Bernard Lavilliers

Ses chansons me font voyager depuis des lustres et je suis une inconditionnelle, ils sont quelques uns comme lui ou aucune objectivité n'existe et pour lesquels je dévore tous les disques ... Barbara, Brassens, Higelin, Thiéfaine, Les Mitsouko et Lavilliers.

C'est comme ça ! On n'y peut rien !

Son dernier disque date de 2004 : Carnets De Bord



1. Voyageur
2. Elle Chante
3. L'Eté
4. Guitar Song
5. Etat Des Lieux
6. Silences
7. Question De Peau
8. La Mort Du Che
9. Messageries Maritimes
10. Brooklyn
11. Marin

Moi aussi

Noir et blanc de Bernard Lavilliers 1986

C'est une ville que je connais
Une chanson que je chantais.
Y a du sang sur le trottoir
C'est sa voix, poussière brûlée
C'est ses ongles sur le blindé.
Ils l'ont battu à mort, il a froid, il a peur.
De n'importe quel pays, de n'importe quelle couleur.
Po Na Ba Mboka Nionso Pe Na Pikolo Nionso
Il vivait avec des mots
Qu'on passait sous le manteau
Qui brillaient comme des couteaux.
Il jouait d'la dérision
Comme d'une arme de précision.
Il est sur le ciment, mais ses chansons maudites
On les connaît par cœur,
La musique a parfois des accords majeurs
Qui font rire les enfants mais pas les dictateurs.
De n'importe quel pays, de n'importe quelle couleur.
La musique est un cri qui vient de l'intérieur.
Ça dépend des latitudes
Ça dépend d'ton attitude
C'est cent ans de solitude.
Y a du sang sur mon piano
Y a des bottes sur mon tempo.
Au-dessous du volcan, je l'entends, je l'entends
J'entends battre son cœur.
La musique parfois a des accords mineurs
Qui font grincer les dents du grand libérateur.
De n'importe quel pays, de n'importe quelle couleur.
La musique est un cri qui vient de l'intérieur.

C'est une ville que je connais
Une chanson que je chantais
Une chanson qui nous ressemble.

C'est la voix de Mendela
Le tempo docteur Fela
Ecoute chanter la foule
Avec les mots qui roulent et font battre son cœur.
De n'importe quel pays, de n'importe quelle couleur.
La musique est un cri qui vient de l'intérieur
Po Na Ba Mboka Nionso... Pe Na Pikolo Nionso

Chanson d'un excellent album Voleur de feu -

berne a écrit:

Moi aussi

alors toi vraiment t'es trop

Et bien ce fil arrive sur LA nouvelle que je voulais partager ici ...

Il y a un nouvel album ....

Noir et Blanc est toujours d'actualité

Sortie prévue le 21 janvier 2008 !!!

Samedi Soir A Beyrouth ~ Bernard Lavilliers



1 Rafales
2 Solitaire
3 Ma Belle
4 Bosse
5 Maria Bonita
6 Samedi Soir A Beyrouth
7 Distingué
8 Je Te Reconnaîtrai
9 Ordre Nouveau
10 Attendu
11 Killer

Oui toujours d'actualité comme beaucoup d'autres chansons qui sont superbes et malheureusement toujours d'actualité ...

Pour les chanceux voir les dates de concert sur ce site : Lavilliers avec des vidéos, les paroles de "Solitaire" etc...

Je crois bien que je vais opter pour le collector ...

Citation :

Samedi Soir à Beyrouth doit sortir en deux versions, une édition "standard" et une "collector". L'édition collector prendra la forme d'une livre-disque grand format (un carré de 17 cm2). Ce livre-disque comprendra un CD et un DVD bonus. Le DVD contiendra le film Kingston, Memphis, Paris, une vidéo d'une durée de 21 minutes sur l'enregistrement de Samedi Soir à Beyrouth, et deux titres bonus en plage audio. La version collector comportera également un livret de 56 pages enrichi de photos, illustrations, peintures inédites et textes des chansons.
[...]
Pour son nouvel album, Bernard Lavilliers se renouvelle dans la soul. Dans Samedi Soir à Beyrouth, le chanteur s'est entouré de grands noms du genre, notamment l'excellent Willie Mitchell aux cuivres et aux cordes. Jehro participe également à deux titres.

Les musiciens de Tryo font également partie des invités de Bernard Lavilliers. Ils participent à un titre bonus disponible dans les deux éditions de l'album.

Enfin, sur la version collector uniquement, Bernard Lavilliers se livre à un duo exclusif avec Raul Paz.

Après la sortie de Samedi Soir à Beyrouth, Bernard Lavilliers partira en tournée dans toute la France, du 26 février au 20 juin 2008. Il se produira notamment au Zénith de Paris les 13, 14, et 15 mars 2008. (source et article complet ici)

J'ai vu Lavilliers deux fois en concert: la première fois en 1986, avec une première partie mémorable, Toure Kounda qui joua 1H30. Ensuite, le bourlingueur-poète au meilleur de sa forme.
La seconde fois en 1989 ou 1990: il manquait un peu de panache mais il y avait encore de bons moments.
J'aime tous ses albums, depuis le début jusqu'à "Voleur de feu" en 1986. Après je suis plus partagé.

Lavilliers, première époque, dans les années 70:
https://www.youtube.com/watch?v=OaR2AhTBzSk
https://www.youtube.com/watch?v=PuDRpXbLBvo&feature=related

extrait :

Urubus, vous n'avez pas de cri
Cri de chasse, cri d'amour, cri de peur
Urubus, vous attendez qu'on meure
Mort de faim, mort d'amour, mort de peur

Cercles noirs cisaillants le ciel vide
Sans espoirs, attentifs et avides
Sans beauté, sans couleur et sans race
Obstinés, nettoyeurs et voraces
Anonymes citoyens solitaires
Charognards, utiles, élémentaires
Voyageur si tu plies, si tu tombes
Méfie-toi de l^Òombre de ton ombre

...

Tournez, Urubus
Quand la lumière des villes s'obscurcit vers le néon fragile !
Planez, Urubus
Au-dessus des soumis comme une ombre portée sur la vie !
Vivez, Urubus
Cachés dans vos buildings sans un cri, penchés sur vos plannings !
Vivez, Urubus
Glissez vos doigts d'acier dans nos démocraties avancées !
Tournez, Urubus
Donnez-nous un peu d'air et on vous laisse le phosphate et le fer !
Tournez, Urubus
Qui contrôlez le temps, mines d'or, de platine, de diamants !
Tuez, Urubus
Tout ce qui vous résiste, ce qui vit, qui respire, qui existe !
Fouillez, Urubus
Au fond de leurs entrailles, becs crochus, longs couteaux et tenailles !
Cherchez, Urubus
Ce qui nous fait marcher, ce qui nous fait rêver, nous aimer !
Planez, Urubus
Au-dessus du linceul que déchire le poing d'un homme seul !

Crevez, Urubus
Tombez comme des pierres sur la terre, le goudron en enfer !
Personne Urubus
Ne viendra vous becqueter
Même pas les fourmis rouges affamées


Nanard avait la rage en ce temps, mais j'ai l'impression qu'il n'a pas trop changé de ce coté-là...

Bonne nouvelle !
J'ai suivi Bernard Lavilliers jusqu'à son album Solo
Il fait partie des quelques auteurs-compositeurs que j'ai vus sur scène

le savoir de nouveau en tournée me fera sans doute ré-écouter ses chansons ...... trop délaissées

Pareil pour moi Mona, je l'avais un peu perdu de vue après l'avoir beaucoup apprécié bien sûr !

Citation :

Le reggae a ceci de nonchalant qu’il permet de dire des choses sans être obligé de forcer le trait. Ce disque est politique, mais je n’appuie pas les effets. Pour Bosse, une chanson sur le travail et le rapport des classes ouvrières - qui n’ont plus de travail quoi qu’en disent certains (« travailler plus, gagner plus ») -, je me demandais comment faire élégamment quelque chose d’aussi précis, tout en étant musicalement dans la modernité.

B Lavilliers.

Il a puisé à Memphis, et à Kingston des sonorités nouvelles qui vont du calypso reggae, au country, tandis que l'oud joue sur le blues.

J'aime beaucoup Lavilliers également (depuis longtemps déjà !) mais je ne l'ai vu qu'une seule fois en concert. C'était au théâtre du Châtelet (Paris) en septembre 2006. Il chantait des textes de Léo Ferré. Il fut magistral, poignant, touchant. Un grand moment ...
Sûr que je ne vais pas manquer d'acheter son nouvel album.

Bernard Lavilliers soupçonné de plagiat

«Je te reconnaîtrai», s'inspire clairement du poème «Petit matin» de Claude Roy (in Un Poète mineur, chez. Gallimard), . «Attendu» reprend de larges extraits du poème «Difficile de juger» (1968) signé René Laporte.

dit le temps qui précise :

Citation :

Pour le poème de Roy, les premières strophes et celles de Lavilliers comportent des occurrences identiques, dont: «Je te reconnaîtrai aux algues de la mer [...] Au sel de tes cheveux/Au profond des paupières/Je fermerai les yeux [...]».

Dans le cas du poème de Laporte, c'est l'ensemble du premier couplet de la chanson de Lavilliers qui est repiquée mot à mot («Attendu que le monde est fabricant de boue/Que les genoux de l'homme sont noirs dès qu'il tombe/Ou qu'il regarde Dieu toujours propre et debout/Et que Dieu l'a voulue cette boue sur le monde/Que même le soleil est fier d'avoir des taches [...]»).

Rhaaa la la et patati et patata !

Faire des emprunts non signalés n'est pas très honnête. Qui que l'on soit ! du coup tout ressort :

En 1983, il avait repris mot à mot un texte de Joyce Mansour, «La pointe» (1959), pour sa chanson «Saignée».
«Femme-objet», pompe «L'amour du mensonge» (Baudelaire), et d'«Outremer», repris d'«Heure grave» (Rilke).

Suffit de le dire : d'après baudelaire, d'après Rilke.

Dommage !

Tout cela est bien rigoureux, mais qu'en sait-on sur les textes protégés ou non, je n'ai pas le temps d'aller à la sacem ce matin

On lui cherche toujours des poux, si il y a erreur, il y a une justice et je ne me sens pas juge, surtout que les gens qui ont ses idées et qui n'en démordent pas sont rares de nos jours alors cela ne change pas mon regard surtout que ce n'est pas nouveau, comme tu le signales.

La presse se précipite sur ce genre d'histoire sans forcément de preuve et je n'ai pas envie de me jeter dans le sillage de certains journaux ou blogs.

Citation :

L'affaire, divulguée par le blog musique du journaliste du Figaro Bertrand Dicale, a en fait été soulevée par une source anonyme auprès de la revue trimestrielle française Chorus...

Faut voir.
Quand je trouve dans un livre des citations de poetes, glissées subrepticement sans nom d'auteurs, je râle.

Férré, Brassens, Ferrat et bien d'autres ont chanté les poetes, sans s'attribuer leurs vers.

Je savais qu' on the road again était un démarquage de Hugo - parce qu'on me l'avait dit

Lavilliers donne-t-il ses sources ?

Que les oeuvres soient dans le domaine public ou non, on ne peut pas chanter les dames du temps jadis en laissant croire qu'elles viennent de naître sous sa plume, non ?

Je ne le vois pas sciemment copier et se taire, vu qu'il n'hésite pas sur d'autres chansons à citer ses sources, mais je n'en sais rien et le bonhomme ne descend pas dans mon estime.

Il est négligent ? imparfait ? voleur ? ... bien je ne sais pas, pour le moment ce sont des bruits et je n'aime pas le bruit, si il y a erreur, il y a une justice ... je ne vois pas quoi dire d'autre.

Tout peut s'arranger

Officiellement, il y aurait reconnaissance du plagiat de Lavilliers
sur ce site de lavilliers, comme dit la propriétaire du site dans son commentaire signé Anne

Si cela ne s'arrangeait pas, les chansons incriminées antérieurement ne seraient plus.

Le site donné n'est pas le site de Lavilliers qui se trouve ici, donc rien d'officiel pour le moment.

Des fois, on s'amuse sur le net enfin moi souvent.

Je vais donc lire le commentaire que tu donnes de Anne... qui a donc fait un site sur Lavilliers, elle déplore la copie etc, je comprends, mais j'espère qu'elle a les autorisations pour son site, pourquoi pas mais alors qu'elle mette une Notice de Copyright... ça me laisse rêveuse.

Je vois ça tous les jours, quelqu'un fait un site sur Van Gogh par exemple, en indiquant que son site (fait avec les oeuvres d'autrui) est sous copyright et qu'il ne faut surtout pas faire ce qu'ils ont fait, en gros sur internet on s'invente souvent une vie, on s'approprie vite celle des autres enfin des fois quand même c'est curieux.

La paille dans l'oeil du voisin, la poutre dans le sien ...

je connais un site de livres, très recommandé et très présent sur le net, où les résumés de livres sont tout simplement les quatrièmes de couverture, mais non signés, comme si la propriétaire du site - qui se présente comme critique littéraire, en était l'auteur.

et avec copywright.

Au moins avoue-t-elle avoir "glané" quelques entretiens sur le net.

idem en compte-rendu d'exposition, elle présentait comme une contribution (sic) personnelle, la présentation par la fondation cartier.
Pour le site de Lavilliers dont tu parles, je ne le connais pas sauf par la référence que j'indiquais.