La presse, ce mois-ci ?

Ce 21 juin…..
« Le Journal », un quotidien de la capitale, entre deux articles de présentation de l’Exposition Universelle qui battait alors son plein, nous raconte la mésaventure « …d’une famille récemment débarquée de leur département pour visiter la dite Exposition … »
Alors qu’ils étaient « …invités par une famille parisienne amie , rendez-vous fut pris au restaurant l’Aquarium…. » Le premier restaurant qu’ils aperçoivent porte l’enseigne Restaurant des Congres. « Nous voici arrivés (dit le chef de famille), car nul doute, Le Restaurant des Congres ne saurait être autre chose que celui de l’Aquarium ! »
Ils attendirent en vain leurs amis car, là où ils avaient lu Restaurant des Congres, il fallait lire Restaurant des Congrès avec un accent grave sur l’e. « ….mais encore fallait-il qu’il ne fusse pas à peine perceptible ! Au point que s’il avait été digne de ce nom, l’erreur n’aurait pas eu lieu. Ne pourrait-on pas remédier à un aussi regrettable état de choses ?… »
L’auteur de l’article, qui ne présente la lettre reçue que parce que « …la graphologie ayant révélé chez ce correspondant la plus exquise bravhomie (sic), il ne voulait pas faire une peine , même légère à un aussi délicieux particulier d’autant qu’une enquête personnelle permet d’affirmer la parfaite véracité des dires de l’honorable monsieur Lebon-Bonhomme… »
Ajoutant même : « Quand se décidera-t-on à sévir ? » avant de signer: Alphonse ALLAIS
C’était en l’an : 1900.

L’épouse de not’président se confiant à la presse, assure que son mari par: « son physique, son charme, son intelligence, m’ont séduite ; il a cinq ou six cerveaux remarquablement irrigués.. »
Dans la foulée, elle avoue aussi que : « mes réflexes épidermiques sont de gauche… ».
Elle se garde bien de préciser que si la gauche a bien, cinq ou six têtes pensantes, elle n’a malheureusement pas de cervelles….pour les garnir.

Dans le n° 588 de Marianne, un article signé Liliane Sichler: "Quel Président pour les américains?", pour expliquer l'engouement des jeunes pour le candidat inattendu, écrit:
"Comme si l'ordinateur était aujourd'hui la vraie terre d'aventure moderne. Dangereuse si l'on si perd en mauvaises fréquentations, mais incroyablement fructueuse si l'on sait ce que l'on y cherche....
"Notre génération, avec un ordinateur dans chaque foyer peut savoir en une seconde ce qu'a dit tel ou tel, et surtout confronter leurs avis avec celui du pays tout entier et voir en direct des vidéos qui ne passent nullement ailleurs...."
A condition que la censure les laisse passer!

pour Septembre : Sine HEBDO

Un article sur Hanif Kureishi dans le monde des livres de ce vendredi

Citation :

De cette ville-monde (Londres), il est lui-même le produit brillant et torturé. Né à Bromley (Kent) en 1954, d'une mère anglaise et d'un père pakistanais réfugié en Angleterre après la partition de l'Inde et du Pakistan, Kureishi a longtemps été obsédé par la question de l'identité. Trop anglais pour les Pakistanais, trop pakistanais pour les Anglais : c'est dans cet entre-deux inconfortable qu'a germé son oeuvre. " J'entendais les Anglais parler des "Pakis", je redoutais d'être assimilé à ces étrangers que personne n'aimait... ", écrit-il dans Le Bouddha de banlieue, son premier roman paru en 1990 et salué par Salman Rushdie.

......

Citation :

Nul hasard donc si le personnage principal de son dernier roman "Quelque chose à te dire", Jamal Kahn, est un psychanalyste. " Son fonds de commerce, ce sont nos secrets, dit Kureishi. Pourquoi plaisir et châtiment sont-ils aussi étroitement liés ? Comment nos corps parlent-ils ? Pourquoi se rend-on malade ? Pourquoi veut-on échouer ? Pourquoi le plaisir est-il si dur à supporter ? " Une autre manière de se demander qui l'on est.

je trouve que le tandem Millet/Angot devient fatigant : en tête du monde des livres !

il y aurait mieux à présenter pour un journal littéraire !

Litterature et gastronomie, au menu du magazine littéraire de novembre :

des articles sur Rabelais et un livre d'Anne Borel, Proust, la cuisine retrouvée, paru au Chêne.

Maryline Desbiolles a l'air de s'y connaître avec le goinfre (Seuil) et manger avec piero + risotto à la fraise au mercure de france.

on parle aussi de Michel Onfray, le ventre des philosophes.

Lire et le magazine littéraire présentent des articles sur Le Clézio.

A noter la parution hier dans les magasins de presse d'un journal: Books, qui reprend le concept du Courrier International en abordant l'actualité du livre dans le monde.

Le site auquel il se rapporte: http://www.booksmag.fr

Feuilleté mais pas encore lu, le projet est prometteur

Le magazine littéraire de décembre consacre quelques pages à la fantasy qui, selon Tolkien "nous parle de nous-mêmes quand gagnés par l'enchantement".

Ce genre est en plein essor et conquiert plus de lectrices que de lecteurs.

Sinon on parle des mystiques, de Saint François d'Assise et de Sainte Thérèse, de la Kabbale et du soufisme.

Mon journal du dimanche: Midi-Libre, consacre un entrefilet à Rothko Mark (né en Russie 1903-1970).
" ....des panneaux traités à la craie ou encore ses paysages primordiaux et archaïques....des rectangles noirs ou blancs irradient sur des monochromes rouges...." (sic!)
Le cinéaste Michelangelo Antonioni lui aurait dit:
" Vos tableaux sont comme mes films, ils parlent de rien...avec exactitude..."
Qu'en pense notre web-master vénéré

Attends un peu que je me documente.

Mon avatar est un tableau de Rothko, je te donnerai d'autres éléments.

Il est également question de Rothko dans le dernier roman de Sylvie Germain, L'Inaperçu

Dans Le Nouvel Observateur de cette semaine, il y a tout un dossier sur le dernier ouvrage de Dominique Fernandez : Ramon. (D. Fernandez y parle pendant 800 pages de son père qui s'est fourvoyé dans la collaboration).

On y trouve notamment une interview de l'historien J.P. Azema qui nous dit à propos de Ramon : "Il me semble que les pages consacrées à l'occupation sont moins éclairantes sur le petit monde collaborationniste que celles, très fines, consacrées au milieu intellectuel des années trente".

Et hop, un dossier sur Tanguy Viel ! En prime, Nantes est au menu et c'est très intéressant (sauf que le Cours des 50 Otages en a perdu 10 pour être rebaptisé dans leurs lignes Cours des 40 Otages...)

caroline a écrit:

Et hop, un dossier sur Tanguy Viel ! En prime, Nantes est au menu et c'est très intéressant (sauf que le Cours des 50 Otages en a perdu 10 pour être rebaptisé dans leurs lignes Cours des 40 Otages...)

J'ai été très étonnée de trouver cette revue à la presse du bourg de mon domicile... Elle avait été supprimée des revues empruntables de ma médiathèque sans doute par manque de lecteurs....

Alors quand en plus Tanguy Viel est au sommaire et Nantes.... je n'ai pas résisté à l'acheter !

Mais pas encore lue...

Faisant un petit tour à la FNAC ce midi, j'ai découvert en tête de gondole et sur trois colonnes (pas une de moins), le nouveau roman de Gilbert Sinoué : EREVAN.

Livre consacré au génocide arménien du début du XXe siècle qui a contraint tant de gens à l'exile.
Gilbert Sinoué est un auteur que j'apprécie beaucoup. J'ai déjà lu de lui le livre de Saphir, Avicenne et l'enfant de Bruges. Chaque fois, j'ai trouvé une écriture très agréable et particulièrement érudite. Ce sont des romans historiques réputés pour leur grande précision.

A surveiller dans les kiosques jeudi 12 mars : le Libé des écrivains.

Dans son n° 627, l'hebdo Marianne, sous la signature de Vincent Huguet, nous régale d'un article qui reprend l'idée que: "Corneille aurait écrit les pièces de Molière"
Loin de moi l'idée de m'immiscer dans cette querelle. J'ai toujours trouvé Corneille pesant, lui préférant le pétillant Molière....
Je me souviens que, en classe, pour situer certains auteurs du XVIIè siècle, (où l'on se pique des sujets, où l'on utilise les mêmes canevas espagnols et italiens, les mêmes dictionnaires de rimes...)
, nous avions comme "pense-bête" une phrase:
"Corneille Boileau de La Fontaine Molière"

Citation :

Jean Yoyotte a formé de nombreux égyptologues, à qui il a su communiquer sa passion du métier. L'engouement du public pour l'Egypte ancienne n'était pas pour lui déplaire, mais rien ne l'énervait autant qu'une présentation mystérieuse de celle-ci. "Il n'y a pas de mystères à éclaircir, disait-il, mais des enquêtes à mener et des problèmes à résoudre.

L'égyptologie n'est pas une science oraculaire, élucidant des mystères à coup de pioche et de génie, mais une branche parmi d'autres des sciences humaines et sociales." Il comparait la corporation internationale des égyptologues à un juge d'instruction qui, "à force de compilations, de discussions, d'hypothèses et de vérifications, établit un savoir solide mais en renouvellement perpétuel". Jean Yoyotte n'aura pas cessé d'instruire, dans tous les sens du terme.

notice du monde