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| | Gabriel Garcia Marquez - [Colombie] | |
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Amadak pilier
Nombre de messages : 3859 Localisation : Buenos-Aires Date d'inscription : 08/12/2007
| Sujet: Re: Gabriel Garcia Marquez - [Colombie] Lun 10 Déc 2007, 22:45 | |
| un commentaire sur gabriel Garcia Marquez j'ai lu presque tous ses livres et j'aime beaucoup sa littérature,mais justement son autobiograhie m'a décue et je n'ai pas pu finir de la lire .tandis que toutes ses autres livres m'ont fascinée.Si qelquin du groupeveut me répondre je serai enchantée de son grain de sel merci Luba | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: Gabriel Garcia Marquez - [Colombie] Mar 11 Déc 2007, 05:34 | |
| Bienvenue à toi ! fais-tu allusion a un livre precis avec son "autobiographie" ou à sa vie elle-même ? quel est ton livre préféré de garcia Marquez ? tu peux aussi nous parler de lalitterature d'amerique latine et de tes preférences sur ce fil. Regarde aussi en haut du forum à "messages" : tu as du courrier | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: Gabriel Garcia Marquez - [Colombie] Lun 24 Déc 2007, 07:36 | |
| Javier Bardem incarne un personnage ivre de femmes et d'amour dans "L'amour au temps du choléra"
une adaptation du roman de Gabriel Garcia Marquez, signée par Mike Newell. | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: Gabriel Garcia Marquez - [Colombie] Sam 05 Jan 2008, 14:08 | |
| Gabriel Garcia Marquez, Mémoire de mes putains tristes, Grasset.
Tiens bon, pépé Marquez !
On doit lire le livre différemment selon la génération à laquelle on appartient. Certains seront peut-être chagrinés de voir la vieillesse frapper à leur porte, d’autres se réjouiront à la lecture de cet écrit, gaillard comme son auteur.
Un texte en exergue renvoie aux « belles endormies » de Kawabata, avec lequel ce récit a des points communs : pour fêter ses quatre-vingt-dix ans, l’auteur aimerait s’offrir une folle nuit d’amour avec une jeune vierge.
Mais qui prend l’autre ? Dans le domaine des amours rien n’est simple, et vous goûterez l’histoire à votre façon. | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: Gabriel Garcia Marquez - [Colombie] Sam 05 Jan 2008, 14:10 | |
| Mémoire de mes putains tristes.Disons que ce souhait de vieillard ne dépare pas une vie où la chair ne fut point triste, qu’on s’amuse à voir l’auteur abordé dans l’autobus par une vieille qui lui demande « tu baises toujours ? », que le dialogue avec le médecin n’est pas banal : - Citation :
- Il m’a regardé avec un grand sourire.
Bon je crois que je ne peux rien pour vous. Que voulez-vous dire ? Que vous vous portez aussi bien que possible pour votre âge. C’est curieux ai-je dit, votre grand père m’a dit la même chose quand j’avais quarante-deux ans, comme si le temps ne passait pas. Certains passages sont plus graves : - Citation :
- J’ai passé une semaine sans ôter ma salopette, ni de jour ni de nuit, sans me laver, sans me raser, sans me brosser les dents, parce que l’amour m’avait enseigné trop tard qu’on se fait beau pour quelqu' un, qu’on s’habille et se parfume pour quelqu' un, et moi je n’avais jamais eu personne pour qui faire tout cela.
C'est vrai, non ? | |
| | | Le mouton sauvage pilier
Nombre de messages : 1680 Localisation : Au Sud de la Frontière, à l’Ouest du Soleil Date d'inscription : 04/12/2007
| Sujet: Re: Gabriel Garcia Marquez - [Colombie] Dim 27 Jan 2008, 14:28 | |
| - Citation :
- J'ai ouvert L'Amour au temps du choléra à l'endroit de mon marque-page, soit à la page 47. " Il ne lui fut guère aisé de retrouver son équilibre après qu'elle eut entendu le cri de digna Pardo dans le patio et découvert, en train de mourir dans la boue, le vieillard qui avait été l'homme de sa vie." La même chose arrive partout et à tout moment, ai-je pensé, mais c'est seulement lorsque le drame a lieu près de nous que nous en mesurons toute la portée.
extrait de Retour en Terre de Jim Harrison... | |
| | | Leo Gursky pilier
Nombre de messages : 65 Date d'inscription : 05/12/2007
| Sujet: Re: Gabriel Garcia Marquez - [Colombie] Dim 20 Avr 2008, 13:14 | |
| Sans avoir lu (pour le moment) les messages ci-dessus, je copie mon avis sur Cent ans de solitude tel que je l'ai formulé (comme j'ai pu) sur un autre forum.
Mercredi matin à 3h15, et après un petit mois de lecture, j'ai donc enfin terminé la lecture de Cent ans de solitude, premier roman de Gabriel Garcia Marquez que je lis. Depuis le temps que ma copine m'encourageait à m'attaquer à ce gros (et beau) morceau, il a bien fallu que je me force. Tout d'abord je comprends tout à fait que certains restent un peu sur le carreau et abandonnent la lecture rapidement, car la narration et la vitesse à laquelle s'enchaîne les évènements sont assez déroutantes. Mais ça vaut vraiment la peine de poursuivre, parce que tout le charme et toute la force du roman apparaissent au fur et à mesure de la lecture. Ils apparaissent au fil des histoires de cette famille, les Buendia, et leur village, Macondo, perdu au fin fond de la Colombie. La diversité d'anecdotes et de petits évènements donnent au départ le tournis, car le style de narration est celui d'un conteur, qui ne s'attarde jamais sur des explications comportementales ou psychologiques des personnages. À ce titre, avec le recul je trouve même que le récit a un côté mythique, dans le sens où justement il n'y a pas de justifications ni de raisons à l'étrangeté et à la solitude des personnages. Pourquoi Amaranta a-t-elle cette ambivalence et cette défiance à l'égard des hommes qui la courtisent et qui l'attirent ? Pourquoi Aureliano, dès son adolescence, ressent-il un amour platonique sans borne pour une fille d'à peine 10 ans ? Pourquoi José Arcadio devient-il fou et est-il laissé attaché si longtemps à un arbre ? Et pourquoi ces évènements surnaturels surgissant en plein milieu d'un récit pourtant assez réaliste ? Il ne faut pas attacher d'importance à la chronologie historique du roman, ni à l'âge canonique d'atteignent certains personnages, et c'est là à mes yeux l'une des premières étapes à surmonter dans la lecture du roman : le temps de l'action n'est pas défini (on devine que ça commence vers la 2e moitié du XVIIe siècle pour se terminer au XXe) et les personnages n'ont jamais d'âge précis, ou seulement quand ils ont bien dépassé l'âge que la narration leur attribue. Comme je le disais, il y a également des évènements largement fantaisistes dans cette histoire, et qui la rattache à des mythes, récits ancestraux et, je suppose, des récits populaires d'Amérique du Sud. Il y a bien un pêché originel (un meurtre), un déluge, une femme qui monte au ciel, etc. Mais là encore, l'intégration de ces références est tellement parfaite, et tellement bien ancrée dans l'univers unique de Macondo, que jamais, à aucun moment, cela charge le récit d'une lourdeur symbolique. À mes yeux, nul symbolisme ni allégorie ou métaphore dans ces histoires, et c'est un peu reposant. Contrairement à ce que j'ai lu sur la fiche wikipedia du bouquin, les Buendia sont bel et bien capable d'amour. L'amour y est féroce, platonique, fougueux, serein, mais complexe, car dès le commencement la menace de l'inceste règne sur la famille (l'inceste qui, ici, aurait pour résultat de voir naître des enfants à queue de cochon). Non à mes yeux c'est la solitude le souci premier des Buendia. D'où le titre du roman.
Bon c'est bordélique tout ça, déjà que j'ai du mal à parler d'un truc simple que j'ai aimé, mais ici, pour Cent ans de solitude, ça passe tellement par le ressenti, par l'émotion, que les commentaires sont plus difficiles encore à formuler. Arrivé un certain point, je suis devenu accro à ce roman, à ce village, à cette famille, et du coup les interruptions de lecture devenaient difficiles. Ce pourquoi (en partie) j'ai terminé la lecture si tard, ne pouvant/voulant plus quitter les Buendia.
Bref, je conseille à tous d'au moins tenter la lecture de ce chef d'oeuvre de la littérature. Passez les 200 premières pages (sur 440 au total), après ça coule tout seul. | |
| | | Seb pilier
Nombre de messages : 950 Date d'inscription : 26/02/2008
| Sujet: Re: Gabriel Garcia Marquez - [Colombie] Dim 20 Avr 2008, 15:02 | |
| Intéressantes, tes impressions, Leo... je suis d'accord sur presque tout, sauf sur une remarque qui me semble un peu exagérée : - Leo Gursky a écrit:
- Passez les 200 premières pages (sur 440 au total), après ça coule tout seul.
Bon, je ne suis peut-être pas représentatif, vu que moi, j'étais déjà complètement ferré au bout de trois lignes (notamment la première phrase, d'après moi, est à tomber par terre, tout écrivain potentiel ou réel doit se damner de ne pas être celui qui l'a écrite), mais tout de même, 200 pages ! En plus, dans le monde d'aujourd'hui, qui est prêt à ronger son frein pendant 200 pages pour pouvoir profiter des 240 suivantes ? | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: Gabriel Garcia Marquez - [Colombie] Dim 20 Avr 2008, 15:32 | |
| Donne-nous donc la première phrase.... | |
| | | Leo Gursky pilier
Nombre de messages : 65 Date d'inscription : 05/12/2007
| Sujet: Re: Gabriel Garcia Marquez - [Colombie] Dim 20 Avr 2008, 16:29 | |
| - Seb a écrit:
- Bon, je ne suis peut-être pas représentatif, vu que moi, j'étais déjà complètement ferré au bout de trois lignes (notamment la première phrase, d'après moi, est à tomber par terre, tout écrivain potentiel ou réel doit se damner de ne pas être celui qui l'a écrite), mais tout de même, 200 pages ! En plus, dans le monde d'aujourd'hui, qui est prêt à ronger son frein pendant 200 pages pour pouvoir profiter des 240 suivantes ?
En réalité j'utilisais sciemment l'impératif et non l'infinitif dans ma phrase. C'est pour dire que si au début un lecteur à du mal avec ce livre, il vaut la peine de pousser la lecture et d'essayer d'arriver au moins au premier tiers (150 pages environ, c'est plus raisonnable que 200 ). Après, ça repose en partie sur ma propre impression, car ce n'est que rétrospectivement que j'ai commencé à trouver le début magnifique. Voici les trois premières phrases : " Bien des années plus tard, face au peloton d'exécution, le colonel Aureliano Buendia devait se rappeler ce lointain après-midi au cours duquel son père l'emmena faire connaissance avec la glace. Macondo était alors un village d'une vingtaine de maisons en glaise et en roseaux, construites au bord d'une rivière dont les eaux diaphanes roulaient sur un lit de pierres polies, blanches, énormes comme des oeufs préhistoriques. Le monde était si récent que beaucoup de choses n'avaient pas encore de nom et pour les mentionner, il fallait les montrer du doigt." | |
| | | fontelle pilier
Nombre de messages : 2068 Age : 77 Localisation : Anjou Date d'inscription : 15/06/2006
| Sujet: Re: Gabriel Garcia Marquez - [Colombie] Dim 20 Avr 2008, 20:27 | |
| "cent ans de solitude" n'est pas mon favori, mais je ne vais pas réécrire ce que j'ai deja dit dans le fil avant | |
| | | Sphynx pilier
Nombre de messages : 350 Date d'inscription : 08/01/2008
| Sujet: Re: Gabriel Garcia Marquez - [Colombie] Dim 20 Avr 2008, 21:00 | |
| Je viens de lire ce fil sur G.G.Marquez, et je me range au nombre des aficionados, mais davantage en ce qui concerne ses premiers ouvrages. Moi qui relis volontiers les livres que j'ai aimés, je n'ai jamais relu un seul des siens. J'ai l'impression de les avoir lus comme on rêve, et je ne veux pas me les repasser, me les revoir, je préfère le souvenir lumineux que j'en garde. Sauf un, un conte des "Douze contes vagabonds", La lumière est comme l'eau. Alors là... Un tout petit texte, c'est en livre de poche ou sur le net ici. Les autres textes du recueil sont tous bons, peut-être meilleurs, je ne sais pas, mais "La lumière est comme l'eau"... ces deux enfants, ces frères qui ... non, je ne raconte pas, mais la dernière phrase vaut les premières de Cent ans de solitude et puis et puis...
Qu'est-ce que c'est beau ! | |
| | | Seb pilier
Nombre de messages : 950 Date d'inscription : 26/02/2008
| Sujet: Re: Gabriel Garcia Marquez - [Colombie] Dim 20 Avr 2008, 21:38 | |
| - Sphynx a écrit:
- un conte des "Douze contes vagabonds", La lumière est comme l'eau. [...] ces deux enfants, ces frères qui ... non, je ne raconte pas, mais la dernière phrase vaut les premières de Cent ans de solitude et puis et puis...
Qu'est-ce que c'est beau ! merci pour ça, Sphynx, c'est effectivement magnifique (mais bon, tu n'es pas obligé de rabaisser le début de Cent ans de solitude pour glorifier la fin de La lumière ! ) | |
| | | Sphynx pilier
Nombre de messages : 350 Date d'inscription : 08/01/2008
| Sujet: Re: Gabriel Garcia Marquez - [Colombie] Dim 20 Avr 2008, 21:56 | |
| Seb:
Je ne rabaisse pas, non non non, surtout pas les premières phrases de Cent ans de solitude! Je magnifie, au contraire ! | |
| | | Seb pilier
Nombre de messages : 950 Date d'inscription : 26/02/2008
| Sujet: Re: Gabriel Garcia Marquez - [Colombie] Dim 20 Avr 2008, 21:59 | |
| - Sphynx a écrit:
- Je ne rabaisse pas, non non non, surtout pas les premières phrases de Cent ans de solitude! Je magnifie, au contraire !
effectivement, tout à mon affaire , j'avais cru "la dernière phrase vaut cent fois les premières de..." Tu es donc acquitté! (pour cette fois) | |
| | | Sphynx pilier
Nombre de messages : 350 Date d'inscription : 08/01/2008
| Sujet: Re: Gabriel Garcia Marquez - [Colombie] Mar 22 Avr 2008, 18:45 | |
| Seb: comme tu as beaucoup aimé (Garcia Marquez), il te sera beaucoup pardonné. | |
| | | Luce14 pilier
Nombre de messages : 56 Age : 36 Date d'inscription : 15/05/2009
| Sujet: Re: Gabriel Garcia Marquez - [Colombie] Mar 19 Mai 2009, 21:53 | |
| Chronique d'une mort annoncée, L'amour au temps du choléra, Journal d'un enlèvement... Personne ne peut nier que Gabriel García Márquez est un grand, très grand écrivain. Gabo se bat depuis neuf ans contre un cancer. Il a envoyé une lettre d'adieu très émouvante à ses proches et amis. " Si pour un instant Dieu oubliait que je suis une marionnette en chiffon et qu'il m'offre un morceau de vie, je profiterais de ce temps le plus possible. Je suppose que je ne dirais pas tout ce que je pense, mais en définitive, je penserais à tout ce que je dis. Je donnerais une valeur aux choses, pas pour ce qu'elles valent, mais pour ce qu'elles signifient. Je dormirais peu, je rêverais plus, je crois que chaque minute passée les yeux fermés représente soixante secondes en moins de lumière. Je marcherais quand les autres s'arrêtent, je me réveillerais quand les autres dorment..." - Spoiler:
Si Dieu m'offrait un morceau de vie, je m'habillerais simplement, me déshabillerais sous le soleil, en laissant nu non seulement mon corps, mais aussi mon âme. Je prouverais aux hommes combien ils se trompent en pensant qu'on ne tombe plus amoureux en vieillissant et qui ne savent pas qu'on vieillit lorsqu'on cesse de tomber amoureux. Je donnerais des ailes à un enfant, mais je le laisserais apprendre à voler seul. J'enseignerais aux vieux que la mort ne vient pas avec l'âge, mais avec l'oubli.
J'ai appris tant de choses de vous, vous les hommes... J'ai appris que tout le monde veut vivre au sommet de la montagne, sans savoir que le véritable bonheur réside dans la manière de l'escalader. J'ai appris que quand un nouveau-né serre fort de son petit poing, pour la première fois, la main de son père, il le retient pour toujours. J'ai appris qu'un homme n'a le droit d'en regarder un autre de haut que pour l'aider à se lever. J'ai appris tant de choses de vous, malheureusement elles ne me serviront plus à grand chose, car lorsqu'on me rangera dans ce coffre, je serai malheureusement mort.
Dis toujours ce que tu sens et fais ce que tu penses. Si je savais que je te vois dormir aujourd'hui pour la dernière fois, je t'embrasserais très fort et je prierais le Seigneur pour pouvoir être le gardien de ton âme. Si je savais que ce sont les dernières minutes où je te vois, je te dirais "je t'aime", sans présumer bêtement que tu le sais déjà. Il y a toujours un lendemain et la vie nous donne une autre occasion de faire bien des choses, mais si jamais je me trompe et que je n'ai plus que ce jour, j'aimerais te dire combien je t'aime et que je ne t'oublierai jamais.
Le lendemain n'est garanti à personne, qu'il soit jeune ou vieux. Aujourd'hui peut être le dernier jour où tu vois ceux que tu aimes. N'attends pas, fais-le aujourd'hui, car si demain ne vient pas, tu regretteras sûrement de n'avoir pas pris le temps d'un sourire, d'une caresse, d'un baiser, car tu étais trop occupé pour pouvoir faire plaisir.
Garde près de toi ceux que tu aimes, dis-leur à l'oreille combien tu as besoin d'eux, aime-les et traite-les bien, prends le temps de leur dire "je regrette", "pardonne-moi", "s'il te plaît, "merci" et tous les mots d'amour que tu connais. Personne ne se souviendra de toi pour tes pensées secrètes. Demande au Seigneur la force et la sagesse de les exprimer. Montre à tes amis et aux êtres chers combien ils sont importants pour toi."
Ps: Le texte original est en espagnol, les extraits précédents sont ceux qui circulent sur le Net. http://www.actualitte.com/actualite/9368-gabriel-garcia-marquez-arreter-ecrire.htm | |
| | | Utopie pilier
Nombre de messages : 11113 Date d'inscription : 12/06/2006
| Sujet: Re: Gabriel Garcia Marquez - [Colombie] Mar 19 Mai 2009, 23:06 | |
| Quelle lettre ! Merci Luce, c'est très beau et pas seulement pour la circonstance. On devrait écrire des lettres comme ça, pour rien pour tout, comme si demain ... et le jour d'un départ, il y aurait des mots pour ceux qui restent, des phrases pour épancher la peine, des lettres comme des bras pour étreindre les êtres chers. | |
| | | Neblina habitué(e)
Nombre de messages : 21 Age : 40 Localisation : Maroc Date d'inscription : 25/06/2009
| Sujet: Re: Gabriel Garcia Marquez - [Colombie] Jeu 25 Juin 2009, 19:53 | |
| [quote="Luce14"]Chronique d'une mort annoncée, L'amour au temps du choléra, Journal d'un enlèvement... Personne ne peut nier que Gabriel García Márquez est un grand, très grand écrivain.
T'as raison, un grand écrivain, cent ans de solitude lui a garanti le prix Nobel. Mais je prefere l'Amour au temps du colera, pour moi l'adaptation cinematographique était un sacrilége J'ai bcp aimé "Memoires de mes tristes putes" et "Cronica de una muerte anunciada" | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: Gabriel Garcia Marquez - [Colombie] Mar 06 Oct 2009, 11:29 | |
| - Neblina a écrit:
J'ai bcp aimé "Memoires de mes tristes putes" et "Cronica de una muerte anunciada" - Citation :
- L'ONG Coalition régionale contre le Trafic de Femmes et de Fillettes en Amérique latine et aux Caraïbes, va porter plainte contre l'écrivain Gabriel Garcia Marquez pour apologie de la prostitution infantile.
Elle reproche à l'écrivain d'avoir cédé les droits de son roman, Mémoires de mes putains tristes, pour une adaptation cinématographique. Dans le roman de Gabriel Garcia Marquez, il est question d'un homme de 90 ans qui décide de s'offrir pour son anniversaire une nuit avec une mineure de 14 ans. Selon l'ONG, le passage du roman en film « amplifie le message ». A ce tarif-là, beaucoup d'écrivains seraient poursuivis ! on pense à Nabokov, aux Belles endormies de Kawabata Yasunari etc. | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: Gabriel Garcia Marquez - [Colombie] Ven 16 Oct 2009, 07:02 | |
| Le figaro signale la parution de «Gabriel Garcia Marquez - Une vie» de Gerald Martin, traduit de l'anglais par M.-F. Girod, A. Pétillot, D. Letellier - Grasset, 700 p.
Célèbre depuis Cent ans de solitude et son prix Nobel de 1982, il dmeure un "homme complexe longtemps tiraillé entre l'action politique et l'écriture". | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: Gabriel Garcia Marquez - [Colombie] Mer 06 Oct 2010, 03:40 | |
| Gabriel Garcia Marquez publiera le 29 octobre son nouveau livre "Yo no vengo a decir un discurso" "Je ne viens pas faire un discours" , compilation de textes destinés à être lus en public. suggestion de lecture : 283 pages chez LGF. Le général Bolivar, libérateur des Amériques, s’est fait expulser du pouvoir au soir de sa vie. Lui qui révait d’une Amérique latine unie, il assiste aux déchirement qui vont amener à la création de tous ces états : Vénézuela, Colombie, Bolivie, Pérou etc. Le général dans son labyrinthe raconte son agonie pendant 14 jours sur les rives du Magdalena. | |
| | | Solweig pilier
Nombre de messages : 477 Date d'inscription : 14/07/2007
| Sujet: Re: Gabriel Garcia Marquez - [Colombie] Dim 01 Mai 2011, 22:11 | |
| Je viens de finir L'Amour aux temps du choléra. J'ai lu ce livre sans plaisir ni déplaisir, l'ai trouvé un peu longuet, n'ai pas bien compris ce que ce roman avait finalement de très intéressant, voire d'essentiel. Je suis donc venu voir ici ce qu'en disaient ceux qui avaient aimé ce livre.
Bah, comme d'habitude sur les sites de lecteurs, des propos assez généraux, aucune analyse : "G G M, c'est un grand écrivain" tout ça, tout ça... | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: Gabriel Garcia Marquez - [Colombie] Lun 02 Mai 2011, 05:03 | |
| C'est vrai qu'on y parle peu de l'amour au temps du choléra, et qu'on devrait faire des analyses plus poussées d'une oeuvre en particulier, comme on le fait pour la lecture accompagnée.
Procéder par des affirmations peremptoires non etayées et se mettre en colère devant un interlcuteur n'est pas habile. Ce fil serait sérieusement à reconsidérer. | |
| | | Clertie pilier
Nombre de messages : 404 Age : 33 Date d'inscription : 11/08/2011
| Sujet: Re: Gabriel Garcia Marquez - [Colombie] Jeu 11 Aoû 2011, 15:25 | |
| Bonjour à tous, ceci est mon premier poste sur ce forum, et je voulais partager avec vous mon opinion sur le roman de Garcia Marquez L'amour aux temps du choléra. Même si le récit est un peu touffu, avec des épisodes parfois anecdotiques (ce qui fait penser à la jungle de Cent ans de solitude), je pense que c'est un roman qui peut se lire très facilement. Mais au-delà d'une histoire d'amour un peu folle, ce livre est surtout un mélange délicieux entre le conte merveilleux et le roman réaliste (pour moi c'est un peu ça le réalisme magique). L'amour fou que Florentino porte à Fermina (avec parfois je l'avoue de bons vieux et gros clichés comme la sérénade sous le balcon la nuit...) dure malgré l'éloignement et les années passées, mais il ne résiste pas aux tentations de la chair, par exemple. Si j'ai été emportée par le récit fleuve, c'est surtout la fin qui m'a émue. Elle ne tombe pas dans la mièvrerie des retrouvailles des amants des, car il reste le poids des ans, qui ne leur laisse pas l'espoir de passer beaucoup de temps ensemble. Malgré tout, ils partent à nouveau vers l'inconnu, l'aventure, comme s'ils voulaient nier que leur vie était déjà presque finie, comme s'ils voulaient tout recommencer. Il y a quand même quelques passages fous, complètement hors du récit, qui font aussi tout le charme de ce roman, selon moi, comme celui du carnaval. Je ne sais pas si ceci est une analyse poussée (il faudrait que je relise au moins des passages), mais bon voilà un avis, Solweig | |
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