david lynch the air is on fire

La fondation Cartier consacre une exposition au cineaste David Lynch. The air is on fire.du 3 mars au 27 mai 2007

Inutile d'aller sur le site de la fondation Cartier, très long à télécharger. En revanche ici diaporama vous montrera avec commentaires différentes oeuvres de l'artiste : dessins, peintures, photos.

communiqué de presse :

La Fondation Cartier pour l’art contemporain présente «The Air is on Fire», une exposition consacrée aux multiples facettes de l’art de David Lynch. C’est la première fois que l’artiste expose un aussi grand nombre de peintures, photographies, dessins, films expérimentaux et créations sonores.

Pour le public, c’est ainsi l’occasion de découvrir et de revisiter l’art de David Lynch à la lumière d’œuvres inédites installées dans un environnement conçu par l’artiste lui-même et accompagnées d’une programmation de spectacles, concerts et autres événements dont il est l’initiateur.

Je n'ose pas demandé ce que c'est... ce que j'y vois me suffit
T'aimes bien les images gores hein

Utopie a écrit:

Je n'ose pas demandé ce que c'est... ce que j'y vois me suffit
T'aimes bien les images gores hein

me faire cela après une gastro c'est du harcèlement :face:

Ce n'est pas moi qui suis gore, mais David Lynch qui expose des fantasmes sur deux étages à la fondation Cartier.

prenons les petits dessins ou montages photographiques : sur l'image elle-même des ecritures : "my head is disconnected" ou " I (didn't) know my gun was loaded, sorry" declare un enfant braquant un revolver sur un corps détruit. (désolé, je ne savais pas que le revolver était chargé).

On voit aussi des bestioles (bugs) dans la chambre d'amis. Dessins rudimentaires comme faits par un enfant, interprète choisi par Lynch.

Pour lesmontages photos, oui on voit des fragmants de corps et d'organes avec des appareils électriques. Le tout présenté sans recherche du frisson d'horreur, mais froidement, un humour froid parfois.

Trois dessins en couleurs m'ont bien plu. Pour le reste c'était du noir et blanc et moins élaboré selon moi (petits formats et traits tremblés).

Dans une salle du sous-sol, des courts métrages : j'ai bien aimé Ants (les fourmis) ou la lutte contre des insectes par un adulte ronchon toujours "la gueule ouverte". ce sont des dessins animés.

Les autres épisodes de Dumbland mettent en scène un enfant-ectoplasme aux prises avec des adultes brutaux caricaturés à gros traits.

D'autres courts métrages cinematographiques, avec enfant genre premier communiant, perdu entre deux adultes (matrone séductrice et père repressif).
Les grands tableaux sont en haut : vous y verrez des montages surrealistes avec des corps tordus ou des positions grotesques.

Si vous doutiez que Lynch soit un personnage torturé, le doute sera levé.

je l'ai trouvé très interessante cette expo, et je trouve qu'elle montrait un côté de Lynch que l'on aperçoit qu'en filigranne dans ses films. J'aime bien ce côté très sombre et enfantin à la fois, sexuel et violent, profondément désorienté dans un monde déséquilibré.
Je regrette que les films de Lynch ne soient pas aussi forts esthétiquement.

C'est en effet une bonne introduction à son univers notamment avec les bouches rouges dont il dote dans le film qu'il présente au sous sol le jeune garçon et la matrone, et les photos de modèles feminins.

Autrement au rez de chaussée on voit sa fascination pour le noir.

Dans les dessins animés "dumbland", l'atmosphère recueillie - ou perplexe, des spectateurs a été vivifiée par les rires de jeunes garçons devant les personnages qui vomissent, rotent ou pètent (à re-pet-ition), et je crois en effet qu'ils avaient la bonne réaction.

Il faudrait parler aussi des musiques d'ambiance, notamment des sirènes.

Les films expérimentaux offraient un materiau idéal à décrypter : le seau vidant du charbon sur le lit blanc etc...
mais la recurrence de certaines scènes m' a lassé un peu comme dans le film Twin peaks, the fire walk with me où bien des éléments restent obscurs (pour moi).

Julee Cruise va prêter sa voix de rossignol (nightingale) dans les soirées nomagdes qui accompagnent l'expo de David Lynche chez Cartier . Berry adamson est aussi de la partie Jazz devil.