Les femmes au jour le jour.

ils sont moyenageux pour certaines choses et dans certaines cultures antiques, sans le bon !!!!!

Pantagruelle a écrit:

My god !
Ce pays a je ne sais combien de siècles de retard sur la civilisation occidentale.

Rien de personnel, et je suis évidemment contre ces tortures, mais je n'aime pas du tout l'utilisation du mot retard dans ce contexte. Ça, c'est une idée qui remonte à la colonisation !

Nous sommes en l'an 622 de l'hégire (soit 1431 pour notre calendrier)

A cette époque, en Europe, les bûchers flambaient, alimentés par les "sorcières"....

Ce n'est pas la civilisation qui est en cause au premier chef, mais les religions et leurs dérives.....

le mouvement de libération des femmes a 40 ans.


, trois axes ont été choisis pour aborder cette manifestation :

- quarante années passées :
les actions menées et leurs formes d’expression.

- une thématique internationale : les mouvements de femmes dans le monde.

- les nouveaux enjeux du féminisme : les aspirations, les initiatives.

je m'interroge sur le bilan. Sans doute des avancées sur la sexualité, quelques une sur l'expression individuelle, mais le climat général n'est pas au beau fixe, ni en France, ni dans le monde.

Les crises économiques ne sont pas un terrain favorables aux progressions sociales. Il y a des avancées, dans la gestion du contrôle des naissances, dans l'éducation.
Mais ce sont des avancées qui profitent à l'économie libérale: une main d'œuvre plus qualifiée, moins payées que les hommes, plus mobiles qu'il y a 50 ans.

Les femmes sont le plus souvent moins payées, ont moins de possibilité de promotion, se chargent de la plupart des tâches ménagères ainsi que de l'éducation des enfants. Eh oui, peu d'hommes trouvent le chemin du lave linge et de l'aspirateur...

De plus, lorsque le couple se sépare, ce sont souvent les femmes qui élèvent les enfants.
Ce qui fait que le monde des enfants est trop souvent carencé en identification masculine.

Et ça, c'est dans les pays civilisés....

Nous avons tous intérêt à ce que chacun soit respecté, pauvre ou riche, homme ou femme, puisque nous sommes tous interdépendants. Mais ça c'est du langage pas dans l'air du temps!

Comment bien frapper son épouse, sous-titres en anglais



il ne faut pas le faire devant les enfants, éviter de la faire saigner ou de laisser des contusions visibles.

Oh ! l'odieux personnage. Qu'il crève le c.. dans le vinaigre. Na !

Ça se passe en France, dans les banlieues. Rue 89, "Elle s'appelle Truc elle est vierge"

Sylbao a écrit:

Ça se passe en France, dans les banlieues. Rue 89, "Elle s'appelle Truc elle est vierge"

Je viens de lire le reportage, punaise....

Je viens de lire l'article également.
ça fait drôlement peur. De la part de jeunes, en plus...

rotko a écrit:

il ne faut pas le faire devant les enfants, éviter de la faire saigner ou de laisser des contusions visibles.

On lisait la même chose... au Moyen-Âge

ça fait même plus que peur ma tite Marie ! j'écoute les infos, mais c'est de la daube, alors je lis un peu le Monde et autres journaux (non ! pas taper, Rotko ! juste un peu je te jure !) et je me dis que nous sommes mal barrés.

Ben oui, mon Prince, mais est-ce une raison pour y retourner ?

Lysandre a écrit:

Ben oui, mon Prince, mais est-ce une raison pour y retourner ?

Ah non, c'est même une raison pour enfin évoluer

l'évolution ne se fait guère.... j'ai peur.

ARTE va reprogrammer la cité du mâle.

le documentaire est une caricature selon les habitants du quartier (1),
et celle qui avait organisé la rencontre entre les jeunes et les cameramen, cette jeune femme, journaliste au Point, dénonçait les artifices du montage.(2)

Il faut donc se défier de propos particuliers censés représenter la voix générale.



(1) article du Parisien

(2) voir ce fil

Quelqu'un avait mentionné une femme à Berlin présenté comme un journal anonyme, tenu entre le 20 avril et le 22 juin 1945. On sait aujourd'hui que le texte a été écrit par Marta Hillers, dont le nom n'apparaît pas non plus sur le livre édité en Folio (numéro 4653) chez Gallimard

Terrées dans les immeubles en ruine, les caves et les abris, les femmes virent arriver ceux qu'elles allaient appeler les "Ivan" et qui se jetaient sur elles, quel que soit leur âge. Marta Hillers était jeune et jolie. Elle a subi des viols à répétition, puis choisi d'être l'objet sexuel d'un militaire gradé, qui la protégeait de la sauvagerie collective, et lui assurait de la nourriture, dans le chaos d'un quotidien troué par les bombardements et obsédé par la faim.


rappelle Le Monde, peu satisfait de l'adaptation à la scène qui passe actuellement (Théâtre du rond point).

On parle peu des femmes pendant les guerres, elles y ont pourtant payé des tributs traumatisants.

Femmes en résistance !

les 25 et 26 septembre à Arcueil, des tas de documentaires, d’expos, de la musique, du théatre, et de l’ambiance ! Et « Une fille comme moi »…

un débat prometteur : «J'ai tué mon mari violent : crime ou légitime défense ?»

tout le programme.

Tiens, exactement le même débat soulevé par NCIS hier soir. xD

Ce mercredi soir sur Arte: La cité du mâle

Arte a décidé que la diffusion du programme aurait finalement lieu ce mercredi 29 septembre à 21h35.

Toutefois, la chaîne a procédé à "quelques modifications permettant d'assurer de manière plus effective l'anonymat de certains protagonistes du film et d'éviter tout risque de diffamation", notamment en floutant plusieurs visages.

Le film de 50 minutes, réalisé à partir d'un travail de terrain qui a pris entre 6 et 8 mois, s'intéresse aux rapports entre garçons et filles et au machisme ordinaire au sein de la cité Balzac de Vitry-sur-Seine, où Sohane Benziane, jeune fille de 17 ans, avait été brûlée vive en 2007 dans un local poubelles par un jeune de 19 ans

l'express ne fait pas état des reserves faites par Nabila Laïb, la fixeuse, qui démentait avoir reçu des menaces et évoquait un reportage "bidonné et instrumentalisé". Selon elle, la réalisatrice, Cathy Sanchez, aurait choisi les témoins "en fonction de l'histoire qu'elle avait écrit au préalable".

pas clair, tout ça !

liberation ne fait pas l'impasse sur la querelle initiale qui avait valu au film la cité du mâle d'être déprogrammé

extraits de l'article :

Laïb dit avoir présenté une cinquantaine de personnes à la réalisatrice. Au final, la Cité du mâle donne la parole à dix jeunes hommes, entre 18 et 24 ans, à quatre jeunes femmes de 15 à 22 ans, et à une mère de famille.
Au mieux, ils ont une attitude passive, au pire, le plus souvent, ils tiennent un discours effrayant de bêtise, violent et sans aucune distance. Seul un adulte, animateur et rappeur - présenté comme un fils de polygame -, remet dans les deux dernières minutes du film les témoignages en perspective.

Mais ce qui aurait pu être finalement un point de vue d’auteur, une manière caricaturale mais efficace de mettre certains jeunes de quartier devant leur machisme, est malheureusement discrédité par le commentaire.
Il ne donne jamais les statistiques des violences faites aux femmes, un phénomène national et pas spécifique aux quartiers, et est truffé d’erreurs. Ainsi apprend-on que Hakim et Yassine, «à 24 ans, vivent de petits business, de petits trafics. Jamais levés avant midi, ils tiennent les murs». Sauf que Hakim travaille à l’aéroport d’Orly depuis 2005, son casier judiciaire est vierge, et que Yassine est intérimaire.

Toujours selon le commentaire, Okito, 18 ans, est un jeune Français d’origine sénégalaise, chef de bande de la cité Barbusse. Il est d’origine congolaise, et lycéen, en dernière année de BEP. Sa mère Nicole, qui a cinq enfants, est terrifiée à l’idée que le docu soit diffusé

: «J’ai des enfants mineurs encore sous mon toit, raconte-t-elle à Libération, j’ai peur qu’on me retire la garde si le papa voit ça. On va dire au monde entier que je suis une mauvaise mère.» Elle raconte les circonstances du tournage :
«Un jour, je suis rentrée du travail, j’ai trouvé des gens avec des caméras chez moi.
Cathy et Nabila m’ont expliqué qu’elles faisaient un reportage sur les jeunes de cité, qu’ils n’étaient pas comme les gens le croient, et elles voulaient aussi m’interviewer pour expliquer comment je fais pour élever mon fils seule, ici. Je ne savais pas que ça passerait sur Arte ou Internet.»

Depuis, Okito a honte des extraits diffusés sur Internet. Il ne sort plus de chez lui.

La question qui se pose, c'est:

est ce que les réalisateurs/producteurs avaient personnellement une idée des cités qu'ils voulaient faire passer coûte que coûte?

ou bien est ce que le reportage a été commandé pour manipuler.

Mon expérience de la vie m'amène à penser que que c'est la deuxième solution qui est la bonne.

Tenez la télé, vous tiendrez l'opinion et les électeurs.

Ce n'est pas ça qui va me donner envie de racheter une télé. Parce que c'était Arte tout de même , pas TF1 !

Et pourtant quelle chute... que le prix des écrans plats (-80% en 3 ans).

Après, cette minute matérialiste et le fait qu'Arte était également la principale voire unique chaîne que je regardais (plus de télé depuis 9 ans), surtout le journal de la culture, j'attire un peu votre attention sur le numéro de septembre du magazine littéraire, consacré aux "Romancières françaises".

Je n'ai pas encore eu le temps de l'ouvrir alors qu'il est sur la table vague qui me sert de bureau depuis une semaine mais j'imagine qu'il est fort intéressant...

Mon avis sur la télé est qu'elle commande aux simples d'esprits, après... libre interprétation de leur nombre...

Quelques affiches édifiantes sur l'images des femmes dans la publicité:

http://advertisingtimes.blogspot.com/2010/07/le-sexisme-dans-la-publicite-en-45.html

http://advertisingtimes.blogspot.com/2010/08/le-sexisme-dans-la-publicite-le-retour.html