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| | Javier Marias - [Espagne] | |
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Auteur | Message |
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nicyrle pilier
Nombre de messages : 5882 Age : 81 Localisation : Tout en bas, sous les orangers Date d'inscription : 05/02/2008
| Sujet: Re: Javier Marias - [Espagne] Lun 02 Sep 2013, 11:49 | |
| J’ai beaucoup moins apprécié la seconde nouvelle : Guelta. Le début m’a paru assez lent, presque pesant. P. 42, on apprend enfin, sans réelle surprise, que le narrateur, face à son double, « [s'est] détesté » ; on se doute bien qu’il va tout faire pour se différencier de lui, par conséquent « changer », ce qui est annoncé à la page suivante. À partir de là nous le voyons « modifier [son] apparence » et nous ne sommes plus surpris à aucun moment, pas même par son entreprise de guet devant la maison de Gualta ni la pseudo incertitude finale. J’attends, peut-être à tort, qu’une nouvelle me déstabilise et si ce n’est pas le cas, il faut que je trouve une construction originale qui me montre comment l’auteur a ficelé son histoire. Je n’ai rien trouvé de tel dans ce récit linéaire alors que dans la nouvelle précédente le mélange entre le réel et le fantastique, les incertitudes permanentes, à mon avis, maintenaient l’intérêt jusqu’au bout. | |
| | | Ysandre pilier
Nombre de messages : 18014 Age : 121 Localisation : sud ouest Date d'inscription : 25/06/2009
| Sujet: Re: Javier Marias - [Espagne] Lun 02 Sep 2013, 12:25 | |
| Le début m’a paru assez lent, presque pesant. P. 42, on apprend enfin, sans réelle surprise, que le narrateur, face à son double, « [s'est] détesté » dit Nicyrle. pourquoi "sans" réelle surprise ? il aurait pu aimer son double ! narcissique par exemple, cet homme ! s'il a détesté l'image de l'autre, c'est qu'il a découvert ses propres défauts dans ce reflet, il ne les avait pas constatés avant ... Alors, en se démarquant de multiples façons, il ne cherchait pas obligatoirement à s'améliorer, mais à être totalement différent de cet autre lui-même qu'il détestait. S'ils ne s'étaient pas ressemblé autant physiquement, aurait-il remarqué que les défauts de l'autre étaient aussi les siens ? Il est beaucoup plus confortable de condamner les manquements chez autrui, que de s'apercevoir des siens !
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| | | soussou pilier
Nombre de messages : 14224 Date d'inscription : 25/02/2007
| Sujet: Re: Javier Marias - [Espagne] Lun 02 Sep 2013, 12:47 | |
| J'ai lu les deux nouvelles, surprenant et à la fois inquiétant. Je ne pense pas que ce soit purement de la fiction, l'homme a toujours en lui une dualité, le bien et le mal, comme dans Dr Jeckyl et Mr Hyde. le 1er récit est assez hallucinatoire, invraisemblable, qui tourne au drame, se voir vivre, s'observer, un miroir à deux faces.
La psychiatrie parle d'un trouble dissiociatif de l'identité, cette part d'ombre de nous-même, qui évoque la mort. "Il le dit:je me suis ressenti comme "objet", une découverte qui l'amène à "se détester", ce qui nous arrive aussi quand nous commettons des actes irréversibles. dans le second récit : "Je me suis haî d'emblée" , il interchange sa vie pour être l'autre, Gualta qui forcément aura un effet boomerang en plein visage. Alors qui est qui et qui suis-je? L'auteur Javier Mariias, ne laisse aucun suspens, ni surprise, , nous restons sur notre faim après cette lecture.
Dostoievsky a écrit sur le meme thème un roman "Le double" Le narrateur dépeint un fonctionnaire pétersbourgeois dont la vie est bouleversée par l’apparition soudaine d’un double de lui-même. Celui-ci tente de détruire la réputation de Goliadkine et clame sa position à la fois dans sa vie publique dans la bureaucratie russe et également dans l’environnement social de Goliadkine. Le double est généralement appelé « le jeune », alors que Goliadkine (l’original) est appelé « l’aîné ». La stupéfaction de Goliadkine résulte du fait que personne dans son entourage n’est particulièrement choqué par le fait qu’un double en tout point identique à lui arrive dans sa vie. L’entourage n’y voit qu’un homme avec qui il aurait « une certaine ressemblance ». et dans le film" le locataire "là aussi Roman Polansky filme une séquence hallucinatoire, Trelkowsky (Polanski) aperçoit le double de lui-même pointant des jumelles vers lui depuis la fenêtre de son appartement. très troublant et d'autres nombreux exemples . | |
| | | Ysandre pilier
Nombre de messages : 18014 Age : 121 Localisation : sud ouest Date d'inscription : 25/06/2009
| Sujet: Re: Javier Marias - [Espagne] Lun 02 Sep 2013, 13:08 | |
| oui, Soussou, nous portons tous notre double en nous, nous naissons, vivons et mourrons avec. J'appelle cela "ma part d'ombre", chacun ses machins ! mais pour moi, c'est un combat ! le bien et le mal. Je ne pense pas que nous naissons "angéliques" ou "diaboliques". Il y a les deux et l'un ou l'autre l'emporte. :angne: parfois, c'est un combat .....conscient ou inconscient. | |
| | | nicyrle pilier
Nombre de messages : 5882 Age : 81 Localisation : Tout en bas, sous les orangers Date d'inscription : 05/02/2008
| Sujet: Re: Javier Marias - [Espagne] Lun 02 Sep 2013, 13:11 | |
| Ysandre a écrit - Citation :
- pourquoi "sans" réelle surprise ? il aurait pu aimer son double ! narcissique par exemple, cet homme !
Sans surprise parce qu’on sent quasi d’emblée que le narrateur éprouve plus que de la réticence ; « mon désir fut d’en savoir le moins possible sur lui » dit-il p. 41 et il parle aussi de « dégoût », c'est clair à mon avis. | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: Javier Marias - [Espagne] Lun 02 Sep 2013, 14:00 | |
| On sera d'accord sur Guelta, pas étonné qu'une personne qui se voit "reproduite" dans un doublon ne s'aime pas beaucoup et rage d'être dépourvue de son identité. Le parasite "fait tout comme elle"; elle n'a plus d'initiative, et découvre l'inquiétante étrangeté de son semblable. C'est tragique ou énervant pour la victime, le narrateur, mais est-il le seul témoin de ce spectacle dérangeant ? Il doit même imaginer que son Autre réagit comme lui, ce qui est cocasse puisqu'il l'attend devant sa porte, alors que l'Autre fait le pied de grue devant chez lui. On s'attendrait à ce que la jolie Sainte nitouche tente le mari du Monument... Le 2e temoin, c'est le lecteur et celui-ci voyant les efforts du narrateur pour se débarrasser du Masque, pensera peut-être aux deux Dupondt : quasi semblables en décalé, ils sont comiques. A mon sens, il faut choisir entre les deux tonalités : ou le tragique (le narrateur "ruine sa carrière") ou le comique, car ses transformations tentées par le narrateur sont dérisoires et risibles, les situations parallèles cocasses. Pour rester avec Tintin, impossible de se débarrasser d'un "double sparadrap". J'opte donc pour un regard comique sur Guelta Pour la ballade, je proposerai une autre attitude de lecture. - Spoiler:
Deux femmes se trouvent dans un salon :elles se ressemblent et portent exactement la même robe à petits pois ; elles n'apprécient pas la situation; mais tout le monde s'amuse en douce
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| | | nicyrle pilier
Nombre de messages : 5882 Age : 81 Localisation : Tout en bas, sous les orangers Date d'inscription : 05/02/2008
| Sujet: Re: Javier Marias - [Espagne] Lun 02 Sep 2013, 14:09 | |
| rotko a écrit - Citation :
- J'opte donc pour un regard comique sur Guelta
J'adopterais volontiers ce point de vue, ayant repéré ici et là dans la nouvelle des notes d'humour. Mais cela ne suffit pas à me séduire ! | |
| | | darabesque pilier
Nombre de messages : 2846 Age : 81 Localisation : picardie Date d'inscription : 03/09/2009
| Sujet: Re: Javier Marias - [Espagne] Lun 02 Sep 2013, 14:34 | |
| Gualta la découverte d'un autre moi? un homme qui s'analyse sous toutes ses faces cachées et découvre ainsi sa seconde personnalité? la ballade de Lord Rendallétrange comme je les aime mais surtout ce que je préfère c'est le dédoublement de personnalité retenu dans les deux nouvelles par l'auteur. je n'ai pas grand chose à dire d'ailleurs de plus que ce qui a été déjà été dit sur ce fil. | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: Javier Marias - [Espagne] Lun 02 Sep 2013, 15:08 | |
| - Nicyrle a écrit:
- Je crois qu’il ne faut pas chercher à poser sur ce genre de texte un regard, comment dire, rationnel ! Pour ma part, je préfère me laisser emporter par l’écriture habile de l’auteur sachant mêler les détails « qui font vrai » (par exemple les doutes du narrateur qui entend les pleurs d’un bébé alors qu’il sait que son fils a quatre ans ou encore la description détaillée de la disposition des pièces dans la maison) et l’étrange, pour ne pas dire le pur délire qui est autant celui de l’écrivain que de son personnage
c'est vrai, on lit, on ne traduit pas. Mais dans la ballade, l'interprétation n'est-elle pas donnée p.152 et p.153 ? 3 versions envisagées. de quoi s'agit-il ? le narrateur attend une image d'avenir (le retour au bercail en guerrier aimé, en époux chéri, en père heureux). Or il découvre une image du passé ; (celle de l'enfant au moment du départ, avec mention de ses pleurs continuels désagréables) où un meurtre est commis sous ses yeux. la fin se termine sur la mention du gibet. Quelle image était la bonne ? celle espérée d'un avenir d'amour après bien des atrocités dans la guerre ? ou celle d'un forfait oublié en revenant sur les lieux (du crime) ? je comprendrais bien qu'il s'agisse d'un déni, de faits occultés car refoulés. L'un des hommes est le passé de l'autre, il faudra bien qu'il revoie et accepte enfin la faute passée, et le châtiment qui "va avec". N'est-ce pas dans cette nouvelle qu'il est question du Temps ? « abolition ou distorsion du temps », rien de fantastique, mais une ruse de la conscience. | |
| | | soussou pilier
Nombre de messages : 14224 Date d'inscription : 25/02/2007
| Sujet: Re: Javier Marias - [Espagne] Lun 02 Sep 2013, 15:27 | |
| Un tissage tendu entre passé et avenir , difficille de s'y projeter et d'accepter , la trame change parfois, quand advient un grand évènement inattendu apparait et que l'on a occulté. Alors comment encore relier son parcours à son histoire avec la sollicitude d’un homme soucieux des autres? Il ne sera soucieux que de son ego. deux possibilités s'offrent 1.soit retrouver son moi actuel, négligé, mal élevé etc. ou2. ou pire intact, sans faute je pense que les deux se sont melés irréversiblement | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: Javier Marias - [Espagne] Lun 02 Sep 2013, 15:35 | |
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| | | soussou pilier
Nombre de messages : 14224 Date d'inscription : 25/02/2007
| Sujet: Re: Javier Marias - [Espagne] Lun 02 Sep 2013, 15:40 | |
| non la 1ère histoire celle du crime commis, l'étranglement et dans la seconde histoire le désir de retrouver l'identité de Guelta. | |
| | | Ysandre pilier
Nombre de messages : 18014 Age : 121 Localisation : sud ouest Date d'inscription : 25/06/2009
| Sujet: Re: Javier Marias - [Espagne] Lun 02 Sep 2013, 16:17 | |
| - « abolition ou distorsion du temps », rien de fantastique, mais une ruse de la conscience. a écrit:
Rotko oui, tu as en effet raison : "une ruse de la conscience" ! et Dieu (ou quelqu'un d'autre...) sait si elle est rusée ! je vais chercher trop loin et n'importe quoi ! | |
| | | Amadak pilier
Nombre de messages : 3859 Localisation : Buenos-Aires Date d'inscription : 08/12/2007
| Sujet: javier Marías -espagne-page 4 Mar 03 Sep 2013, 16:31 | |
| Javier Marías Les deux contes sont compliqués. La Ballade de Rendall, m’a plu, car je pense que ce retour au foyer tant espéré et la stupéfaction de voir qu’il a été remplacé par un autre, peut rendre fou. L’autre à ce moment c’est lui qui égorge sa femme et, voit un double à sa place. Un récit dramatique qui touche. La seconde Gualta est un genre tout à fait différend ; Des traits d’humour par moments, essayant les moyens les plus ridicules pour se différencier de Gualta. Il le haït, veut le détruire et retourne cette haine sur lui –même. En même temps que ses habitudes changent, tout son univers suit identique chemin : il devient grossier, vulgaire, perd son travail et, sa femme avilie le quitte. Le même destin attend Gualta. L’un et l’autre seront emportés par le mauvais sort. Faute de neurones peut-être, je n’ai pas compris cette nouvelle, un petit sourire parfois, et pas de piste pour le pourquoi de cette haine. Anéanti vers la fin, il se demande à quoi avait servi changer sa biographie. | |
| | | Amadak pilier
Nombre de messages : 3859 Localisation : Buenos-Aires Date d'inscription : 08/12/2007
| Sujet: javier Marías -espagne-page 4 Mar 03 Sep 2013, 20:11 | |
| de nouveau sur "la ballade" J’ai jeté un coup d’oeil sur l’interprétation de Rotko, sur les trois possibilités : Il se penche sur celle de l’assassin qui revient toujours sur le lieu du crime. Sa femme ne l’a pas attendu, elle l’a remplacé, il le sait et vient se venger. C’est lui qui sera pendu. Je vais relire les pages citées pour m’éclairer les idées
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| | | nicyrle pilier
Nombre de messages : 5882 Age : 81 Localisation : Tout en bas, sous les orangers Date d'inscription : 05/02/2008
| Sujet: Re: Javier Marias - [Espagne] Mar 03 Sep 2013, 20:53 | |
| Chère Amadak, ne te torture pas l'esprit... Même en relisant, je ne suis pas sûre qu'on y voie plus clair, en tout cas en ce qui me concerne | |
| | | Amadak pilier
Nombre de messages : 3859 Localisation : Buenos-Aires Date d'inscription : 08/12/2007
| Sujet: javier Marías -espagne-page 4 Mar 03 Sep 2013, 21:43 | |
| Dans les pages 152 et 153, il parle, se souvient de son départ pour la guerre, de Janet qui n’avait pas pleuré et du bébé qu’il berçait avec la ballade. Est-ce passé qu’il n’oublie pas et a été la cause de sa vengeance et de son prochain châtiment ? Je ne suis pas capable d’approfondir davantage,pas facile à comprendre, d'autre de ce genre, étaient plus compréhensibles Poe Bierce etc.. pas facile mais cette petite nouvelle je l’ai lue avec plaisir, bien écrite et bien noire. Pour Nicyrle, tu m'encourages, c'est à dire que sauf M.Rotko peu l'ont comprise!! | |
| | | darabesque pilier
Nombre de messages : 2846 Age : 81 Localisation : picardie Date d'inscription : 03/09/2009
| | | | ode pilier
Nombre de messages : 2175 Age : 65 Localisation : Florennes Date d'inscription : 06/06/2010
| Sujet: Re: Javier Marias - [Espagne] Mer 04 Sep 2013, 07:47 | |
| ouf je ne suis pas la seule à n'avoir rien pigé..un aveu cela m'inquiétait. comme toi Dara j'ai lu attentivement sans bien comprendre où on veut en venir la seule chose cela m'a perturbé put-être parce que je suis un peu nostalgique pour le moment enfin cela dura depuis fin juillet lol | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: Javier Marias - [Espagne] Mer 04 Sep 2013, 07:48 | |
| Excusez-moi d'insister, mais cette histoire que l'on lit met en scène un personnage, Tom, et lui-même s'interroge sur ce qu'il voit.
Nous sommes donc en droit, à notre tour, de lire cette histoire, mais aussi de s'interroger sur les interprétations de ce spectacle.
Tom Randall évoque plusieurs hypothèses :
- celle d'un film ancien, hypothèse réfutée, puisque le spectacle est en couleur, le film était en noir et blanc.
- Une scène du passé "antérieure à mon départ" : réfutée car "je ne voyais rien qui appartînt au passé"
- la "distorsion du temps", aussitôt écartée par Tom et le lecteur.
-un autre homme ? or il a la même cicatrice que Tom, celui-ci SE voit donc lui-même, la femme reste la même, avec les mêmes habits, le bébé aussi, etc. Il chante la même ballade et remplace le nom de Martin par celui de TOM !
tout est vu et interprèté par Tom, le lecteur retient les données qu'il admet et peut les interprèter différemment.
-la question de la memoire : Tom dit à plusieurs reprises qu'il veut oublier les 4 années désagréables de la guerre. Il est donc capable de faire l'impasse sur les souvenirs nuisibles.
Je ne propose qu'une interprétation ! vous en faîtes ce que vous voulez !
la ballade chantée par l'inconnu - qui est Tom dans le passé, est un acte d'accusation. contre Qui ? contre Tom à la fenêtre !
Page 144 javier marias présente son histoire comme une mise en abîme suffisamment explicite en soi. | |
| | | ode pilier
Nombre de messages : 2175 Age : 65 Localisation : Florennes Date d'inscription : 06/06/2010
| Sujet: Re: Javier Marias - [Espagne] Mer 04 Sep 2013, 07:53 | |
| merci Rotko pour ton explication il me semble que je vois un peu plus clair je vais donc la relire | |
| | | darabesque pilier
Nombre de messages : 2846 Age : 81 Localisation : picardie Date d'inscription : 03/09/2009
| Sujet: Re: Javier Marias - [Espagne] Mer 04 Sep 2013, 07:58 | |
| - ode a écrit:
- merci Rotko pour ton explication il me semble que je vois un peu plus clair
je vais donc la relire quel optimisme Ode moi je l'ai relue trois fois et j'en suis toujours à me demander bon courage à toi !! rotko nous dit ce que LUI a analysé mais a-t-on l'avis de l'auteur? | |
| | | ode pilier
Nombre de messages : 2175 Age : 65 Localisation : Florennes Date d'inscription : 06/06/2010
| Sujet: Re: Javier Marias - [Espagne] Mer 04 Sep 2013, 08:05 | |
| hihi Dara oui mais pas dit qu'en la relisant cela va m'éclairer mais je l'espère c'est vrai avis de Rotko mais celui de l'auteur:scratch: | |
| | | rotko pilier
Nombre de messages : 69282 Date d'inscription : 26/12/2005
| Sujet: Re: Javier Marias - [Espagne] Mer 04 Sep 2013, 08:22 | |
| l-avis de l'auteur ? il dit que c'est explicite !
Vous pouvez aussi penser que Tom regardant par la fenêtre se fait son cinéma.
Mais de toute façon, on lit une histoire qu'on interprète comme on veut, mais elle n'est pas gratuite (1). elle met en cause Tom qui regarde, et nous qui regardons et écoutons Tom, le croyons ou non, rectifions ou non sa version.
(1) on a suffisamment critiqué les auteurs qui présentent du bizarre à seule fin de faire du bizarre, et s'en vont avec une pirouette. | |
| | | Amadak pilier
Nombre de messages : 3859 Localisation : Buenos-Aires Date d'inscription : 08/12/2007
| Sujet: javier Marías -espagne-page 4 Mer 04 Sep 2013, 13:09 | |
| moi je l'ai relue et je la prends comme une histoire étrange, agréable à lire sans se poser trop de questions, car il y en a beaucoup à se demander. Une curiosité,cette ballade est une chanson adéquate pour bercer un enfant? L'analyse de Rotko concerne la vie psychique consciente et inconsciente de l'héros.Je suis à des années lumières de cette discipline. merci pour ce travail Rotko:merci: | |
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