

Enjoy et à bientôt !

ah ! merci beaucoup, Aurelia Flintstone

De rien, Rotko .
Ah et au fait, m'appeler Aurélia suffit. Sinon, ça fait un peu pompeux de répéter mon pseudo à chaque fois je trouve.

Il se trouve que je viens de vérifier mes sources, hélas fort peu nombreuses et volontiers avares en informations et il semblerait que ladite adaptation soit déjà sortie et ait été diffusée pour la première fois en janvier dernier outre-Manche. La sortie en DVD serait prévue pour juin 2012, j'imagine uniquement en anglais, tant au niveau du choix de la langue que des sous-titres.

J'ai eu l'occasion de lire ces derniers temps un article dans Libé sur R.L Stevenson duquel il ressort que ce dernier ayant épousé en 1880 Fanny Van de Grift , Stevenson eut la charge du fils de cette dernière âgé de 8 ans. Ce serait un peu pour lui que "l'île au trésor" aurait été écrite, il testait les réactions de l'enfant à la lecture de son manuscrit "in progress", et cela je l'imagine fort bien. Ce gamin fut également le collaborateur de Stevenson pour "le trafiquant d'épaves" et le "creux de la vague", et également "Hermiston le juge pendeur", ces derniers textes se retrouvent dans le second volume de Stevenson dans la collection "bouquins"
Ce volume comprend également un texte inédit en français intitulé "Un portrait intime de RLS par son beau fils Lloyd Osbourne. Ce texte raconte l'auteur de l'âge de 26 ans jusqu'à sa mort en océanie...

Bill a écrit:

J'ai eu l'occasion de lire ces derniers temps un article dans Libé sur R.L Stevenson duquel il ressort que ce dernier ayant épousé en 1880 Fanny Van de Grift , Stevenson eut la charge du fils de cette dernière âgé de 8 ans. Ce serait un peu pour lui que "l'île au trésor" aurait été écrite, il testait les réactions de l'enfant à la lecture de son manuscrit "in progress", et cela je l'imagine fort bien. Ce gamin fut également le collaborateur de Stevenson pour "le trafiquant d'épaves" et le "creux de la vague", et également "Hermiston le juge pendeur", ces derniers textes se retrouvent dans le second volume de Stevenson dans la collection "bouquins"
Ce volume comprend également un texte inédit en français intitulé "Un portrait intime de RLS par son beau fils Lloyd Osbourne. Ce texte raconte l'auteur de l'âge de 26 ans jusqu'à sa mort en océanie...

Fanny Van de Grift, plus connue sous le nom de Fanny Osbourne, de son premier mari Samuel Osbourne, Stevenson étant son second époux. Le gamin en question est Samuel Lloyd Osbourne, fils de Samuel et Fanny et donc, beau-fils de Stevenson, qui deviendra plus tard écrivain lui-même. Si ma mémoire est bonne, il me semble bien que c'est grâce à Samuel Lloyd que L'Île au trésor a vu le jour. C'était par un jour pluvieux d'Ecosse, en 1881. La pluie tombant à verse, Samuel Lloyd dessinait une île pour s'occuper. C'est de là que Stevenson a eu l'idée géniale d'inventer une histoire autour de cette île. Voilà pour plus de précisions autour de la genèse de ce roman.

Mary Burnet a écrit:

A noter qu'à côté de ces romans les plus connus (l'île au trésor ou the Master of Ballantrae par exemple) il y a énormément de nouvelles très intéressantes.

Citation :

Les Gais Lurons et Olalla sont de courts récits qui comptent parmi les joyaux de l'auteur, qui les considérait comme ses «premières réussites» en matière de fiction. Le Trafiquant d'épaves et Le Creux de la vague ont été salués par Jack London comme des chefs-d'oeuvre.

écrit le choix des libraires pour présenter lelivre et un extrait d'Eilean Aros



Le prisonnier d'Edimbourg et autres récits 1160 p. chez Robert Laffont.

le texte anglais de Eilan Aros est disponible ici