(suite de mes élucubrations sur la main droite de la nuit
lire incontestable et non inconttable.
Quelques pages philosophiques émaillent le récit lors de rencontre du terrien avec "les devins".
J'ai tenté d'imaginer un face à face avec un être qui ne serait ni "il" ni elle". C'est déroutant à plus d'un titre. Nous ne nous rendons pas compte à quel point il est important de savoir à qui l'on a affaire lorsque l'on parle à quelqu'un : le fonctionnement de pensée n'est pas le même !l'attitude non plus. Peut_être Le Guin a-t-elle voulu mettre en exergue cette particularité ?
Les problèmes rencontrés par Genly face à Estraven montrent l'incompréhension pour un mode de pensée différent.
La deuxième partie du livre est plus active. Ayant éclairci leurs différents, les deux hommes traversent un désert de glace, c'est pour eux l'occasion de se mieux connaître, de s'appécier et de nouer une véritable amitié.
Le récit devient moins verbeux, la poésie s'invite, avec l'histoire d'une rencontre improbable entre ces deux être, leurs différences, leurs mondes séparés par des années-lumières.
Je regrette que l'auteur n'ait pas fait la part plus belle à la télépathie.
j'aimé ce livre.