Youssef Nabil (Egypte)

Actuellement à la maison européenne de Photographie, il transforme par l'art du portrait des stars contemporaines en vedettes du cinéma egyptien : ainsi carherine Deneuve pose avec un vile sur la tête, et quelques poses rappellent des egyptiennes langoureuses du passé

un article


Les photos de Youssef Nabil se reconnaissent par la colorisation à la main de ses tirages en noir et blanc. Son travail est avant tout intimiste, et c’est en photographiant des artistes et intellectuels qu’il se fait une belle notoriété. Il travaille également sur lui-même, avec de nombreux autoportraits à son actif.
Aujourd’hui Youssef Nabil vit et travaille à New York


d'autrres photos dont rossy de palma en femmes aguicheuse et polissonne.

es autres photographes à loamaison européenne de la photographie.


(photo présentée à l'expo).

qui est la vierge inattendue de cette descente de croix ?

C'est Fanny Ardant. Elle était l'actrice pour son court métrage You Never Left qui met également en scène Tahar Rahim.



Celui-ci dure huit minutes et met en scène les acteurs Fanny Ardant et Tahar Rahim dans une métaphore de l’Egypte perdue. L'exposition You Never Left marque le tournant majeur dans la carrière de l'artiste, dans la mesure où Youssef Nabil s'est toujours inspiré du 7ème art. Pour cette exposition Youssef Nabil, revisite l'âge d'or du cinéma égyptien avec inventivité et subtilité.
Le film nous présente le face-à-face touchant entre un homme (intreprété par le beau Tahar Rahim) et le pays, qu’il a quitté pour accomplir sa propre destinée. L’Egypte, « Mère Patrie » incarnée, sublimée par Fanny Ardant, devient au terme du récit, la région intérieure de l’artiste.
Le photographe, fidèle a son talent de coloriste propose un traitement empreint d’allusions. On ressent réellement le va et vient entre désir d’ailleurs et nostalgie du connu tout comme le rapprochement entre l’exil et la mort. You Never Left représente un véritable autoportrait filmé, de manière intimiste et solennelle.

L'histoire de sa vie sublimée.

J'ai l'impression qu'il a fait de Natache Atlas sa muse, qui se transforme en douce Cléopatre.

Je trouve personnellement, qu'il photographie encore mieux les hommes que les femmes.





J'aime beaucoup ses photos de Salim Kechiouche.