La nourriture

Alors sur ce site, vous trouverez le sommaire et les articles accessibles par des fichiers pdf (on peut les enregistrer, imprimer), les textes d'auteurs comme celui de Muriel Bloch, Andrée Chédid n'y sont pas.

Utopie a écrit:

et avec l'âge je les trouve assez hypocondriaques, toujours chez le spécialiste et pourtant pas vraiment d'entretien, pas de sport, rien.. une génération "médecin" mais je me trompe peut-être, toujours détestable de généraliser.

et pourtant ils ont connu la guerre
Q'est ce que je l'ai entendue celle-là : De quoi tu te plains ? Tu n'as pas connu la guerre: les engelures, les rutabagas... etc....

quand ma mère entame ce chapitre, ses petits enfants n'ont qu'une envie: de fuir !
Le plus curieux c'est que mes grands parents, nés en 1900 et ayant eux connu 2 guerres, ne m'ont jamais tenu ce genre de discours, au contraire, que la vie soit devenue facile les rendait heureux

j'ai eu aussi une voisine qui me parlait des rutabagas !

et à la place du café, ils buvaient de la chicorée !!

ou du tilleul, mais ma source n'est pas sûre !

Citation :

le navet et le rutabaga sont souvent considérés comme des aliments de famine, tout juste bons pour les temps de guerre et les hivers maigres. Du coup ce sont les classes les plus pauvres de la société qui en consommaient le plus

.

Mais la nouvelle cuisine tend à les réhabiliter !

et les citrouilles, et les potirons ?

Utopie

Citation :

pas de bonnes gourmandises faites maison, on va chez le boulanger

Dommage, c'est pourtant bien de préparer un petit gateau ensemble et d'avoir "des recettes de famille" !

Voilà, c'est exactement la même chose de mon côté, quoique dans mon cas, ils ne parlent pas trop de la guerre, mais ils sont angoissés pour tout et les reproches vont bon train, tu parles si cela attire les petits enfants.

Alors que mes gds parents 1900 et 1898 ne l'étaient pas du tout, ils étaient très altruistes et heureux oui, en plus ils ont eu 70 ans de vie commune, toujours amoureux avec les bons côtés et aussi les petites jalousies, les petites chicanes mais tout ça dans la bonne humeur.

Le café

Citation :

Il est une liqueur, au poëte plus chère,
Qui manquait à Virgile, et qu'adorait Voltaire ;
C'est toi, divin café, dont l'aimable liqueur
Sans altérer la tête épanouit le coeur.
Aussi, quand mon palais est émoussé par l'âge,
Avec plaisir encor je goûte ton breuvage.
Que j'aime à préparer ton nectar précieux !

delille.


En prenez-vous avec une petite madeleine ?

Comme le café n'a pas l'air de vous exciter, alors que je suis sûr que certains grains sont "de café", je propose du pain:

Le pain

Citation :

" La surface du pain est merveilleuse d'abord à cause de cette impression quasi panoramique qu'elle donne : comme si l'on avait à sa disposition sous la main les Alpes, le Taurus ou la Cordillère des Andes. Ainsi donc une masse amorphe en train d'éructer fut glissée pour nous dans le four stellaire, où durcissant elle s'est façonnée en vallées, crêtes, ondulations, crevasses… Et tous ces plans dès lors si nettement articulés, ces dalles minces où la lumière avec application couche ses feux, - sans un regard pour la mollesse ignoble sous-jacente. Ce lâche et froid sous-sol que l'on nomme la mie a son tissu pareil à celui des éponges : feuilles ou fleurs y sont comme des sœurs siamoises soudées par tous les coudes à la fois. Lorsque le pain rassit ces fleurs fanent et se rétrécissent : elles se détachent alors les unes des autres, et la masse en devient friable… Mais brisons-la : car le pain doit être dans notre bouche moins objet de respect que de consommation. "

Francis Ponge, Le Parti-pris des choses, 1942, Gallimard

Baudelaire, Le Spleen de Paris, "Le Gâteau"


Je voyageais. Le paysage au milieu duquel j'étais placé était d'une grandeur et d'une noblesse irrésistibles. Il en passa sans doute en ce moment quelque chose dans mon âme. Mes pensées voltigeaient avec une légèreté égale à celle de l'atmosphère; les passions vulgaires, telles que la haine et l'amour profane, m'apparaissaient maintenant aussi éloignées que les nuées qui défilaient au fond des abîmes sous mes pieds; mon âme me semblait aussi vaste et aussi pure que la coupole du ciel dont j'étais enveloppé; le souvenir des choses terrestres n'arrivait à mon coeur qu'affaibli et diminué, comme le son de la clochette des bestiaux imperceptibles qui paissaient loin, bien loin, sur le versant d'une autre montagne. Sur le petit lac immobile, noir de son immense profondeur, passait quelquefois l'ombre d'un nuage, comme le reflet du manteau d'un géant aérien volant à travers le ciel. Et je me souviens que cette sensation solennelle et rare, causée par un grand mouvement parfaitement silencieux, me remplissait d'une joie mêlée de peur. Bref, je me sentais, grâce à l'enthousiasmante beauté dont j'étais environné, en parfaite paix avec moi-même et avec l'univers; je crois même que, dans ma parfaite béatitude et dans mon total oubli de tout le mal terrestre, j'en étais venu à ne plus trouver si ridicules les journaux qui prétendent que l'homme est né bon; - quand la matière incurable renouvelant ses exigences, je songeai à réparer la fatigue et à soulager l'appétit causés par une si longue ascension. Je tirai de ma poche un gros morceau de pain, une tasse de cuir et un flacon d'un certain élixir que les pharmaciens vendaient dans ce temps-là aux touristes pour le mêler dans l'occasion avec de l'eau de neige.
Je découpais tranquillement mon pain, quand un bruit très léger me fit lever les yeux. Devant moi se tenait un petit être déguenillé, noir, ébouriffé, dont les yeux creux, farouches et comme suppliants, dévoraient le morceau de pain. Et je l'entendis soupirer, d'une voix basse et rauque, le mot: gâteau! Je ne pus m'empêcher de rire en entendant l'appellation dont il voulait bien honorer mon pain presque blanc, et j'en coupai pour lui une belle tranche que je lui offris. Lentement il se rapprocha, ne quittant pas des yeux l'objet de sa convoitise; puis, happant le morceau avec sa main, se recula vivement, comme s'il eût craint que mon offre ne fût pas sincère ou que je m'en repentisse déjà.
Mais au même instant il fut culbuté par un autre petit sauvage, sorti je ne sais d'où, et si parfaitement semblable au premier qu'on aurait pu le prendre pour son frère jumeau. Ensemble ils roulèrent sur le sol, se disputant la précieuse proie, aucun n'en voulant sans doute sacrifier la moitié pour son frère. Le premier, exaspéré, empoigna le second par les cheveux; celui-ci lui saisit l'oreille avec les dents, et en cracha un petit morceau sanglant avec un superbe juron patois. Le légitime propriétaire du gâteau essaya d'enfoncer ses petites griffes dans les yeux de l'usurpateur; à son tour celui-ci appliqua toutes ses forces à étrangler son adversaire d'une main, pendant que de l'autre il tâchait de glisser dans sa poche le prix du combat. Mais, ravivé par le désespoir, le vaincu se redressa et fit rouler le vainqueur par terre d'un coup de tête dans l'estomac. A quoi bon décrire une lutte hideuse qui dura en vérité plus longtemps que leurs forces enfantines ne semblaient le promettre? Le gâteau voyageait de main en main et changeait de poche à chaque instant; mais, hélas! il changeait aussi de volume; et lorsque enfin, exténués, haletants, sanglants, ils s'arrêtèrent par impossibilité de continuer, il n'y avait plus, à vrai dire, aucun sujet de bataille; le morceau de pain avait disparu, et il était éparpillé en miettes semblables aux grains de sable auxquels il était mêlé.
Ce spectacle m'avait embrumé le paysage, et la joie calme où s'ébaudissait mon âme avant d'avoir vu ces petits hommes avait totalement disparu; j'en restai triste assez longtemps, me répétant sans cesse: "Il y a donc un pays superbe où le pain s'appelle du gâteau, friandise si rare qu'elle suffit pour engendrer une guerre parfaitement fratricide!"

Dans histoires de bouches de noëlle Chatelet, je trouve un gateau de sable : des prisonniers d'un camp recoivent un colis en 1942. Ils ont pris l'habitude de mettre tout en commun. Or il y a un petit gateau impossible à partager, car chacun n'en aurait qu'une infime portion. Ils décident de l'offrir à l'un d'entre eux...

je vous dis pas la suite, ou alors en privé si vous insistez !

J'ai trouvé cette nouvelle sublime !!! On ne donne pas le titre réel de la nouvelle pour ne pas donner d'indices.

Et si nous prenions des huîtres ?

Au XVIème siècle, des déjeuners étaient organisés avec comme seul plat des huîtres, servies en grande quantité.

En 1735, Jean-François de Troy peint "Le déjeuner d'huîtres", déjeuners encore très prisés et ce qui est alors un véritable phénomène de société.

Si vous voulez voir des détails expliqués ou non de cette peinture suivez ce lien et cliquez sur "A table" puis "On met le couvert".

Les huîtres d’Ostende furent apportées, mignonnes et grasses, semblables à de petites oreilles enfermées en des coquilles, et fondant entre le palais et la langue ainsi que des bonbons salés.

Bel ami - Maupassant

A propos d'huîtres, de littérature et de fables ...

Le Rat et l'Huître

Un Rat hôte d'un champ, Rat de peu de cervelle,
Des Lares paternels un jour se trouva sou.
Il laisse là le champ, le grain, et la javelle,
Va courir le pays, abandonne son trou.
Sitôt qu'il fut hors de la case,
Que le monde, dit-il, est grand et spacieux !
Voilà les Apennins, et voici le Caucase :
La moindre taupinée était mont à ses yeux.
Au bout de quelques jours le voyageur arrive
En un certain canton où Thétys sur la rive
Avait laissé mainte Huître ; et notre Rat d'abord
Crut voir en les voyant des vaisseaux de haut bord.
Certes, dit-il, mon père était un pauvre sire :
Il n'osait voyager, craintif au dernier point :
Pour moi, j'ai déjà vu le maritime empire :
J'ai passé les déserts, mais nous n'y bûmes point.
D'un certain magister le Rat tenait ces choses,
Et les disait à travers champs ;
N'étant pas de ces Rats qui les livres rongeants
Se font savants jusques aux dents.
Parmi tant d'Huîtres toutes closes,
Une s'était ouverte, et bâillant au Soleil,
Par un doux Zéphir réjouie,
Humait l'air, respirait, était épanouie,
Blanche, grasse, et d'un goût, à la voir, nonpareil.
D'aussi loin que le Rat voir cette Huître qui bâille :
Qu'aperçois-je ? dit-il, c'est quelque victuaille ;
Et, si je ne me trompe à la couleur du mets,
Je dois faire aujourd'hui bonne chère, ou jamais.
Là-dessus maître Rat plein de belle espérance,
Approche de l'écaille, allonge un peu le cou,
Se sent pris comme aux lacs ; car l'Huître tout d'un coup
Se referme, et voilà ce que fait l'ignorance.

Cette Fable contient plus d'un enseignement.
Nous y voyons premièrement :
Que ceux qui n'ont du monde aucune expérience
Sont aux moindres objets frappés d'étonnement :
Et puis nous y pouvons apprendre,
Que tel est pris qui croyait prendre.

Jean de la Fontaine

rotko a écrit:

Dans histoires de bouches de noëlle Chatelet, je trouve un gateau de sable : des prisonniers d'un camp recoivent un colis en 1942. Ils ont pris l'habitude de mettre tout en commun. Or il y a un petit gateau impossible à partager, car chacun n'en aurait qu'une infime portion. Ils décident de l'offrir à l'un d'entre eux...

clmemont

Citation :

J'ai trouvé cette nouvelle sublime !!! On ne donne pas le titre réel de la nouvelle pour ne pas donner d'indices.

j'ai mis le titre en italiques mais il ne donne pas d'indices. Oui, cette histoire m'a bien plu (histoires de bouches, folio 1903).

rotko a écrit:

rotko a écrit:

Dans histoires de bouches de noëlle Chatelet, je trouve un gateau de sable : des prisonniers d'un camp recoivent un colis en 1942. Ils ont pris l'habitude de mettre tout en commun. Or il y a un petit gateau impossible à partager, car chacun n'en aurait qu'une infime portion. Ils décident de l'offrir à l'un d'entre eux...

clmemont

Citation :

J'ai trouvé cette nouvelle sublime !!! On ne donne pas le titre réel de la nouvelle pour ne pas donner d'indices.

j'ai mis le titre en italiques mais il ne donne pas d'indices. Oui, cette histoire m'a bien plu (histoires de bouches, folio 1903).

Je pensais bien à cette nouvelle mais je confondais les titres avec la dernière nouvelle du recueil.

Pour l'huître:
L'huître
L'huître, de la grosseur d'un galet moyen, est d'une apparence plus rugueuse, d'une couleur moins unie, brillamment blanchâtre. C'est un monde opiniâtrement clos. Pourtant on peut l'ouvrir : il faut alors la tenir au creux d'un torchon, se servir d'un couteau ébréché et peu franc, s'y reprendre à plusieurs fois. Les doigts curieux s'y coupent, s'y cassent les ongles : c'est un travail grossier. Les coups qu'on lui porte marquent son enveloppe de ronds blancs, d'une sorte de halos.
A l'intérieur l'on trouve tout un monde, à boire et à manger : sous un firmament (à proprement parler) de nacre, les cieux d'en dessus s'affaissent sur les cieux d'en dessous, pour ne plus former qu'une mare, un sachet visqueux et verdâtre, qui flue et reflue à l'odeur et à la vue, frangé d'une dentelle noirâtre sur les bords.
Parfois très rare une formule perle à leur gosier de nacre, d'où l'on trouve aussitôt à s'orner.
F. Ponge, Le Parti pris des choses, 194

rotko a écrit:

Dommage, c'est pourtant bien de préparer un petit gateau ensemble et d'avoir "des recettes de famille" !

La nourriture est une bonne source de souvenirs, une mémoire familiale pas uniquement en les mangeant ou en les faisant. En dégustant, il y a la pensée qui chemine et nous fait penser à une personne en particulier
Pour moi, il y a aussi l'inverse, les odeurs de certains plats ou pâtisseries évoquent instantanément des êtres chers, avant le souvenir gourmet.

C'est assez incroyable d'ailleurs toute cette mémoire liée à la cuisine mais aussi à d'autres domaines et pas uniquement sur les personnes disparues.

Une rencontre, une histoire, une amitié peuvent être liées aussi à une nourriture.

Utopie a écrit:

rotko a écrit:

Dommage, c'est pourtant bien de préparer un petit gateau ensemble et d'avoir "des recettes de famille" !

La nourriture est une bonne source de souvenirs, une mémoire familiale pas uniquement en les mangeant ou en les faisant. En dégustant, il y a la pensée qui chemine et nous fait penser à une personne en particulier
Pour moi, il y a aussi l'inverse, les odeurs de certains plats ou pâtisseries évoquent instantanément des êtres chers, avant le souvenir gourmet.

C'est assez incroyable d'ailleurs toute cette mémoire liée à la cuisine mais aussi à d'autres domaines et pas uniquement sur les personnes disparues.

Une rencontre, une histoire, une amitié peuvent être liées aussi à une nourriture.

Moi ce sont surtout les odeurs qui me font vibrer! un rappel d'enfance sans doute par exemple quand je sens cuire un potage aux légumes ( je n'aime pas ça en plus) mais cette odeur !! humm!
je m'en retourne des années en arrière et ça me le fait toujours !!

La soupe miam... je me souviens de la soupe aux poireaux d'un vert presque chimique alors qu'il n'y avait pas plus naturelle que la soupe de ma grand-mère.

En parlant de soupe, il y a un livre qui peut-être vous intéressera, je ne le connais pas.

Si vous alliez dîner chez Marcel Proust, Gabriel Garda Marquez, Virginia Woolf ou Raymond Chandler, que vous offriraient-ils à table ? Mark Crick répond à la question en nous donnant à lire une série de savoureux pastiches de quelques-uns des plus grands écrivains du monde.

La soupe de Kafka de Mark Crick - Editions Flammarion

La soupe de Kafka de Mark Crick

Les premières lignes

Agneau à la sauce a l'aneth
à la Raymond Chandler

1 kg de gigot d'agneau bien maigre coupé en gros morceaux
1 oignon émincé ° 1 carotte coupée en bâtonnets ° 2 cuillerée à soupe de graines d'aneth, ou 3-4 brins d'aneth frais ° 1 feuille de laurier ° 12 grains de poivre ° 1/2 cuillerée à café de sel ° 850 ml de bouillon de volaille ° 50 g de beurre ° 1 cuillerée à soupe de farine ° 1 jaune d'oeuf ° 3 cuillerées à soupe de crème fraîche ° 2 cuillerées à café de jus de citron ° poivre noir fraîchement moulu

J'ai éclusé un peu de mon whisky-sour, j'ai écrasé ma cigarette sur la planche à découper et j'ai regardé une punaise s'escrimer à ramper hors de l'évier.

Ce qu'il m'aurait fallu, c'était une table chez Maxim's, une centaine de dollars et une blonde explosive, mais je me retrouvais devant un gigot d'agneau sans mode d'emploi. J'ai empoigné l'articulation. Elle était aussi froide et moite que la poignée de main d'un médecin légiste. J'ai pris un couteau et j'ai débité l'agneau en morceaux.

Comme j'avais la lame bien en main, j'en ai profité pour émincer un oignon et, avant de me rendre compte de ce que je faisais, une carotte gisait en morceaux sur le marbre. Aucun n'avait moufté.

J'ai balancé le tout dans une casserole avec une poignée de brins d'aneth, une feuille de laurier, quelques grains de poivre et une pincée de sel. Tant pis pour eux, je me suis dit, ils l'ont bien cherché, et j'ai couvert le tas de bouillon de volaille avant de monter le feu. Je voulais que ça mijote lentement, aussi lentement qu'il est possible de faire mijoter quelque chose. (...)

Clmemont parlait

Citation :

la dernière nouvelle du recueil.

je l'ai lue !! il s'agit de prisonniers républicains espagnols mal nourris, intentionnellement par les religieuses du couvent (le couvent a été transformé en prison). Très belle histoire, effectivement, toujours dans histoires de bouches de noelle Chatelet folio 1903.

Le salon de thé raconte un jour de fête de la musique, avec plein de bonnes choses à manger à la terrase des cafés : malheureusement un détail perturbe la joie et la dégustation

J'ai eu la même mésaventure au Faouet à la terrasse d'une crêperie, un soir d'été : tout était excellent - quand vint à passer un tracteur suivi d'une remorque malodorante.

Ah ! les cochons bretons

allez donc voir et si possible commander à amazon ou chez l'éditeur un recueil collectif de nouvelles
"à table"

là

bonne pioche, Marie !

je me demande si ce n'est pas une compilation de nouvelles utilisées dans l'emission de france-culture le dimanche midi, et qui s'intitulait : " A table !"

c'est là que j'avais entendu Radika Jha parler de son livre l'odeur.

rotko a écrit:

bonne pioche, Marie !

je me demande si ce n'est pas une compilation de nouvelles utilisées dans l'emission de france-culture le dimanche midi, et qui s'intitulait : " A table !"

c'est là que j'avais entendu Radika Jha parler de son livre l'odeur.

Ah si c'est ça c'est top

je me demande qui choisit les menus chez vous, y a-t-il des jours avec plats fixes, comme institutionnalisés (exemple : le vendredi c'est toujours de la lotte) et le menu de reception est-il toujours le même, genre lapin aux pruneaux...

J'aurai d'autres questions sur les horaires par exemple, les habitudes ; chacun sa place a table et son rond de serviette...

Bon... chez nous rien de fixe, c'est sûrement dû à ma peur des contraintes et rituels de toutes sortes, même si je reconnais que certaines cadreraient la vie de manière plutôt agréable, cad que les habitudes ne sont pas toutes négatives, elles peuvent même apporter une certaine sérénité ! (il m'a fallu presque 50 berges pour m'en apercevoir) et je tends vers ça !

Bon ceci dit... depuis un an et demi... une habitude a pointé son nez, le dimanche midi : quiche + salade !
C'est grâce à la jeunesse de la maison que je m'en suis aperçue, ça râle... c'est vrai que l'on trouve cela pratique à faire, pas long et surtout agréable peu de temps après le réveil !

Bon mais cela ne va pas durer, puisque j'essaye que l'on se lève plus tôt le dimanche, histoire de voir la vie passer... un truc idiot, puisque qu'on va justement regretter la vie passée. L'humain est plein de contradictions !!!

Sinon je n'aime pas déjeuner le midi, c'est nul au niveau diététique, mais me mettre à table, je n'aime ça que le soir et là ça ressemble plus à une fête, une réunion chaleureuse on va dire, quoique j'aime beaucoup les petits déjeuners enfin faut-il que j'y sois présente