Simenon

Peut-être suis-je dans l'erreur néanmoins, je ne vois pas où il y aurait digression dans le fait d'évoquer la vie de Simenon, sur un fil qui lui est consacré ... à moins qu''il ne faille échanger sur la vie de cet auteur par MP, afin de ne pas troubler une ligne directrice, quasiment stalinienne ...

J'entre donc en dissidence ... Simenon me voilà ! A moi les MP !

personne ne parle de digression, à ma connaissance

rotko a écrit:

personne ne parle de digression, à ma connaissance

J'ai synthétisé ...

Constance a écrit:

Peut-être suis-je dans l'erreur néanmoins, je ne vois pas où il y aurait digression dans le fait d'évoquer la vie de Simenon, sur un fil qui lui est consacré ... à moins qu''il ne faille échanger sur la vie de cet auteur par MP, afin de ne pas troubler une ligne directrice, quasiment stalinienne ...

Mais non, mais non, tu n'es pas dans l'erreur.

Pour ce qui me concerne, je suis nouvelle et j'ai besoin de mieux cerner le fonctionnement.
Tout ce qui est dit est intéressant, mais comme il était parlé beaucoup de Simenon lui-même, je me suis demandée si ce que j'apportais était dans le juste. Le juste milieu.

Moi, je prends tout, mais j'ai juste besoin d'être éclairée et rassurée...
Alors continue Constance c'est très enrichissant !

Suite à ton intervention, je galéjais par espièglerie, Rosie ...

Constance a écrit:

Suite à ton intervention, je galéjais par espièglerie, Rosie ...

Quelle blagueuse !

Tout d'abord, il me parait necessaire quand on va parler des oeuvres d'un auteur de le situer jusque dans sa vie personnelle, si lui-même en parle.
Quand c'est un grand bonhomme comme Simenon, cela me parait indispensable.
Vous l'avez fait donc je vais passer à l'étape suivante

J'adore les histoires de Simenon , entre autres les Maigret, que j'ai presque tous vus à la télé. Il est vrai que j'ai l'âge d'avoir connu un peu la vie qu'il présente, les voitures, les restos simples et le respect du commissaire, partout où il passe.

Bon troisième étape, je viens de lire

la mort de Belle

4ème de couverture

Il arrive qu’un homme, chez lui, aille et vienne, fasse des gestes familiers, les gestes de tous les jours, les traits détendus pour lui seul, et que, levant soudain les yeux, il s’aperçoive que les rideaux n’ont pas été tirés et que les gens l’aperçoivent du dehors.

mon avis

Une jeune fille Belle, la fille d’une amie de sa femme, vit avec eux, hébergée provisoirement depuis un mois.
Un soir, où, comme toujours, il va dans son cagibi, pièce qu’il s’est aménagée pour corriger les copies de ses élèves et se livrer à sa passion, faire de la poterie, Belle est assassinée dans la maison, alors que sa femme est sortie.

De là à commencer une enquête minutieuse .. Spencer est pris dans les filets de la police, des questions etc... des journalistes, mais il reste égal à lui-même : serein et paraissant au-dessus de tout ce qui peut se passer autour de cette histoire.

Qui a assassiné Belle ?

Suspens jusqu’au bout à tel point, que la novice que je suis n’a pas vraiment découvert l’assassin ?

Au moins le titre précise-t-il qui est la victime

C'est mon premier Simenon. Sobre, dense, un peu étouffant. Un trajet en paquebot dans les années 30, partant des colonies africaines pour aller à Bordeaux, vu par le docteur du bord, qui connaît le bâtiment et les types de passagers par coeur : 3ème classe les Noirs et les Chinois, 2ème classe les Français moyens, 1ère classe les pontes. Un de ses confrères, passager marié à une femme sensuelle, est fou et on décide de le placer dans une sorte de cellule, un jeune couple avec un bébé moribond, bien que de 2ème classe, se voient privilégiés et font le trajet en 1ère, un riche colon habitué cherche chaque défaut afin de rouspéter et de menacer, ...

J'ai trouvé qu'il ne se passe pas grand chose et que c'est assez déprimant. Je dirais qu'il est bon de le lire, car le style est très pro, il a la force de l'économie, mais il ne me donne pas envie de le relire car c'est assez douloureux.

J'hésite à propos de Simenon j'en au lu un quand j'étais ado Le passager de ...je ne sais plus quoi

J'ai peur de trouver çà longuet pourtant j'aime bien regarder Maigret, j'aime bien l'étude de la psychologie des personnages mais çà ne bouge pas beaucoup

Natalia a écrit:

J'hésite à propos de Simenon j'en au lu un quand j'étais ado Le passager de ...je ne sais plus quoi

le passager du polarlys

on avait pris en lectures communes l'Horloger d'Everton devenu au cinema l'horloger de Saint Paul, et les clients d’Avrenoz, deux bons souvenirs et beaucoup de grains y avaient participé.

ah oui l'horloger de Saint Paul j'avais bien aimé donc c'est l'Horloger d'Everton
c'est bizarre à ma bibliothèque il n'y a pas de Simenon

en fait il n'y a que très peu de " classiques "

va à la mediathèque de NANTES, tu trouveras ton bonheur + les bibliotheques environnantes, chantenay, rezé etc.

Je viens d'achever " Les fiançailles de M. Hire" superbe, concis et percutant. De la grande littérature populaire.

je l'ai lu aussi et j'avais trouvé la fin surprenante, ie bien amenée.

le film de Patrice Leconte, avec Michel Blanc et Sandrine Bonnaire a bonne réputation.




Sans compter que le thème se prête bien au cinéma où le spectateur est aussi voyeur.

Alice est plus voluptueuse dans le livre que Bonnaire. Blanc incarne t-il bien Hire. Bizarement je n'arrivais pendant la lecture à me départir de l'image de Hercule Poirot joué par cet acteur brun à moustache. Timsit aurait pu jouer à merveille le rôle. J'aurai bien vu Célarié incarnant Alice. Bonnaire ne me semble pas assez incendiaire et irrévérencieuse. Ceci dit je n'ai pas vu le film

Cela fait le troisième Simenon que je lis. " Piotr le letton " ne m'avait pas laissé un souvenir impérissable. Il y a eu " Les fiançailles de M. Hire" superbe, et maintenant celui là.
Ce qui semble être une constante dans les livres de Simenon, c'est la simplicité. Simplicité de l'histoire, des mots employés, des vies. Et puis derrière cette apparence de la simplicité, il y a la psychologie qui amène ses difficultés.
Les livres de Simenon me font penser à une mare à l'eau claire,et puis il prend un bâton et commence à remuer, tout doucement, sans à-coups, et puis on commence à voir des choses remonter, qui se marient bien avec la limpidité, c'est même joli. Et puis ça prend de l'ampleur, ça salit tout.
On a envie de dire eh Monsieur arrêtez de salir la mare, pourquoi faire remonter tout ça à la surface.
Mais au fond de nous ça nous plait ce qu'il fait, c'est excitant et tellement bien fait.
Simenon m'a subjugué par ce livre.
J'adore ce genre de littérature grand public d'une extrême grande qualité.

20 février 1931 : Simenon met aux arrêts tout Paris pour la sortie du premier "Maigret"

L'invitation paraît sous la forme d'une fiche d'identité judiciaire émane d'un certain Georges Simenon, jeune auteur de romans chez Fayard ; elle invite à un bal anthropométrique dans le célèbre établissement de Montparnasse, la Boule blanche.

Le Point rappelle cet évènement.